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Chapitre 4 - Dans les murmures coulera le crépuscule furieux

Andrasté
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Prophétesse du Créateur
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Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Je rappelle au Créateur le malheur des hommes qu'il a pourtant promis d'aimer...
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Chapitre Quatre

Dans les murmures coulera le crépuscule furieux

« La Lumière lui fera traverser dans la paix - Les voies de ce monde et de l'au-delà. - Pour celle qui s'en remet au Créateur, le feu est son eau. - Tout comme le papillon de nuit voit la lumière et s'approche de la flamme, - Elle doit voir le feu et s'approcher de la Lumière. - Le Voile ne lui réservera nulle incertitude, - Pas plus qu'elle ne redoutera la mort, car le Créateur - Sera son flambeau et son bouclier, ses fondations et son épée. » Extrait de Transfigurations 10:1, souvent chanté en allumant un cierge par les personnes en deuil.
Crédits : Inconnus
   
Synopsis du Chapitre 4

1er Auguste, 5:13 des Exaltés

Toutes les voix s’accordent à dire que le temps était radieux, en cette Toussaint de l’année 5:13 des Exaltés ; toutes les mémoires s’accordent à dire que les cœurs étaient maussades, en cette fête honorant le sacrifice de notre Prophétesse. En divers lieux de la Cité des Princes, des bûchers avaient été allumés en sa mémoire, rassemblant fidèles et curieux : bien silencieux s’étaient-ils tenus, laissant les lanternes résonner avec les échos d’une sinistre prophétie, aussi vifs que les flammes s’élevant bien haut dans le ciel.
Ce jour-là, au pied du Trône de Marbre, le Prince et la Commandeure-garde donnèrent conjointement un discours, effaçant de leurs regards graves les différends nés des mois plus tôt dans la Grande cathédrale : devant l’assemblée bien fournie en dignitaires et personnes de marque, ils déclarèrent leur inévitable alliance ; ils laissèrent le loisir aux rumeurs de se répandre dans tout Starkhaven comme des graines balayées par le vent furieux…

« L’archidémon s’est tourné vers le nord et une partie de son armée nous submerge à l’ouest. Votre cité est encore épargnée, mais pas sauve ! Les animaux viciés guettent et ils sont aussi cruels que le monstre qui les dirige. Trop rares sont les voyageurs qui arrivent sains et saufs des terres corrompues et au-delà. Cessons la discorde et le rejet ! Un jour, ces voyageurs ne viendront plus ; et ce jour-là, même si ce n’est pas aujourd’hui, ils seront remplacés par les engeances. »
Dans le quartier de Sullenhall, sur le parvis de sa Commanderie, Senaste avait reçu l’honneur d’allumer un fanal en mémoire de leurs camarades disparus. Ceux qui n’étaient toujours pas revenus des terres ravagées comme celles qui avaient péri sur la route désormais tombée des réfugiés ; celles qui avaient précocement entendu l’appel sordide de leur destin comme ceux qui périssaient du poison instillé dans ce fleuve aimé et choyé comme un précieux bijou… La fière guerrière commémorait celles et ceux tombés face à un Enclin que l’on ne combattait pas assez.
Comme toujours.

« Mes chers sujets : vous avez renouvelé votre confiance à mon égard face aux calomnies. Je vous en remercie, et remercie le Créateur de me donner chaque jour la force de continuer à m’en montrer digne ; il en est de même pour le Conseil. En ces temps durs, nous ne pouvons douter de notre cité, nous devons croire en ce que nous avons accompli et réussirons encore à construire. Ne perdez pas foi. »
Au pied du Promontoire des Princes, devant ses sujets les plus fidèles, Kendric Vaël avait allumé trois feux : son dos courbé et sa tête ployée trahissaient la lourdeur de ses pensées. Pourtant le traître avait été arrêté malgré ses dernières bravades, les réfugiés avaient été protégés malgré les tensions : alors, que craignait-il ? Sûrement cette vermine insidieusement immiscée dans les rangs des citoyens, cherchant vengeance. Sûrement ces rumeurs transformées en vérités : l’on remettait la fin de son règne pleine de doutes en question, l’on ourdissait la fin de sa dynastie sans héritier, l’on haïssait sa personne et tout ce qu’elle représentait… Pourtant, le noble affligé balayait les méfiances pour oublier que lorsqu’il chancelait, tous se méfiaient de lui.
Comme toujours.

