Personne ne sait précisément quand le thaig Kavish a été érigé : tombé avec la civilisation naine, on ne le retrouve cité dans les archives du Façonnat que de façon sporadique, décrit comme un poste de douane installé au carrefour d'anciennes voies commerciales souterraines. Il comptait alors parmi les nombreuses merveilles d'autrefois condamnées à l'oubli au jour où les engeances avaient empoisonné Thédas.

Le Second Enclin, pourtant, a rappelé à la mémoire collective cette ruine d'un autre temps. Après que l'archidémon Zazikel, dieu de la liberté et dragon du chaos, a détruit l'ancienne cité de Starkhaven – au pied de laquelle il périt de la main du Garde des Ombres Corin –, cet accès aux Tréfonds a été redécouvert : de leurs pérégrinations, les combattants au griffon d'argent ont tiré une carte, avant de condamner derrière eux toute barrière entre la surface et les profondeurs du monde. Si, dans les premières ères, leurs missions de surveillance ont été poursuivies avec diligence, celles-ci sont tombées en désuétude lorsqu'il a été clair et évident que les engeances elles-mêmes ne trouvaient plus d'intérêt en ces lieux une nouvelle fois oubliés.

Jusqu'à aujourd'hui, trois cents ans après, alors que le Quatrième Enclin se déverse au nord et que des murmures de prudence circulent dans la Commanderie du Sullenhall : dans quel état se trouvent désormais ces passages ? Or, depuis la Guerre des Rats, les lieux sont investis par la pègre locale qui en a fait sa demeure, son point de chute, son siège, sous la houlette de leurs chefs. Voici pourquoi, le 4 Vendangien, une délégation de la Garde des Ombres a rencontré les Hors-la-Loi alors présents pour négocier les accès aux profondeurs du monde : aux termes de leur accord, celles et ceux qui souhaitent prendre part à la première exploration, qu'ils portent l'habit bleu ou se masquent dans les ombres, ont pouvoir de s'y rendre, et ainsi découvrir quels mystères ont été abandonnés là.

Que cesse l'oubli...

Vous avez choisi, plus ou moins délibérément, de prendre part à cette expédition.

Alors qu'au dehors, Satinalia touche à sa fin, vous vous être détournés des derniers échos de vièles et de danses, de rires et d'applaudissements, pour vous enfoncer dans les entrailles de la terre : c'est aux alentours de Cairnayr que se passera votre soirée, et votre équipement trahit vos intentions. Vous ne partez pas à une simple balade... ballade.

Si vous êtes déjà des Hors-la-Loi, alors votre passage récent au thaig vous a informés de cette expédition à venir : la rumeur veut qu'il y ait autant de trésors à la clef, merveilles d'or des temps anciens, qu'il y ait d'engeances aux dents ensanglantées prêtes à vous tomber dessus. Mais n'êtes-vous pas des gens vénaux, n'êtes-vous pas des gens courageux ? Chacun son appel...

Si, au contraire, vous êtes de la Garde des Ombres, alors vos accès au thaig ne sont pas encore garantis : ils sont plusieurs contrebandiers à vous attendre dans la forêt aux alentours, et ils vous abordent pour vous accompagner à l'entrée du thaig, vous bandant les yeux au passage. Un rituel par lequel vous êtes déjà passés si vous étiez présents pendant les négociations, et vous ne sauriez dire si Carta et Corbeaux ne prennent pas un malin plaisir à vous le refaire subir. Une fois à l'intérieur, on vous libère le regard dans la salle principale : vous devinez derrière les caisses, les tables et les râteliers d'armes ce qui fut autrefois la grande architecture naine, dont il ne reste aujourd'hui que des arrêtes érodées par le temps et des fresques noircies par la moisissure. On ne tarde pourtant pas à vous conduire rapidement vers le point le plus reculé du thaig...

Et vous voilà toutes et tous dans cette petite caverne du fond du thaig, à attendre devant cet éboulement plus grand qu'un dragon-sire. Un endroit que personne ne fréquente d'ordinaire puisque tout le monde sait que derrière s'étendent les terribles Tréfonds. Et vous n'auriez jamais pu la franchir sans cette étroite entrée de bois qui la flanque, à hauteur d'homme, et que des sbires de Brasir forcent pour libérer le chemin. Ce dernier vous apprend qu'il était hors de question d'emprunter cette voie avant, qu'il l'a faite condamner, les Tréfonds étant une affaire sérieuse avec laquelle on ne rigole pas : une affaire de Gardes des Ombres. Mais maintenant que ces derniers sont là, autant en profiter pour y jeter un œil, non ? Le chef du Carta, qui ne fera pas partie de l'expédition, attend pourtant avec vous que s'ouvre les profondeurs du monde, près de trois de ses plus solides contrebandiers et contrebandières.

Le temps que ce passage dérobé, raccourci créé il y a des ères de cela par la Garde des Ombres, soit ouvert, vous vous rassemblez devant cet éboulement, sous l'œil attentif de Brasir : le Nain demeure accessible, pour autant que peut l'être un chef contrebandier entouré de chiens de garde et craignant pour sa vie. Il est temps pour vous de terminer les préparatifs avant votre expédition car, une fois dedans, il sera peut-être trop tard pour faire demi-tour...
Alors, Garde des Ombres, Hors-la-Loi, êtes-vous prêts à descendre plus profondément dans le thaig Kavish ?

Voici la carte que la Garde des Ombres a établie il y a de cela 300 ans et dont l'originale se trouve entre l'inventaire d'@Ateesha Leto, et une copie dans celui de @Linnarel (cliquez sur l'image pour agrandir) :

Spoiler:

Inventaire : vous devez indiquer votre inventaire avec le code suivant à la fin de votre premier message. Vous devrez ensuite répéter post après post cet inventaire en barrant avec la balise strike un objet qui a été utilisé, consommé ou perdu, afin que tout le monde puisse suivre l'évolution.

Code:

[spoiler="Inventaire de NOM DU PERSONNAGE"]INSÉRER ICI INVENTAIRE DE VOTRE PERSONNAGE AVEC UN RETOUR A LA LIGNE ENTRE CHAQUE OBJET.[/spoiler]

Vous trouverez les règles concernant les Potions dans ce message.

• Introduction générale: Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.




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• Le prochain tour s'ouvrira le 3 avril 2024.
• Pour ce tour d'introduction, l'on vous amène au pied d'un immense éboulement et l'on vous prie d'attendre patiemment que l'ancien passage de la Garde soit rouvert : quel bon moment pour faire connaissance entre vous, n'est-ce pas ?
• Ordre de passage : L'ordre de passage est libre et vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez.Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.
• Indications RP : Privilégiez les réponses courtes (environ 500 mots). Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires.
• Dés : Lancez les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles.
• PNJs : vous pouvez librement interagir avec les PNJs et, si vous le sentez et les connaissez bien (ou en êtes proches), avancer avec elleux sur des conversations triviales ! Vous trouverez leurs présentations dans ce sujet et pouvez demander confirmation à @Andrasté.
  
  

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• Participation : Les participant.e.s à cet event sont : @Aethra, @Ateesha Leto, @Hareas Virnehn, @Hector de Grandbois, @Karl, @Linnarel, @Loina, @Marigold.
  Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour le tour suivant dans ce sujet.
• Absence : Vous pouvez être absent pendant un tour sans conséquence ; en cas d'absence pour un deuxième tour consécutif vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudra vous inscrire pour en reprendre.
• Exclusion : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.

TW : Vulgarité, violence

Cette fois aussi, Hector grogne. Il n'aime pas avoir sa vue prise ainsi. Mais cette fois aussi, il accepte. Ce n'est ni le lieu, ni le moment de se perdre en luttes vaines. Depuis bien des mois maintenant, Hector attend ce moment avec une impatience loin d'être dissimulée : car aujourd'hui une mission intéressante. Peut-être aujourd'hui, quelque chose allait se passer. Seul petit bémol, voilà qu'encore il allait devoir se couler dans des tunnels fait par les petits êtres du dessous. Sales cons qui ne pensent qu'à leur petite taille ! Mais bon, qu'importe. Peut-être quelques coups d'épée en prévision, peut-être quelque chose d'utile pour la guerre, peut-être que la garde se lancera enfin dans la lutte. Et puis béni soit Andrasté, au moins il n'a pas à assister à ces célébrations futiles, ils chantent, mangent et dansent pendant que le monde brûle. L'insouciance des dirigeants autant que des dirigés ne manque pas d'agacer le garde. Si bien qu'il rumine encore lorsque que quelques bruits de la ville leur parviennent.

Le chemin doit rester secret, soit, mais par tous les poils de la prophétesse, doit-il être si long ?

« On est bientôt arrivé ? »

L'impatience légère du garde pouvait être ennuyeuse, mais loin de l'être autant que cette route interminable, ou presque, vu que bientôt les bandeaux tombent et la pièce se dévoile devant eux. Ce fameux Thaig, caisses, tables, rateliers et architecture des petits hommes. Un sourire se dévoile sur le visage d'Hector qui fait quelques pas au milieu de la pièce. Quelques instants après, voilà la fameuse entrée des tréfonds qui s'ouvre. Le sourire sur le visage d'Hector grandit encore un peu. Belle soirée en perspective. Les criminels se lancent dans un travail de déblayage, les gardes restent en arrière. Le colosse a les bras croiser en regardant les larbins faire leur travail. Son regard se balade dans la pièce. Belle petite expédition. Il prend la parole, fort, pour que ceux qui peuvent encore craindre l'engeance l'entende.

« Attention là-dessous, on va pas jouer les nounous et en bas il y a plus de raisons de mourir que de vivre. »

Et rien à voir avec quelque menace, lui est content de ce constat, si en plus il peut faire paniquer un ou deux contrebandiers ou assassin, ce ne sera que la cerise sur le gâteau. Les pierres tombent doucement et le boucher de Grandbois prend son mal en patience, du temps dont il dispose il va faire bon usage, il s'éloigne un peu, pour vérifier que toute son armure est en bonne état, puis que ses lames sont en bonne état, idéal pour trancher quelques bêtes, peut-être pas écureuils cette fois si. Cela fait il se redresse, portant son regard un instant sur le nain en tête des opérations.

« Ceux qui vont mourir te saluent. »

Puis un petite geste de la main, avant de venir se planter devant l'entrée.

Les rires et la musique du bascloître étaient déjà oubliés, échos d'un passé qui semblait bien lointain alors qu'il ne remontait qu'au matin. Hareas avait eu du mal à en profiter en sachant ce qui l'attendait dans la soirée. Il avait passé les dernières heures au thaig pour se préparer - et demander des fumigènes à Canisa. Hareas était décidé à ne pas trahir sa confiance, à la fois dans sa permission de participer à la mission, et dans celle d'emmener avec lui fumigène et poison. Il avait été bien entraîné, c'était peut-être le moment, enfin, de le montrer.

Faire ses preuves, c'était l'objectif qu'il se répétait depuis quelques jours pour rester concentré. Pour cette raison il évita consciemment Linnarel, qui était là aussi, avec son stylet, ses parchemins et sa carte... Deux Dalatiens dans le même groupe faisaient peut-être tache, mais Hareas au moins avait l'air à sa place dans le coin des Corbeaux, la capuche abaissée sur son visage pour dissimuler ses tatouages qui le trahiraient auprès de deux Gardes des ombres en particulier, et d'un Hors-la-loi qu'il aurait aimé ne pas revoir dans ces circonstances. Heureusement, le Garde qu'il voulait le moins voir n'était pas là. Dans tous les cas, il semblait que le Dalatien soit condamné à être reconnu d'une manière ou d'une autre s'il s'enfonçait dans ces Tréfonds avec toute cette belle brochette d'aventuriers.

