Si c’était son rôle ? Un sourcil légèrement arqué accueillit la remarque de Brasir, alors qu’Ateesha se fendait d’un rictus. « C’est mon rôle de faire tout pour. Mais s’ils agissent de manière imprudente et compromettent la sécurité des autres… » La survie du plus grand nombre primait. La survie de ses Gardes aussi. Et s’il s’avérait qu’un Corbeau agissait avec la plus grande stupidité… Peut-être détournerait-elle le regard. Mais elle savait pertinemment que, quand bien même elle l’espérerait, il n’en serait rien. Ils étaient entraînés, et ils feraient tout pour sacrifier la vie d’innocents plutôt que la leur. Peut-être même la sienne, à elle, avant toutes les autres.

L’air résolu, elle cherchait malgré tout à mener le petit groupe à travers les souterrains de la meilleure façon que ce soit. « Si je te fais le serment que tu ne verras plus de souterrain avant au moins… deux jours, ça te convient ? » Parlant à Hector, elle essayait de garder un ton léger, et comprenait l’inconfort du géant dans ces passages étroits, mais elle avait besoin qu’il surveille ses arrières – et il s’était porté volontaire pour être là, de toute façon.

S’éloignant du reste du groupe, elle entreprit d’observer la grande salle, à la recherche de passage récent ou de traces d’engeances, adressant une prière muette à quiconque l’entendrait pour qu’il n’y en ait pas, bien déterminée à progresser sur le chemin indiqué par la carte en sa possession, une fois ces vérifications faites. Elle ne put toutefois s’empêcher de s’approcher de Linnarel en entendant l’évoquer les nains, curieuse malgré elle. « Attends, Hector. Peut-être qu’on peut en tirer des informations pour la suite. » Ou peut-être l’imaginait-elle. « Y voyez-vous quelque chose sur ce qu’on le peut trouver en continuant ? » Elle s’adressait aussi bien au cartographe qu’à la naine à ses côtés.

Ateesha essaye de voir des dangers dans la grande salle, parle à  @Hector de Grandbois et s’intéresse à ce que voit  @Linnarel, le questionnant ainsi que  @Loina !

Elle ne sait pas.

Ce qu’elle doit penser. Ce qu’elle doit ressentir.

Une part d’elle est presque soulagée de ne pas ressentir immédiatement ce lien avec la Pierre qui a pesé si lourd sur ses épaules durant des années. Et l’autre, pendant un moment, se demande qui elle est réellement devenue avec les années. Est-ce qu’elle a perdu son identité ? Son essence même ? Ou est-ce qu’elle est juste trop préoccupée par les deux énergumènes qui semblent vouloir s’étriper avant même d’avoir réellement mis les pieds au cœur de la Terre. Peut-être qu’elle s’interroge trop tôt, trop vite et que ça ira mieux dans quelques instants.

Peut-être qu’elle n’est juste plus une Naine d’Orzammar.

Cette pensée lui arrache un nouveau froncement de sourcils, alors qu’elle ne prête qu’une attention limitée à ce qui se passe autour d’elle. Ce n’est que lorsque @Linnarel l’interpelle qu’elle secoue la tête, se rapprochant à pas mesurés en direction du Dalatien. « S’passe quoi ? » Pas le temps d’en dire plus qu’un rocher sur pattes se rapproche – et elle s’y connaissait en caillasse la naine. Elle l’a déjà vu à l’entrée de la grotte et arque un sourcil en le voyant prendre la parole pour s’adresser au faussaire. « Et toi, t’as rien d’autre à faire que d’l’asticoter ? J’peux trouver une occupation si tu t’ennuies. » Autant dire que le fait que le colosse soit deux fois plus grand qu’elle, à peu ou prou une dizaine de centimètres, ce n’est pas le moment de chipoter, ne semble pas lui poser problème. « Va donc voir s’tu trouve pas des dangers là-bas… » Elle agite une main dans les airs en direction d’@Hector de Grandbois avant de soupirer longuement.

Et elle se tourne vers Linnarel, sourcils froncés, ne prenant même pas le temps de lui dire de ne pas faire attention à ce genre de phénomène. « Alors, tu voulais m’montrer quoi ? » C’est là qu’elle se décide enfin à regarder les fresques un peu plus attentivement. Tendant une main pour effleurer la Pierre, elle se fait plus songeuse, soufflant à mi-voix. « Ouais, j’fais partie d’ces nains-là. Enfin, j’en faisais partie en tout cas. » Dans une autre vie. De là à savoir si elle va comprendre quoi que ce soit à ce qu’elle a sous les yeux, c’est une autre histoire.

Elle jette tout de même un regard surpris quand @Ateesha Leto s’approche d’eux – ou de la fresque – à son tour. « L’art nain, ça vous intéresse ? » Quant à répondre à son interrogation, autant dire que là, pour le moment, sans avoir étudié, ou au moins tenté de le faire, la fresque qu’il y a sous leurs yeux, elle se contente d’un bref haussement d’épaules. « Ptet que oui. Ptet que non… » Comme elle déteste qu’on lui réponde ce genre de choses. Mais ça a parfois son utilité.  

Action mineure : Perception de la fresque.
Action majeure : Passer dans le couloir principal.

Linnarel voit quelques détails sur les fresques mais la majorité lui échappe, hormis cette grande figure naine.
Linnarel aurait dû être effrayé à l'approche de @Hector de Grandbois et il y croyait lui-même, sauf qu'un regain de courage - et d'insolence mal placée - lui fait répondre au grand Garde des Ombres puis détourner les yeux. Quel gamin.
Linnarel tente de seconder @Loina pour répondre à @Ateesha Leto mais, sincèrement, il ne connaît rien à la culture naine... Peut-être sa collègue pourrait-elle y répondre ?
Linnarel ira dans le couloir principal à la fin du tour.

En se penchant vers ce qui ressemblait à première vue à un petit éboulement, Hareas découvrit avec surprise qu'il s'agissait en fait d'un renfoncement. Renfoncement qui, à la lumière dansante des lucioles, dévoila un passage. Le Dalatien examina l'entrée et tendit sa lanterne le plus loin possible. Cela ne semblait pas bien haut, ni même très large, mais il y avait des avantages à mesurer moins de 1 m 60.

Il se retourna vers @Marigold et hocha la tête d'un air expert :

Ça passe. Je vais voir, ajouta-t-il en dégainant le couteau de chasse qu'il portait à la ceinture.

Savait-on jamais... des fois que la caverne cache autre chose que des trésors n'attendant qu'à être cueillis par un Dalatien trop aventureux.

Résumé : Hareas repère ce qui ressemble à une petite caverne, juge qu'il entrera facilement et décide d'aller l'explorer, armé de son bocal de lucioles et de son couteau.

Action majeure: exploration d'une caverne (découverte suite au jet de Perception)

Inventaire d'Hareas:

TW : Vulgarité, violence

Le regard du colosse se tourne. Aux côtés du petit elfe, il y a une petite naine. Voilà que celle-ci se met à défendre un elfe, mais pourquoi ? Hector reste muet, en plus il a rien fait de méchant. Non pas qu'il estime que ce petit truc a sa place ici, mais rien à voir avec un acte hostile si ? Elle semble bien peu aimable, Hector se tourne vers elle, près à répondre, avant que l'elfe ne reprenne la parole. Par tous les poils du créateur, il a récupéré un tonneau d'audace par terre ? Il avait autant sa place ici qu'Hector ? Que de folie ! Voilà qu'il venait aussi se défendre à son tour, pourquoi diable ces deux petits êtres se voyaient dans l'obligation d'être aussi hostile. Ruminant un instant, le garde se préparait à répondre, avant qu'une autre entité de petite taille ne se joigne à cette étrange scène.

L'Orlésien tourna sa tête pour poser son regard incrédule sur sa cheffe, qui venait maintenant aussi s'intéressait à cet étrange mur. Il fit un pas en arrière, visiblement autant agacé que vexé. Ca fait trois, trois qui veulent observer un mur.

« Par les fesses d'Andrasté, c'est un MUR ! »

Il parle un peu plus fort qu'avant, visiblement ne contrôlant pas trop son agacement en cet instant. Il faut quelques instants encore pour que le petit elfe vienne confirmer que c'est bien un mur. Avec de jolies images, certes, mais un mur quand même. Dans un geste d'abandon Hector lève le bras, faisant signe qu'il s'en allait, tout en reprenant la parole.

« J'vais aller voir plus loin si il y a pas des fleurs mignonnes pour aller votre joli mur, sait-on jamais on pourrait peut-être même trouver un joli petit Cochard pour décorer le tout ! »

Ruminant encore un peu il continua de s'éloigner, n'arrivant pas à calmer son énervement, peut-être manquait-il quelques mots pour cela. Il se retourna pendant quelques pas, le temps de reprendre la parole.

« Appelez moi si jamais vous voulez un jour apercevoir le HAUT de votre joli mur ! »

Puis il continua à grogner dans sa barbe. Quelle drôle d'expédition si maintenant ils devaient s'arrêter pour observer les murs. Il lève les bras puis les fait retomber sur ses cuisses en signe de dépit, reprenant la parole tout seul en se dirigeant vers les profondeurs encore inconnues.

« Nan mais c'est quoi la prochaine étape ? La poterie ? Ou non ! Je sais ! La menuiserie, cherchons une porte à observer peut-être pourra-t-elle nous fournir une carte des lieux de repos des anciens dieux ! »

Il envoya un coup de pied dans un cailloux proche, l'envoyant voler à travers la pièce. Un mur. Il ne s'en remettait pas, grognant toujours dans sa barbe naissante quelques mots. Vite, il fallait avancer, trouver quelque chose d'intéressant plus loin ! Un archidémon au pire, ça fera passer la frustration de ce mur. Maintenant il fallait espérait que toute l'expédition n'allait pas se prendre de passion pour les arts durant les minutes à venir, cela risquait fort de causer encore de soucis. En avançant il se tourna, il y avait plus ou moins tout le monde dans la grande salle. Plus ou moins. Très bien ça ferait l'affaire.