« Mon Prince, nombreux sont les réfugiés qui cherchent protection derrière les remparts de votre cité : nous voyons bien qu’il n’y a plus de place, mais vous ne pouvez pas les abandonner ! Que comptez-vous faire de nos frères, de nos mères, de nos amis ? Les chasserez-vous vers l’ouest, vers les autres royaumes ? Leur ouvrirez-vous les souterrains ? »
Dans Cairnayr, au coin des maisons de torchis et au détour des faubourgs tortueux, des dizaines de lanternes avaient fleuri – comme autant de voix incapables de percer les hautes murailles de leurs chants éplorés, dont Yasrick Kavish avait décidé de se faire le héraut. Avaient-elles survécu aux pires dangers, ou fui les plus terribles frayeurs, voire même survécu une première fois à la fin du monde, ces voix étaient désormais rendues muettes : certaines répétaient pourtant qu’en échange de leur sang et de leurs bras, elles pourraient sauver leurs vies ; certaines murmuraient pourtant qu’il y avait ces fameux souterrains emplis de mystère dans lesquelles elles, les invisibles, pourraient se cacher… Nombre de ces espoirs s’échoueraient dans la Minantre : mais pas tous. Les cœurs valeureux ne perdaient jamais l’espoir de lendemains meilleurs, pour eux ou pour leurs proches, peu importe le prix.
Comme toujours.

À mesure que l’on allumait lanternes et fanaux, toutes et tous fêtèrent ce jour-là les espoirs enterrés et les espérances ravivées. Sans oublier les premières victimes havenoises de l’Enclin : ces corps que l’on avait rapatriés entre les murailles et traités avec honneur.
Malgré cette lumière, ils comprirent ce jour-là que ce sentiment qui les accablait deviendrait une triste habitude…




Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

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Chapitre Quatre

Dans les murmures coulera le crépuscule furieux

« La Lumière lui fera traverser dans la paix - Les voies de ce monde et de l'au-delà. - Pour celle qui s'en remet au Créateur, le feu est son eau. - Tout comme le papillon de nuit voit la lumière et s'approche de la flamme, - Elle doit voir le feu et s'approcher de la Lumière. - Le Voile ne lui réservera nulle incertitude, - Pas plus qu'elle ne redoutera la mort, car le Créateur - Sera son flambeau et son bouclier, ses fondations et son épée. » Extrait de Transfigurations 10:1, souvent chanté en allumant un cierge par les personnes en deuil.
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Thèmes du chapitre

Initiée depuis le chapitre 3, la tournure assombrie du forum se poursuit dans ce chapitre 4 et continuera pour la suite du forum. Si vous ne vous sentez pas de jouer avec ces thématiques, vous avez le droit, vous êtes légitimes : il n'y a pas de thème plus valide qu'un autre. Soyez responsables de votre bien-être et écoutez-vous !

Le chapitre 4 abordera principalement le thème de la catastrophe surnaturelle, ressemblant à une guerre, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Première explicitation des thématiques, neutre et sommaire - passez votre souris sur le texte pour qu'il s'affiche.On parle ainsi de massacre, de mort violente, de déplacement de populations, de maladie et d'angoisse.

 


Sur ce sol déchiqueté

29 Justinien, 5:13 des Exaltés

Avec l’Enclin, la Route de Wycome s’était transformée en l’une des voies les plus empruntées de tout Thédas : reliant la Cité-État côtière à sa très puissante voisine, Starkhaven, elle était devenue un axe majeur de passage des réfugiés d’Antiva et Riveïn. Seulement, la succession de disparitions et d’apparitions inquiétaient celles et ceux investis dans cette voie salvatrice, et l’appel de la garde des Ombres Astrid Pelagius trouva réponse ainsi que réconfort auprès de nombreux et nombreuses aventurières.

En amont de la route, un premier groupe tomba sur des caravanes renversées aux marchandises éparpillées, mais pas un seul corps. Autour d’eux, d’abord rien que le silence, puis des écureuils assassins, animés par une folie qui ne leur autorisait aucun arrêt – la Souillure. Vaincus ou presque, ceux-ci furent chassés et remplacés par des loups immenses, déformés, habités par le même appétit : celui que leur instillait la corruption… Le combat fut rude et parut surtout interminable contre ces ennemis qui se relevaient même après la mort, contrôlés par une entité jouant avec leurs nerfs, espoirs, yeux. Espérant mettre fin à cette folie, certains s’élancèrent vers sa cachette supposée, et le trait bien adroit d’Islan réussit non à la tuer, mais à la faire fuir temporairement.
La victoire eut un goût amer, puisque les animaux parvinrent à tuer le marchand Simon de Beauvoir et mettre en déroute toutes les montures, que celles-ci gisent dans leur sang ou fuient cette horreur innommable… le retour fut des plus compliqués, le cœur lourd de tristesse et de peur.