Il ignorait ce que cela signifierait pour lui quand (si) il ressortait sans encombres de l'opération.

Le grand Garde costaud qu'il avait déjà entendu râler dans les souterrains arracha des grimaces à quelques hors-la-loi impressionnables. Lui, il évitait son regard et restait silencieusement dans son coin en jouant avec un petit caillou dans ses mains. Il avait posé près de lui un bocal empli de lucioles qu'il avait préparé pour ne pas totalement perdre pied dans la plus profonde des obscurités.

Résumé : Hareas est là avec son bocal à lucioles et son caillou. Il attend un peu planqué dans son coin, essayant de ne pas se faire repérer tout de suite par les Gardes qui le connaissent déjà (= Karl, Hector et Ateesha).

Inventaire d'Hareas:

Linnarel est présent depuis le début, en avance, et regarde tout le monde arriver.
Linnarel reconnaît à leurs arrivées @Hareas Virnehn et @Loina.
Linnarel est terrorisé par le colosse de la Garde des Ombres, @Hector de Grandbois, et ce qu'il pourrait penser de lui.

Dire que Loina n’aime pas ça est un doux euphémisme. D’ailleurs, pour être parfaitement honnête, elle a longuement réfléchi au fait de participer ou non à cette petite expédition, pensant les pours et les contres depuis leur dernière réunion.

Passer de longues heures à servir tant de bières qu’elle en a oublié le nombre – pour le plus grand plaisir de sa caisse pleine de pièces sonnantes et trébuchantes – lui a permis de faire le point. Evidemment, les trésors qu’ils pourraient trouver dans les tréfonds de la terre a de quoi l’appâter, elle serait bien hypocrite de prétendre le contraire et ne cracherait pas sur quelques réserves supplémentaires pour s’assurer un avenir un peu moins difficile.

Mais, comme l’a si bien dit le nain, il s’agit d’une affaire sérieuse. Terriblement sérieuse même. Surtout avec les gardes des ombres qui sont de la partie. A laquelle Linnarel n’a pas pu se soustraire. Et si l’idée d’envoyer le faussaire a eu l’air d’amuser fortement Brasir, ça n’a pas été le cas de la tenancière de l’auberge de l’épée. Et possible qu’elle soit surtout là pour l’elfe. Pour éviter qu’il lui arrive des bricoles. Même si elle se gardera bien de le dire.  

Craignant presque d’être en retard et abandonnant Mattie au récurage de l’auberge après les dernières heures plus qu’agitées, c’est un peu essoufflée qu’elle déboule, profitant de l’occasion pour lancer un regard noir à Brasir au moment même où elle l’aperçoit. Histoire qu’il ne s’imagine pas qu’elle est là pour lui faire plaisir, des fois qu’il se fasse des idées. Et elle avise déjà les personnes présentes, guère étonnée de voir le faussaire qui semble autant à sa place qu’elle l’aurait été à danser parmi les nobliaux de la ville.

Et voilà qu’elle lève un sourcil, toisant un instant l’humain qui vient de saluer Brasir d’une drôle de façon. Parce que oui, Loina peut toiser des gens deux à trois fois plus grands qu’elle, c’est un talent rare qu’elle a su développer avec les années. « On doit répondre un truc spécifique ? J’me rends pas compte. » Là voilà qui se glisse en direction de @Linnarel, laissant filer un profond soupir à le voir et se retenant à grand peine de lui dire de lever les yeux et de garder la tête droite, quoi qu’il se passe. Alors, elle se contente de souffler en direction de son comparse, d’un ton qui ne souffle guère la réplique. « J’veux pas te perdre des yeux. Alors tu l’éloignes pas plus que ça. » Ecartant vaguement les bras, plus pour se donner un genre qu’autre chose, elle finit par s’adosser contre l’une des parois de pierres, regardant autour d’elle avec une attention accrue.

Résumé : Loina est là, avec son éternelle bonne humeur.
Elle fait son regard aimable à Brasir, reste dubitative devant @Hector de Grandbois qui salue le nain et va prévenir @Linnarel qu'elle compte pas le lâcher des yeux (oui, le pauvre).

Inventaire de Loina:

« ― Vraiment ?
  ― Ouaip.
  ― C’est un singe.
  ― Ouaip. »

Il n’avait pas eu le cœur à débattre, au grand déplaisir de Pepe, que la capuche passée de force avait quelque peu incommodé. L’affront, d’ailleurs, ne lui semble toujours pas digéré, malgré l’horizon désormais dégagé et les friandises lâchement offertes : Pepe persiste à lui tourner orgueilleusement le dos.

« Allons… » souffle Marigold, un fruit sec coincé entre ses doigts noircis d’encre - sa mémoire à lui. « Puisque je te dis que c’est l’usage. Regarde plutôt ! » D’un geste discret, le contrebandier désigne la foule, amassée tout proche et qu’il observe au compte goutte, installé dans un coin de ténèbres. Pour tous - ou presque -, le même refrain, cagoule et méfiance, jusqu’au cœur du thaig où des mains calleuses consentent enfin à libérer leur regard. « Tu vois ? Pas de quoi en faire tout un fromage. » Et, agitant une nouvelle fois l’éclat de noix sous le museau de l’animal : « Sans rancune ? »

Son comparse se saisit vivement du fruit. Sans rancune.

Il flatte Pepe d’un sourire, tandis que ses yeux, à nouveau, glissent distraitement sur l’assemblée. Là, au milieu des ombres, quelques visages familiers : celui de @Loina, qu’il est surpris de découvrir là mais n’ose pas interrompre, ne voulant pas la déranger ; celui d’@Hareas Virnehn, discret comme à son habitude, et dont il admire sous cape la lanterne improvisée -  « Malin ! ». Plus loin, entourée d’uniformes bleus, une autre silhouette attrape son regard. Manteau brun sur griffon d’argent. « Alors c’est bien lui. » Il l’a supposé sans vouloir y croire, jusqu’à se convaincre d’un mirage malgré les rumeurs et la familiarité désespérante de l’allure, aperçue plus tôt alors que Marigold s’installait à sa table. Difficile de nier l’évidence à présent. Alors quoi ? Feindre l’ignorance ?

Ce ne serait pas très poli.

Lentement, Marigold se lève, laissant Pepe à son affaire alors que ses pas, déjà, le conduisent à travers rats, corbeaux et gardes. Si les poignées de mains qu’il échange ralentissent un brin sa course, le voici qui finit pourtant par atteindre sa cible, dos à lui. D’une tape amicale, Marigold flatte l’épaule de @Karl.

« On te disait mort. Bah ! Je savais que c’était mal te connaître. »

Soulagé ? Peut-être un peu.

Résumé : Marigold essaie de se réconcilier avec Pepe, qui n'a pas apprécié qu'on l'encapuchonne pour accéder au thaig. Son fils poilu apaisé, Marigold observe la foule, cherche du regard les visages qu'il connaît et tombe sur Karl. Il va à la rencontre de son vieux copain.

Inventaire de Marigold:

Bien sûr, le Carta fait preuve de trop de précautions. Enfin, si j'étais à leur place, je pense que j'aurais agi pareil - peut-être même que je nous aurais lié les mains en prime, on est jamais trop prudent - mais puisque maintenant, c'est moi qui suis du mauvais côté de la cagoule, je trouve leur paranoïa un tantinet surfaite. Et surtout inconfortable.  

Le malabar qui approche, bandeau à la main et air patibulaire sur le mufle, aurait eu droit en temps normal à un sourire égrillard et une saillie bien sentie de ma part, du genre « Quoi, tu as peur de ce regard de tombeur ? » Évidemment, nous ne sommes pas dans une situation normale. Et tout ce que le gaillard récolte au moment où il se penche pour m'aveugler, c'est une gueule au moins aussi radieuse que la sienne.

Démarrez donc le jeu comme vous voulez. La partie est loin d'être gagnée.

Accordons-ça aux ténèbres onctueuses qui m'accueillent : elles m'épargnent la nécessité de subir les rictus narquois des rats qui nous manœuvrent comme des bergers, tout comme les mines fermées de mes nouveaux - et sérieusement rabat-joie - « camarades » de la Garde. Oh, Fortuna doit se rouler par terre du bon tour qu'elle m'a joué, pas vrai ?

Si j'avais su qu'elle n'avait pas fini de s'amuser.

Quand nos entraves tombent, je cligne des yeux, le temps de me déshabituer à l'obscurité. Puis de m'y réhabituer très vite, car il semble que le Carta cache ce qu'il peut de son terrier derrière les ombres. Ça aussi, ça fait partie du protocole de sécurité ?

J'explore ce qui est gracieusement laissé à l’œil d'un rapide regard circulaire, le nez froncé. Beaucoup de vieux bois et de poussière. Quoi qu'il en dise, Brasir paie encore les pots cassés de la Guerre des Rats, et cette pensée a le bon goût de faire sourire ma rancœur.

Je découvre aussi nos futurs « assistants » d'expédition - l'elfe de la dernière fois (@Linnarel), toujours aussi misérable, escorté par nulle autre que @Loina... Loina ! La voir ici m'inquiète et me soulage en même temps. Si la question cruciale - à savoir : bordel, qu'est-ce qu'elle fout ici ? - a promené son manque de réponse dans ma tête dès la première rencontre, c'est l'envie sincère de renouer qui me pousse d'abord vers elle. Pouvoir discuter à une distance compréhensible, avec de vrais mots et de vrais sons, signera une nette amélioration des conditions de notre récente entrevue...

...mais avant que j'aie pu la rejoindre, une accolade surgie des abysses me prend en embuscade.

« On te disait mort, » grince une voix très, trop familière, qui me fige sur place, le cœur vibrant. « Bah ! Je savais que c'était mal te connaître. »

À l'autre versant d'un monde, des horreurs commencent à s'agiter.

Je me retourne doucement. Pour le bien de tous les individus en présence, j'aurais voulu me tromper, pourtant impossible de nier l'existence de cette face d'hypocrite, de ses bourres de mèches folles, de ce regard luisant qui me détaille depuis ses orbites crevassées. Lui. (@Marigold)

Le sourire simulé qui dégage mes canines prend tout son temps.

« Mal me connaître, » je répète, chaque syllabe détachée comme si je les tranchais entre mes dents. « Pas une erreur que tu ferais, hein, mon vieux ? »

D'une secousse bien moins aimable, je m'extirpe de son étreinte. Mon cœur trépigne de colère. Son raffut appelle déjà les démons de l'Immatériel à sortir de leur sommeil - et je les y invite avec plaisir. Qu'ils y viennent donc. « Mais on dirait bien que t'en fais, des erreurs, » je poursuis, le venin mordant sous la nonchalance. « Parce que t'as pas bien effacé tes traces. Je suis toujours là. »  

Et à quel prix. Mais j'ai juré que je crèverai pas avant d'avoir arraché une à une les rides de tes os.

Plus je cause, plus les tremblements animent mes mains d'une fureur que je terre au fond de mes poches, et plus la haine emballe mon esprit, jette des appâts aux démons et des étincelles dans mes yeux, jusqu'à ce que je crache : « Alors, entre nous : c'est qui, le prochain ? Peut-être Brasir, à voir ton sale groin dans le coin ? Qui d'autre tu vas balancer par mauvaise connaissance, salopard ? »

Résumé : Karl est salé d'appartenir à la Garde et d'être de corvée de Tréfonds. Karl est salé des façons dont le Carta réceptionne les étrangers. Karl est surtout salé de revoir @Marigold ici, et que le gredin ait le culot de venir le saluer après l'avoir vendu aux autorités.

