5:06 des Exaltés Là commence l’histoire de Linnarel : quand, ses vingt ans bien sonnés, il longe seul les montagnes de Vimmark, cherchant la grande ville humaine dans laquelle, disait l’Archiviste, « il y a tellement d’âmes qui vivent qu’on a l’impression de ne plus exister ». Par un certain miracle, il a réussi à garder ses vêtements propres, et sa pélerine en laine de hahl lui permet de cacher un peu ses vallaslins qui le démangent encore, et la saison est douce et clémente. Un jour, il croise une caravane d’Elfes, et se surprend à leur demander de l’aide. Quand ceux-ci se rendent bien compte que l’importun ne représente aucun danger pour eux et qu’il a plusieurs objets dalatiens assez onéreux, ils n’hésitent pas à le battre et lui voler toutes ses possessions, l’abandonnant nu dans les fourrées après lui avoir jeté une seule et sale toile de jute pour s’habiller. La leçon est rude, mais dès lors, il n’apprendra à ne compter que sur lui-même. Début 5:07 des Exaltés Après des mois douloureux d’errance, la cité se dessine enfin, implacable et soudain effrayante : jamais Linnarel n’aurait cru voir une construction pareille et, s’il avait eu d’autres issues, il aurait fui ce destin. Mais une fois aux portes de la ville, il arrive à se glisser dans un cortège d’Elfes pas trop regardants pour mieux passer les portes. Il finit rapidement dans le bascloître mais difficile à nouveau de compter sur les siens : il ne trouve pas un endroit où crécher, les habitants ne cherchant pas d’ennuis alors que la ville gronde devant l’orage à venir et le dalatien aux yeux effrayés leur paraissant peu fiable. 5:07 des Exaltés Au bout de plusieurs journées d’errance, à dormir dehors et à cacher son visage, un vieux couple d’Elfes accepte de lui laisser leur porcherie, après le décès de leur dernière truie, le temps qu’il arrive à gagner un salaire. Là commença la Guerre des Rats et en voyant ces gardes, et leurs templiers, investir dans le bascloître et chercher qui a bien pu assassiner cet humain, Linnarel prend peur : il se demande si les autres Elfes ne vont pas le dénoncer, lui, l’étranger, le mendiant, l’éberlué ; leurs regards à son égard ne parlent que trop bien. Il passe tout l’évènement caché dans sa porcherie, alternant entre planque terrorisée et nettoyage peu ragoûtant. De son arrivée dans la ville, il gagne un certain dégoût des Elfes, comprenant une fois de plus que la solidarité n’était qu’un joli mot. 5:08 des Exaltés Linnarel doit payer ce qui lui sert de logement. Seulement, il ne sait rien faire : il était un chasseur exécrable au clan, un guérisseur plutôt médiocre, et il passait surtout son temps collé aux basques du hahren à écouter ses histoires plutôt qu’à tisser des paniers d’osier. Partout où il cherche, on lui refuse ; et les gardes ne manquent pas de lui rappeler qu’on ne veut pas de lui. Et ce fut sans compter sur les templiers, de service ou même sur leur temps libre, qui n’hésitent pas à vérifier que ce soit bien un converti chantriste : il ne compte plus les fois où, ses vallaslins mis à nu, ils l’ont interrogé, lui ridicule et bafouillant, jurant par le Créateur qu’il ne croyait pas aux evanuris. C’est un de ces jours-là qu’il a vu cette Naine, l’air intéressé et l’haleine peu avenante, et qu’il lui a demandé son aide ; elle qui l’a sorti de la ville, l’a fait marcher plusieurs heures avec ses pieds douloureux, avant de l’emmener dans le thaig Kavish. Quand on accepta de le prendre comme faussaire, il ne négocia même pas son salaire, somme pourtant ridicule ; mais il craint qu’on le refuse s’il agit de la sorte. C’est ainsi qu’il commence de nouveau un peu à respirer, à s’habiller proprement et à avoir quelque chose à faire de ses journées.