Le second groupe se dirigea, quant à lui, vers une forêt bordant les ruines oubliées d’une ancienne chapelle. Les aventuriers et aventurières y découvrirent des cairns inquiétants et vides, qu’ils décidèrent d’inspecter avec réticence. Vides, certes, mais pas pour longtemps. Une brume étrange s’en déversa bientôt, et d’elle émergèrent des silhouettes méconnaissables, aux voix multiples, magiques. Elles inondèrent les courageux et courageuses de paroles énigmatiques, cherchant à leur expliquer ce qu’il avait bien pu se produire, à les avertir des dangers à venir ; si seulement les habitants de l’Immatériel connaissaient ce monde… Avant que les mages n’aient pu déchiffrer les énigmatiques paroles, la brume étouffa leurs cris et les contraignit à fuir, pendant que bien plus loin, des engeances traînaient le corps inerte d’une dragonne-sire…

Starkhaven épargnée... ?

Voici comment la Route de Wycome tomba.

Que signifiait l’effondrement du plus important couloir de réfugiés du Quatrième Enclin ? Bien des malheurs pour celles et ceux qui arrivaient encore à fuir l'innommable, ayant déjà réussi à rallier Wycome avant de porter leurs espoirs plus à l’ouest. Que le chemin symbole de réconfort demeure bien tracé, serpentant le long de la Minantre, la seule compagnie qu’ils y trouveraient serait celle d’un silence prédateur ; si les murs de la principale étape fortifiée demeurent fièrement dressés, on ne trouverait désormais plus de tenancier au Dragon sans tête. Désormais, les animaux viciés contrôlaient le nord-est des Marches Libres et les abords du plus grand fleuve de Thédas devinrent périlleux.
Du gibier au prédateur, de l’abandonné au sauvage, il n’y avait que les corbeaux pour ne pas subir la morsure de la Souillure. Les autres bêtes, elles, par leurs crocs inondés d’une écume pourpre, par leurs griffes devenues plus longues que des poignards, par leurs yeux aux milles teintes infernales, retournèrent la terre,ils lacérèrent le fer, déchiquetèrent les chairs. Durant tout le mois de Réconfort, la Garde des Ombres tenta de lutter pour nettoyer et pacifier les lieux, mais ils ne réussirent pas à calmer le flux : pour une créature abattue, trois prenaient sa place, récolte sur laquelle les combattants à l’habit bleu ne pouvaient se reposer…

Le 28 Réconfort, 5:13 des Exaltés, soit trois jours avant la Toussaint, la Commandeure-garde Senaste prit alors une décision controversée : elle abandonna toute mission d’escorte sur la Route de Wycome, retira ses hommes et ses femmes de cet enfer, et se désolidarisa de toute initiative personnelle en ce sens. La cité côtière tenait encore debout, mais voilà que le reste du monde se coupa d’elle : entourée par l’Enclin, seule à tenir face aux attaques animales, à survivre jusqu’au moment où elle tomberait aussi.

Ce fut ailleurs en Thédas que les ouailles de l’Enclin frappèrent : Antiva n’ayant opposé aucune résistance, l’archidémon, animé par des velléités de ses abominables anciens dieux, remonta vers le nord avec son armée pour s’en prendre désormais au Riveïn. Quel esprit animait donc cette créature – puis-je, pensez-vous, parler de déception ? Difficile : pourtant, la résistance qu’opposa le royaume des haruspices dès le moment où les engeances foulèrent ses terres fut des plus admirables. Elles avaient eu le temps de se préparer tandis que leur chère voisine du sud était ravagée : détachées des choses matérielles, les populations rivéniennes s’éparpillaient à l’approche des engeances, les embusquaient dans leurs marais et leurs jungles, capables de les disperser. Le rapport de forces effectif, bien inégal, ne pouvait s’inverser : malheur souffrance attendaient celles qui, par mégarde, s’étaient laissées attraper.
Voici une réalité que mes collègues chantristes férus de punition divine oublient bien souvent : Riveïn tint aux premiers assauts des engeances même menées par l’archidémon. Un tel exploit force le respect.

