Chapitre 4 - Dans les murmures coulera le crépuscule furieux
Chapitre Quatre
Dans les murmures coulera le crépuscule furieux
« La Lumière lui fera traverser dans la paix - Les voies de ce monde et de l'au-delà. - Pour celle qui s'en remet au Créateur, le feu est son eau. - Tout comme le papillon de nuit voit la lumière et s'approche de la flamme, - Elle doit voir le feu et s'approcher de la Lumière. - Le Voile ne lui réservera nulle incertitude, - Pas plus qu'elle ne redoutera la mort, car le Créateur - Sera son flambeau et son bouclier, ses fondations et son épée. » Extrait de Transfigurations 10:1, souvent chanté en allumant un cierge par les personnes en deuil.
Initiée depuis le chapitre 3, la tournure assombrie du forum se poursuit dans ce chapitre 4 et continuera pour la suite du forum. Si vous ne vous sentez pas de jouer avec ces thématiques, vous avez le droit, vous êtes légitimes : il n'y a pas de thème plus valide qu'un autre. Soyez responsables de votre bien-être et écoutez-vous !
Le chapitre 4 abordera principalement le thème de la
Avec l’Enclin, la Route de Wycome s’était transformée en l’une des voies les plus empruntées de tout Thédas : reliant la Cité-État côtière à sa très puissante voisine, Starkhaven, elle était devenue un axe majeur de passage des réfugiés d’Antiva et Riveïn. Seulement, la succession de disparitions et d’apparitions inquiétaient celles et ceux investis dans cette voie salvatrice, et l’appel de la garde des Ombres
En amont de la route, un premier groupe tomba sur des caravanes renversées aux marchandises éparpillées, mais pas un seul corps. Autour d’eux, d’abord rien que le silence, puis des écureuils assassins, animés par une folie qui ne leur autorisait aucun arrêt – la Souillure. Vaincus ou presque, ceux-ci furent chassés et remplacés par des loups immenses, déformés, habités par le même appétit : celui que leur instillait la corruption… Le combat fut rude et parut surtout interminable contre ces ennemis qui se relevaient même après la mort, contrôlés par une entité jouant avec leurs nerfs, espoirs, yeux. Espérant mettre fin à cette folie, certains s’élancèrent vers sa cachette supposée, et le trait bien adroit d’
La victoire eut un goût amer, puisque les animaux parvinrent à tuer le marchand
Le second groupe se dirigea, quant à lui, vers une forêt bordant les ruines oubliées d’une ancienne chapelle. Les aventuriers et aventurières y découvrirent des cairns inquiétants et vides, qu’ils décidèrent d’inspecter avec réticence. Vides, certes, mais pas pour longtemps. Une brume étrange s’en déversa bientôt, et d’elle émergèrent des silhouettes méconnaissables, aux voix multiples, magiques. Elles inondèrent les courageux et courageuses de paroles énigmatiques, cherchant à leur expliquer ce qu’il avait bien pu se produire, à les avertir des dangers à venir ; si seulement les habitants de l’Immatériel connaissaient ce monde… Avant que les mages n’aient pu déchiffrer les énigmatiques paroles, la brume étouffa leurs cris et les contraignit à fuir, pendant que bien plus loin, des engeances traînaient le corps inerte d’une dragonne-sire…
Voici comment la Route de Wycome tomba.
Que signifiait l’effondrement du plus important couloir de réfugiés du Quatrième Enclin ? Bien des malheurs pour celles et ceux qui arrivaient encore à fuir l'innommable, ayant déjà réussi à rallier Wycome avant de porter leurs espoirs plus à l’ouest. Que le chemin symbole de réconfort demeure bien tracé, serpentant le long de la Minantre, la seule compagnie qu’ils y trouveraient serait celle d’un silence prédateur ; si les murs de la principale étape fortifiée demeurent fièrement dressés, on ne trouverait désormais plus de tenancier au Dragon sans tête. Désormais, les animaux viciés contrôlaient le nord-est des Marches Libres et les abords du plus grand fleuve de Thédas devinrent périlleux.