Inventaire de Karl:

Linnarel est inquiet du monde qui se présente et continue de chercher @Hareas Virnehn du regard.
Linnarel se justifie devant @Loina qui lui dit de rester bien à sa place et lui fait la promesse.
Linnarel demande à @Loina si elle remarque qu'il y a de la tension entre @Marigold et @Karl et si elle les connaît - et comprend ce qu'il se passe.

Ateesha avait presque failli reculer, demander à Senaste d’échanger de mission avec elle. Lors des négociations, elle n’avait pas su ce qui les attendait, mais se retrouver privée de ses sens et à la merci des Corbeaux… Inutile de dire qu’elle s’attendait à sentir une lame la transpercer à n’importe quel moment. Elle était pourtant bien plus à sa place ici que partout ailleurs dans la ville, hormis dans ses appartements à la Garde ou sur le dos d’Aile d’Argent. Que ne donnerait-elle pas pour sillonner les cieux, actuellement, plutôt que d’arpenter ces souterrains à l’aveugle. Mais, contrairement à Hector, elle avait une posture, un rôle, une position à tenir et à faire respecter. Aussi retint-elle ses soupirs, avançant comme si rien ne la perturbait, malgré ses pensées empreintes de paranoïa.

Elle hocha toutefois la tête pour approuver la mise en garde de son fidèle acolyte – il avait beau être rustre, il avait toutefois raison. S’ils tombaient sur des engeances, elle ne parierait sur les chances de survie d’aucun d’entre eux, avec autant de monde et dans un espace si restreint. Les lèvres pincées, elle regarda la petite assemblée. Auraient-elles dû, avec Senaste, exiger que leur nombre soit restreint ? Pour assurer leur protection, évidemment. Et pour éviter que ces oiseaux de malheur annonciateurs de morts ne soient là. Au moins… Au moins, Senaste en était-elle protégée. C’était le maigre réconfort qu’Ateesha pouvait s’offrir, alors qu’elle ne serait sereine que quand cette exploration prendrait fin.

Elle avait gardé un œil acéré sur les Corbeaux jusqu’à présent, semblant reconnaître l’une des silhouettes éparses qui se mêlaient à eux. Elle était toutefois incrédule tant il lui semblait improbable de partir faire une excursion souterraine avec un homme déjà rencontré dans des souterrains. Comment s’appelait-il, déjà ? Haroeas ? Horeos ? Quelque chose comme ça. Mais les conditions n’avaient pas été les plus propices à une discussion pour faire connaissance. Une chose était sûre, elle se méfierait désormais de cet Hareas.

Suspicieuse, elle finit toutefois par détourner le regard alors que l’un d’eux venait prendre leur nouvelle recrue dans ses bras, arquant alors un sourcil. Pourrait-il s’avérer plus utile encore qu’elle ne le pensait ? Peut-être avaient-ils réellement fait le bon choix, ce jour-là, lorsqu’ils avaient extirpé Karl de sa cellule – non sans contreparties. Même si leurs postures et leur attitude semblaient contraster avec une bonne entente, de ce qu’elle en percevait, n’étant pas très éloignée de ses comparses de la Garde, sans toutefois être à distance suffisante pour percevoir distinctement les propos échangés. Adressant un regard à Brasir, puis à l’Elfe qui avait copié leurs cartes, elle prit – finalement – la parole. « Je ne vous ferai pas l’affront d’insister davantage sur les menaces que l’on peut rencontrer. Elles ont fauché bien des intrépides, bien des courageux, je vous enjoindrai juste de rester sur vos gardes. » Même si la plupart d’entre eux sacrifieraient sûrement les gens de la Garde avant qu’il ne leur arrive quoi que ce soit.

Ateesha déteste se trouver là, à la merci des Corbeaux. Si son regard s'attarde davantage sur eux, au point qu'elle reconnaisse  @Hareas Virnehn  (perception 13/15), elle essaye de faire comme s'il n'en était rien.

Elle est surprise des effusions entre @Karl et  @Marigold et se demande si ses accointances avec les gens ici pourraient servir à la Garde.

Elle met vite fait en garde les gens de l'expédition des dangers.

Il y a de la haine dans son regard, une aura de ténèbres comme il en a rarement vu. Si @Karl repousse sa main, Marigold ne se fait pas prier pour reculer d’un pas, Pepe sur l’épaule, alors que le mage se répand en accusations, toutes plus absurdes les unes que les autres. « Mais qu’est-ce que tu racontes ?! » La mine se crispe d’incompréhension, mais les pièces s’assemblent vite et l’orgueil se rebiffe à présent. « Putain, Karl, te fais pas plus con que tu ne l’es ! Qu’est-ce que j’aurais gagné à faire un coup pareil ? » Le ton, haut, diminue légèrement tandis qu’il complète : « Des apostats, j’en ai plein ma clientèle. Ma clientèle, tu comprends ?! »

La voix d’une de leurs compagnes d’infortune (@Ateesha Leto) le contraint au silence, mais il faut encore quelques secondes au contrebandier pour lâcher Karl du regard. Un regard noir, piqué de déception.

Trou du cul.

Résumé : Marigold cherche à se défendre des accusations de Karl, mais est interrompu par Ateesha. Il se tait mais digère mal le caca boudin de son ancien copain.

Inventaire de Marigold:

Plissant des yeux en direction du faussaire, elle se fend d’un profond soupir à sa remarque. « Bien sûr qu’si. Manquerait plus qu’il t’arrive un truc parce que personne a été là pour t’retenir d’vant une crevasse. » Ca lui déplairait fortement, autant le dire tout de suite. Pour autant, elle n’est guère enthousiaste à l’idée de s’enfoncer dans les entrailles de la terre. Un véritable comble pour une naine, mais ça la renvoie surtout à un passé qu’elle s’efforce au mieux d’ignorer, espérant vaguement, à la longue, qu’il se fera oublier.

Bien consciente que la façon de faire ne fonctionne pas vraiment, elle fronce les sourcils en voyant la silhouette de Karl, surprise. Elle penche la tête sur le côté, le fixant longuement, partagée une fois de plus entre le soulagement de le voir en un seul morceau et toutes les questions que sa présence auprès de la Garde des ombres peuvent provoquer.

Mais dans l’immédiat, l’heure n’est guère à la causette, même si l’idée de se poser devant une bonne bière pour lui tirer les vers du nez est autrement plus tentante que cette expédition. Elle entend vaguement la voix tremblante de Linnarel qui lui montre du doigt une scène qu’elle observe déjà avec attention. « Oh oui, ils ont un problème ces deux-là. » Soupir qu’elle ne cherche même pas à contenir alors qu’elle hoche la tête à sa question. « J’les connais bien ces deux sacripants. » Le terme leur sied particulièrement bien, quoi que les deux concernés pourraient avoir à dire sur le sujet. Et encore, elle a en tête bien d’autres noms d’oiseaux à leur propos. D’autant qu’elle n’apprécie guère les quelques mots qu’elle capte à la volée. Evidemment, là encore, cela mériterait une discussion, voire une rouste pour l’un des deux. Ou les deux, pourquoi être avare dans un tel moment ? Sauf qu’elle sent bien que Brasir risquerait de le faire payer aux concernés d’une façon ou d’une autre.

Alors, restant à portée de Linnarel, des fois que ce dernier arrive à s’attirer des problèmes en un battement de cils – il en serait capable le bougre – elle fixe longuement Marigold et Karl, pointant ses propres yeux de son majeur et son index avant de tendre les doigts vers eux. Le geste est assez équivoque pour se passer de commentaires, même si elle se demande vaguement si, à ce train-là, ils ne vont pas s’étriper avant même de passer la porte.

Résumé :Le pauvre @Linnarel voit confirmé le fait qu’elle va pas le lâcher, même si son attention est captée par le petit échange cordial entre @Marigold et @Karl avec qui elle communique en silence.

Inventaire de Loina:

Vous arrivez toutes et tous devant cet éboulis effondré sur ce qui fut un couloir vers le reste du thaig, et qui n'attend que l'ouverture d'un passage pour délivrer ses secrets.
Ceux qui vont mourir te saluent.

Est-ce par tes mots, @Hector de Grandbois, que l'on peut considérer cette expédition comme commencée ? Si déjà ta large carrure et ton air menaçant ont impressionné nombre de tes compagnons de l'instant, voilà que ces mots semblent jeter un froid sur le reste de l'assemblée – comme si tu n'étais pas assez terrifiant. Pourtant, Brasir rit légèrement devant toi, amusé par ton entrée, et balaye ton proverbe de la main. Son regard broussailleux se tourne vers @Ateesha Leto, Garde-connétable aux conseils prodigués à toutes et à tous ici présents : toi qui te retrouves au milieu d'une pègre que tu connais bien plus que tu ne l'avouerais, ne deviendrais-tu pas la caution sérieuse de cette assemblée ? À vous deux, voilà que le chef du Carta vous apostrophe :
« C'pas vot'rôle de m'les ramener vivants ? »

Vous n'êtes pourtant pas les seuls membres de l'illustre organisation à participer à cette expédition : que le sang d'engeance ne soit que fraîchement mêlé au tien, @Karl, tu n'en demeures pas moins un guerrier au griffon... gorgé de rancunes et de remords. Tu pensais te présenter comme un ancien ami, @Marigold, vieux singe, voleur au milieu les contrebandiers : mais face au baratineur, il semblerait que l'arnaqueur ait à se reprocher. Et vos différends éclatent et perturbent le reste du groupe, soulèvent des questions et des inquiétudes, jusqu'au chef du Carta lui-même :
« Hé vous deux, vous pouvez pas attendre d'arriver de l'autre côté pour vous écharper ? », balance le Nain en s'éloignant des Gardes des Ombres.

Ce n'est pas vers vous qu'il se dirige pourtant : mais il se tourne vers les membres de son organisation un peu à l'écart des discussions, et qui ne cachent pas leur inquiétude. Si ta peur l'agace ouvertement, @Linnarel, ta volonté, @Loina, de maintenir ce groupe entier - alors que tu ne souhaitais pas participer à cette expédition - le rassure assez pour qu'il vous souffle :
« Vous deux, v'nez là, j'ai encore un truc à vous dire. »
Dans la pénombre, Brasir vous confie alors un secret. Écouter ce qu'il se dit serait une indiscrétion fort mal venue de votre part à toutes et à tous ; mais après tout, qui vous connaît pour votre politesse et vos manières, Hors-la-Loi et Garde des Ombres ? Juste une oreille, tendue en toute discrétion... au risque que leurs regards vous repèrent. Seras-tu de ces espions discrets, @Hareas Virnehn ? Toi qui es caché dans les ombres, Corbeaux, tu observes et tu attends, persuadé sans te rendre compte de l'inverse que l'on ne te remarque pas : mais combien d'yeux curieux s'attardent sur toi, chasseur et assassin ?
« Tu fais en sorte qu'il ne lui arrive rien, confie-t-il enfin plus bruyamment à sa consœur ; et à son faussaire, il ajoute : et toi, t'arrêtes de t'chier d'ssus et tu te ressaisis : j'te fais confiance pour cette mission. »

Le rassemblement touche à sa fin : dans une dernière plainte, le panneau de bois séparant le thaig Kavish en deux s'effondre sur le sol.

« Ben c'pas trop tôt, empaffés d'première !, se met soudain à brailer Brasir. Maintenant débarrassez le passage qu'ils puissent eux me débarasser l'passage, j'peux plus entendre leurs piallements. »

Le bois et la pierre cèdent enfin sous les tenailles, et il se déverse une petite quantité de débris en tous genres au pied des deux hommes du Carta qui se décalent – il serait bon que vous en fassiez de même. Malgré la quantité vomie par le passage, celui-ci ressemble à un boyau, pas large pour un sou, s'enfonçant dans les ténèbres les plus profondes ; comme les vieux vous les présentent alors.

