Les vallaslins sur le visage et la misère sur les épaules : c'est sûrement ainsi que les plus compassionnels des Havenois me décriraient, quand pour les autres je ne vaux pas mieux qu'un vagabond, Elfe de surcroît. Pas d'histoire, pas d'esclandre, pas de caractère : j'ai sacrifié fierté et dignité pour survivre, oublié mes désirs et mes rêves, et me voilà faussaire pour le Carta, à traîner entre le bascloître et le thaig Kavish, en espérant que demain sera meilleur qu'hier... ce cœur qu'ils m'ont donné ne cesse pourtant de battre, n'est-ce pas ?