Du gibier au prédateur, de l’abandonné au sauvage, il n’y avait que les corbeaux pour ne pas subir la morsure de la Souillure. Les autres bêtes, elles, par leurs crocs inondés d’une écume pourpre, par leurs griffes devenues plus longues que des poignards, par leurs yeux aux milles teintes infernales, retournèrent la terre,ils lacérèrent le fer, déchiquetèrent les chairs. Durant tout le mois de Réconfort, la Garde des Ombres tenta de lutter pour nettoyer et pacifier les lieux, mais ils ne réussirent pas à calmer le flux : pour une créature abattue, trois prenaient sa place, récolte sur laquelle les combattants à l’habit bleu ne pouvaient se reposer…
Le
Ce fut ailleurs en Thédas que les ouailles de l’Enclin frappèrent : Antiva n’ayant opposé aucune résistance, l’archidémon, animé par des velléités de ses abominables anciens dieux, remonta vers le nord avec son armée pour s’en prendre désormais au Riveïn. Quel esprit animait donc cette créature – puis-je, pensez-vous, parler de déception ? Difficile : pourtant, la résistance qu’opposa le royaume des haruspices dès le moment où les engeances foulèrent ses terres fut des plus admirables. Elles avaient eu le temps de se préparer tandis que leur chère voisine du sud était ravagée : détachées des choses matérielles, les populations rivéniennes s’éparpillaient à l’approche des engeances, les embusquaient dans leurs marais et leurs jungles, capables de les disperser. Le rapport de forces effectif, bien inégal, ne pouvait s’inverser : malheur souffrance attendaient celles qui, par mégarde, s’étaient laissées attraper.
Voici une réalité que mes collègues chantristes férus de punition divine oublient bien souvent : Riveïn tint aux premiers assauts des engeances même menées par l’archidémon. Un tel exploit force le respect.
Ce ne furent cependant pas les seules terres envahies par l’Enclin : empruntant les Tréfonds qu’ils avaient arrachés depuis des millénaires aux peuples nains, les engeances émergèrent et submergèrent également les Anderfels, convergeant vers les cités de Weisshaupt et d’Hossberg depuis les montagnes du nord et du sud. Armée séparée en deux ou, au contraire, production incessante de rejetons souillés ? Alors qu’ils accouraient vers un Riveïn qui avait tardé à quérir leur aide, les chevaucheurs et chevaucheuses de griffons durent revenir dans les Anderfels pour défendre leur forteresse. Que ce soit grâce à sa malice ou son intelligence, l’archidémon sut comment couper son plus grand rival du reste du continent qu’il avait juré de protéger. Ne pouvant perdre sa base et tous les savoirs qu’elle contenait, Weisshaupt fut contraint de rappeler la majorité de ses Gardes pour engager la lutte, vidant toutes les commanderies du continent.
Toutes ? Non, car deux firent exception. D’abord Tévinter, encore épargnée et où l’Impérium lui-même avait ordonné l’alerte maximum, la commanderie de Minrathie paraissait décidée à suivre la mode locale et rester derrière les frontières, au motif qu’elle surveillait les anciens sites de l’Enclin ; à l’une et à l’autre importaient bien peu qu’on les juge. Deuxièmement Starkhaven, que le Premier Garde encourageait autant que possible de renforcer : il se murmurait alors dans la vénérable institution que la glorieuse Cité-État devait être celle qui arrêterait la progression de l’Enclin sur ce front, sans quoi l’est du continent serait à jamais perdu – sans parler du reste des terres andrastiennes.