« Allez hop, cassez-vous tous maintenant, lance le Nain quand enfin s'est libéré le passage, et faites quand même gaffe : ce s'rait dommage que j'r'vois pas vos jolies gueules alors qu'on commençait à devenir copains. Et croyez pas qu'j'vais vous embrasser l'cul pour bénir vot'voyage. »

L'expédition se met en branle avec désordre, avec ordre, rassemblant affaires et courage pour passer de l'autre côté. Un dernier mot du chef du Carta résonne à vos côtés, dans votre dos :

« J'vous envoie encore les r'tardataires s'il faut. »

Le passage que vous empruntez a été creusé trois cents ans plus tôt et laissé à l'abandon depuis plusieurs décennies : s'il fut en ces temps-là pratiquable, peu de chance que ç'ait été confortable – qu'en est-il alors aujourd'hui ? Vous le découvrirez de la manière forte : voilà que vous quittez définitivement la Surface pour les Tréfonds, et Thédas vous le signifie sans détour, ni atours.
TW : Espaces confinés, lumière manquante.Il ne faut que quelques mètres pour que les derniers échos de la conversation entre Brasir et ses hommes, ainsi que les bruits de déblayement, soient étouffés : tout autour de vous, poids infini d'un monde lourd de tous les mystères et les horreurs imaginables, mais également les ères et la matière, la roche vous presse et compresse. Vous ne pouvez avancer qu'une personne après l'autre, les plus petits sans peine, les plus grands avec des difficultés croissantes : toutes et tous seraient contraints vous baisser, puis vous accroupir, puis vous fléchir sur vos bras. Allumer une lumière vous apaiserait sûrement, à moins que cela ne vous dévoile plus encore combien vous êtes enfermés : il vous faudra pourtant mobiliser de grands efforts pour maintenir la flamme vive...

Si cette peur vous a un moment étreint, la voie n'est pourtant pas bouchée, et vous émergez de ce boyau au bout de longues minutes : aucun air frais pour vous accueillir, celui-ci est au contraire rance et humide, mais la pression s'apaise. Sous vos souliers crissent les vieilles roches ; sous vos mains grattent les vieilles roches ; devant vos yeux s'imposent les vieilles roches. Pourtant, même sans lumière, vous percevez au son ricochant de vos pas que la pièce dans laquelle vous vous trouvez s'avère grande, à la hauteur du thaig que vous venez de quitter ; il vous suffit de faire quelques pas sur votre droite pour que vous sentiez sous vos doigts la surface lisse d'un mur taillé.

Lorsque la lumière dévoile les lieux, vous découvrez un endroit en de nombreux points similaire à ce qu'est la planque de la pègre havenoise : sols et murs taillés par  qui furent les plus grands artisans d'un monde passé, dont les traces de civilisation ont été érodées par l'eau et le temps et ne vous laissant en deviner que les contours. Vos torches ne portent pas loin et, pourtant, elles n'arrivent pas à dévoiler l'entiereté de la pièce : a-t-elle l'air semblable, en taille, au grand hall d'entrée du thaig ? Sûrement, mais en dehors des décombres et des éboulis, elle est beaucoup moins encombrée ; une pièce dénuée de vie. Une pièce qui témoigne de nombreux combats passés. Hormis vous, et l'eau qui goutte inlassablement, il n'y a pas un bruit qui vous dérange.
Pour celles et ceux qui ont regardé les cartes auparavant, les contours des lieux vous paraissent familiers, et vous savez que deux voies s'offrent à vous pour avancer : mais pour les autres, curieux, explorateurs, voleurs, il y a peut-être des choses à découvrir...

Vous voici donc à découvrir une très grande salle d'un thaig que certaines et certains étaient pourtant persudés de connaître : pourtant, tout vous paraît plus ancien ici, plus mythique, plus... mystérieux. Les cartes vous indiquent la suite de la marche à suivre : d'abord un large couloir certes effondré, mais contourné par des passages creusés par la Garde des Ombres elle-même ; ou encore une pièce annexe qui, certes, ne donne sur rien mais peut être une exploration en soi ; à moins que vous ne souhaitiez rester ici pour découvrir ce que les lieux ont à vous offrir ?
Regardez les environs, et n'oubliez pas que vous pouvez vous séparer en plusieurs groupes... si cela est nécessaire.

Pour ce tour, trois choix s'offrent à vous (votez au sondage qui a été installé pour ce tour, vous pouvez changer votre vote à tout moment) :

Rester dans la grande salle : cette grande salle qui s'offre à vous vous émerveille et vous surprend, et voilà que vous avez décidé d'y rester pour observer les lieux, fouiller les recoins, ou simplement par prudence...
Emprunter la route principale : sur les cartes de la Garde des Ombres a été dessiné un grand large couloir depuis longtemps effondré, mais donnant sur différents passages qui amèneraient à la suite du thaig... (en haut-centre de la zone 1)
Se rendre dans la pièce annexe : vous voyez l'ouverture dérobée grâce à vos maigres lumières ou vous rappelez son existence sur les anciennes cartes : il existe une pièce juste à côté. Certes, son issue semble bouchée, mais ne recèle-t-elle pas de secrets à découvrir... ? (en haut-droite de la zone 1)

Voici la carte disponible pour le tour 1 de l'event, qui constitue tout ce que vous avez pour l'instant découvert du thaig. Tout ce qui est visible est fouillable et perceptible, alors exploitez-la ! (cliquer sur l'image pour agrandir)

Spoiler:

Pour rappel, voici la carte que la Garde des Ombres a établie il y a de cela 300 ans et dont l'originale se trouve entre l'inventaire d'@Ateesha Leto, et une copie dans celui de @Linnarel (cliquer sur l'image pour agrandir) :

Spoiler:

Inventaire : vous devez indiquer votre inventaire avec le code suivant à la fin de votre message. Vous devrez ensuite répéter post après post cet inventaire en barrant avec la balise strike un objet qui a été utilisé, consommé ou perdu, afin que tout le monde puisse suivre l'évolution.

Code:

[spoiler="Inventaire de NOM DU PERSONNAGE"]INSÉRER ICI INVENTAIRE DE VOTRE PERSONNAGE AVEC UN RETOUR A LA LIGNE ENTRE CHAQUE OBJET.[/spoiler]

Vous trouverez les règles concernant les Potions dans ce message.

Exploration : concernant l'exploration, vous avez droit, par tour, à 1 action mineure de perception active (quelle que soit le sens naturel ou surnaturel), qui se résout au tour actuel, et 1 action majeure active qui soit de la fouille, du combat, du déplacement dans une autre salle ou une action importante, qui se résout au tour suivant.
La Perception active correspond à une action vous donnant une information supplémentaire (soumise à un Jet de Perception) que celle partagée initialement dans les posts MJs, celle-ci correspondant à une Perception passive.
À titre indicatif, la Discrétion, le Crochetage, l'Acrobatie se fait sur un Jet d'Agilité ; toute action physique se résout sur un Jet de Force ; la Fouille implique un Jet de Perception. Dans le cas du Jet de Perception, indiquez en description ce que et où vous fouillez, et taggez @Andrasté dans un nouveau message dans le sujet de lancer de dés en cas de réussite : le résultat vous sera communiqué avant la fin du tour pour que vous puissiez le prendre en compte pendant celui-ci.
Jet exceptionnel : Écouter ce que Brasir confie au Carta compte pour une action mineure de Jet de Perception.

Pour les Nain.e.s : vous voici plus profondément enfoncé.e.s dans les Tréfonds avec lesquels vous êtes supposé.e.s entretenir un lien particulier. Si vous souhaitez laisser aux MJ et au hasard le privilèg de dessiner cette relation, veuillez lancer 1D20 (Jet d'attribut) en indiquant le résultat dans votre post.

• Introduction générale: Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.




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• Le prochain tour s'ouvrira le 14 avril 2024.
• Pour ce tour un, le passage enfin ouvert, vous avez avancé dans un boyau étroit pour arriver dans une grande salle derrière la porte du thaig : la découverte est ancienne et trois choix s'offrent à vous. Rester dans cette salle, emprunter le large couloir, ou explorer une pièce annexe...
• Ordre de passage : L'ordre de passage est libre et vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez.Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.
• Indications RP : Privilégiez les réponses courtes (environ 500 mots). Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires.
• Dés : Lancez les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles du post.




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• Participation : Les participant.e.s à cet event sont : @Aethra, @Ateesha Leto, @Hareas Virnehn, @Hector de Grandbois, @Karl, @Linnarel, @Loina, @Marigold.
  Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour le tour suivant dans ce sujet.
• Absence : Personnage.s absent.s à ce tour : @Aethra. Vous pouvez être absent pendant un tour sans conséquence ; en cas d'absence pour un deuxième tour consécutif vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudra vous inscrire pour en reprendre.
• Exclusion : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.

Tout est de sa faute. Il a bradé aux templiers tout ce que tu as construit. C'est sa faute si tu as croupi en prison, avec pour seules certitudes le froid et le noir. C'est  sa faute si tu as subi cette humiliation, si tu as dû ramper face aux Gardes pour qu'ils te tirent de ton trou par la peau du cou. C'est sa faute si ce poison coule maintenant dans tes veines ! Il t'a pris ta liberté, la dernière fierté que tu chérissais. Qu'es-tu donc sans elle, pauvre rat en laisse ? Un canari jeté en cage dans la mine où on attend de le voir crever ?

Il t'a volé ton ultime chance d'être là pour elle, si tu venais à la retrouver.

Les démons se gavent tellement du trop-plein d'émotions que j'en ai le crâne martelé. Saisi par la migraine, je n'écoute ni ne vois vraiment la réaction du sale traître (@Marigold), mis à part qu'il a l'air aussi furieux que moi. Connard. De quel droit...

« ...Ma clientèle, tu comprends ? » il jappe en fronçant les naseaux - ça me provoque un sursaut d'indignation qui me ramène à la réalité.

« C'est tout le putain de problème, » je siffle d'une voix hargneuse, mais affaiblie. On pourrait croire que je lui cède du terrain, et ça me donne sévèrement envie de me mordre la langue de rage, mais la vérité, c'est que les foutus murmures me laissent à peine l'espace de penser. Je parviens quand même à cracher, par automatisme : « Tu vas me le payer. Je vais m'assurer que t'oublies jamais ce que tu m'as fait. »

Je me dérobe. Un mouvement attrapé au coin de ma vision reporte mon attention sur @Loina, qui nous adresse, à moi et à l'autre troufion, un signe menaçant de ses deux doigts. Ses mimiques de bonne mère excédée m'auraient tiré un sourire à n'importe quel autre moment, mais là, tout de suite, ça me fait juste bouillir. La pique de Brasir à notre encontre n'arrange rien. Ils la ramènent, tous ! Qui ils sont pour se permettre de rire et de te prendre de haut ?

Ils ne savent rien de ce qui te traverse à présent.

Toute l'aigreur qui macère dans mes tripes a le mérite de me donner de l'énergie pour la promenade dangereuse qui nous attend. Je transperce mon ancien collègue d'un regard mauvais. « Curcubitae caput habes, » je lui balance dans un grognement, afin de sceller notre nouvelle rivalité. Puis je lui tourne définitivement le dos. Les pans de mon manteau soufflètent ses bottes au passage.

C'en est un autre, de passage, qui s'ouvre dans un dégueulis de pierres et de poussière, et le chef de meute du Carta s'empresse de brailler à ses larbins ses dernières directives. Je fais la sourde oreille. J'ai plus envie d'écouter personne, même pas Loina.

Et encore moins les murmures qui se tortillent dans ma tête tel un gros tas de vers.

Dès que je peux, je me lance en premier vers le tunnel déblayé. Il promet d'être obscur et étroit, mais heureusement, je suis rodé à ces conditions, hein ?