« Aller tout le monde ! On se bouge le cul ! Il est temps d'avancer et on prend pas de responsabilités pour ceux qui se perdent ou qui crèvent par mégarde. »

Quels trésors êtes-vous si ardemment venus cueillir, explorateurs, exploratrices ? Qui vous observe vous a d'abord découverts hésitants et attentives, quêtant le danger pour découvrir ce que cette partie oubliée du thaig a à offrir. Des petites bouchées sur lesquelles vous vous êtes empressés de vous jeter dans l'espoir de vous nourrir... Quitte à raviver d'étranges flammes.

Le temps avait pourtant tout mis en œuvre pour effacer ces traces de ceux qui furent et ne sont plus : mais cherches-tu donc tant à te rassurer, @Linnarel, toi qui ne sais pas si ici est ta place, toi qui le montres et qui soulèves les interrogations ? Des interrogations auxquelles tu ne peux pas répondre, aussi érudit – ou simplement curieux – que tu paraisses ; alors tu te tournes vers celle qui t'a protégé... Oh @Loina, toi qui trouves un manque que tu n'avais envisagé rencontrer, toi qui vois la pierre mais ne La ressent pas, voilà que devant ton indécision bougonne, le faussaire te demande si vous avez des dieux, et te montre ce qui ressemble à un Haut : ces ancêtres ayant accompli de si grandes choses que vous les révérez comme des déités. Celui-ci a dû donner son nom à ses lieux : Kavish. Ce nom te rappelle-t-il seulement quelques chose ?
Cette parenthèse culturelle n'est définitivement pas à ton goût, @Hector de Grandbois, et tu le fais savoir : vous n'êtes pas dans un lieu sûr et de tels écarts ne peuvent que mettre votre groupe en danger. Et faut-il que ce soit le plus fragile de la bande qui déconcentre et soit insolent ! Tu n'as pas tort, Garde des Ombres, et tu le sais : voilà que ta collègue @Flavia Caecina confirme ta colère, même si elle tente de la tempérer. Car toi qui jusque-là as observé cette étrange délégation, forgeronne soucieuse de voir si toutes et tous étaient capables de tenir face aux Tréfonds, mage curieuse des mystères et des secrets du thaig, tu amènes une vision plus tempéré au colosse que trop sensé : mais crois-tu seulement à cette tempérance ? Si les deux autres prennent la tête de l'expédition, toi, @Ateesha Leto, tu seras assurément à sa queue, ayant récolté les informations que tu espérais tirer de cette observation des fresques effacées : pas grand-chose, malheureusement, hormis des questions autour des divinités naines... ainsi que ce sentiment qu'il manquerait des personnes au sein de la troupe. Peut-être qu'une rapide observation te permettrait de repérer les brebis égarées ?
Tu te faufiles pourtant avec discrétion derrière des éboulis, @Aethra, et personne ne te remarque t'éclipser dans les ombres – et ce, alors même que tu emportes avec toi un chat ayant attiré bien des attentions. La tienne n'a d'yeux que pour un éclat au milieu et voilà que tu trouves, en fouillant un peu, trois flacons dans un or ciselé de formes anciennes, qui te sont inconnues mais te paraissent... Précieuses. Et faciles à dérober. Des flacons que le marché noir de Starkhaven apprécieraient ; de celles qui, solides, seraient utiles dans ton entreprise quotidienne. Quel sera ton choix ? Comment réintégreras-tu le groupe dont tu as entendu les chats de voix ?
La grande salle n'a plus rien à vous offrir : à la suite des deux grands gardes des ombres, vous quittez la grande salle pour le couloir principal...

Le temps paraît s'écouler différemment depuis que vous êtes dans cette pièce annexe : les éclats de voix vous atteignent comme des murmures lointains, et sont couverts par un silence plus profond à mesure que vous vous avancez, passant à côté d'un squelette écrasé par un pilier effondré. Qu'importe : ne compte que le renfoncement au fond.
Tu l'as immédiatement vu à ton entrée, @Marigold, et son importance saute à tes sens expérimentés et aiguisés : tu réussis même à détourner l'attention de ton fidèle singe pour qu'il te suive dans cette observation, et laisse tranquille ton compagnon auquel tu as indiqué la piste à suivre. Il y a dedans quelque chose, tu le sais et vous le savez : maintenant que tu es rassuré sur le fait que le primate ne te dérangera pas, @Hareas Virnehn, tu suis avec diligence cette piste, et tu te lances dans l'observation plus précise du renfoncement, et tu te hisses pour en découvrir plus...

Vos points de chute n'ont plus rien à vous cacher, chers explorateurs, exploratrices : mais il reste encore le reste du thaig à découvrir...

Quel que soit l'endroit que vous explorez, vous pouvez encore deviner la splendeur naine d'autrefois : les murs autrefois recouverts de métaux brillants, les rambardes arborant de belles pierres, ou encore les piliers dans lesquels sont taillés sur les quatre face la même figure d'un Nain. Peut-être que ce visage est celui du Haut Kavish, qui avait alors donné son nom aux lieux et accédé à une forme de déité, uni à la Pierre, ancêtre parmi les ancêtres révérés par les Nains des Tréfonds qui honorent plus que la richesse et la dignité leurs célèbres aïeux. Pour quel fait a-t-il reçu un tel honneur ? Ce savoir semble avoir disparu des archives et des mémoires.

La pièce annexe s'est dévoilée à vous dans tous ses secrets et il en est un qui a su, non sans raison, captiver votre attention. Quelle que soit la manière que vous adoptez pour vous y hisser, le renfoncement qui s'offre à vous n'est certes pas bien large, ni haut, mais, surtout, n'a rien d'une caverne : la lueur de la lumière que vous apportez avec vous s'enfonce dans une insondable obscurité. C'est un tunnel, un passage, qui se découvre sous vos pieds et vos mains : dépourvu de la robustesse de la maçonnerie naine, témoignant sûrement son rôle passé de conduit d'évacutation et d'apport d'air frais, il s'avère encombré de pierres et de sable, en quelques endroits grattés, trahissant un passage plus récent que l'effondrement de la grande civilisation des Tréfonds. Si vous tendez l'oreille, vous percevez le bruit d'une intense rivière souterraine coulant un peu plus loin de vous, source de cette humidité qui change en quelques points la terre, en boue.
Votre lumière ne porte pas assez loin : pour savoir où mène cet ancien conduit, vous allez devoir l'emprunter... et ce, sans savoir ce qui vous attend. Souhaitez-vous seulement prendre ce risque ?

Le couloir principal, lui, s'offre à vous dans toute sa déchance : autrefois large, voie principale entre les deux partie du thaig Kavish, il n'est aujourd'hui plus qu'éboulements, effondré comme vous le montrent les anciennes cartes – ne le serait-il pas plus encore ? Vous constatez en effet que certaines pierres n'ont pas les mêmes défauts et sont bien plus marquées par l'eau dégoulinant de l'humidité ambiante et marquant le sable ; lustre ces armes et ce casque que vous découvrez étendus à vos pieds, à peine égratignés par le temps. Que font-ils ici ? Leur facture vous est connue, humaine et plutôt mauvaise, mais il n'y a pas plus à en tirer. En réalité, il n'y a plus rien à tirer de ce point où passaient autrefois les plus belles richesses des Marches Libres : vous pouvez avancer sans tarder vers votre prochain point.
Une rivière ne s'écoule effectivement pas loin et, le passage que vous indique la carte sur votre gauche chevauche ce courant souterrain puissant. Le chemin paraît dans le même état que ce qu'indiquent les anciens cartographes, mais quelques obstacles trahissent des éboulements ultérieurs...

Pour les Gardes des Ombres qui approchent de l'éboulement, ce qui fut une démangeaison à l'arrière de votre crâne gratte se métamorphose en un accouphène couvrant le clapotis de l'eau bien loin sous vos pieds. Du moins est-ce ce que vous pensez d'abord, croyez peut-être, balayez rapidement : pour les membres les plus récents de la vénérable institution, ce bruit diffus n'est qu'un entêtant parasite impossible à se défaire ; d'autres, encore, y perçoivent une note malheureusement familière ; les plus anciens, par contre, entendent dans cette mélodie indistincte autant d'appels que d'émotions différents. Toutes et tous, pourtant, avez la bouche pâteuse d'un goût acre, qu'il soit sang ou Souillure. Oui, des engeances sont plus proches à mesure que vous-même avancez : le danger n'est pas immédiat, mais il demeure présent... aussi lointain que pressant.
L'Union a apposé leur marque sur vous, et dans cet avertissement aux multiples lectures, vous rappelle que vous ne pourrez jamais plus vous en libérer – n'est-ce pas ce que vous devez entendre dans cette mélodie ?

Vous voilà toutes et tous vous détachant des murs et du sol, vous enfonçant plus profondément dans le thaig... vous laissez derrière vous des lieux explorés pour vous avancer vers l'inconnu, pour vous livrer aux Tréfonds.
Passage creusé par vos prédécesseurs de la Garde des Ombres ou ancien conduit oublié du temps lui-même, ce n'est plus le thaig qui vous délivre ses secrets mais vous, explorateurs et exploratrices, qui vous livrez à ses mystères...