Ce ne furent cependant pas les seules terres envahies par l’Enclin : empruntant les Tréfonds qu’ils avaient arrachés depuis des millénaires aux peuples nains, les engeances émergèrent et submergèrent également les Anderfels, convergeant vers les cités de Weisshaupt et d’Hossberg depuis les montagnes du nord et du sud. Armée séparée en deux ou, au contraire, production incessante de rejetons souillés ? Alors qu’ils accouraient vers un Riveïn qui avait tardé à quérir leur aide, les chevaucheurs et chevaucheuses de griffons durent revenir dans les Anderfels pour défendre leur forteresse. Que ce soit grâce à sa malice ou son intelligence, l’archidémon sut comment couper son plus grand rival du reste du continent qu’il avait juré de protéger. Ne pouvant perdre sa base et tous les savoirs qu’elle contenait, Weisshaupt fut contraint de rappeler la majorité de ses Gardes pour engager la lutte, vidant toutes les commanderies du continent.
Toutes ? Non, car deux firent exception. D’abord Tévinter, encore épargnée et où l’Impérium lui-même avait ordonné l’alerte maximum, la commanderie de Minrathie paraissait décidée à suivre la mode locale et rester derrière les frontières, au motif qu’elle surveillait les anciens sites de l’Enclin ; à l’une et à l’autre importaient bien peu qu’on les juge. Deuxièmement Starkhaven, que le Premier Garde encourageait autant que possible de renforcer : il se murmurait alors dans la vénérable institution que la glorieuse Cité-État devait être celle qui arrêterait la progression de l’Enclin sur ce front, sans quoi l’est du continent serait à jamais perdu – sans parler du reste des terres andrastiennes.

Force d’autant plus le respect que les archives de Weisshaupt sont toutes claires : la violence du Quatrième Enclin n’avait jamais été observée par ses prédécesseuses. Les armées paraissaient inarrêtables, insatiables : des flux sans fin empruntaient les voies des Tréfonds pour envahir la Surface. Aucune pause, tant qu’on ne les arrêterait pas. Après Antiva, Riveïn et les Anderfels leur opposaient résistance : il n’y avait pourtant aucun doute possible sur le fait que d’autres royaumes seraient touchés…

Jetée sous leurs souliers

28 Justinien, 5:13 des Exaltés

L’anniversaire du Prince et l’exécution de la Corneille. Deux évènements sans lien qui, pourtant, se partagèrent le gâteau de cette sordide journée. À la foule en colère venue réclamer justice fut présentée une femme bien muette dont le sort divisait : coupable d’Apostasie, sans douter, mais était-elle réellement cet oiseau de malheur que tout le monde conspuait ? Après un discours sentencieux de Kendric Vaël et de Rebecca Leysleigh, la condamnée fut reprise aux regards, privée de visage mais toutefois pas de voix : avant que ne s’envolèrent les premières étincelles, Jenny maudit la Cité des Princes toute entière de bien noires paroles :

QUATRE ! Quatre fois votre Créateur vous punira ! La pestilence jettera Starkhaven sur ses genoux et personne ne pourra se cacher ! TROIS ! Trois fois votre Créateur vous abandonnera ! La destruction frappera vos murs fragiles comme du papier pour qu'inondent le chaos et la mort ! DEUX ! Deux fois votre Créateur rira, et rira le dernier ! Votre artifice de Cercle sera détruit et ses ruines répandront magie et démons et vengeance ! UN ! Les Princes Vaël tomberont tous, et avec eux ceux qui les adorent, car jamais votre Créateur ne reviendra !

On tut la Corneille par le feu : le bûcher se consumait à peine que la foule se dispersait. Rares furent les curieux et les curieuses à demeurer sur la place Bagpiper, en présence de peu de templiers… Un lieu calme, donc, jusqu’à ce que l’apparition de magie sous forme de flammèches avides et d’instincts inquiétants fasse fuir les moins armés face à de telles de manifestations. Signes de malheurs qui annonçaient l’arrivée prochaine : grande silhouette de bois et de flammes, une abomination de la colère émergea du bûcher pour abattre son vengeance enragée sur les lieux. Lui firent face le Chercheur-Initié Faolan Callaigh, le Dalatien Hareas Virnehn et le Premier Enchanteur Nucci Mansilla. Malgré ces effectifs réduits et parfois désunis, ceux qui sont restés réussissent à abattre l’ennemi – d’aucuns racontèrent que ce fut une flèche elfique qui avait porté le coup fatal ; et ce, avant même l’arrivée des renforts appelés avec cris et grands fracas.

Mais ailleurs, les cris d’alarme d’un saccage de la Grande Cathédrale avaient attiré les plus ferventes et fervents : ces derniers tombèrent nez-à-nez avec une porte bien fermée, tenue par les templiers de Tantervale. Alors qu’une partie du groupe contournait l’édifice pour trouver une autre entrée par laquelle se faufiler, la seconde, menée par le frère Niklaus, parvint à convaincre les soldats de les laisser entrer. À l’intérieur, le silence ; rien des saccages annoncés, hormis l’idole de l’Andrasté vainquant l’archidémon fut volée. Dans les sous-sols de la cathédrale, tandis que le.a verbeux.euse Ori Ivo retenait les sévères gardes chantristes, l’enquêteur Gereon Sethius et l’amusant Tiaru Tohopka découvrirent un passage menant aux souterrains empruntés par des intrus impossible à arrêter… et des canaux remplis de cadavres viciés par la Souillure antivane. Que faire de ces rejetons de l’horreur qui s’abattait au Nord, rappels insupportables, alarmes impossibles à réduire au silence, elles qui parlaient avec mutisme ?