Force d’autant plus le respect que les archives de Weisshaupt sont toutes claires : la violence du Quatrième Enclin n’avait jamais été observée par ses prédécesseuses. Les armées paraissaient inarrêtables, insatiables : des flux sans fin empruntaient les voies des Tréfonds pour envahir la Surface. Aucune pause, tant qu’on ne les arrêterait pas. Après Antiva, Riveïn et les Anderfels leur opposaient résistance : il n’y avait pourtant aucun doute possible sur le fait que d’autres royaumes seraient touchés…
L’anniversaire du Prince et l’exécution de la Corneille. Deux évènements sans lien qui, pourtant, se partagèrent le gâteau de cette sordide journée. À la foule en colère venue réclamer justice fut présentée une femme bien muette dont le sort divisait : coupable d’Apostasie, sans douter, mais était-elle réellement cet oiseau de malheur que tout le monde conspuait ? Après un discours sentencieux de
QUATRE ! Quatre fois votre Créateur vous punira ! La pestilence jettera Starkhaven sur ses genoux et personne ne pourra se cacher ! TROIS ! Trois fois votre Créateur vous abandonnera ! La destruction frappera vos murs fragiles comme du papier pour qu'inondent le chaos et la mort ! DEUX ! Deux fois votre Créateur rira, et rira le dernier ! Votre artifice de Cercle sera détruit et ses ruines répandront magie et démons et vengeance ! UN ! Les Princes Vaël tomberont tous, et avec eux ceux qui les adorent, car jamais votre Créateur ne reviendra !
On tut la Corneille par le feu : le bûcher se consumait à peine que la foule se dispersait. Rares furent les curieux et les curieuses à demeurer sur la place Bagpiper, en présence de peu de templiers… Un lieu calme, donc, jusqu’à ce que l’apparition de magie sous forme de flammèches avides et d’instincts inquiétants fasse fuir les moins armés face à de telles de manifestations. Signes de malheurs qui annonçaient l’arrivée prochaine : grande silhouette de bois et de flammes, une abomination de la colère émergea du bûcher pour abattre son vengeance enragée sur les lieux. Lui firent face le Chercheur-Initié
Mais ailleurs, les cris d’alarme d’un saccage de la Grande Cathédrale avaient attiré les plus ferventes et fervents : ces derniers tombèrent nez-à-nez avec une porte bien fermée, tenue par les templiers de Tantervale. Alors qu’une partie du groupe contournait l’édifice pour trouver une autre entrée par laquelle se faufiler, la seconde, menée par le frère
Désormais, les eaux de la Cité étaient compromises.
Tout le long du mois de
Était-il sourd à cette souffrance, ou inquiet des conséquences ? Le Conseil de Starkhaven ne ploya pas au sujet du Droit d’enceinte : une somme hors d’accès à la plupart des réfugiés dans leurs habitats de fortune de Cairnayr, une somme déjà bien lourde pour le populations les plus démunies de Starkhaven. Avec la chute d’Antiva et la propagation de l’Enclin au nord des Marches Libres, les premières pénuries se firent ressentir : après les denrées luxueuses auxquelles il était facile de s’accommoder, des marchandises comme le bois ou le fer commençaient à manquer, car nombre de marchands venus de l’ouest se détournaient de Starkhaven pour préférer la sécurité orlésienne. Alors les dépenses augmentèrent, et les voix grondaient, et les contrôles se renforçaient : les autorités renvoyèrent vers un Nevarra bien mécontent celles et ceux qui refusaient expressément de payer. Seulement, les problèmes de manque de place en Starkhaven n’avaient pas tari, bien au contraire : personne n’avait encore trouvé de solution pour pousser les murs. Au milieu des contestations, une question revint avec force : pourquoi ces Elfes devaient-ils bénéficier d’un passe-droit ? Pour apaiser les tensions, le Conseil décida que le bascloître ne bénéficierait plus d’exemption au Droit d’enceinte : ils devraient payer également pour profiter de la protection des remparts.