Pour ce tour, 3 choix s'offrent à vous (votez au sondage qui a été installé pour ce tour, vous pouvez changer votre vote à tout moment) :

Entrer dans le hall : Vous avez rapidement constaté qu'il n'y avait rien de plus à découvrir dans ce couloir principal que ces pièce d'armure quelconque : que ce soit parce que c'est votre seul passage, parce que vos sens vous y poussent, ou parce que la carte l'indique, vous savez que la suite de l'aventure se passe dans le hall derrière le passage... et décidez de l'emprunter. (à gauche de la zone 3)

Explorer le boyau : Ce qui aurait pu ressembler à un simple renfoncement s'avère en réalité  plus profond et bien plus mystérieux. Vous n'en voyez pas le bout, s'enfonçant dans les ténèbres, de sorte que vous ne savez pas s'il donne quelque part ou, au contraire, se termine quelques mètres plus loin : mais vous prenez votre courage en main et décidez de l'explorer. (en haut de la zone 2)

Faire demi-tour : Un boyau s'enfonçant dans les ténèbres n'est pas pour vous rassurer, car vous n'avez manifestement pas l'esprit aventureux : plutôt que de plonger dans l'inconnu, vous préféres rebrousser chemin et rejoindre le reste de la compagnie. Le temps de courir et de retrouver votre chemin, vous arriverez dans la zone 3 quand ils la quitteront, et ne les rejoindrez qu'au tour suivant
(4) (zone 3)

Voici la carte disponible pour le tour 3 de l'event, qui constitue tout ce que vous avez pour l'instant découvert du thaig. Tout ce qui est visible est fouillable et perceptible, alors exploitez-la ! (cliquer sur l'image pour agrandir)

Spoiler:

Voici toute la zone que vous avez découverte au cours de votre expédition (cliquer sur l'image pour agrandir)

Spoiler:

Pour rappel, voici la carte que la Garde des Ombres a établie il y a de cela 300 ans et dont l'originale se trouve entre l'inventaire d'@Ateesha Leto, et une copie dans celui de @Linnarel (cliquer sur l'image pour agrandir) :

Spoiler:

Inventaire : vous devez indiquer votre inventaire avec le code suivant à la fin de votre message. Vous devrez ensuite répéter post après post cet inventaire en barrant avec la balise strike un objet qui a été utilisé, consommé ou perdu, afin que tout le monde puisse suivre l'évolution.

Code:

[spoiler="Inventaire de NOM DU PERSONNAGE"]INSÉRER ICI INVENTAIRE DE VOTRE PERSONNAGE AVEC UN RETOUR A LA LIGNE ENTRE CHAQUE OBJET.[/spoiler]

Vous trouverez les règles concernant les Potions dans ce message.

Exploration : concernant l'exploration, vous avez droit, par tour, à 1 action mineure de perception active (quelle que soit le sens naturel ou surnaturel), qui se résout au tour actuel, et 1 action majeure active qui soit de la fouille, du combat, du déplacement dans une autre salle ou une action importante, qui se résout au tour suivant.
La Perception active correspond à une action vous donnant une information supplémentaire (soumise à un Jet de Perception) que celle partagée initialement dans les posts MJs, celle-ci correspondant à une Perception passive.
À titre indicatif, la Discrétion, le Crochetage, l'Acrobatie, le Vol se font sur un Jet d'Agilité ; toute action physique se résout sur un Jet de Force ; la Fouille implique un Jet de Perception. Dans le cas du Jet de Perception, indiquez en description ce que et où vous fouillez, et taggez @Andrasté dans un nouveau message dans le sujet de lancer de dés en cas de réussite : le résultat vous sera communiqué avant la fin du tour pour que vous puissiez le prendre en compte pendant celui-ci.

• Introduction générale: Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.




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• Le prochain tour s'ouvrira le 8 mai 2024.
• Pour ce tour trois, les salles dans lesquelles vous vous trouviez précédemment vous ont tout délivré, et vous avancez en deux groupes dans deux directions différentes : quels secrets allez-vous découvrir ? À moins que ce ne soient de nouvelles raisons de vous écharper entre vous..
• Ordre de passage : L'ordre de passage est libre et vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez. Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.
• Indications RP : Privilégiez les réponses courtes (environ 500 mots). Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires.
• Dés : Lancez les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles du post.




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• Participation : Les participant.e.s à cet event sont : @Aethra, @Ateesha Leto, @Flavia Caecina, @Hareas Virnehn, @Hector de Grandbois, @Karl, @Linnarel, @Loina, @Marigold.
  Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour le tour suivant dans ce sujet.
• Absence : Personnage.s absent.s à ce tour : @Karl. Vous pouvez être absent.e.s pendant un tour sans conséquence ; en cas d'absence pour un deuxième tour consécutif vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudra vous inscrire pour en reprendre.
• Exclusion : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.

Je me demandais à quel moment la pierre allait trahir ma petite virée anonyme… mais elle n’en fit rien. Aucun débris ne se déroba sous mes pieds, par chance. Aussi souple et agile que le chat qui avait élu domicile sur mes épaules, mes pas me rapprochaient peu à peu de nouveaux trésors inconnus. Pareil à la pie voleuse dont Aiden m’affublait parfois le surnom, j’avançai à pas précautionneux, ma torche encore en main, à l’assaut de tout ce qui brillait. Et là, sous quelques vestiges oubliés, des débris de verre attirèrent davantage mon attention. Par chance, certains de ces flacons étaient encore intacts, malgré le passage du temps. L’or brillant luisait à ma torche, m’incitant à les prendre en main pour en apprécier mieux le contenu. Mais l’important était surtout le contenant. Je ne savais pas encore s’il serait plus prudent de les confier aux bons soins des Corbeaux ou plutôt les revendre au marché noir… Je réglerais cette épineuse question plus tard. Pour l’heure, je glissai les trois précieux flacons dans ma ceinture, les dissimulant à la vue de tous.

Je m’étais éclipsée depuis déjà quelques longues minutes et mon escapade risquait désormais d’avoir attiré l’attention… surtout des miens, qui risqueraient de lorgner sur mes poches. Je devais inventer un prétexte au retour, afin de montrer patte blanche. Je glissai sur les débris, jusqu’à atterrir de nouveau sur la terre ferme à côté de mes chers camarades. Je me portais naturellement vers Loina et son compagnon elfique, leur offrant un mince sourire… où perçait une certaine inquiétude. « Dites-moi, nous n’étions pas plus nombreux à la base ? Je crois que nous avons perdu quelques personnes en cours de chemin parmi les nôtres… non ? Je ne les ai trouvés nulle part… » Je pensais évidemment à Hareas, sans prononcer directement son nom. Il était à la fois un prétexte tout trouvé et une vérité authentique : Je m’inquiétais réellement de ne pas le retrouver. Cependant, je n’avais pas spécialement envie que mes amis du Carta remarquent si aisément mes accointances avec les Corbeaux. J’avançais peut-être à visage découvert, mais ironiquement, ce masque était le plus crédible d’entre tous.

Mais déjà, les Gardes Ombres ouvraient la voie vers un nouveau couloir bien obscur… Je fronçai les sourcils, incertaine de la direction à prendre, avant de leur emboîter le pas. « Attendez-nous. Et s’il y a des pièges ? » Ce n’était évidemment pas ce qui me préoccupait le plus. Il ne faudrait pas qu’ils nous distancent, non ? Même si j’étais bien heureuse qu’ils ouvrent la marche, je n’avais pas envie qu’ils mettent la main sur un quelconque trésor avant moi. Jusqu’à maintenant, tout me prouvait que ceux-ci étaient en nombre certains dans ces souterrains qui empestaient l’humidité. J’espérais encore en découvrir de nouveaux, en espérant qu’aucune engeance ne vienne pointer le bout de son museau. Attentive à mon environnement, j’éclairai les murs du couloir en les chassant dans les moindres ombres…

Résumé : Aethra ramasse les fioles précieuses et les dissimule dans sa ceinture, parmi d'autres fioles. Elle rejoint ensuite le reste du groupe pour ne pas se faire distancer, prétendant  auprès de @Loina et @Linnarel rechercher ceux qu'ils ont perdu de vue plus tôt : soit Hareas et Marigold. Elle avance ensuite derrière les Gardes des Ombres, projetant des ombres sur le couloir avec sa torche, pour en observer les moindres recoins.

Action majeure : Entrer dans le hall
Action mineure : Observer les alentours du hall (échec)

Inventaire :

Spoiler:

Est-ce que l’art nain l’intéressait ? Elle n’était même pas certaine de pouvoir répondre à cette question. Il l’intriguait, assurément. « Mon père est… était un nain. » L’enterrait-elle trop tôt, avec le reste de sa famille ? Si un léger, très léger voire quasi inexistant, espoir subsistait, elle peinait à croire qu’ils aient pu survivre. Ils n’étaient pas taillés pour faire face à la violence de ce qui s’était déroulé chez eux. Soupirant légèrement, elle finit par hausser les épaules, s’apprêtant à dire… elle ne savait quoi qui suffirait à détourner la conversation, mais elle n’en eut pas le temps, interrompue par la répartie étonnante offerte par l’elfe à ses côtés. Peut-être souffrait-elle de préjugés, mais il lui semblait avoir tellement peur de son ombre qu’elle ne l’aurait pas cru capable de faire face au géant bourru et de s’affirmer. Géant bourru auquel elle adressa un regard sévère, alors qu’il se laissait aller à un éclat de colère, lui répondant sèchement – mais d’une voix suffisamment basse pour n’être entendue que par les gens à leur proximité immédiate. « Un mur, dans des souterrains plusieurs fois séculaires, pour lequel nous ne possédons que des données peut-être incomplètes. Aucun détail, aussi insignifiant paraît-il, n’est à négliger. » Tant qu’ils en avaient le temps. Tant qu’ils n’étaient pas à la merci d’engrances.