Désormais, les eaux de la Cité étaient compromises.

D'implacables murailles...

Réconfort, 5:13 des Exaltés

Tout le long du mois de Réconfort, 5:13 des Exaltés, les regards de Starkhaven furent donc fixés avec inquiétude vers l’est : on craignait que le soleil levant apporte avec lui les bannières déchirées, les cris gutturaux, les engeances souillées. Hormis la présence sordide de ces animaux perfides, aucune armée dirigée par la silhouette d’un dragon épouvantable ne surgit à l’horizon : rien que le réveil habituel de matinées mordorées, espoirs de lendemains coutimiers, invitations du Créateur à poursuivre le cours routinier de leurs vies. Désormais, les réfugiés venant s’échouer à Cairnayr, aux pieds des murailles de Starkhaven, provenaient bien moins des terres septentrionales que des alentours marchéens. De concert, la Commanderie de Starkhaven ainsi que son Chapitre cathédral réclamaient union et accueil, exigeaient qu’on offre la protection pour qui cherchaient le réconfort des remparts.

Était-il sourd à cette souffrance, ou inquiet des conséquences ? Le Conseil de Starkhaven ne ploya pas au sujet du Droit d’enceinte : une somme hors d’accès à la plupart des réfugiés dans leurs habitats de fortune de Cairnayr, une somme déjà bien lourde pour le populations les plus démunies de Starkhaven. Avec la chute d’Antiva et la propagation de l’Enclin au nord des Marches Libres, les premières pénuries se firent ressentir : après les denrées luxueuses auxquelles il était facile de s’accommoder, des marchandises comme le bois ou le fer commençaient à manquer, car nombre de marchands venus de l’ouest se détournaient de Starkhaven pour préférer la sécurité orlésienne. Alors les dépenses augmentèrent, et les voix grondaient, et les contrôles se renforçaient : les autorités renvoyèrent vers un Nevarra bien mécontent celles et ceux qui refusaient expressément de payer. Seulement, les problèmes de manque de place en Starkhaven n’avaient pas tari, bien au contraire : personne n’avait encore trouvé de solution pour pousser les murs. Au milieu des contestations, une question revint avec force : pourquoi ces Elfes devaient-ils bénéficier d’un passe-droit ? Pour apaiser les tensions, le Conseil décida que le bascloître ne bénéficierait plus d’exemption au Droit d’enceinte : ils devraient payer également pour profiter de la protection des remparts.
Les tractations de la Grande-prêtresse Rebecca Leysleigh, accompagnée de son Chapitre cathédral, et celles de la douce Soeur Silence, soutenue par son Couvent des murmures, réussirent à négocier un rabais à un tiers de la somme pour les Elfes, ainsi qu’un délai pour le paiement jusqu’à la fin de l’année 5:13 des Exaltés pour tout ce monde souhaitant payer mais bien incapables d’y parvenir…

Dans les rumeurs pleines de fatalité, un récit teinté d’un drôle d’espoir revenait inlassablement : le saccage non avéré de la Grande cathédrale avait révélé plusieurs accès aux souterrains sous le Mirestreet. Des souterrains dataient de bien avant le Second Enclin : il avaient été construits du temps où Tévinter était maîtresse de Starkhaven et enterrés lorsque Corin avait abattu Zazikel sur les ruines fumantes de leurs foyers. Les souterrains, eux, furent oubliés ; les tunnels, eux, survécurent ; même les organisations illégales se regardèrent les unes les autres, pour savoir qui parmi elles avait eu connaissance de leur existence sans la partager. Désormais rappelés aux consciences, les accès y étaient formellement interdits : la garde de la ville et même celle du Prince surveillaient le quartier, essentiellement des caves scellées et des puits bouchés.
Et comme toutes les interdictions, celle-ci n’était pas particulièrement respectée, surtout par les plus téméraires ou les plus désespérés… malgré les cadavres qu’on y retrouvait encore.