Tout d’abord, il est assez compliqué de parler avec Linnarel : il a une tendance à repérer les ennuis assez rapidement et à les esquiver tout de suite, et il considère une conversation comme un ennui. Si vous arrivez à l’attraper, il répondra laconiquement et saisira n’importe quelle occasion pour partir. Si néanmoins vous avez réussi à ne pas le faire fuir, sachez qu’on n’aborde pas le sujet des dalatiens avec Linnarel : il est hermétique à toute conversation sur le sujet, voire peut exprimer de la haine à leur égard. De la même manière, il ne fait pas plus confiance aux Elfes qu’aux autres peuples : les Nains l’emploient et les Humains ont toujours des regards incommodants. Linnarel n’a littéralement pas de dignité : il l’a abandonnée en même temps que son clan, comprenant qu’il ne pouvait pas compter dessus pour survivre. Sa fierté est totalement sacrifiable pour se tirer d’une situation ou avoir un peu de confort. TW Blessures.Quand Linnarel a touché ses premières pièces de cuivre, il est immédiatement allé acheter une paire de souliers correcte. Cette année passée dans les rues sales de la ville, bondée de débris, fut un calvaire parmi les plus terribles qu’il a connus : il ne compte plus les soirées qu’il a passées les orteils en sang, à panser ses pieds abîmés, alors qu’il était demeuré calme pendant le rituel des vallaslins. Depuis ce jour, il s’est promis de ne jamais plus sortir sans ses chaussures.L’écriture normale de Linnarel est d’une propreté incroyable : d’aucuns dirait artistique et créative. Quand il produit ses faux, il est appliqué et investi comme on pourrait difficilement s’attendre de cet Elfe au regard larmoyant et aux paroles mal assurées. Mais à l’écrit, c’est tout autre : précis, rigoureux, quasi-parfait… Le Carta a tout intérêt à le garder.Dans le bascloître traîne ce chat : enfin, des chats, il y en a des dizaines, et Linnarel est indifférent aux animaux. Seulement, ce petit félin pouilleux et borgne, gris avec une grande tache blanche sur l’épaule, particulièrement hostile l’a un peu intrigué : il s’installe souvent sur le toit de la porcherie et observe les journées se dérouler. L’Elfe ne l’a cependant jamais approché, comprenant son désir d’être seul, même s’il le cherche du regard à chaque fois qu’il rentre chez lui, et se sent un peu satisfait de le revoir. Comme si c’était bien qu’ils aient tous les deux tenu une journée de plus. Un jour peut-être aura-t-il un reste de repas à lui partager.Linnarel passe parfois des jours entiers au thaig Kavish, pour éviter d’avoir à faire la route avec Starkhaven. À ces moments-là, s’il y a peu de monde et qu’on ne le remarque, on peut le surprendre à regarder les vieux murs de construction naine, avec une petite étincelle de curiosité dans le regard. Il touche et observe, se promène et admire, mais s’envole comme un petit oiseau apeuré dès que quelqu’un le remarque. Peut-être y aurait-il plus d’anecdotes à raconter à son sujet : sûrement y a-t-il des choses qu’il aime et désire, des rêves et des regrets ; certainement est-il plus positif que ce qu’il donne à voir.

Pronom du personnage Il. Thèmes Tous : Romance (avec description), Relations sexuelles (avec description), Famille, Maladies, Handicaps, Violences physiques (sur soi, sur partenaire, sur tiers), Phobies, Horreur, Massacres, Catastrophes naturelles.Mort du personnage ? Oui. Éternuez pas trop fort à côté de lui, il risquerait de faire une crise cardiaque. Objet des rumeurs C’est si facile que… allez-y. Mais que des pipou choux, hein ?

Pseudo Coucou, c’est Kietah . Avez-vous plus de 16 ans ? Fait les yeux doux au videur. Comment avez-vous trouvé le forum ? C’est fou, mais je l’ai encore en marque-page, depuis tout ce temps, et j’ai tendance à l’ouvrir dix fois par jour. Je comprends vraiment pas. Fuseau horaire Paris, France. Mot de la finVOUS AVEZ PROMIS QUE VOUS ME LE CASSIEZ PAS Et moi je voulais pas le ramener avant d’être à jour.