Le suivant des yeux, l’air mécontent, elle hésita à lui emboiter le pas au risque d’attiser la colère d’Hector… ou peut-être bien la sienne. Il devait être à bout de nerfs, mais elle ne tolèrerait pas qu’il remette en cause des décisions, aussi mauvaises puissent-elles être, devant une assemblée qu’ils devaient guider et qu’ils devraient protéger si le cas se présentait des engeances. Devant une assemblée qu’ils devaient convaincre que la Garde n’était pas une assemblée de lunatiques qui prédisaient la fin du monde, sans savoir ce qu’ils faisaient. Pas alors que leur position était déjà précaire et qu’on ne leur accordait pas assez de sérieux. Se retournant vers Linnarel, s’efforçant d’inspirer pour se calmer, elle essaya de lui adresser un regard encourageant, ses yeux finissant par se poser sur le visage de Loina. « N’hésitez pas à me le signaler, si vous observez d’autres fresques qui pourraient nous être utiles. » Ce disant, elle s’éloigna légèrement, alors qu’Hector battait le rappel, s’assurant que personne ne restait en arrière dans la salle.

Juste à temps pour voir la jeune femme auprès de qui leur dernière recrue restait souligner que tout le monde n’était pas là. « Savez-vous qui ? » Le groupe était distendu, certains s’étaient déjà avancés à la suite d’Hector, et elle n’en connaissait pas tous les visages. « Je pars à leur recherche. Prévenez les autres. » Elle n’aimait guère se séparer ainsi du gros du groupe, mais espérait que cela ne durerait pas… Après tout, les retardataires ne pouvaient pas être bien loin, n’est-ce pas ? Elle ne voyait rien, pourtant de leurs allées-et-venues.

Ateesha rabroue @Hector de Grandbois et fait signe à @Linnarel et @Loina d’avancer à sa suite, leur demandant de la tenir au courant s’ils trouvent d’autres fresques plus utiles. Elle entend @Aethra ce faisant et part à la recherche des égarés… sans rien déceler de l’endroit où ils peuvent être.

Action majeure : rebrousser chemin à la recherche de Marigold et Hareas
Action mineure : perception active pour chercher des traces de leur passage (19/15, échec)

« ― Tu savais pour Karl ?
― Ouais. Marigold grogne plus qu’il ne répond. Depuis un bail. Et les mots de Karl lui reviennent, accusateurs, violents, dangereux. Si le fiel lui monte furieusement aux lèvres, Marigold le ravale d’une remarque intriguée : Ça a l’air de te secouer. Qu’est-ce qui te travaille ? Le mensonge, ou la magie ? »

La lanterne d’@Hareas Virnehn révèle progressivement l’étroite cavité à mesure que se rapproche l’elfe - pas bien grand, mais décidément bien plus prévenant que lui (comment a-t-il pu oublier les torches ?). Et c’est bientôt un nouveau passage, dissimulé dans les ténèbres, qui s’ouvre à eux. Un boyau humide, dont le contrebandier examine les parois, intrigué.

« ― Ça passe. Je vais voir.
  ― Olà, doucement. tempère l’ancien. Marigold pose une main abîmée sur l’épaule du garçon. Tu es sûr de ton coup ? »

Pas qu’il doute des capacités de son complice ; mais l’exiguïté du renfoncement, couplée au mystère de son issue, inquiète sensiblement le receleur. Et malgré tout… qui d’autre, à part, Hareas, pour s’y enfoncer ? « Je pourrais m’y risquer, sans garantie… » De trouver quelque chose, ou de ne pas se bloquer…

« Bon, vas-y. » concède Marigold au dalatien, non sans réserve. « Est-ce que tu as une corde ? Il faudrait que tu en passes une autour de la taille. S’il y a un problème, je te ramène ici. »

L’idée de s’élancer seuls dans de nouvelles aventures, toutefois, ne l’enchante guère. « Où est le groupe ? »

Et puis, hélant Pepe : « Va chercher les autres. »

Voyant le singe déguerpir - non sans une once de nonchalance - en direction de l’entrée de la pièce annexe, Marigold se tourne une nouvelle fois vers le dalatien.

« Attendons-les. »

Résumé : Marigold échange avec Hareas au sujet de Karl, puis découvre ce que dissimule le renfoncement. D’abord réticent à l'idée de laisser l’elfe s’engage dans le boyau, il finit par accepter, à condition que Hareas s’attache à une corde (qu’il n’a pas, comme des torches…). Enfin, ne souhaitant pas continuer sans prévenir le reste du groupe, Marigold envoie Pepe les chercher. Comme celui-ci a réussi son jet de dressage/compréhension/chance, il retrouve la trace des aventuriers les plus traînards et tentera de les guider dans la pièce annexe (au prochain tour).

Action mineure : ordre donné à Pepe (aller chercher le groupe)
Action majeure : aucune

Inventaire de Marigold:

Hareas prit quelques secondes pour réfléchir à la question du vieux brigand. Non, ce qui le dérangeait n'était pas le mensonge en soi ; Karl n'était pas le premier à lui cacher son apostasie, Hareas comprenait pourquoi, et il ne pouvait même pas prétendre qu'il était touché parce qu'ils étaient très proches...

La magie, grimaça le Dalatien, jugeant que cette vérité ne lui coûterait pas grand-chose à ce stade.

Il reporta son attention sur le boyau qui s'ouvrait devant eux comme la gueule sombre d'une créature immobile. Il pouvait presque l'entendre respirer... Oui, il y avait un bruit. Un bruissement léger. Hareas renifla. L'air du tunnel était chargé d'humidité. Il sentait la terre mouillée. Le son inconnu prit forme dans son esprit : une rivière souterraine. Les épaules du Dalatien se détendirent légèrement. Cela lui rappelait son expédition dans les égouts, mais... au moins, il n'y avait pas d'odeur putride cette fois. Pas encore. Il allait se hisser dans le tunnel sans se poser plus de questions lorsque @Marigold posa une main sur son épaule pour le couper dans son élan.

Tu es sûr de ton coup ?

Hareas jeta un regard en arrière, puis vers Pepe, avant de reporter son attention sur le visage ridé du vieux bonhomme. Il sourit :

On va pas envoyer le singe quand même...

Il n'ajouta pas que Marigold avait l'air trop âgé pour s'amuser à crapahuter dans un tunnel étroit et poussiéreux. C'était simplement la solution la plus logique. Il avait raison de ne pas se jeter dans l'inconnu sans réfléchir, cependant, et Hareas s'arrêta quelques secondes pour l'écouter. Il était plus âgé oui, mais certainement plus sage...

J'ai toujours de la corde.

Il s'assit pour ouvrir la sacoche dans laquelle il rangeait son matériel de chasse. Il avait du fil en quantité, et une corde moins longue mais plus solide. Il attacha celle-ci autour de sa taille. Après réflexion, il retira sa cape, son arc et son carquois. Ils risquaient d'entraver ses mouvements, surtout s'il devait faire demi-tour en vitesse.

Touche pas, Pepe, crut-il bon de préciser, avant de se hisser à l'orée du tunnel pour examiner les premiers mètres.

Il entendit le singe ressortir sur les ordres de Marigold, pour prévenir les autres. Hareas ne savait pas s'il devait s'en réjouir : suivant ce qu'ils trouvaient de l'autre côté, ce pouvait être une aubaine comme une épine dans son pied. Il reconnaissait pourtant que le trafiquant avait raison de faire preuve de prudence, et hocha la tête à son conseil. En attendant, il examina les parois, balayant d'une main les petites pierres et le sable qui encombraient le boyau, soulevant de l'autre la lanterne aussi loin que possible.

Il ne voyait rien d'autre au fond que l'obscurité, mais il restait attentif aux odeurs que charriait le conduit et surtout au moindre bruit suspect. La roche n'était pas parfaitement lisse, pas entièrement érodée par le temps, et il y avait quelque chose qui n'était pas de la pierre, comme de très fines racines... Non, ce n'était pas naturel, c'était autre chose. Et ces marques de griffures, là, n'étaient-elles pas le signe du passage d'autres créatures que les nains ? Des créatures qui lui étaient inconnues... Sûrement pas des petites souris. Son coeur tambourina quelques secondes plus fort contre sa poitrine alors qu'Hareas réalisait qu'il n'était peut-être pas le seul chasseur à traverser ce conduit. L'idée aurait dû le terrifier, elle ne réussit qu'à soulever ses lèvres dans un sourire d'anticipation. Bon. C'était dans ses cordes.

Résumé : Hareas écoute les sages paroles de Marigold et consent à attendre un peu avant de s'engouffrer sans réfléchir dans le tunnel. Il s'attache avec une corde en cas de problème et examine l'entrée du boyau avec une certaine anticipation.

Action majeure: -
Action mineure: Jet de Perception (11/15)

Inventaire d'Hareas:

Dire qu’elle est surprise à la réaction de Linnarel est un euphémisme. Elle retient le sourire qui lui vient à l’entendre parler à Hector et pose un regard empli de fierté sur le faussaire, qu’elle aurait plus imaginé tenter de fusionner avec la roche qu’à répondre de la sorte. Comme quoi, tout peut vraiment arriver. Et elle arque un sourcil quand Hector les presse de continuer. Il n’a pas tort, mais elle a beaucoup de mal à s’éloigner, alors qu’un flot de sentiments contradictoires continue de l’envahir. Elle hoche tout de même la tête à la remarque d’Ateesha, lui jetant tout de même un regard surpris quand elle annonce être à moitié naine. Mais, évidemment, elle n’a pas le même point de vue sur le mur qu’ils observent avec plus ou moins d’intérêt. Pour elle, c’est son histoire, son essence même qui a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, qui est raconté ici. Et qui lui échappe peu à peu, tels des filaments qu’elle est incapable de retenir, quoi qu’elle fasse.