Les tractations de la Grande-prêtresse
Dans les rumeurs pleines de fatalité, un récit teinté d’un drôle d’espoir revenait inlassablement : le saccage non avéré de la Grande cathédrale avait révélé plusieurs accès aux souterrains sous le Mirestreet. Des souterrains dataient de bien avant le Second Enclin : il avaient été construits du temps où Tévinter était maîtresse de Starkhaven et enterrés lorsque Corin avait abattu Zazikel sur les ruines fumantes de leurs foyers. Les souterrains, eux, furent oubliés ; les tunnels, eux, survécurent ; même les organisations illégales se regardèrent les unes les autres, pour savoir qui parmi elles avait eu connaissance de leur existence sans la partager. Désormais rappelés aux consciences, les accès y étaient formellement interdits : la garde de la ville et même celle du Prince surveillaient le quartier, essentiellement des caves scellées et des puits bouchés.
Et comme toutes les interdictions, celle-ci n’était pas particulièrement respectée, surtout par les plus téméraires ou les plus désespérés… malgré les cadavres qu’on y retrouvait encore.
Pendant tout le mois de Réconfort, des corps inertes, déformés et mutilés par l’Enclin flottèrent à la surface de l’Aguera et des canaux de Starkhaven pour s’échouer dans les souterrains de la cité : cruel rappel que ses eaux étaient désormais empoisonnées. La Garde des Ombres se relaya en amont de la rivière, aménageant un guet non loin des bords de falaises pour repêcher et enterrer la plupart des malheureux. Puis un jour, la densité des corps diminua, jusqu’à quasiment disparaître : ce jour-là, les gardes des Ombres ne fêtèrent aucun soulagement puisqu’ils apprirent que les engeances s’étaient séparées en deux armées. Les eaux, quant à elles, demeuraient toujours impropres à une quelconque consommation ; or, certains Havenois et Havenoises, contraintes par l’urgence, devaient l’utiliser.
Après des mois d’un froid cordial bien entretenu, la coopération entre le cercle et la commanderie devint plus que nécessaire pour trouver une solution à cet empoisonnement des eaux : en attendant, il était prohibé de toucher à cette eau en provenance de la rivière antivane, ou d’approcher de tout canal.
Les jours raccourcissaient et les feuilles brunissaient : parmi tous les dangers qui guettaient Starkhaven, en voici un autre qui pointait son nez, un ennemi bien connu. Plus que les engeances, l’hiver arrivait. Plus que jamais, la Minantre constituait l’artère la plus nourricière de la Cité-État : quant à Cairnayr, ville portuaire accrochée à ses rives, tous les regards se tournaient vers son cœur battant.
Parmi les badauds évacuant la Place Bagpiper, un très large nombre suivit
Qui n’aurait pas lieu. Car la foule, croyant apercevoir la Corneille, nourrie par les cris d’alerte poussés par un templier du nom d’
Tout le mois de Réconfort, on traqua
On n’oubliait pas l’absence d’héritier. On n’oubliait pas la maladie. On n’oubliait pas son incapacité à prendre des décisions. On n’oubliait pas des vérités qu’il était arrangeant de taire.
Ces murmures trouvèrent leurs échos lorsque, à la surprise générale,
À quelqu’un d’autre de reprendre le flambeau de ses idées – et cette fois-ci, celles-ci se répandirent comme des étincelles portées par le vent.
Le nom d’Ardal Irvine fut effacé des lèvres de la cité, et on lui en préféra un autre. Parmi les proches du Prince, celui-ci put compter sur la bravoure de son gendre,
Désormais, il apparut aux Havenoises et Havenois que les familles les plus nobles de Starkhaven plaçaient leurs pions dans les engrenages de la politique : que ce soit par des petites actions, des prises de parole, des dîners mondains ou des établissements rebaptisés pour mieux afficher leurs couleurs, jamais on n’avait vu autant de blasons s’afficher aux rebords des fenêtres. Personne n’était épargné : entre clientélisme, recherche de faveurs et pressions diverses, chacun et chacune en Starkhaven dut prendre position quelle que soit sa cité d’origine. La place des Havenois et des étrangers était en jeu, tout comme celle des tenanciers et des démunis, Humains, Elfes et Nains… Pour ou contre le Prince, pour ou contre une autre famille, pour ou contre protéger les siens : bien loin de garantir l’union, l’Enclin avait nourri désaccord et ambition.