Alors que le goulet ne fait que s'amincir et que la lumière nous fausse peu à peu compagnie, je me dis qu'il serait temps de mettre à contribution mes capacités d'adaptation exceptionnelles à ce genre d'environnement.

En plus, ça me donnera une excuse parfaite pour ne pas faire la conversation.

La métamorphose est une sensation étrange, mais on ne peut pas franchement dire que c'est désagréable. C'est comme... gratter une démangeaison qu'on arrivait pas à atteindre. La démangeaison, c'est ce picotement avant le changement. Et le soulagement arrive lorsqu'on accepte ce qui vient.

Il ne faut pas croire : les humains et les chats ont beau avoir chacun cinq sens, ils ne se ressemblent pas du tout. J'ai l'impression de plonger et sortir de l'eau en même temps ; le monde tourne avant de se stabiliser. Mon corps devient beaucoup plus léger, agile et conscient de son équilibre. À l'inverse, ma vue se ternit et une buée vient brouiller la distance, quand les cibles en mouvement sont d'une netteté incroyable. Et la lumière mourante est désormais suffisante pour que je puisse distinguer les parois jusqu'au plafond, ainsi que les entrailles de la Terre qui se rétrécissent inexorablement. Ça leur fera les pieds.

Je progresse d'un pas silencieux et alerte alors que les autres s'agitent dans le passage serré. Bientôt, l'épaisseur des ténèbres m'oblige à me guider uniquement grâce à la réverbération de nos pas et aux vibrations de mes moustaches. Arrive même une portion du boyau assez ratatinée pour me forcer à courber le dos.

Et puis, mes moustaches perçoivent un appel d'air. Nous avons émergé dans une grande salle.

Je m'éloigne rapidement de l'entrée, pour éviter que mes chers compagnons ne m'écrasent les pattes en s'extirpant de cet enfer. Leur raffut me hérisse le poil. Si les engeances ont l'oreille aussi affûtée que moi, aucune chance qu'on ait pu passer inaperçus. Ah, stupides humains !

...Ouais, pardon. Les habitudes félines s'attrapent vite.

Lorsqu'à peu près tout le monde s'est réuni dans la... pièce ? le hall ? je me laisse guider par mon instinct. Museau en l'air, à la recherche d'une odeur suspecte - engeance ou prédateur  - je me glisse à pas furtifs vers le cœur vide de notre découverte.

Résumé : Karl le Salé n'arrive pas trop à se concentrer sur l'argumentaire de Marigold, trop en lutte avec les démons qui profitent de sa rancune. Il insulte encore quelques fois le traître pour faire bonne mesure, rend à Loina son regard noir et se dirige en premier vers le tunnel lorsque l'expédition se met en branle. Il se métamorphose en chat pour effectuer la traversée plus confortablement, et tirer parti de ses sens affinés. Une fois dehors, il s'écarte pour laisser aux autres le passage, hume l'air à la recherche d'une odeur ennemie, puis décide d'explorer la grande salle.

Karl est actuellement en forme chat. Ses stats sont modifiées : End 12 | For 10 | Perc 17 | Agi 17

Action majeure : Sort de métamorphose (8/18)
Action mineure : Perception active (odorat) (17/17)

Inventaire de Karl:

Hareas sentit le poids d’un regard sur lui. Plusieurs, mêmes. Mais lorsqu’il leva les yeux, il tomba sur deux silhouettes familières qui conversaient entre elles à voix basse, de façon assez véhémente. L'elfe aurait probablement entendu leurs paroles s’il n’y avait pas mille petites conversations et autres chuchotements plus ou moins plaintifs et impatients autour d’eux. Le Dalatien plissa les yeux, tentant de comprendre pourquoi un entourloupeur comme Karl s’embobinait avec un vieux lascar comme Marigold. Parfois il oubliait que tous les hors-la-loi de cette ville n’étaient pas amis…

Ils auraient dû, pourtant, ça leur aurait sûrement évité de plier le genou devant la Garde des ombres.

L’elfe se leva pour chercher discrètement la silhouette de son ancien ami du clan, qui devait être encore plus petite et plus ratatinée sur elle-même que d’habitude, vu la situation. Il la repéra finalement près d’une Naine blonde qu’il ne connaissait pas, avec qui Linnarel discutait. Il avait l’air plus effrayé que d’ordinaire, évidemment, mais pas assez pour qu’Hareas s’inquiète de son interlocutrice. Brasir le préoccupait davantage. Le Nain semblait vouloir leur confier quelque chose en particulier. Hareas profita de l'agitation des préparatifs pour se rapprocher et tendre l'oreille dans leur direction. Si Brasir révélait aux membres du Carta une information que les Corbeaux ne possédaient pas, Hareas aimait autant le savoir. Et trouver le moyen de mettre discrètement Aethra au courant.

Finalement, les préparatifs furent achevés, le trou dégagé, et la fine équipe prête à s'y engager, avec plus ou moins de motivation et d'ardeur. L'étroitesse du boyau n'effrayait pas tant Hareas que la perspective d'évoluer dans le noir complet. Heureusement, sa lanterne improvisée ne craignait pas de s'essouffler comme une torche. Il garda le bocal de lucioles dans les mains tandis qu'il se baissait à la suite des autres. Comme il se trouvait à l'avant du groupe, il vit distinctement Karl rétrécir - ce qui arracha une crispation d'horreur à son estomac, avant que ses yeux comprennent ce qu'il voyait réellement : Karl s'était transformé en chat.

Le. Sale...!

L'elfe rembarra l'insulte dalatienne qui menaçait d'échapper à son sang-froid, ravala sa surprise et son sentiment de trahison - passager et somme toute habituel - et reprit son avancée à travers le passage de plus en plus étroit. La traversée lui demandait bien assez de concentration. Surtout, éviter d'écouter les respirations bruyantes de ses comparses, se concentrer sur la sienne et ne pas s'imaginer coincé ici entre deux shemlens paniqués.

Se retrouver de l'autre côté lui fit ressentir autant de soulagement que d'émerveillement. C'est qu'ils avaient beau être petits, les Nains pouvaient construire de grandes choses. Belles ? Pas selon ses critères. Mais majestueuses et imposantes, ça oui.

Dans la semi-pénombre, le regard d'Hareas accrocha un passage entre deux piliers. Il était plus étroit que la voie qui s'ouvrait naturellement face à eux, mais il l'intrigua. L'elfe jeta un oeil derrière lui, à la fois pour voir s'il était le seul à l'avoir remarqué, et si Linnarel était encore dans les parages. La Naine blonde veillait sur lui... Et puis, Hareas n'était pas là pour surveiller Linnarel. Officiellement, il était là pour faire ses preuves au sein des Corbeaux. Et si la petite pièce cachée recelait un quelconque trésor ?

Se persuadant que c'était son ambition et non sa curiosité qui parlait, Hareas s'approcha discrètement pour voir ce qui se cachait de l'autre côté.

Résumé : Hareas remarque que  @Karl et  @Marigold semblent se disputer. Il repère aussi @Linnarel et  @Loina. Comme Linnarel ne semble pas beaucoup plus effrayé que d’habitude, Hareas suppose que Loina ne lui veut pas de mal. Il ne remarque absolument pas que @Ateesha Leto l’a grillé (Jet de Perception échoué).
Par contre il voit que Brasir emmène ses comparses à l'écart pour leur parler et il entend ce qu'il a à leur dire (action mineure - Jet de Perception 5/16). Il attendra une occasion de transmettre discrètement l'info à @Aethra.
Lorsqu'il faut entrer dans les Tréfonds, Hareas dégaine sa lanterne de lucioles pour voir où ramper. Il se trouve plutôt à l'avant du groupe alors sa supervision d'elfe lui permet de repérer @Karl le chat et comme il commence à avoir l'habitude des chats magiques, il comprend que.... c'était un mage depuis le début !!! (trahison, disgrâce)
Une fois dans la grande salle, son regard est attiré par la pièce cachée. Jugeant que Loina garde un oeil sur Linnarel, Hareas laisse la curiosité le gagner. Il décide d'aller voir discrètement ce qui se cache de l'autre côté, espérant trouver un trésor pour briller auprès des Corbeaux... (action majeure).

Inventaire d'Hareas:

TW : Vulgarité, violence

A chaque fois c'est pareil, c'est un peu les portes des enfers qui s'ouvrent. Le regard du colosse est fixé sur le chemin qui se dégage petit à petit, n'écoutant que vaguement ce qui se passe autour de lui, son regard se porte juste un instant sur le petit nouveau de la garde, aux prises avec un criminel, puis sur le nain, qui lui demande s'ils ne doivent pas ramener en vie les autres criminels. Un petit sourire se colle sur le coin du visage de l'Orlésien.

« Je fais pas dans la protection rapprochée. »

L'ouverture progressive du souterrain finit par attirer toute sa concentration, les petits détails gravitant autour de ça ne restant que de vagues murmures pour le garde. Hélas, bien vite il découvre le passage qu'il va devoir traverser. Son air se décompose : pas encore ? Pourquoi diable les passages souterrains sont si petits ? L'air déconfit il tourne un instant le regard vers  @Ateesha Leto . Sa voix est pleine de déception, avec une légère pointe d'amertume.

« C'est trop tard pour choisir de rentrer faire le ménage hein ? »

Dans le tunnel, de toute la compagnie il n'est clairement pas le plus discret. Ses grognements ne sont arrêtés que par le bruit de sa tête frappant involontairement le haut du tunnel. A chaque fois c'est comme ça ! Bon avec un peu de chance ressortir ne demandera pas de passer par un tel endroit. N'est-ce pas ? Il pose un peu son regard sur Karl, jaloux sur l'instant de sa capacité à devenir un petit félin. Quelques petits mots sortent de sa bouche, sans forme de réelle phrase, mais d'aucun peut y comprendre une certaine envie d'insulter le monde entier. Mais particulièrement les nains quand même.

La lumière au bout du tunnel, plus ou moins, se déclare finalement. Lorsqu'il arrive dans les souterrains il jette un œil autour, mais plus que cela, il se redresse enfin de toute sa hauteur, faisant craquer son dos dans un craquement bien peu enviable. Rapidement, il sort sa torche, pour amener un peu de lumière dans ces ténèbres. Et rapidement le groupe semble se diviser. Lui fait quelques pas au sein de la grande pièce. Il n'a pas la carte, mais peut quand même profiter un peu. Plus ou moins. A dire vrai la dernière fois qu'il était sous terre comme ça...

« J'espère qu'on va pas tomber nez à nez avec l'Archidémon cette fois. »

Quand même, dans le doute, il descend le fourreau de son arme, le gardant à la main, près à dégainer quand besoin. Il fait juste un pas et s'arrête à côté du chat  @Karl  de la garde.

« Tu veux parier combien reviennent en vie ? »

Le ton nonchalant sur lequel il parle peut-être bizarre, mais son attention est un peu placée sur les alentours, cherchant des formes de mouvements autre que les leur dans cette grande pièce.

Jet de perception : 11/14

Un squelette ne parait pas être hors de contexte, mais celui-ci attire l’œil du géant. Il l'observe un peu, curieux, puis bientôt se dirige d'un pas décidé vers celui-ci. Etrange tout de même de trouver celui-ci ainsi, seul et perdu. Peut-être quelque chose de cacher à voir, dans tous les cas cela suffit à motiver l'Orlésien à bouger, après tout pas grand chose à gagner à rester en place. Le chat a maintenant ses propres discussions à mener. Quand même la magie créé des situations bizarre en y pensant.

Ils étaient là.