Et c’est un soupir qui répond à la question de l’elfe, alors que son regard se perd quelques instants à fixer encore et encore cette pierre. « C’est… différent d’votre façon de faire ici. C’est la Pierre qui est à l’origine de tout. Qui nous protège. Qui nous guide. » Vaguement consciente qu’elle continue de dire nous malgré tout, elle ajoute, toujours à l’attention du faussaire. « On vénère pas d’Dieu. Mais on a la Pierre. Et c’est à elle qu’on r’tourne quand tout est terminé. » La nostalgie qui perce dans sa voix est palpable, mais elle finit par secouer la tête. « Y a aussi quelques types qu’on admire… t’sais, des gens qu’accomplissent des trucs tellement importants qu’ils pourraient r’ssembler à vos Dieux ouais. Ca doit être un d’ceux-là. Un Haut. » De là à se rappeler ce qu’il a pu faire pour se retrouver sur cette fresque… il y a un gouffre que Loina n’arrive pas à franchir.

Elle ne remarque qu’à peine qu’Hector s’est éloigné et rend un vague sourire quand elle remarque la silhouette de la rouquine. « Tu crois qu’on va s’mer des gens en chemin ? Ce serait pas impossible r’marque… » Elle se tapote le menton, songeuse, avant de secouer une nouvelle fois la tête. « Allez, on s’bouge d’là, ils ont raison. » Un hochement de tête en direction d’Ateesha et elle souffle, sourcils froncés. « Tu nous préviens s’t’as un problème ! » Comment ? La naine est persuadée qu’elle trouvera. Quant au reste, elle a un haussement d’épaules à l’attention d’Aethra. « C’pas leur boulot de détecter les pièges ? Ca nous permet d’regarder l’reste pendant ce temps. » Un clin d’œil alors qu’elle ajoute, en direction du faussaire qu’elle pousse en direction du hall. « S’tu vois un truc qui brille, c’est pour moi. »

Finalement, elle avance dans le hall et plisse des yeux alors qu’elle se faufile dans le couloir principal, observant autour d’elle avec attention, croisant les bras alors qu’elle prend sa mine revêche habituelle. Evidemment, elle cherche des yeux quelque chose qui pourrait raviver ce lien à la Pierre qui lui semble si ténu en cet instant et sent une certaine frustration s’installer. Mais son attention est captée par autre chose. Un coup de coude à la personne la plus proche, sans se soucier de qui ça peut être et elle désigne ce qu’elle voit, marmonnant, pensive. « T’as vu c’truc ? J’pensais que personne était venu dans l’coin depuis longtemps. » Tout est trop récent pour que ça n’attire pas son attention. Elle aurait presque envie d’aller tenter d’extirper quelque chose sous ces éboulis, mais le risque est bien trop important. Et elle tient plus à sa vie qu’à ces armes. Mais ça l’intrigue et pas qu’un peu.

TW : Vulgarité, violence

La garde connétable lui répondit, d'un ton sec, appuyant son avis. Le géant s'abaissa un peu comme pour écouter les mots de celle-ci. Aussi insignifiant qu'il soit le mur n'est pas à négliger ? Hector haussa les épaules.

« Celui est insignifiant, comme les autres murs. Quelles leçons y a-t-il à apprendre de ceux qui ont échoués avant nous ? »

Il fit une pause, soufflant puis reprit la parole.

« Boss, si vous me demandez de vous suivre en enfer je le ferai, sans arrière pensée. Mais vous ne me ferez pas dire que c'était une bonne idée. C'est la même chose là. »

Il n'était pas de ceux qui acceptaient de se taire peu importe ce qui est fait ou dit en face de lui, encore moins depuis plusieurs mois. La colère s'accumulait et la violence montait en lui, jusqu'à le rapprocher un peu plus encore d'une bête par instants. Il s'éloigna finalement, toujours grognon, du groupe de petite taille, pour inciter les gens à reprendre la route. Il ne faut que peu de temps pour qu'une camarade le rejoigne. Flavia essaie de tempérer la colère du géant, appuyant quelques petites choses qu'ils pourraient trouver.

L'Orlésien grogne à nouveau en secouant la tête. Il ne voit pas ce qui pourrait être intéressant à trouver, ni même ce qu'il y avait d'intéressant à laisser ces civils se perdre en rêve pour une époque disparue il y a maintenant si longtemps. Des mots de la garde elle se méfiait aussi des criminels. Par le géant.

« Tu parles de ceux qui se perdent, du petit elfe peureux, de la naine qui grogne ou du vieux qui se prend la tête avec... Machin ? »

Karl, ouais c'est pareil.

« Ils trouveront rien. C'est. Un. Mur. Si on perd maintenant notre temps à observer chaque putain de mur qui tient encore debout, on y sera encore pour voir le prochain enclin. »

Il soupira. La vapeur était un peu redescendue, lorsque son sang s'agita, tirant un sourire carnassier au garde alors qu'il descendait de son dos son arme, encore dans son fourreau. Il se tourna vers la garde à ses côtés et fit signe vers l'avant. Il porta son regard autour, près à dire quelque chose, puis s'arrêta, se redressa interloqué.

« Putain elle est où Ateesha ? »

Il fit quelques pas en arrière, cherchant sa supérieure du regard. Il cru la voir au loin entrer dans une autre salle. Pourquoi ? Un autre mur ? Il soupira. Peut-être pas ça, il voyait le petit elfe et la petite naine dans le groupe. Probablement autre chose alors. Très bien, elle les retrouverait, même si on pouvait voir sur le visage du guerrier qu'il n'était pas très à l'aise à l'idée de laisser une garde s'éloigner seule du groupe. Il reprit la route, jetant des regards réguliers en arrière.

Un peu plus loin, en s'approchant du hall, il prit la parole.

« Bon, tout le monde, il y a des engeances dans le coin. Ceux qui savent pas par quel bout tenir une arme... »

Il posa son regard sur l'elfe timide.

« Vous restez un peu en arrière. Les autres, surveillez les côtés et n'engager ces bestioles que si un garde vous le dit ok ? Tant mieux. Si vous êtes pas d'accord vous risquez de crever ici, gardez bien ça en tête. »

Pas très aimable, mais visiblement plus concentré qu’auparavant Hector reprit sa marche, mains sur la garde, près à dégainer.

Action mineure : Aucune.
Action majeure : Passer dans le hall avec le griupe.

Linnarel interagit avec @Aethra et @Loina au sujet des fresques mais également des personnes laissées derrière.
Linnarel prend le temps dans le couloir de mettre ses cartes à jour et prend peur quand @Hector de Grandbois évoque des engeances, et @Aethra des pièges.

Si le chat prête un œil intéressé aux ponctions discrètes que sa complice humaine estime nécessaire d'imposer aux vestiges ternis du thaig, il ne s'en émeut pas. Sa queue fuligineuse, encore hérissée par l'agacement qui venait de brûler ses veines, se courbe en un arc gracieux et drape l'arrière du crâne d'Aethra, comme pour l'aider à se fondre parmi les ombres.

Aethra, il faudra que tu me dises ce que tu fais ici. Dès que je retrouverais une bouche adaptée à la conversation.

Chose qu'il n'est pas prêt de récupérer si tôt, à moins qu'un danger subit ne menace leur drôle de duo : bien que vacillante, l'amertume alimente toujours son cœur, et il ne souhaite rien d'autre pour l'heure que se laisser étreindre par la sensation réconfortante d'une autre enveloppe ; un instinct finalement guère différent de celui qui manœuvre la voleuse dans les ténèbres. Nul n'est trahi qui n'appartenait pas à ce monde ; nul n'est rejeté qui embrasse sans regret son exclusion.

À nouveau, les voilà partenaires du néant qui les creuse. Les chats sont, après tous, des êtres solitaires.

Et lorsqu'Aethra finit par rejoindre le groupe de leurs congénères plus grégaires, le fieffé félin fouette l'air de la queue, un miaulement mécontent logé au fond de sa gorge.

Résumé : Karl reste sur les épaules d'@Aethra en tant que chat, et manifeste sa bougonnerie lorsqu'ils rejoignent le reste de l'expédition.

Inventaire de Karl:

Que l'exploration continue : son ambiance paisible aurait de quoi surprendre, si elle n'avait pas pour habitude d'éteindre les vigilances et d'installer les angoisses... quand le silence se fait, la rivière coule, indifférente.

Cette pierre qui vous entoure, @Loina, aurait pu être cette Pierre que tu te surprends à appeler en ta conscience : à mesure que tu expliques aux autres ce qui fut ta culture, à mesure que tu retrouves les profondeurs du monde, chez toi aussi s'éveille quelque chose d'insondable.. Pourquoi ne te répond-Elle, Naine ? Peut-être devrais-tu en faire plus pour la retrouver... ou peut-être les histoires des nobles d'Orzammar à propos d'un lien à jamais coupé, d'un bannissement éternel, sont-elles vraies. Alors, d'un coup de coude, tu cherches à attirer l'attention de ton voisin sur des armures bien plus récentes que ce les lieux permettraient : une voisine, plutôt, que ton geste secoue en faisant clinquer le verre, et dérangeant @Karl posté avec attention sur ses épaules, et qui entend parler lui aussi parler de cette équipiement bien peu abîmé. Ce sont ces fioles que tu portes à ta taille, @Aethra, dont certaines sont plus neuves que d'autres : qu'importe leur origine, finalement, dans ce groupe que tu rejoins, l'étonnement viendrait plus de leur présence que de leur qualité ; en réponse, tu feins l'indifférence, tu soulèves que certaines personnes manquent à l'appel, puis tu attires l'attention sur la présence probable de pièges... De quoi attirer l'inquiétude d'autrui, verbalisée, couinée même, par celui qui s'est rappelé de sa peur aussi vite qu'il en a oublié son courage : à toi qui tenais ton métier à jour, @Linnarel, la mention coup sur coup de pièges puis d'engeances provoque une certaine anxiété... où croyais-tu que tu embarquais, faussaire, qu'importe si tu aies réellement eu le choix ou non ?
Car oui, des engeances se trouvent devant vous : tu le sais et tu le sens, @Flavia Caecina, toi qui prêtes une attention particulière à vos sens qui s'éveillent en leur présence, et tu partages cette information avec plus de précisions à celles et ceux qui ne peuvent le voir. Qui ne peuvent le savoir : que comprennent-ils réellement de ces monstres qui vous attendent ? Voici donc le groupe duquel tu te trouves en charge, @Hector de Grandbois, le temps que la seconde de la Commandeure-garde retrouve les égarés en queue d'expédition. Comme le trahissent tes soupirs, tu n'es pas au bout de tes peines, et peut-être aurais-tu bien deux mots à caler à la fin de tout cela aux deux chefs qui vous ont refilé la mission sans y participer. En attendant, tu avances et diriges ce petit monde.