Au grand dam de celles et ceux qui n’avaient pour seul but de combattre les engeances, privés - interdits - de politique.
Rencontres et aventures
Chronologie du chapitre 4
« La Lumière lui fera traverser dans la paix - Les voies de ce monde et de l'au-delà. - Pour celle qui s'en remet au Créateur, le feu est son eau. - Tout comme le papillon de nuit voit la lumière et s'approche de la flamme, - Elle doit voir le feu et s'approcher de la Lumière. - Le Voile ne lui réservera nulle incertitude, - Pas plus qu'elle ne redoutera la mort, car le Créateur - Sera son flambeau et son bouclier, ses fondations et son épée. » Extrait de Transfigurations 10:1, souvent chanté en allumant un cierge par les personnes en deuil.
Vous trouverez listés ci-dessous les différents RPs prenant place pendant le Chapitre 3 du forum.
Ce sujet sert à retrouver une rencontre spécifique ou encore voir où sont officiellement apparus certains personnages qui ont été ou sont encore présents sur le forum : il sert de registre et permettent de replacer les évènements RPs les uns par rapport aux autres dans une chronologie non exhaustive. Les sujets d'intrigue seront indiqués dans
La lecture de cette liste est donc complètement facultative et est même vivement déconseillée pour appréhender le forum : les évènements essentiels sont résumés dans le contexte du chapitre suivant.
Auguste, 5:13 des Exaltés
4 Auguste, 5:13 des Exaltés : Le devoir malgré tout
Cassandra O'Ryan et Cassia Aggripina Cassia est envoyée voir l'intendante afin d'obtenir les dernières informations sur les ressources en devenir, information que Cassandra lui donne volontiers. Les deux femmes discutent et rapidement, un jeu de charme s'installe entre elles. Une rencontre intéressante qui permet aux deux femmes d'apprendre à mieux se connaître et se détendre. En tant que, respectivement, membre de la garde des ombres et intendante du guet de Starkhaven, leur vie est bien chargée, et ce petit moment autour d'un bon verre leur offre un peu de répit avant de retourner à leurs obligations.
6 Auguste, 5:13 des Exaltés : Wyvern Antivan et Rose Orlésienne
Cassandra O’Ryan et Fannie de Crassilliot Cassandra, en tant qu'Intendant du Guet de Starkhaven, essaye de trouver des soutiens pour le Guet. Elle a rendez vous avec Fannie de Crassilliot qui a accepté de la recevoir. La discussion se passe cependant plutôt mal et les deux Dames se quittent en mauvais termes.
8 Auguste, 5:13 des Exaltés : Petite mise en bouche
Aerontus, Cassandra Suite à la réception d'une demande d'entretien avec lui de la part du Guet de Starkhaven, Aerontus accueille fièrement la représentante de leur ordre pour connaître la nature de leur proposition, qui se révèle lunaire. Demander le soutien militaire de l'imperium, déjà un miracle en soi, en plus de soutien financier, en échange d'une conversion entière de la cité à la Chantrie impériale ? Si elle proclame qu'elle s'y connaît mieux en politique que sa meilleure ennemie orlésienne, Aerontus ne peut que rire de sa proposition dérisoire, et l'invite sur un ton relativement aimable à quitter son ambassade au plus vite.
8 Auguste, 5:13 des Exaltés : Nos rêves qui êtes cachés ici bas
Lachlann Vaël, Zaena Peinant à se faire aux enseignements magiques et tourmentée par les démons, Zaena s'adresse à Lachlann. Elle sort de la conversation détendue, et lui avec une certitude sur la justice des Cercles ébranlée.