Perchée depuis les hauteurs, j’observai d’un œil acéré le retour des hors-la-loi en contrebas, comme l’oiseau de mauvais augure que je représentais. Ils amenaient avec eux dans leur sillage la garde des Ombres… et bientôt les problèmes qu’ils nous causeraient avec. Dans l’ombre de l’alcôve où j’avais trouvé momentanément refuge, je jaugeais encore mes options. Je n’avais toujours pas décidé si c’était une bonne chose ou non de desceller l’entrée des Tréfonds obscurs et des secrets qu’ils recelaient. Si Brasir voyait l’appât du gain, indéniable et réel, je ne pouvais m’empêcher de me dire que nous ouvrions également les portes aux engeances… et directement sur notre seul refuge depuis la guerre des Rats. Le nain avait décidé pour nous tous, se moquant bien de nos craintes, mais je ne pouvais tout de même pas rester les bras croisés à le laisser en récolter toute la gloire… si seulement elle existait. Les Tréfonds pouvaient tout aussi bien devenir un piège mortel qui se refermerait sur ses détracteurs : nous.

J’étais trop loin pour entendre les échanges entre les deux camps en présence, mais même en retrait, je perçus que les discussions étaient houleuses et la tension palpable. Je reconnus sans mal Loina, et surtout… Karl. Mon cœur rata un battement à le voir de nouveau réapparaître, aux côtés des Gardes. Il avait disparu depuis des mois maintenant, sans laisser de traces. Comment aurait-il pu sacrifier la liberté qui lui était si chère pour se retrouver au sein de leurs rangs ? Je ne voyais qu’une raison possible : Karl avait dû s’attirer des ennuis. Probablement un de trop, cette fois.

Le temps que je me décide, les personnes réunies autour de l’entrée désormais ouverte s’y engageaient une à une. Hareas devait fait partie de l’une d’entre elles, même s’il avait dû faire en sorte de dissimuler ses traits. Parfois, vouloir être discret était la pire chose à faire… il aurait encore à l’apprendre. On pouvait tout aussi bien se dissimuler dans les ombres que dans une foule.

Je descendis de mon perchoir pour rattraper le cortège, passant sous le regard appuyé de Brasir. Je me fis toute petite, comme si croiser son regard suffisait à m’intimider, avant d’accélérer le pas. Le nain ne serait peut-être pas dupe, sachant très bien qui faisait partie des rangs de ses contrebandiers, mais je pouvais tout aussi bien passer pour une indépendante. Ce n’était pas la première fois que je croisais sa route sous les traits d’Aethra. Dépourvue de tout artifice, mon visage n’était autre qu’un nouveau masque que j’arborai parmi tant d’autres. Il était simplement plus facile à enfiler, à la fois quelqu’un d’autre et juste simplement moi-même. Méfiante, fragile… et bien loin de l’assurance que conférait le masque des Corbeaux.

Remonter les boyaux derrière les retardataires n’avait rien d’aisé. J’apercevais à peine la lueur de quelques lumières, ce qui me perturbait bien davantage que l’aurait fait la pénombre pleine et entière. On étouffait là-dedans. Il me fallut résister à l’envie impérieuse de prendre ma forme féline pour me faufiler à toute vitesse. Personne ne devait savoir. Je serais bloquée sous cette forme, incapable d’agir quand il le faudrait, si je devais la revêtir maintenant.

Mais, enfin, nous débouchèrent sur une salle bien plus vaste dont le mystère restait pourtant entier. Les torches ne parvenaient pas à la révéler dans sa globalité. Les sols et murs taillés étaient autant de rappel d’une civilisation oubliée, rendant les lieux plus solennels. Je retins mon souffle, en promenant mon regard partout aux alentours…

Je ne vis nulle part Hareas parmi eux, l’inquiétude croissant à mesure… avant que mes yeux ne se posent sur un chat au pelage sombre, juste à côté d’un colosse portant le bleu. Je lui souris, sans mot dire, avant de m’accroupir pour lui faire signe. Je l’enviais de pouvoir changer de forme à sa guise, sans avoir à craindre les représailles. Même plongé à moitié dans la pénombre, je pourrais le reconnaître entre mille. « Karl… »

Résumé : Aethra arrive avec un temps de retard sur les autres, tâchant de se faire discrète. Sans masque ni fioriture, ironiquement personne ne peut s'imaginer qu'elle fait partie des Corbeaux, simple hors-la-loi curieuse comme bien d'autres. Elle débouche sur la vaste salle et ne voit pas Hareas partir dans la salle annexe, son regard se posant sur Karl qui a rapidement toute son attention. C'est qu'après des mois à le croire mort, il a fini par lui manquer.

Action majeure : Entrer dans la Grande Salle
Action mineure : Observer les alentours de la Grande Salle, notamment ce qui est à la limite de la perception des torches

Inventaire :

Spoiler:

L’espace d’un instant, elle aurait presque oublié où elle est. Cette sensation qui s’empare d’elle à mesure qu’elle s’enfonce dans les Tréfonds, tant elle est concentrée sur les gens qui l’entourent. Si on lui avait dit, il y a bien longtemps, qu’elle serait plus occupée à se soucier des autres que de son propre sort, elle aurait probablement éclaté de rire. Aujourd’hui aussi, même si la naine est bien consciente qu’elle ne serait guère crédible.

Elle s’est contentée d’un vague hochement de tête aux paroles de Brasir, jetant un regard entendu à Linnarel. Evidemment, le nain l’a agacée, mais ce n’est qu’une goutte d’eau comparée au reste. Et puis, il a raison. C’est son rôle qu’il n’arrive rien au faussaire, non ?

Une inspiration, alors qu’elle lève un sourcil au regard noir de Karl… et qu’elle ne finisse par se figer quand elle le voit se transformer. « Ah… » Soufflé dans un murmure, avant qu’elle ne se reprenne rapidement et ne cache ce qu’elle pourrait éprouver sous son habituel masque chafouin.  « Fais voir ta carte toi déjà… » D’un ton bourru à l’attention de Linnarel, plus pour s’occuper qu’autre chose en vérité. Il n’y a rien de bien compliqué, en tout cas dans les premières pièces. Rien qui puisse surprendre une naine qui serait, pour ainsi dire, dans son milieu naturel. « Oublie pas d’regarder où tu mets les pieds. » Facile à dire vu le peu de luminosité. « Et respire calmement. » Après tout, elle n’a pas la moindre idée de la façon dont il pourra réagir devant ce tunnel qui s’étrécit à mesure qu’ils avancent.

Pour autant, Loina ne se sent pas vraiment oppressée. Pas par l’obscurité ou le passage en lui-même en tout cas. Elle a vu pire. Tellement pire. Même si elle ne risque pas d’en parler. Elle avance tout de même prudemment, préférant éviter de s’étaler de tout son long, ce qui ferait désordre devant les autres membres de l’expédition.

Et, alors qu’elle s’engouffre à son tour dans la salle principale, son regard s’habituant de nouveau aux jeux d’ombres et de lumières qui ont bercé son enfance, elle ressent le besoin de s’éloigner un peu des autres sans pour autant les perdre totalement de vue, sa main se posant sur l’une des parois de pierre.

Action majeure : Déplacement dans la grande salle.

Action mineure : Perception (15/12, échec)

Jet spécial Nain.e pour les Tréfonds : 16

Résumé :Loina, après avoir écouté Brasir et parlé à @Linnarel, se faufile dans le tunnel, retrouvant des sensations vieilles de plusieurs années alors qu’elle avance dans les Tréfonds. Elle a un regard surpris à la transformation de Karl, mais garde son avis pour elle. Pour le moment. Par contre, elle est myope comme une taupe.  

Inventaire de Loina:

« ― Curcubitae caput habes.
   ― La courge t’emmerde, voll lyriumische MistKarl. »

Il se retourne et Marigold l’imite, bras croisés sur sa poitrine, tandis qu’au loin Loina leur fait les yeux noirs et Brasir grogne d’impatience. Le receleur en fait de même, piqué au vif dans son orgueil boursouflé, et ne pipe mot jusqu’à ce que ne se dévoile - enfin - la porte. Alors, il se redresse, pousse un profond soupir et s’engouffre à la suite de ses camarades de circonstances. À l’oreille de Pepe, alors que les ténèbres se révèlent : « Reste près de moi, tu veux ? Va pas te bloquer je ne sais où. » Sous le tas de muscles à l’habit bleu, par exemple.

Marigold avance dans les boyaux, laborieusement bien sûr - il n’a plus vingt ans et, s’il s’est tassé, reste toutefois assez grand -, se compresse comme il le peut, rampe lorsque la situation l’exige. L’absence de cri, jusqu’ici, le préserve d’une angoisse trop importante, encore qu’il ne tire aucun plaisir au moment. Si sa profession a déjà exigé de lui qu’il se tortille de la sorte, l’homme n’a toutefois jamais apprécié l’exercice ; et c’est avec un certain soulagement qu’il accueille la fin du tunnel.

Pepe piaille alors que Marigold se relève, époussette ses genoux et étire ses vieux muscles. Perché au milieu du hall, le contrebandier papillonne un instant, laisse ses yeux s’habituer à la semi-obscurité. Autour de lui, on se presse, qui se portant au-devant de la grande salle, qui préférant explorer ce qu’il devine être une pièce annexe. Faute de courage - ou d’envie de retrouver Karl, même sous cette forme qu’il ne commentera pas - Marigold jette son dévolu et ses vieux os dans la chambre voisine. Y retrouver Hareas Virnehn est un hasard qui ne lui déplaît pas.

« Tu t’en sors ? » glisse-t-il à l’attention du garçon, tout en entreprenant à son tour d’étudier la pièce. Ses yeux, bien aidés par la lanterne de l’elfe, sondent les environs. Pepe, quant à lui, semble plus séduit par la lanterne que par la perspective de plonger dans les ombres.

Résumé : Marigold est ronchon et attend patiemment le début de la mission. Il s’engouffre dans le passage une fois celui-ci dégagé et choisit d’investiguer du côté de la pièce annexe (action majeure).

Inventaire de Marigold:

Linnarel n'a vraiment pas confiance en @Marigold et @Karl et s'inquiétera, après leur accrochage, quand le premier s'en va avec son ami dans la pièce annexe et quand le second, appelé Apostat, se transforme en chat.
Linnarel écoute avec @Loina le secret de Brasir ainsi que ses ordres pour la suite : mais il ne fait pas preuve de plus de courage qu'à son habitude. Et manque de s'effondrer quand il constate qu'@Hareas Virnehn les a écoutés, comme il a peur pour lui après quand il s'en va dans la pièce annexe.
Linnarel est en hyper vigilance sur les faits et gestes de tout le monde autour de lui.
Linnarel écoute attentivement @Loina, suit ses conseils et ne reste pas loin quand ils arrivent de l'autre côté. C'est d'ailleurs grâce à elle qu'il s'ose à parler devant tout le monde pour proposer d'aller dans le couloir principal ; mais comme la plupart reste dans la grande salle, il reste aussi.
Linnarel se prend de passion pour les fresques murales à peine préservées par le temps et l'humidité et commence à les parcourir des doigts et à les découvrir.

Grâce à vos habiletés propres, vous avez réussi à passer ce premier tunnel bien étroit pour arriver dans une salle qui devait un jour être majestueuse, pensent les esprits fantasques, et ne s'offre aujourd'hui plus que comme une ruine vide et moisie, constateront les esprits pragmatiques.
Quelle vérité pour ce thaig qui tenait autrefois lieu de poste de douane sur les vieilles routes des Tréfonds ?