Pendant tout le mois de Réconfort, des corps inertes, déformés et mutilés par l’Enclin flottèrent à la surface de l’Aguera et des canaux de Starkhaven pour s’échouer dans les souterrains de la cité : cruel rappel que ses eaux étaient désormais empoisonnées. La Garde des Ombres se relaya en amont de la rivière, aménageant un guet non loin des bords de falaises pour repêcher et enterrer la plupart des malheureux. Puis un jour, la densité des corps diminua, jusqu’à quasiment disparaître : ce jour-là, les gardes des Ombres ne fêtèrent aucun soulagement puisqu’ils apprirent que les engeances s’étaient séparées en deux armées. Les eaux, quant à elles, demeuraient toujours impropres à une quelconque consommation ; or, certains Havenois et Havenoises, contraintes par l’urgence, devaient l’utiliser.
Après des mois d’un froid cordial bien entretenu, la coopération entre le cercle et la commanderie devint plus que nécessaire pour trouver une solution à cet empoisonnement des eaux : en attendant, il était prohibé de toucher à cette eau en provenance de la rivière antivane, ou d’approcher de tout canal.

Les jours raccourcissaient et les feuilles brunissaient : parmi tous les dangers qui guettaient Starkhaven, en voici un autre qui pointait son nez, un ennemi bien connu. Plus que les engeances, l’hiver arrivait. Plus que jamais, la Minantre constituait l’artère la plus nourricière de la Cité-État : quant à Cairnayr, ville portuaire accrochée à ses rives, tous les regards se tournaient vers son cœur battant.

Sans ramages, ni plumage

28 Justinien, 5:13 des Exaltés

Parmi les badauds évacuant la Place Bagpiper, un très large nombre suivit Kendric Vaël : ces curieux et curieuses s’entassèrent devant le Laurier Carmin, établissement de plaisir tenu par l’intrigante Vera, dont la façade portait en effet le signe de la Corneille. Alors qu’il demandait avec véhémence des explications à la mère-maquerelle autant qu’à la foule amassée, le Prince fut pris de faiblesse et manqua de s’évanouir. Ce fut le moment choisi par son conseiller aux affaires militaires, Ardal Irvine, jusqu’ici résolument absent, pour contester ouvertement la parole dirigeante. Le bien trop fier seigneur incita le peuple à se débarrasser des Vaël, qu’il accusa de corruption face aux Nations étrangères, de faiblesse affichée face à l'ingérence de la Divine de Val-Royeaux, d’offrir plus de déni aux réfugiés alors que la cité faisait face à des problèmes de surpopulation ainsi qu’à l’armement nécessaire face à l’Enclin qui arrivait. Pour couper court à ces paroles insupportables à ses oreilles, la Princesse Eugénie Vaël, au comble de l’exaspération, ordonna son arrestation.

Qui n’aurait pas lieu. Car la foule, croyant apercevoir la Corneille, nourrie par les cris d’alerte poussés par un templier du nom d’Alzyre de Launcet, s’agita brusquement. Dans le chaos paniqué qui s’ensuit, les Vaël et une poignée de chanceux se réfugièrent dans le Laurier Carmin, tandis qu’Ardal Irvine, lui, s’enfuit avec sa fille. Les moins fortunés subirent de plein fouet la vague de terreur, et ils furent des dizaines à se blesser ou, malheureusement, à y laisser la vie.

Murmures devenus paroles, paroles contraintes aux murmures

Réconfort, 5:13 des Exaltés

Tout le mois de Réconfort, on traqua Ardal Irvine : l’ancien conseiller aux affaires militaires n’avait pas laissé qu’une place vacante au Conseil, il fut érigé en principal responsable du désastre qui était apparu au Laurier Carmin. Nombreuses furent ceux qui trouvèrent son intervention ridicule, ses propos provoquant plus de désordre à une période où Starkhaven avait besoin de l’inverse : ses manières trop directes et sa figure séditieuse avaient affaibli les doutes qui avaient secoué l’opinion publique au sujet de Kendric Vaël. Plusieurs voix soutenant le Prince reprirent l’évènement pour redorer son image, féliciter qu’on l’ait protégé, cherchant une salvation commune par la reconstruction de son image publique ; pourtant, les murmures reprirent avec force une fois le feu éteint.
On n’oubliait pas l’absence d’héritier. On n’oubliait pas la maladie. On n’oubliait pas son incapacité à prendre des décisions. On n’oubliait pas des vérités qu’il était arrangeant de taire.

Ces murmures trouvèrent leurs échos lorsque, à la surprise générale, Ardal Irvine se présenta au Palais des Princes un jour de doléances pour se rendre : une dernière fois, appuyé par la sincérité de sa démarche, devant des sujets princiers surpris de l’écouter, le militaire rappela sa position. Fort des interprétations qu’il avait entendues tout le mois de Réconfort, il rétablit le fond de sa pensée : pour lui, Starkhaven devait se défaire de l’influence des nations étrangères auxquelles le Conseil ne refusait rien malgré l’effusion de sang lors de la Guerre des Rats – mais quel rapport ? ; la cité ne plus accepter que les personnes capables de tenir les armes, s’organiser aux côtés de la Garde des Ombres et non à leurs pieds, comme comme ils l’avient fait avec la Chantrie de Val-Royeaux. Oh, ses volontés de voir les Vaël destitués furent difficilement tues, retenues, mais les spectateurs le comprirent aisément. Il termina son discours en priant pour l’amnistie de ses deux enfants, quoiqu’une menace pèse à la fin de ses mots ; mais la clémence du Prince fut accordée aux filles Irvine, et cet ancien ami et nouveau traître conduit dans les geôles de la prison du Caillte.
À quelqu’un d’autre de reprendre le flambeau de ses idées – et cette fois-ci, celles-ci se répandirent comme des étincelles portées par le vent.

Le nom d’Ardal Irvine fut effacé des lèvres de la cité, et on lui en préféra un autre. Parmi les proches du Prince, celui-ci put compter sur la bravoure de son gendre, Eiric Byrne. Un après-midi pluvieux de fin de Réconfort, sur les quais de Cairnayr, une rixe éclata entre des marins, une famille de réfugiés et des gamins des rues : alors qu’ils en étaient venus aux mains, le plongeon héroïque du seigneur de Corintamh sauva une enfant et un homme de la noyade puis les ramena sains et saufs à quai. Celui que l’aristocratie havenoise avait toujours conspué – ce qu’elle continuait plus sourdement – fut  désormais flanqué du surnom de « Faucon des rivières » ; et, sans demander l’avis du conseil, Kendric désigna Eiric comme le nouveau conseiller aux affaires militaires, réduisant ainsi leur nombre à quatre – réduisant ces gens de plus haut confiance…

Désormais, il apparut aux Havenoises et Havenois que les familles les plus nobles de Starkhaven plaçaient leurs pions dans les engrenages de la politique : que ce soit par des petites actions, des prises de parole, des dîners mondains ou des établissements rebaptisés pour mieux afficher leurs couleurs, jamais on n’avait vu autant de blasons s’afficher aux rebords des fenêtres. Personne n’était épargné : entre clientélisme, recherche de faveurs et pressions diverses, chacun et chacune en Starkhaven dut prendre position quelle que soit sa cité d’origine. La place des Havenois et des étrangers était en jeu, tout comme celle des tenanciers et des démunis, Humains, Elfes et Nains… Pour ou contre le Prince, pour ou contre une autre famille, pour ou contre protéger les siens : bien loin de garantir l’union, l’Enclin avait nourri désaccord et ambition.

Au grand dam de celles et ceux qui n’avaient pour seul but de combattre les engeances, privés - interdits - de politique.




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Andrasté
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Rencontres et aventures

Chronologie du chapitre 4

« La Lumière lui fera traverser dans la paix - Les voies de ce monde et de l'au-delà. - Pour celle qui s'en remet au Créateur, le feu est son eau. - Tout comme le papillon de nuit voit la lumière et s'approche de la flamme, - Elle doit voir le feu et s'approcher de la Lumière. - Le Voile ne lui réservera nulle incertitude, - Pas plus qu'elle ne redoutera la mort, car le Créateur - Sera son flambeau et son bouclier, ses fondations et son épée. » Extrait de Transfigurations 10:1, souvent chanté en allumant un cierge par les personnes en deuil.
Crédits : Inconnus
Remarques préalables

Vous trouverez listés ci-dessous les différents RPs prenant place pendant le Chapitre 3 du forum.
Ce sujet sert à retrouver une rencontre spécifique ou encore voir où sont officiellement apparus certains personnages qui ont été ou sont encore présents sur le forum : il sert de registre et permettent de replacer les évènements RPs les uns par rapport aux autres dans une chronologie non exhaustive. Les sujets d'intrigue seront indiqués dans cette couleur et inclus les mentions évènement ou mission selon le type de sujet, permettant de les reconnaître facilement.

La lecture de cette liste est donc complètement facultative et est même vivement déconseillée pour appréhender le forum : les évènements essentiels sont résumés dans le contexte du chapitre suivant.

Auguste, 5:13 des Exaltés

Cassandra O'Ryan et Cassia Aggripina Cassia est envoyée voir l'intendante afin d'obtenir les dernières informations sur les ressources en devenir, information que Cassandra lui donne volontiers. Les deux femmes discutent et rapidement, un jeu de charme s'installe entre elles. Une rencontre intéressante qui permet aux deux femmes d'apprendre à mieux se connaître et se détendre. En tant que, respectivement, membre de la garde des ombres et intendante du guet de Starkhaven, leur vie est bien chargée, et ce petit moment autour d'un bon verre leur offre un peu de répit avant de retourner à leurs obligations.