10 Auguste, 5:13 des Exaltés : Worthy or not, I wish to live
Amadeus Domitia, Lachlann Vaël Lachlann et Amadeus, réunis par le hasard, travaillent ensemble à débarrasser l'Aguera de ses cadavres sans enfumer la population de vapeur toxique. Ils évoquent brièvement les événements tragiques autour du Laurier Carmin mais l'enchanteur - pourtant pas hostile au tévintide - refuse de partager ses informations sur les membres du Cercle qui étaient présents, et la conversation se termine vite. Le travail, en revanche, est productif.
11 Auguste, 5:13 des Exaltés : Deux choppes plus loin
Hector et Rita Chacun-e ici boit pour ses propres raisons, face à ses doutes. Ce soir, c'est Rita qui se retrouve à confier ceux qu'elle a sur son travail de templière. Hector l'écoute, partage ses opinions tranchées sur le gâchis que représentent les Cercles à ses yeux, et par dessus tout, l'encourage à changer quelque chose à sa situation.
Oh, et il rote et parle fort, aussi.
12 Auguste, 5:13 des Exaltés : Dire les choses simplement
Lachlann Vaël, Cassandra O'Ryan Cassandra, au nom du guet, a invité Lachlann chez elle afin de plaider sa cause et obtenir son aide et soutien.
Voiréale, 5:13 des Exaltés
10 Voiréale, 5:13 des Exaltés : Toujours toute ouïe
Fannie de Crassilliot, Lachlann Vaël Lachlann et Fannie ont des choses à se dire… Et quel meilleur endroit que l'Acanthe, nouvellement ouverte, pour chercher la discrétion au milieu des scandales ?
20 Voiréale, 5:13 des Exaltés : Une feuille après l'autre
Vera Vera relit une dernière fois les poèmes d'Andra. Elle choisit de s'en séparer au prix d'un certain effort et se fait la promesse d'avancer.
24 Voiréale, 5:13 des Exaltés : Sur un arbre perché
Aethra & Lachlann Vaël Aethra et Lachlann se rencontrent en secret pour discuter d'un contrat concernant les Corbeaux : celui-ci désire obtenir des informations cruciales sur son rival, Nucci Mansilla.
29 Voiréale, 5:13 des Exaltés : À contre-courant, encore
Vera, Flynn Flynn réveille et déchaîne ses traumatismes pour dire à Vera la vérité : il n'est pas une femme, il ne s'appelle pas Rivière. La réaction violente attendue, pourtant, ne vient pas, et lorsqu'il propose à Vera de continuer de se montrer en tant que Rivière à la clientèle de l'Acanthe, elle accepte.
Et pour le personnel, ça sera Flynn, maintenant.
Vendangien, 5:13 des Exaltés
8 Vendangien, 5:13 des Exaltés : Ôter le masque des vanités
Miche. Une petite soirée mondaine est organisée à l'Acanthe dans le cadre des festivités de Satinalia. Affecté à ses besognes de garde du corps en retrait, c'est une drôle de conversation avec Seamus qui le pousse à aller parler à Lilley des récents événements pour mettre les choses au clair. Une incompréhension d'abord, l'intervention maladroite d'Ysna ensuite, font que la conversation se termine sur un ton amer. Miche perd tout espoir, avant de se faire aborder par Tartuffe, le chat farouche de l'établissement, qui semble... l'aider ?? Enfin bref. Tartuffe parvient à retrouver Lilley, et la conversation reprend : Miche pensait que Lilley lui en voulait de ne pas avoir pu la sauver de l'acide, et Lilley pensait que Miche la trouvait repoussante, et qu'il l'évitait pour cette raison. Ils parviennent finalement à trouver un terrain d'entente, et Lilley s'excuse pour son comportement lors de la précédente interaction. Ils terminent la soirée à l'abri des regards (du moins, ce qu'ils croient) par une danse en toute intimité, et ils échangent leur premier baiser après six longues années de valse romantique indécise.
Chapitre 4 - Dans les murmures coulera le crépuscule furieux
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