Toi, @Ateesha Leto, après avoir chargé le groupe de continuer l'exploration et de noter ce qui mérite de l'être, tu as décidé de retourner en arrière pour trouver les deux compagnons que vous avez laissés à la traîne : il semble pourtant que ton père nain ne t'ait rien légué de l'orientation fantasmée du peuple de la Pierre dans les Tréfonds, car voilà que tu ne retrouves pas leurs traces... et entends même des bruits de grattement, non loin. Des chattemites ? Des engeances ? Non : c'est bien un animal auquel tu fais face, mais il s'agit d'un singe. Celui que tu as aperçu sur l'épaule du vieux mercenaire. Son cri strident – au singe, non pas au mercenaire –, soit-il de joie de t'avoir trouvée ou un appel pour que tue viennes à lui, résonne avec force contre les parois du thaig, et il t'invite à le suivre vers la pièce annexe où se trouvent les deux autres hommes. Leur serait-il arrivé quelque chose ?
Te serais-tu attendu, @Marigold, que ton fidèle compagnon revienne si vite – en ayant accompli la mission dont tu l'as chargée ? Que la Garde-connétable l'ait suivi ou que le singe te tire la manche pour te ramener vers elle, voilà ces autres que tu cherchais, et il cherche poches et recoins de ta veste pour la récompense qu'il sait mériter. Vous n'êtes plus seuls, sers ! Voici donc ce que vous attendiez,  @Hareas Virnehn, avant de vous enfoncer plus loin dans l'obscurité du boyau : maintenant que tu as partagé tes craintes les plus simples et observé ton environnement, tu peux t'engager dans ces profondeurs... Mais souhaites-tu vraiment y aller seul, sans que personne ?

Le temps s'écoule, paisiblement et discrètement, dans cet espace qui n'est pourtant pas éloigné de la surface, et encore moins d'un lieu de vie : mais la pierre pèse avec solidité au-dessus de vos têtes et a repris ses droits dans ce qui fut le foyer, raconte-t-on, de ses enfants. Les éboulements se dévoilent à vous dans toutes leurs nuances orangées, dans toutes leurs brutalité : vierges de ces activités qui l'auraient magnifiée, qui l'aurait souillée, mais elle demeure tandis que vous passez et que d'autres passeront encore après vous.

Pour atteindre le hall aux marchandises, votre groupe doit franchir un ancien passage encore pratiquable malgré les affres du temps : si vous prêtez attention aux billes menaçant d'emporter les chevilles les plus maladroites, il n'y a aucune surprise pour vous. En comparaison des indications de la carte, elle paraît plus tortueuse et abîmée, soumise au passage du temps... Vous l'arpentez sans danger, pourtant, jusqu'à vous conduire à la prochaine salle : un ancien hall d'entrepôt et de contrôle des marchandises, qu'elles viennent des Tréfonds ou de la Surface, désormais habité par tant d'éboulements qu'on en oublie même cette taille passée. Pourtant, nombre d'objets parsèment le sol, trésors des esprits et reliques du temps...
Seulement, une déconvenue vous marque immédiatement toutes et tous : contrairement à ce que vous indiquaient les anciennes cartes de la Garde des Ombres, le passage suivant devant vous conduire à l'objectif marqué n'est plus, bouché par un éboulement si dense qu'il vous faudrait des semaines pour le déblayer. Est-ce donc là la fin de votre expédition, vaincus par le temps qui ne revêt que trop souvent des habits d'un inexorable destin ? Ou bien continuerez-vous de jouer de lui pour vous armer, de faits ou d'idées, le plus possible contre les évènements à venir ? Car ce hall qui monnayait autrefois moults promesses contre de l'argent a encore à vous offrir, explorateurs et exploratrices : il vous suffit une fois encore de troquer votre argent contre votre vue et votre curiosité...

Vous voilà toujours hésitants devant ce boyau qui, alors que vous attendez, ne vous révèle aucun danger supplémentaire : il paraît toujours aussi inanimé, l'air stagnant. Il y résonne des forts clapotis de la rivière souterraine comme il coule des filets d'eau entre les pierres. Votre petit groupe, désormais gonflé d'un nouveau membre, doit se décider à le franchir, ou non. Vous hésitez, vous vous préparez, vous attendez de voir ce que cet ancien conduit d'évacuation pourrait vous réserver : mais n'est-il pas parfaitement inoffensif ?

Dans les deux pièces dans lesquelles vous vous trouvez, Gardes des Ombres, vos sens se mettent en alerte de ce que vous pourriez rencontrer au-delà ; de ces pairs dégoûtants, de ces hideux semblables, qui se trouveraient plus loin. Passé l'émoi du ressenti, cette indication vous apparaît comme légère, comme diffuse : sont-elles peu nombreuses, ces engeances que vous redoutez ? Sont-elles hors de portée, ces engeances que vous détestez ? Plus vous avancez, plus l'alerte se fait pressante, sans pour  
autant vous permettre de savoir où le danger se situe. Vous le savez, pourtant, que désormais les Tréfonds sont leur domaine, et que vous êtes désormais les intruses et les intrus... N'est-il pourtant pas nécessaire de savoir, pour vous, à quel point sont-elles proches ?
Les Hauts d'autrefois s'en retourneraient dans leurs mausolées, si la plupart n'avaient pas été détruits et dépouillés de leurs richesses.

Des déconvenues et de l'hésitation : vous voilà, chaque groupe, face à des éventualités auxquelles les cartes ne vous ont pas préparées. Certaines et certains perçoivent le danger au-delà, d'autres sentent bien que l'exploration ne se passe que trop calmement : mais ne va-t-il pas falloir aller de l'avant pour découvrir les secrets du thaig Kavish ?

Pour ce tour, 3 choix s'offrent à vous (votez au sondage qui a été installé pour ce tour, vous pouvez changer votre vote à tout moment) :

Explorer le hall : pour le premier groupe, la déconvenue vous habitez ou s'avère de courte durée : vous découvrez tout atour de vous, au milieu des décombres, quelques squelettes, des objets, des traces de ce qui... À vous de choisir ce que vous souhaitez y explorer – qui sait quels trésors vous y découvrirez ? (zone 4)

Emprunter le boyau : pour le second groupe, l'hésitation a donné lieu à la réflexion et à la préparation, mais il vous faut maintenant emprunter le boyau pour savoir ce que vous y trouverez de l'autre côté. Étroit, il est plus ou moins pratiquable selon votre taille, mais reste à un niveau assez plat – quant à ce que vous trouverez en route, ou à sa sortie... seule un peu de lumière, et de courage, vous le délivreront. (en haut de la zone 3)

Repartir en arrière : Que ce soit de peur, de désintérêt ou par choix, la tension vous touche tant que vous décidez de vous désolidariser du groupe et envisagez de revenir en arrière dans l'une des anciennes zones explorées ; vous pouvez même quitter l'expédition... à vos risques et périls, puisque manifestement, l'on attend de l'autre côté que vous rendiez des comptes.

Voici la carte disponible pour le tour 4 de l'event, qui constitue tout ce que vous avez pour l'instant découvert du thaig. Tout ce qui est visible est fouillable et perceptible, alors exploitez-la ! (cliquer sur l'image pour agrandir)

Spoiler:

Voici toute la zone que vous avez découverte au cours de votre expédition (cliquer sur l'image pour agrandir)

Spoiler:

Pour rappel, voici la carte que la Garde des Ombres a établie il y a de cela 300 ans et dont l'originale se trouve entre l'inventaire d'@Ateesha Leto, et une copie dans celui de @Linnarel (cliquer sur l'image pour agrandir) :

Spoiler:

Inventaire : vous devez indiquer votre inventaire avec le code suivant à la fin de votre message. Vous devrez ensuite répéter post après post cet inventaire en barrant avec la balise strike un objet qui a été utilisé, consommé ou perdu, afin que tout le monde puisse suivre l'évolution.

Code:

[spoiler="Inventaire de NOM DU PERSONNAGE"]INSÉRER ICI INVENTAIRE DE VOTRE PERSONNAGE AVEC UN RETOUR A LA LIGNE ENTRE CHAQUE OBJET.[/spoiler]

Vous trouverez les règles concernant les Potions dans ce message.

Exploration : concernant l'exploration, vous avez droit, par tour, à 1 action mineure de perception active (quelle que soit le sens naturel ou surnaturel), qui se résout au tour actuel, et 1 action majeure active qui soit de la fouille, du combat, du déplacement dans une autre salle ou une action importante, qui se résout au tour suivant.
La Perception active correspond à une action vous donnant une information supplémentaire (soumise à un Jet de Perception) que celle partagée initialement dans les posts MJs, celle-ci correspondant à une Perception passive.
À titre indicatif, la Discrétion, le Crochetage, l'Acrobatie, le Vol se font sur un Jet d'Agilité ; toute action physique se résout sur un Jet de Force ; la Fouille implique un Jet de Perception. Dans le cas du Jet de Perception, indiquez en description ce que et où vous fouillez, et taggez @Andrasté dans un nouveau message dans le sujet de lancer de dés en cas de réussite : le résultat vous sera communiqué avant la fin du tour pour que vous puissiez le prendre en compte pendant celui-ci.

• Introduction générale: Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.




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• Le prochain tour s'ouvrira le 18 mai 2024.
• Pour ce tour quatre, chaque groupe se retrouve devant des informations non prévues par les anciennes cartes : un passage bouché d'un côté, un boyau inconnu de l'autre. Et tout ça alors que les Gardes des Ombres perçoivent le danger... Allez-vous laisser parler votre prudence, ou votre courage, pour la suite de cette exploration ?
• Ordre de passage : L'ordre de passage est libre et vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez. Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.
• Enjeux : suite à une décision (et un besoin) de la part des Maîtres du Jeu, les enjeux des évènements du chapitre 4 ont été abaissés : il n'y aura pas de changement majeur à prévoir pour vos personnages. Vous pouvez donc aborder cet évènement avec plus de légèreté.
• Indications RP : Privilégiez les réponses courtes (environ 500 mots). Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires.
• Dés : Lancez les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles du post.




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• Participation : Les participant.e.s à cet event sont : @Aethra, @Ateesha Leto, @Flavia Caecina, @Hareas Virnehn, @Hector de Grandbois, @Karl, @Linnarel, @Loina, @Marigold.
  Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour le tour suivant dans ce sujet.
• Absence : Personnage.s absent.s à ce tour : aucun. Vous pouvez être absent.e.s pendant un tour sans conséquence ; en cas d'absence pour un deuxième tour consécutif vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudra vous inscrire pour en reprendre.
• Exclusion : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.

La méfiance grandit en lui, telle une présence affamée. Le chat, sans le vouloir, s'accroche à l'épaule de son perchoir avec ses griffes aiguisées - heureusement, le cuir est épais à cet endroit. Sa crispation lui saute aux yeux lorsque, le museau tendu vers des mystères que lui seul perçoit, indifférent aux braiments grossiers des bipèdes, il réalise que sa méfiance enfle encore, prend des proportions surnaturelles. Inhumaines. Dans son esprit, la présence s'orne d'un visage, se décore de dents. Les engeances, alors ? Est-ce de ça dont les autres Gardes parlaient ? Il faut que tu dégages d'ici. Lui est tenu de rester. Enchaîné par des liens intangibles, comme toujours. Mais Aethra n'a rien à faire dans ces ténèbres. Rien à défendre, et trop à perdre. Ce n'est pas son combat ; son avenir ne mérite pas d'être souillé dans les immondices que leur réservent ces boyaux profanés.

Alors le chat miaule. Il s'agite sur les épaules souples qui le portent, passe de l'une à l'autre, tapote une joue de ses pattes. Va-t'en. Va-t'en ! Il n'a pas de mots. Juste la nécessité de l'instinct, et la force de leur passé commun.

Résumé : Karl tente d'indiquer à @Aethra que le danger est proche et qu'elle devrait partir.

Inventaire de Karl:

« Savez-vous qui ? » J’haussai les épaules à la question de la commandante en seconde de la Garde des Ombres. Je préférais ne pas trahir mes accointances avec Hareas, tant que ce n’était pas nécessaire. « Il n’y avait pas un elfe ? Et… » Je réfléchis un peu, avant de secouer la tête. Faisant partie des retardataires, je n’étais même pas certaine qu’Hareas ne se soit pas retrouvé pris au piège quelque part, seul. J’aurais peut-être dû m’en inquiéter plus tôt. Est-ce qu’il était seulement venu comme prévu ? Ma tentative de diversion risquait de se retourner contre moi… mais peut-être qu’elle lui sauverait également la mise, s’il était réellement en difficulté.

Contre toute attente, elle décida de rebrousser chemin. Vu que Loina n’avait pas l’air particulièrement inquiète, quant à elle, on décida de rattraper rapidement le reste du groupe. Elle m’arrêta d’un coup de coude, en découvrant de nouvelles armes délaissées. Je me frottai doucement les côtes en lui lançant un regard de travers, consciente que son geste avait fait quelque peu cliqueter mon sac. Je feignis le naturel. « Oui et… donc ? Tu penses que ces boyaux débouchent ailleurs à la surface ? » Je m’approchai des dites armes, dans l’espoir d’en déterminer l’origine, en me penchant avec ma torche en main.

« Putain elle est où Ateesha ? » Je manquai de lâcher ma torche en me ratatinant devant le géant qui cherchait la gradée, quelque peu intimidée. J’en perdis brièvement de vue ce que je regardais plus tôt. « On en a perdu certains en route. Elle est repartie en arrière pour leur mettre la main dessus. » Répondis-je à la place de la demi-naine, déjà évanouie au loin.

Je compris rapidement sa nervosité quand le géant nous confirma la présence d’engeances dans les environs. « Quoi ? » Je devais être devenue aussi blanche que l’elfe, toujours dans l’ombre de Loina, qui couinait maintenant comme une souris terrifiée. Je soufflai un ton plus bas, aux deux Gardes des Ombres qui ouvraient la marche. « Mais… où ça ? » J’avais beau traqué les ombres évanescentes, ma torche en main, je ne voyais aucune engeance prête toutes crocs sorties, prêtes à nous déchiqueter. La moindre des choses aurait été de nous dire d’où venait le danger !

« Je ne sens pas leur présence de manière immédiate. Elles sont plus loin. » J’abaissa ma torche, un peu décontenancée. « Comment ça, vous les sentez ? » Mon odorat humain laissait peut-être à désirer, mais il n’y avait que l’odeur de la puanteur et de l’humidité dans l’air. Sauf que les coups de pattes insistants de Karl sur ma joue eurent tendance à m’indiquer le contraire. Je le repris à voix basse : « Mais… qu’est-ce qui te prend ? » Je lui lançai un regard peu amène. « Ca suffit maintenant, Karl. Si tu as quelque chose à me montrer, alors tu te déplaces ! »

Résumé : Aethra regarde les armes récentes que @Loina lui montre pour tenter d’en deviner la provenance. Elle est interrompue par @Hector de Grandbois qui recherche Ateesha et lui répond qu’elle cherche ceux égarés en arrière. Comme @Linnarel, elle n’est pas rassurée par le discours d’Hector et @Flavia Caecina quand ils mentionnent des engeances à proximité. Quand @Karl tente de communiquer avec elle, elle s’agace et lui demande d’ouvrir la voie s’il a quelque chose à faire comprendre.

Action majeure : /
Action mineure : Explorer le hall (réussite)

Inventaire :

Spoiler:

Pepe avait rempli sa mission et un regard en arrière suffit à convaincre Hareas que le moment n'était plus à la préparation et à l'hésitation. Il sentait que s'il attendait une minute de plus, ils ne sauraient jamais ce qui se trouvait de l'autre côté du boyau, et pour cause... Il doutait que la Garde des ombres les laisse explorer à leur guise. Or, la curiosité d'Hareas était la plus forte.

Bonne chance ! s'exclama-t-il avant de disparaître dans le tunnel.

Le disait-il pour lui-même ou pour ce qui attendait le contrebandier ? Quoi qu'il en soit, le Dalatien n'avait pas envie de savoir ce que dirait Ateesha Leto en le trouvant ici.

Quant aux dangers qui se cachaient peut-être au bout du tunnel... Il n'y avait qu'à espérer que Marigold ne lâcherait pas la corde.

La corde autour de la taille, la lanterne à lucioles dans une main et le couteau de chasse dans l'autre, Hareas progressait lentement. Soudain, le tunnel disparut dans un trou béant. C'était une salle, plus grande que ce que l'elfe avait imaginé. Son bras souleva la lanterne, mais impossible d'en distinguer les limites. Il retint son souffle. Il n'entendait plus la rivière, mais un murmure furieux emplissait son crâne. C'était l'écho de son coeur battant. Hareas reprit son souffle et se glissa au bas du tunnel, faisant tressauter la corde derrière lui. Il se retourna brièvement pour crier dans le tunnel, rassurer et informer celui qui se trouvait de l'autre côté de sa ligne de vie.

Ça va ! C'est grand ! Il y a... quelque chose.

L'écho de sa voix faiblit à ses propres oreilles et le bourdonnement reprit. Oui, il y avait... quelque chose. Une chose énorme. Sombre. Immobile. Le bras qui tenait la lanterne de lucioles virevoltantes trembla imperceptiblement en se tendant au-dessus du Dalatien audacieux. Son sourire se fit moins assuré, sans pour autant mourir sur ses lèvres. Il se sentait observé comme le lièvre face au loup, mais ce pouvait être un effet d'optique. Impossible d'identifier cette large forme. Impossible d'en détourner le regard.

...

Avait-elle bougé ?

Durgen, murmura-t-il dans la langue elfique.

Pierre. Ce n'était pas une supposition mais un voeu.
Qu'elle soit de roche ou de chair, pourvu qu'il ne l'ait pas réveillée.

Résumé : Hareas se lance dans l'exploration du boyau et laisse @Marigold se débrouiller avec @Ateesha Leto    Il découvre une grande pièce sombre dans laquelle trône une forme immense et qu'il croit voir bouger.

Action majeure: Explorer le boyau
Action mineure: Jet de Perception (6/16)

Inventaire d'Hareas:

Action mineure : Observer les lieux à la recherche d'une sortie (réussite, intégrée au poste).
Action majeure : Explorer le hall.

Linnarel continue à être terrifié par la mention des engeances, notamment les détails apportés par @'"Flavia Caecina". Il cherche le réconfort de @Loina, s'inquiète pour @Hareas Virnehn et se lance dans ses questions à la suite des remarques d'@Aethra.
Linnarel entend les bruits de la rivière et demande si elle n'a pas creusé une autre issue.

Un singe… Si elle s’attendait à tomber sur une créature vivante, ça n’était certainement pas le petit animal, d’autant plus alors qu’il venait à sa rencontre, presque en sautillant, s’approchait pour mieux reculer, et répéter ce manège plusieurs fois d’affilée. Enfin au moins… Ça n’était pas une engeance. Mais elle ne se souvenait pas de l’avoir vu au début de leur excursion. Des intrus se trouvaient-ils ici ? Évidemment, la jeune femme aux cheveux rouges avait affirmé que certains de leur groupe s’étaient égarés, mais peut-être qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre, au final. Elle était assez sceptique, considérant le passage gardé et étroit qui leur avait permis de rejoindre les lieux, mais elle n’était pas prête à affirmer, malgré leurs cartes, que nul ne pouvait entrer autrement.

Mitigée quand à la marche à suivre, presque désireuse de laisser les inconscients, quels qu’ils soient, courir à leur perte – réelle comme figurée s’ils tombaient sur des engeances – son sens du devoir lui imposa de suivre le petit bipède poilu, malgré sa réserve. À raison, semblait-il, alors qu’elle revoyait le visage familier de l’homme qui s’était entretenu avec Karl. L’air fermé, la voix peu amène, elle l’interpella. « Qu’est-ce que vous faites là ? Ce n’est pas comme si nous ne vous avions pas avertis des risques que vous encouriez à vous séparer de nous. Vous estimez que vous avez vécu une vie assez longue ? Ou peut-être que vous avez besoin de ressentir un frisson d’excitation, pour lutter contre votre vie plate et insignifiante ? » Elle ne mesurait pas ses mots mais se séparer des seuls gens en qui elle avait confiance lui déplaisait fortement. Encore plus pour un homme inconscient. « Mais on nous a dit que… Oh. »

Elle s’arrêta subitement en voyant le petit singe jouer avec une corde qui dépassait d’un renfoncement plus en hauteur, se rapprochant subitement de lui, hésitant quant à la marche à suivre. Il était tentant de tirer sur la corde, de ramener à elle l’intrus qui se trouvait – forcément – à l’autre bout, au lieu de quoi elle fit volte-face, le visage encore plus furibond, si c’était possible. « Qui est-là ? » Qu’il n’essaye pas de masquer son identité, de gagner du temps. « Je finirai par le découvrir tôt ou tard, et je suis sûre que vous préférerez que je passe ma colère sur lui que sur vous. »

Et, de toute façon, elle finit par entendre une voix qu’elle reconnaissait, bien qu’elle la connaisse peu. « Que fait-il, que faites-vous, là ? » Si la chose ne les tuait pas, peut-être le ferait-elle elle-même. « Quelle sorte de choses ? » Elle ne ressentait rien, peut-être n’était-ce pas si dangereux que ça. Elle l’espérait. Mais elle serait sûrement obligée d’aller vérifier. « Revenez-ici, maintenant. » Son ton était impérieux et ne souffrait aucune contestation, mais allait-il l’écouter ? Pas qu’elle soit vraiment surprise : il avait l’habitude, après tout, de s’aventurer là où il ne devait pas le faire.

Elle aurait voulu se contenter de ça, de l’attendre. Sauf qu’elle sentit un tiraillement familier, quoi que très lointain, très estompé. Inquiétant, presque effrayant, même. Surtout alors qu’ils avaient visiblement emprunté un passage non présent sur les cartes – ce qui l’inquiétait davantage. Adressant un regard aussi angoissé qu’énervé au vieil homme, elle se saisit de la corde et elle commença à monter, à passer dans le boyau, avant d’adresser une dernière remarque à Marigold. « Assurez-vous de pouvoir tirer cette corde aussi vite que possible, si nécessaire. »

Rejoignant Hareas après cela, progressant aussi vite que l’étroitesse du boyau le lui permettait, elle ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit. « Il y a des engeances quelque part. Je ne saurai dire où. Probablement si nous suivons ce chemin. Alors vous allez revenir en arrière avec moi tout de suite. » Elle ne comptait pas lui laisser le choix.

Ateesha va couper @Marigold en petits morceaux s'il parle pas et balance pas @Hareas Virnehn. Sauf qu'elle entend ce dernier parler avant la réponse et se précipite à ses côtés, quand elle ressent de manière étouffée des engeances.

Action majeure : Emprunter le boyau
Action mineure : perception active pour savoir si elle décèle Hareas, le truc dans la salle, quelque chose (1/15)

Un haussement d’épaules à la question d’Aethra. Il y aurait de nombreuses possibilités qui pourraient justifier la présence de ces armes et, si elle prend la peine d’y penser, aucune d’elle ne lui plait. Que ce soit une autre issue dont ils ignorent l’existence ou tout simplement des gens qui ont pris le même chemin sans qu’ils en aient eu vent… dans tous les cas, ils ont mal fini. Une grimace quand elle sent un frisson lui parcourir l’échine et qu’elle finit par délaisser ce qu’elle a vu, sans trop arriver pour autant à se le sortir de l’esprit.

Mais, bien vite, les remarques des gardes lui serrent l’estomac. Elle n’avait pas encore vraiment réalisé jusque-là – ou n’avait pas pris la peine de les écouter, ce qui serait tout autant son genre – mais là, elle a compris, comme le reste de leur équipée.

Des engeances.

Battant des cils quand elle écoute les échanges entre Aethra et les gardes, elle les regarde longuement. « … les sentir… » Et c’est une volée de jurons digne des plus grands Nains d’Orzammar qui lui échappe dans un murmure malgré – ou à cause d’elle – la réponse de Flavia. « J’suppose qu’on doit être rassurés alors. » Ou pas. Elle plisse les yeux un instant en direction du chat qui semble vouloir – sans succès – communiquer. Là encore, des jurons lui viennent à l’esprit, alors qu’elle finit par sentir l’inquiétude de Linnarel sans même avoir besoin de tourner la tête vers lui. « Respire, va pas nous tourner d’l’œil, ce serait pas l’meilleur moment. » Ce serait même le pire en vérité. Et, si elle se sent elle-même plus qu’inquiète, elle s’efforce de se raccrocher à son pragmatisme habituel. Paniquer ne les aidera en rien de toute façon.

Heureusement, elle n’a pas besoin de rassurer le faussaire outre mesure. Pas dit qu’elle en aurait été réellement capable et lui tirer l’oreille n’aurait pas été des plus constructifs en cet instant précis. Alors, elle prête l’oreille, comme son comparse et la garde, hochant la tête à leurs remarques. « Ouais, c’est pas impossible. Ptet même que les types en armure ont débarqué d’là, allez savoir. » Tout lui semble possible en cet instant, surtout le pire. Mais ça, autant le garder pour elle dans l’immédiat.

Et elle observe l’endroit désigné par Flavia avec attention, effleurant la pierre un instant, presque songeuse alors que, d'un coup, une sensation étrange l'envahit. Une douce certitude, contrastant avec ce sentiment oppressant qui n'a de cesse de tenter de la happer depuis son entrée dans ces grottes. Comme si on lui montrait le chemin. Elle finit par secouer la tête, revenant à la réalité. « J’le vois aussi. C'est par là qu'on doit aller.» Soufflé d'un ton étonnamment assuré, alors que rien de tangible ne peut le lui démontrer. « J’peux te filer un coup d’main. » Bien qu’elle puisse jouer un peu des muscles, si tant est que ce soit nécessaire. Mais elle ira par là, c'est sûr.

TW : Vulgarité, violence

Remettre la main sur des retardataires ? Hector grimace, laisser un ou une garde en arrière pour ramener quelques moutons qui se sont éloignés du troupeau n'est pas dans ce qu'il conseille. Visiblement il n'approuve pas la décision, tout comme il n'est pas confortable à l'idée de laisser sa supérieure en arrière. Pas question qu'il s'éloigne bien plus sans nouvelle de ceux qui partagent son sang.

Le doute étreignaient ceux qui étaient autour. Ceux qui ne partagent pas le sang maudit de l'engeance semblent perdu à l'annonce des engeances. Comment les gardes savaient-ils ? Hector esquissa un sourire lorsque Flavia répondit, puis prit la parole à son tour.

« Faut se dire qu'après des années à chasser des rats, on s'habitue à les reconnaître. »

Le petit elfe s'inquiétait, les engeances si proches ? Le colosse se retourna, cette fois peu d'émotions visibles sur son visage.

« Où crois-tu qu'Antiva était ? Les engeances ne marchent pas qu'au fond des tréfonds. »

Après tout l'enclin était la preuve que ces bêtes maudites pouvaient être partout. Aucun être ne pouvait dire qu'il n'y avait aucun risque à vivre à la surface, aucun pouvait dire que seul les autres étaient en danger. Le petit elfe et Flavia indiquèrent de l'eau, peut-être ayant creusé une sortie. L'Orlésien lui n'était pas vraiment en pleine recherche, son regard se portait souvent vers l'arrière. Vraiment, il n'aimait pas l'idée de laisser derrière la garde connétable. Les retardataires ? Qu'importe eux, tant pis ils n'avaient qu'à pas s'éloigner.

« Fouillons un peu, mais on n'avance pas plus loin sans la chef. »

Il se retourna vers la naine et l'elfe.

« Evitez juste de perdre du temps à regarder les murs c'coup là. »

Et si les engeances arrivent, courage à ceux qui n'en avaient pas.