Cassandra O’Ryan et Fannie de Crassilliot Cassandra, en tant qu'Intendant du Guet de Starkhaven, essaye de trouver des soutiens pour le Guet. Elle a rendez vous avec Fannie de Crassilliot qui a accepté de la recevoir. La discussion se passe cependant plutôt mal et les deux Dames se quittent en mauvais termes.

Aerontus, Cassandra Suite à la réception d'une demande d'entretien avec lui de la part du Guet de Starkhaven, Aerontus accueille fièrement la représentante de leur ordre pour connaître la nature de leur proposition, qui se révèle lunaire. Demander le soutien militaire de l'imperium, déjà un miracle en soi, en plus de soutien financier, en échange d'une conversion entière de la cité à la Chantrie impériale ? Si elle proclame qu'elle s'y connaît mieux en politique que sa meilleure ennemie orlésienne, Aerontus ne peut que rire de sa proposition dérisoire, et l'invite sur un ton relativement aimable à quitter son ambassade au plus vite.

Lachlann Vaël, Zaena Peinant à se faire aux enseignements magiques et tourmentée par les démons, Zaena s'adresse à Lachlann. Elle sort de la conversation détendue, et lui avec une certitude sur la justice des Cercles ébranlée.

Amadeus Domitia, Lachlann Vaël Lachlann et Amadeus, réunis par le hasard, travaillent ensemble à débarrasser l'Aguera de ses cadavres sans enfumer la population de vapeur toxique. Ils évoquent brièvement les événements tragiques autour du Laurier Carmin mais l'enchanteur - pourtant pas hostile au tévintide - refuse de partager ses informations sur les membres du Cercle qui étaient présents, et la conversation se termine vite. Le travail, en revanche, est productif.

Hector et Rita Chacun-e ici boit pour ses propres raisons, face à ses doutes. Ce soir, c'est Rita qui se retrouve à confier ceux qu'elle a sur son travail de templière. Hector l'écoute, partage ses opinions tranchées sur le gâchis que représentent les Cercles à ses yeux, et par dessus tout, l'encourage à changer quelque chose à sa situation.
Oh, et il rote et parle fort, aussi.

Lachlann Vaël, Cassandra O'Ryan Cassandra, au nom du guet, a invité Lachlann chez elle afin de plaider sa cause et obtenir son aide et soutien.

Voiréale, 5:13 des Exaltés

Fannie de Crassilliot, Lachlann Vaël Lachlann et Fannie ont des choses à se dire… Et quel meilleur endroit que l'Acanthe, nouvellement ouverte, pour chercher la discrétion au milieu des scandales ?

Vera Vera relit une dernière fois les poèmes d'Andra. Elle choisit de s'en séparer au prix d'un certain effort et se fait la promesse d'avancer.

Aethra & Lachlann Vaël Aethra et Lachlann se rencontrent en secret pour discuter d'un contrat concernant les Corbeaux : celui-ci désire obtenir des informations cruciales sur son rival, Nucci Mansilla.

Vera, Flynn Flynn réveille et déchaîne ses traumatismes pour dire à Vera la vérité : il n'est pas une femme, il ne s'appelle pas Rivière. La réaction violente attendue, pourtant, ne vient pas, et lorsqu'il propose à Vera de continuer de se montrer en tant que Rivière à la clientèle de l'Acanthe, elle accepte.
Et pour le personnel, ça sera Flynn, maintenant.

Vendangien, 5:13 des Exaltés

Miche. Une petite soirée mondaine est organisée à l'Acanthe dans le cadre des festivités de Satinalia. Affecté à ses besognes de garde du corps en retrait, c'est une drôle de conversation avec Seamus qui le pousse à aller parler à Lilley des récents événements pour mettre les choses au clair. Une incompréhension d'abord, l'intervention maladroite d'Ysna ensuite, font que la conversation se termine sur un ton amer. Miche perd tout espoir, avant de se faire aborder par Tartuffe, le chat farouche de l'établissement, qui semble... l'aider ?? Enfin bref. Tartuffe parvient à retrouver Lilley, et la conversation reprend : Miche pensait que Lilley lui en voulait de ne pas avoir pu la sauver de l'acide, et Lilley pensait que Miche la trouvait repoussante, et qu'il l'évitait pour cette raison. Ils parviennent finalement à trouver un terrain d'entente, et Lilley s'excuse pour son comportement lors de la précédente interaction. Ils terminent la soirée à l'abri des regards (du moins, ce qu'ils croient) par une danse en toute intimité, et ils échangent leur premier baiser après six longues années de valse romantique indécise.




Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

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Chapitre 4 - Dans les murmures coulera le crépuscule furieux