La majorité de votre expédition choisit de rester dans cette première grande pièce : il faut dire que les nombreux éboulements dérobent des pans entiers de ces lieux à votre vue, et que vous avez senti que vous ne rencontrerez aucun danger armé ici.
Ou en tout cas est-ce ta certitude, @Karl : toi qui sous ta forme de chat flaires avec certitude qu'il n'y a rien de vivant dans cette pièce. Rien que les moisissures et l'humidité, un air stagnant qu'on ne souffle pas et qu'on a du mal à respirer ; rien que les murmures désormais lointains que ton altercation passée n'entrave plus - ton vrai seul danger, Apostat, que tu portes seul pour l'instant.
Étrange compagnie que celle de ce chat, n'est-ce pas, @Hector de Grandbois ? Au milieu de toute cette expédition, tu joues ce rôle d'un Garde des Ombres cynique et presque provocateur : il faut avouer que tu as ta place là où ces assassins et ces contrebandiers ne l'ont pas, et tu ne crains plus grand-chose des Tréfonds – après tout, quoi découvrir de pire qu'un archidémon ? Dans la salle suivante, après ton pari lancé à votre collègue mage, tu te portes vers ce squelette que tu remarques un peu plus loin, adossé à un pilier effondré... Qu'@Ateesha Leto te suive ou reste en arrière pour surveiller les autres, tu comptes découvrir ses secrets. Il pourrait en être de même pour toi, @Flavia Caecina, présente depuis le début dans cette expédition mais bien discrète quant à son exécution : ta large silhouette et tes nombreuses cicatrices ne passent pour autant pas inaperçues.
Et tu n'es pas seul à chercher des secrets. Certes arrivée un peu plus tard, tu n'en es pas moins parmi les plus attentives, @Aethra : ton visage démasqué, ironie en pleine Satinalia, ne trahit pas ton appartenance aux Corbeaux et t'offre une pleine attention. Voilà que, cherchant tes connaissances et observant les limites des auras des torches, tu distingues un peu plus loin des éclats métalliques... Des éclats métalliques qui auront gagné plus que ton attention, parce que tu t'y portes, quitte à demander un peu plus de lumière pour savoir ce qu'ils cachent.
Restent enfin en arrière, alourdis sans douter par la tâche confiée par leur suéprieur, les deux membres du Carta. Toi d'abord, @Loina, qui te retrouves bien plus à gérer ces messieurs que tu connais plutôt qu'à explorer les lieux : mais n'est-ce finalement pas pour cela que tu es là ? Toi, la Naine, née dans les Tréfonds – et même Orzammar ! –, tu ne ressens pour l'instant rien de cette Pierre dont on assène avec certitude que vous descendez. Est-ce à cause de cette Surface qui a brisé le lien entre vous ? En as-tu seulement quelques chose à faire, ressens-tu ce manque, cette absence, ou es-tu allée de l'avant ? En tout cas, tu n'y vois rien ici, et n'a aucune idée de la direction à prendre. Sauf à lire peut-être les cartes que transporte un @Linnarel qui t'a échappée : car te voilà, faussaire, perdu sur les fresques du thaig, cherchant à apaiser tes craintes. Cela marche-t-il seulement, cela a-t-il le moindre sens ? L'idéal serait d'aller de l'avant, bien sûr, ce que tu as osé formuler. T'a-t-on entendu ?
Cela viendra peut-être : en attendant, vous vérifiez d'abord que cette salle n'a rien à vous offrir.

Il en est pourtant qui ont la fibre aventureuse et remontent dans cette petite salle annexe que vous avez pu apercevoir sur les anciennes cartes.
Peu vous suivront et tant mieux : certaines explorations ne valent la peine que d'être faites à peu.  Tu es le premier à t'y porter, @Hareas Virnehn : échappes-tu à ce secret que tu t'es permis d'entendre et qui te trotte aux oreilles ? Ou bien cherches-tu à t'éloigner de cet Apostat désormais félidé ? Tu traverses cette salle qui, en tous points, ne t'évoque rien, aussi vide que pleine d'éboulis ; mais tu veux savoir ce qu'il y a là-haut. Tu ne seras pas seul : car voilà que quelques instants seulement s'écoulent avant que tu ne sois rejoint par un vieux filou et son singe. À vous auxquels on n'apprend pas à faire la grimace, tu es pourtant, @Marigold, encore remonté par cette altercation, tu cherches à dégourdir tes muscles fatigués, et tu te sens l'envie de rejoindre cette petite silhouette inconnue et à explorer à ses côtés les lieux.
Tout de même : ne pensez-vous pas qu'à deux, vous êtes bien peu en cet endroit ?

Ou bien figurez-vous que cette expédition aurait été bien montée ?

Vous avez ainsi choisi de vous répartir entre la grande salle dans laquelle vous êtes entrés et la pièce annexe que vous avez décidé d'explorer.

Votre exploration a tout d'abord débouché sur une grande salle aux nombreux éboulements : certains paraissent volontaires, comme la porte qui donne accès au reste du thaig Kavish, quand d'autres trahissent le passage du temps et la fragilité de votre voyage et de vos ouvrages. La pierre orangée si caractéristique de la région havenoise, et que vous devinez à la lueur de vos lanternes, vous masque en de nombreux points, la vue. Mais n'y a-t-il réellement rien à découvrir ici ? Une réalité à laquelle vous n'avez pas souhaité vous soumettre, et vous commencez à explorer ce qui fut le hall commercial de ce poste de douane : un point de passage entre des Tréfonds que les Nains d'antan refusaient de quitter et une Surface dominée par des Tévintides avides de leurs richesses. Des salles pareilles sont encore fonctionnelles dans la grande Orzammar.
Celles et ceux qui se sont portés vers le squelette au pied du pilier découvre un cadavre extrêmement vieux, complètement nu hormis ses os : l'humidité ambiante a-t-elle fait son oeuvre ou a-t-il été préalablement volé ? Il ne reste rien de son voyage en ce monde. Il est compliqué de le dater si ce n'est cette dague que vous voyez sans peine dans votre fouille, et qui arbore sur son pommeau un griffon d'un argent noirci, un argent sali... Vous pouvez le prendre. Vous ne trouvez rien d'autres que ce pauvre squelette dans votre observation.
Celles et ceux qui se sont portés vers les éclats lumineux découvrent au pied des décombres différents vases métalliques d'un argent à peine vieilli par le temps : certains sont recouverts par les gravats, d'autres simplement paraissent posés là, comme s'ils avaient été oubliés. Ils n'ont aucun contenu, mais leur facture est sans douter naine, assez vieille et précieuse pour avoir une grande valeur sur les marchés noirs havenois... Vous pourriez les dérober pour vous, sans partager avec les autres ?
Quant aux derniers qui restent en arrière, une certitude vous étreint. Vous n'avez rien de plus à découvrir dans cette salle : pour toutes celles et ceux qui sont dans cette salle, à vous de voir si vous souhaitez rejoindre vos camarades partis dans la pièce annexe, qui vous paraît coupée du monde dans l'obscurité ambiante, ou si vous souhaitez poursuivre votre route vers la route principale de laquelle s'élèvent des lointains bruits d'eau courante...

Certains parmi vous ont décidé d'aller explorer un petit couloir dans le coin de la grande salle, et voilà que vous débouchez sur une pièce annexe du thaig : d'un rapide coup d'œil, vous constatez que le lieu est plus bas de plafond, plus étroit de surface, et aussi relativement mieux... préservé. Il ressemble beaucoup aux pièces plus modestes du thaig que vous avez durant tant d'années fréquenté. Comme indiqué sur les cartes, une rapide exploration vous confirme que la voie est bien bouchée à son issue : ce que l'air plus lourd que dans la salle précédente vous confirme.
Qu'est-ce que cette salle a à vous offrir ? Une exploration plus minutieuse devrait vous le révéler... s'il y a de quoi. Vous pouvez aussi rapidement evenir en arrière et rejoindre vos compagnons et compagnes dans la grande pièce.

Les secrets de la grande salle ont été percés quand la pièce annexe offre de nouvelles interrogations : votre expédition ne fait que commencer et paraît bien classique et anodine... Il est encore des découvertes que vous réserve le thaig, comme l'indiquent les anciennes cartes, mais prendre son temps ne permettrait pas de renforcer votre expédition – à moins qu'elles n'en attisent les tensions ?

Pour ce tour, deux choix s'offrent à vous (votez au sondage qui a été installé pour ce tour, vous pouvez changer votre vote à tout moment) :

Emprunter la route principale : sur les cartes de la Garde des Ombres a été dessiné un grand large couloir depuis longtemps effondré, mais donnant sur différents passages qui amèneraient à la suite du thaig... (en haut-centre de la zone 1)

Rester dans la pièce annexe : votre première exploration des lieux vous confirme ce que les anciennes cartes de la Garde des Ombres ont dessiné : la pièce est plutôt vide et bien bouchée. Mais est-ce vraiment ce que vous avez à en découvrir... ? (zone 2)

Voici la carte disponible pour le tour 2 de l'event, qui constitue tout ce que vous avez pour l'instant découvert du thaig. Tout ce qui est visible est fouillable et perceptible, alors exploitez-la ! (cliquer sur l'image pour agrandir)

Spoiler:

Spoiler:

Pour rappel, voici la carte que la Garde des Ombres a établie il y a de cela 300 ans et dont l'originale se trouve entre l'inventaire d'@Ateesha Leto, et une copie dans celui de @Linnarel (cliquer sur l'image pour agrandir) :

Spoiler:

Inventaire : vous devez indiquer votre inventaire avec le code suivant à la fin de votre message. Vous devrez ensuite répéter post après post cet inventaire en barrant avec la balise strike un objet qui a été utilisé, consommé ou perdu, afin que tout le monde puisse suivre l'évolution.

Code:

[spoiler="Inventaire de NOM DU PERSONNAGE"]INSÉRER ICI INVENTAIRE DE VOTRE PERSONNAGE AVEC UN RETOUR A LA LIGNE ENTRE CHAQUE OBJET.[/spoiler]

Vous trouverez les règles concernant les Potions dans ce message.

Exploration : concernant l'exploration, vous avez droit, par tour, à 1 action mineure de perception active (quelle que soit le sens naturel ou surnaturel), qui se résout au tour actuel, et 1 action majeure active qui soit de la fouille, du combat, du déplacement dans une autre salle ou une action importante, qui se résout au tour suivant.
La Perception active correspond à une action vous donnant une information supplémentaire (soumise à un Jet de Perception) que celle partagée initialement dans les posts MJs, celle-ci correspondant à une Perception passive.
À titre indicatif, la Discrétion, le Crochetage, l'Acrobatie, le Vol se font sur un Jet d'Agilité ; toute action physique se résout sur un Jet de Force ; la Fouille implique un Jet de Perception. Dans le cas du Jet de Perception, indiquez en description ce que et où vous fouillez, et taggez @Andrasté dans un nouveau message dans le sujet de lancer de dés en cas de réussite : le résultat vous sera communiqué avant la fin du tour pour que vous puissiez le prendre en compte pendant celui-ci.

• Introduction générale: Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.




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• Le prochain tour s'ouvrira le 24 avril 2024.
• Pour ce tour deux, après avoir laissé en suspens vos différends, vous commencez à explorer les zones disponibles dans ce nouveaux thaig que vous découvrez : certain.e.s fouillent dans la grande salle quand d'autres ont mis le pied dans la pièce annexe...
• Ordre de passage : L'ordre de passage est libre et vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez.Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.
• Indications RP : Privilégiez les réponses courtes (environ 500 mots). Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires.
• Dés : Lancez les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles du post.




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• Participation : Les participant.e.s à cet event sont : @Aethra, @Ateesha Leto, @Flavia Caecina, @Hareas Virnehn, @Hector de Grandbois, @Karl, @Linnarel, @Loina, @Marigold.
  Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour le tour suivant dans ce sujet.
• Absence : Personnage.s absent.s à ce tour : Aucun. Vous pouvez être absent.e.s pendant un tour sans conséquence ; en cas d'absence pour un deuxième tour consécutif vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudra vous inscrire pour en reprendre.
• Exclusion : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.