Nom Lorsque l’Elfe se présente, il donne le nom de Linnarel : souvent, l’interlocuteur ou interlocutrice hausse les épaules, la consonnance étant visiblement assez elfique pour lui convenir. La voix chevrotante n’alerte sur la peur maladive du locuteur : « ton sang trompe », une signification inquiétante, comme si ses parents avaient deviné l’avenir ou orienté son destin. Quant au nom de son clan, qu’il devrait porter avec fierté, il a été abandonné bien avant qu’il franchisse les portes de Starkhaven, et jamais plus il ne compte le prononcer. Âge Cela fait déjà 26 ans que Linnarel vit et respire, et le temps lui a paru si long qu’il se sent déjà plus vieux. Celui-ci file de toute façon sur lui sans emprise : sans signification, car hier ne scintillait pas, et demain ne promet pas d’être plus beau. Seul compte pour lui l’instant, de vivre encore, même en ployant ; comme s’il ne savait pas comment faire autrement. Genre Un homme, dans toute sa douceur et sa fragilité : si souvent son manque de virilité lui a été reproché, lui qui n’aimait ni la chasse, ni les jeux physiques, il n’a jamais estimé qu’il était autre chose qu’un garçon. Question qu’il ne se pose en réalité que peu, problématique qu’il ne rencontre pas. Peuple Elfe, à n’en pas douter : il porte le beau peuple sur les traits fins de son visage, encadré par ses oreilles effilées. Il le porte dans son corps bien petit au milieu des Humain, quand il va dans Starkhaven : frêle et oubliable, il supporte le poids des préjugés, encaisse les discriminations, qu’on dirige contre lui mieux que personne, tant il paraît que le cliché se justifie avec lui ; et pauvre garçon qu’il est, il ne se défend pas et baisse la tête. Peut-être a-t-il oublié de récupérer de l’elvhen sa dignité. Nation d'origine Les marques sur son visage ne laissent aucun doute sur ses origines : Linnarel est, ou plutôt a été, un Dalatien. Il a grandi parmi les Elfes libres des forêts jusqu’à recevoir ses vallaslins, dernière et seule trace de ce passé qu’il rejette avec force : il ne sert à rien de lui en demander plus, il ne répondra pas, et risquerait même de se mettre en colère si l’on venait à insister.  Occupation Gagner sa vie lorsque l’on n’a en rien appris à être utile dans une ville humaine : Linnarel a connu beaucoup de difficultés à Starkhaven. Inemployable, esseulé, perdu. Ne sachant finalement que lire et écrire, il s’est rendu au thaig Kavish et s’est proposé au Carta en tant que faussaire. Et chose surprenante : c’est passé, et il est même très bon dans ce qu’il copie. Quant à savoir ce qu’il fait quand il n’est pas au thaig : on se l’imagine très seul dans son logement du bascloître. Religion ou croyances Arriver à Starkhaven signifiait faire couleur muraille : les gardes qui l’ont tant raillé à son arrivée ont été clairs, et Linnarel a donc appris à être chantriste orlésien. Plusieurs fois a-t-il renié la religion elfique devant des templiers se jetant sur cet Elfe tatoué comme des mouches sur un fruit trop mûr : et à chaque fois a-t-il abjuré ses anciennes croyances, promettant avec peur qu’il suivait les préceptes d’Andrasté et de son Créateur. Langue(s) parlée(s) Linnarel est né et a grandi au milieu de l’elfique, qu’il parlait avec un ton mélodieux qu’on n’entend plus résonner maintenant que l’oiseau s’est tu et ne sera plus amené à chanter. Il maîtrisait déjà parfaitement le commun, qu’il savait écrire, lorsqu’il est arrivé à Starkhaven, bien que sa voix porte encore les doux accents de sa langue natale. Avec son activité au sein du Carta, sur demande de Brasir lui-même, il maîtrise très bien l’antivan parlé et écrit, et est bien avancé dans son apprentissage l’orlésien : après peut-être passera-t-il à d’autres langues, si nécessaire. État civil Solitaire et célibataire. La vie sociale de Linnarel se résume au néant, tant il craint toute personne qui s’approche trop de lui : fragile et effrayé, il fuit hommes et femmes, et finalement, se complait dans le fait que peu de monde s’intéresse à lui. Même le Carta a fini par l’oublier, travailleur silencieux dans son ombre, dont n’émane jamais une plainte, jamais une remarque. Origine sociale Si tant est que l’acception fut intéressante pour les Dalatiens, Linnarel est aujourd’hui un manant dans la cité : roturier bien incapable de payer un quelconque impôt et craignant de toute façon figurer sur les listes, il ne compte pour pas grand-monde. Niveau de vie Linnarel touche bien un salaire, bien trop bas pour ce qu’il produit, mais personne ne sait réellement ce qu’il en fait : pourtant, malgré son allure pauvre, il garde précieusement cet argent mal négocié, intrigant sur ce qu’il peut bien en faire. Équipement Pas grand-chose. Les effets personnels de Linnarel semblent de prime abord se réduire à ses guenilles et à cette couverture de laine râpée qu’il porte souvent sur ses épaules : seule chose qui dénote, peut-être, ce sont ses souliers. Rien d’extravagants mais solides et entretenus avec grand soin, contrairement au reste de ses vêtements. Quant à savoir ce qu’il garde dans cette vieille porcherie qui lui sert désormais de logement : sûrement rien de bien intéressant, comme l’est le personnage.

5:06 des Exaltés Là commence l’histoire de Linnarel : quand, ses vingt ans bien sonnés, il longe seul les montagnes de Vimmark, cherchant la grande ville humaine dans laquelle, disait l’Archiviste, « il y a tellement d’âmes qui vivent qu’on a l’impression de ne plus exister ». Par un certain miracle, il a réussi à garder ses vêtements propres, et sa pélerine en laine de hahl lui permet de cacher un peu ses vallaslins qui le démangent encore, et la saison est douce et clémente. Un jour, il croise une caravane d’Elfes, et se surprend à leur demander de l’aide. Quand ceux-ci se rendent bien compte que l’importun ne représente aucun danger pour eux et qu’il a plusieurs objets dalatiens assez onéreux, ils n’hésitent pas à le battre et lui voler toutes ses possessions, l’abandonnant nu dans les fourrées après lui avoir jeté une seule et sale toile de jute pour s’habiller. La leçon est rude, mais dès lors, il n’apprendra à ne compter que sur lui-même. Début 5:07 des Exaltés Après des mois douloureux d’errance, la cité se dessine enfin, implacable et soudain effrayante : jamais Linnarel n’aurait cru voir une construction pareille et, s’il avait eu d’autres issues, il aurait fui ce destin. Mais une fois aux portes de la ville, il arrive à se glisser dans un cortège d’Elfes pas trop regardants pour mieux passer les portes. Il finit rapidement dans le bascloître mais difficile à nouveau de compter sur les siens : il ne trouve pas un endroit où crécher, les habitants ne cherchant pas d’ennuis alors que la ville gronde devant l’orage à venir et le dalatien aux yeux effrayés leur paraissant peu fiable. 5:07 des Exaltés Au bout de plusieurs journées d’errance, à dormir dehors et à cacher son visage, un vieux couple d’Elfes accepte de lui laisser leur porcherie, après le décès de leur dernière truie, le temps qu’il arrive à gagner un salaire. Là commença la Guerre des Rats et en voyant ces gardes, et leurs templiers, investir dans le bascloître et chercher qui a bien pu assassiner cet humain, Linnarel prend peur : il se demande si les autres Elfes ne vont pas le dénoncer, lui, l’étranger, le mendiant, l’éberlué ; leurs regards à son égard ne parlent que trop bien. Il passe tout l’évènement caché dans sa porcherie, alternant entre planque terrorisée et nettoyage peu ragoûtant. De son arrivée dans la ville, il gagne un certain dégoût des Elfes, comprenant une fois de plus que la solidarité n’était qu’un joli mot. 5:08 des Exaltés Linnarel doit payer ce qui lui sert de logement. Seulement, il ne sait rien faire : il était un chasseur exécrable au clan, un guérisseur plutôt médiocre, et il passait surtout son temps collé aux basques du hahren à écouter ses histoires plutôt qu’à tisser des paniers d’osier. Partout où il cherche, on lui refuse ; et les gardes ne manquent pas de lui rappeler qu’on ne veut pas de lui. Et ce fut sans compter sur les templiers, de service ou même sur leur temps libre, qui n’hésitent pas à vérifier que ce soit bien un converti chantriste : il ne compte plus les fois où, ses vallaslins mis à nu, ils l’ont interrogé, lui ridicule et bafouillant, jurant par le Créateur qu’il ne croyait pas aux evanuris. C’est un de ces jours-là qu’il a vu cette Naine, l’air intéressé et l’haleine peu avenante, et qu’il lui a demandé son aide ; elle qui l’a sorti de la ville, l’a fait marcher plusieurs heures avec ses pieds douloureux, avant de l’emmener dans le thaig Kavish. Quand on accepta de le prendre comme faussaire, il ne négocia même pas son salaire, somme pourtant ridicule ; mais il craint qu’on le refuse s’il agit de la sorte. C’est ainsi qu’il commence de nouveau un peu à respirer, à s’habiller proprement et à avoir quelque chose à faire de ses journées.