Action mineure : Aucune pour l'instant.
Action majeure : Aucune pour l'instant.
Un autre RP est prévu pour ce tour avec des actions

Linnarel continue de découvrir les fresques et de les appréhender : pour les comprendre, il appelle @Loina et lui demande ce qu'elle en pense et comprend.
Linnarel jette un regard à la ronde en se demandant si tout va bien pour @Hareas Virnehn, et s'arrête sur l'observation de son squelette par @Hector de Grandbois.

TW : Vulgarité, violence

Genou à terre le colosse observe le squelette. Mort il y a si longtemps que plus rien ne permet de reconnaître cette individu, venu au monde à une mauvaise période, visiblement vaincu ici bas. Plus aucun vêtement, disparus ou pris, simplement une dague ornée du symbole du griffon. Le garde ramasse l'arme, observant un instant le pommeau, enlève ce qu'il pouvait de poussière de quelques frottements du doigt. Il se redresse, gardant à la main l'arme. Dans les tréfonds comme à la surface, les gardes étaient nombreux à mourir. Un instant les pensées du garde allèrent vers ceux qui avaient du périr ici, potentiellement celui face à lui. Qu'importe, la dague ne lui servirait plus.

Le regard de l'Orlésien se balada dans la pièce, observant le monde qui semblait tant vouloir rester ici. Tout le monde était maintenant arrivé, il fallait bouger. Un peu plus loin le petit elfe timide du carta semblait observer des peintures.

« Par tous les poils d'Andrasté, pourquoi Brasir nous a refilé ce machin là ? »

Il soupira, l'amateur d'art n'était pas vraiment à sa place ici. D'un pas lent le colosse s'approcha dans le dos de l'elfe, le petit @Linnarel , en sifflant un air inquiétant. Dans sa main traînait toujours la dague nouvellement acquise, ornée du symbole de son ordre. Le pas lent et le sifflement de l'orlésien venait frapper la salle pendant ses pas, au milieu d'un endroit habité seulement de la mort de l'ombre, qui semblait si silencieux lorsque les vivants ne venaient pas chercher à retrouver un peu de gloire passée.

Arrivé derrière l'elfe il s'imposa de toute sa taille, dague toujours fermement ancrée dans sa main.

« T'as rien d'autres à faire que d'admirer le paysage gamin ? »

Il pose son regard sur l’œuvre qui attirait l'attention de l'elfe, visiblement perplexe.

« Franchement c'est pas les arbres votre truc à vous d'habitude ? »

Il se gratta la barbe pendant quelques instants. Pourquoi diable ceci était intéressant ? Et pourquoi diable ce gratte-papier était ici ? Lorsque viendra le moment de dégainer sa petite dague, que se passera-t-il ? Le regard inquisiteur du colosse observait celui qu'il dépassait de plus d'un demi-mètre. Peu enclin à voir un intérêt réel à sa présence ici, si ce n'est une étrange lubie du nain seigneur du carta. Finalement le colosse haussa les épaules, puis envoya une tape amicale dans le dos de l'elfe.

« Perds pas ta journée ici, il y a encore des trucs plus loin et ce serait con de mourir juste devant la porte d'entrée non ? »

Il rigola un peu puis posa son regard sur la petite pièce, non loin de là, certains étaient maintenant partis se perdre dedans, mais pas de gardes. Au fond, était-il vraiment important de ramener tout ce beau petit monde ne vie ? Pourquoi ne pas se contenter de ceux qui acceptaient de suivre les gardes ? En partant du principe que les gardes allaient revenir en vie, principe que l'Orlésien n'appliquait pas de base.

Est-ce la lanterne qui l’aide à discerner ce renfoncement, ou bien l’acuité redoutable de ses vieux yeux ? Marigold l’ignore, et ne se questionne pas outre mesure, trop intrigué par sa découverte. « Psst, Hareas. Viens voir, par là. » D’un léger signe de la tête, le contrebandier indique le mur du fond à son compère, et commence à s’en approcher prudemment. Une ombre, au coin de son œil, le coupe pourtant dans son examen des lieux. « Pepe. » siffle-t-il à l’attention du singe, qu’il surprend à lorgner d’un peu trop près la lanterne du dalatien. « Ça suffit, laisse-le tranquille. »

À regret - Marigold le devine par le souffle agacé de son compagnon à poils (Pepe, pas @Hareas Virnehn) -, Pepe finit par se détourner de l’elfe ; Marigold n’attend pas davantage, en entreprend d’étudier de plus près le renfoncement découvert un peu plus tôt.

Marigold découvre un renfoncement au fond de la pièce annexe. L’indiquant à Hareas, il s’approche du mur du fond et entreprend de l’examiner, non sans avoir ordonné à Pepe d’arrêter de bully le dalatien.

Action mineure : perception active (1/17)
Action majeure : examiner/fouiller le mur du fond

Inventaire de Marigold:

Marigold apparut derrière lui alors qu'Hareas examinait l'entrée de la petite salle, et il manqua sursauter. Il était tellement concentré qu'il ne l'avait pas entendu arriver. Il lança un rapide regard derrière eux. Les autres semblaient tous occupés par la salle principale. Le chat était hors de portée de sa vue. Hareas se retourna vers le vieux lascar avec un sourire :

Tu es discret pour un shemlen, tu sais ?

Ils entrèrent dans la salle annexe. Pas de sortie de ce côté-là, semblait-il... Hareas fut coupé dans son observation par le singe de Marigold, qui s'intéressait un peu trop à ses lucioles. L'elfe dut à plusieurs reprises soulever la lanterne pour la maintenir hors de sa portée.

Ça suffit, laisse-le tranquille, intervint Marigold, qui semblait avoir vu quelque chose d'intéressant dans le fond.

Hareas contourna prudemment le singe pour rejoindre cette partie de la pièce. Il jeta un dernier regard en arrière et, après s'être assuré que Pepe était le seul à pouvoir les entendre, il demanda tout bas :

Tu savais pour Karl ?

Parfois, Hareas avait l'impression d'être le seul à ignorer des choses évidentes pour les autres. Il souleva sa lanterne le plus haut possible pour éclairer le contrebandier. Le Dalatien n'y connaissait rien en cailloux, mais ses yeux d'elfe pourraient s'avérer utiles.

Résumé : Hareas fouille le fond de la petite salle avec @Marigold, tout en essayant d'échapper à Pepe.

Action majeure: fouille
Action mineure: perception active (4/16)

Inventaire d'Hareas:

Je ne m’attendais pas à retrouver Karl sous sa forme féline, pelage gris et yeux d'or, semblant ne pas s’en faire pour les regards choqués, parfois même dégoutés, qu’on pouvait lui lancer. Je ne les surpris qu’après coup, pour ma part, réalisant avec un temps de retard que je venais de rendre évident mon lien avec lui. Est-ce que j’aurais dû m’en abstenir ? Peut-être. Mais sur le coup, je n’avais qu’en tête de retrouver mon vieil ami que j’avais cherché sans arrêt depuis des mois, craignant de retrouver un cadavre anonyme au fond d’un caniveau de Starkhaven. Que lui était-il arrivé tout ce temps ? Le retrouver aux côtés de la Garde des Ombres était inédit, et me faisait craindre le pire... Mais le soulagement de le revoir surpassait tout le reste. Et quand Karl miaula à mon encontre en venant se frotter contre ma main en ronronnant, un sourire me monta presque aux yeux. Je me retrouvais bêtement à tenter de retenir mes larmes, le grattant avec affection derrière l’oreille en retour. « Je suis tellement contente de te revoir en vie, mon ami. » Lui soufflai-je dans un murmure. Il ne s’approcha pas plus et je le laissais tranquille. Avec les chats, il fallait seulement prendre ce qu’ils nous offraient sans réclamer davantage. J’étais bien placée pour le savoir.

Et puis… j’aperçus avec un temps de retard l’immense silhouette du Garde des Ombres qui se tenait à côté de lui. Il était pourtant difficile à rater, je m’étais vraiment relâchée. Accroupie de la sorte à côté du chat, il me paraissait aussi impressionnant qu’une montagne. Je me recroquevillai sur moi-même et, par chance, le Garde se détourna de nous pour s’intéresser plutôt à ce que trafiquait Loina avec le cartographe de Brasir. Probablement souhaitait-il consulter les cartes pour décider de la marche à suivre ? Peu m’importait, au fond. Qu’il m’ignore m’allait très bien.

Encore mieux, je pouvais désormais m’intéresser discrètement à ces éclats métalliques aperçut plus tôt du coin de l’œil sans que personne ne remarque que je m’écartais du plus gros du groupe. Je fis signe à Karl, qui m’emboîta aussitôt le pas. Lui attirait beaucoup plus les regards… mais chacun sembla peu à peu l’oublier pour s’intéresser davantage aux mystères que renfermaient le thaig. Je profitais que ces trois-là s’intéressent à des fresques, et que d’autres soient partis dans la salle annexe, pour m’approcher discrètement des décombres.

J’aurais voulu être chat, moi aussi, pour y voir plus clair sans avoir à brandir une torche qui me rendrait davantage visible. Je sentis un poids léger et familier atterrir sur mes épaules, quand Karl me grimpa dessus. « C’est quoi d’après toi ? » Lui chuchotai-je, en décrochant ma torche pour l’allumer d’un coup de lame et silex. L’évidence me fut bien vite révélée. Ni un piège, ni des armes… non, bien mieux. Je dévorai du regard ces vases métalliques en argent de facture naine qui semblaient presque intacts, oubliés par tous, y compris par le temps qui ne semblait pas avoir eu d'emprises dessus. Je n’étais pas une experte en la matière, mais je pouvais sans mal deviner la valeur qu’ils pourraient avoir au marché noir. Lançant des brefs regards de côté, je tâchai de les récupérer dans ma sacoche en les calant entre mes affaires sans faire entendre le moindre tintement. Il fallait être rapide avant que les autres ne se détournent de ce qui avait attiré leur attention. Mon sourire entendu à Karl sur mon épaule l’informa que ce serait notre petit secret.

Je dirigeai ensuite ma torche vers la salle annexe, mais un feulement irrité du chat me dissuada de m’y rendre. Un danger ? Un ennemi ? Je voulais savoir si Hareas ne s’y trouvait pas mais… je préférais faire confiance à Karl et ne pas m’y aventurer. « D’accord, faisons comme tout le monde et prenons la route principale. » Nous aurions probablement l’air plus naturel, n’est-ce pas ?  Enfin autant qu'on pouvait l'être avec un mage sous forme de chat sur les épaules. Malgré la torche que je me devais de brandir en avant, je cherchais à profiter des renfoncements laissés par les décombres pour avancer prudemment sans faire de bruits. Je rabattis doucement ma capuche sur mon ami chat pour le dissimuler un peu également. Seule la lumière trahissait ma progression, alors que je jetai un coup d’œil vers le chemin qui s’ouvrait à nous, droit devant.

Résumé : Aethra fait des gratouilles à Karl, contente de retrouver son ami. Ensemble, ils vont vérifier discrètement ce qu'Aethra a aperçu un peu plus tôt, pendant que les autres s'occupent de fouiller la salle annexe ou décryptent les fresques. Elle empoche les vases en argent de facture naine discrètement, puis part en reconnaissance avec Karl perché sur ses épaules. Celui-ci la dissuade d'aller dans la salle annexe où se trouve Marigold, ne lui laissant que la route principale en seconde option.

Action majeure : Suivre la route principale (+ fin d'action majeure du tour d'avant avec la fouille, Aethra ne s'étant pas déplacée)
Action mineure : Jet d'agilité demandé

Inventaire :

Spoiler: