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ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage

Lachlann Vaël
Lachlann Vaël
Enchanteur supérieur du Cercle
Enchanteur supérieur du Cercle
Lachlann Vaël
Personnage
Peuple : Humain
Âge : 39 ans
Pronom.s personnage : il
Occupation : Prince-héritier déshérité | Enchanteur Supérieur
Pseudo : Trèfle
Pronom.s joueur.euse : elle
Crédits : LoveA1n0
Date d'inscription : 29/07/2021
Messages : 908
Autres personnages : Mélisandre O'Hara
Attributs : CC : 18
CT : 10
Mag : 18
End : 10
For : 10
Perc : 9
Ag : 10
Vol : 18
Ch : 18

Classe : Mage niveau 3
Sorts : Désorientation (en ; immobilise)
Drain de vie (en ; moitié mag)
Sommeil (en ; immobilise)
Épouvante (en2 ; immobilise)
Maléfice de vulnérabilité (en2 ; ralentit, def/2)
Réanimation des morts

Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t243-lachlann-vael


Sentir Kendric derrière lui puis le voir assis apporte plus de soulagement que sa vie entière, et un peu de fierté à être celui qui l’a amené ici. Dans un bordel, certes, mais en sécurité ! Ils auraient pu être n’importe où en réalité, sa satisfaction d’avoir (plus ou moins) coopéré avec son père lui suffit.

Ce n’est qu’une fois la porte fermée qu’il réfléchit plus loin – une fois qu’il est trop tard. Son regard croise celui de plusieurs présents tout en fuyant celui de Vera, soudain conscient de l’inquiétude qui émane d’elle.

Cadwell, Isbeil, Katriel, même Fiona, combien en a-t-il abandonné ? Il n’a pas besoin des démons pour savoir que trop.

Son père et la couronne défendue méritaient tout son temps ; mais il commence à douter d’Irvine. Il aurait pu l’ignorer et voir le danger qui envenimait la foule ; rejoindre Isbeil, poursuivre Fiona, chercher Cadwell, n’importe quoi, mais il est resté – autant de choix qu’il regrette.

Il ne peut qu’attendre que le pire passe, sans un mot – le Prince veut du calme, consoler Elendîs est hors de question, regarder Vera à peine plus sage… et il n’y a personne d’autre. Au moins son père est-il toujours là, grâce à lui !

Résumé : « Oups, Lachlann n’a pas pu être partout en même temps et s’en veut. » MAIS Kendric lui a fait plaisir !
Inventaire:
Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
Chercheuse de la Vérité
Fionnuala Vaël
Personnage
Illustration : ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage - Page 4 Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
Messages : 1591
Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t119-fionnuala-vael-le
Jetée sous leurs souliers
Tour 8

Personne ne la retint. Alors, sans un mot et sans un regard, certaine de suivre la direction qu’il lui fallait – guidée par ses plus profondes convictions –, elle se détourna de la porte du Laurier Carmin pour s’engouffrer, à la suite des Irvine, dans les rues de Starkhaven.

Jusqu’à lors, son armure de Chercheuse reflétait la teneur de leurs péchés à celles et ceux qui avaient posé leurs yeux sur son profond noir. Certains y voyaient du vide, se refusant à toute remise en question, refusant de croire qu’ils étaient vautrés dans l’ignominie – il n’existait pas d’homme ou de femme auquel le Créateur n’avait rien à reprocher et qu’Il ne rattraperait jamais. D’autres discernaient dans cette indicible teinte le miroir de leurs âmes : qu’ils abandonnent ou qu’ils fuient, et ils valaient à peine mieux que les précédents orgueilleux ; qu’ils se repentent et se rachètent, alors le monde entier promettait d’aller mieux. Dans tous les cas, l’armure avait accompli son travail.

L’Œil-qui-voit-tout avait questionné dans son écrin d’ébène, poursuivant Sa quête éternelle de Vérité.

Pas une pensée pour ces personnes qu’elle laissait derrière. Ni pour cette mère @Eugénie Vaël qui accompagnait et menait son époux malade dans les salons confortables d’un bordel. Ni pour ce frère @Lachlann Vaël qui savait se réfugier et attendre le moment opportun. Ni pour cette Elfe @Elendîs et les autres courtisanes qui savaient bien se cacher dans les boudoirs et derrière les rideaux. Ou encore ce Tévintide @Amadeus Domitia que la foule avait avalé à sa vue avant que l’affaire ne devienne plus… littérale. Fionnuala savait tous les siens en sécurité dans le Laurier Carmin, car il y avait une chose en laquelle elle pouvait avoir parfaitement confiance : l’instinct de sauvegarde et de préservation de @Vera. Or, joie du Créateur, la maquerelle était entrée la dernière dans son établissement – affaire en elle-même cocasse.

La Chercheuse n’avait donc aucune crainte et aucune pensée pour celles et ceux qu’elle laissait derrière : sans ménagement, elle évita la foule et poussa les solitaires peu enclins à la bousculade, évitant sans réelle application qu’ils ne finissent malgré leur chance au sol, et se lança dans sa course folle. Fionnuala devint un trait noir filant doit vers sa cible : le carreau d’une destinée qu’elle avait choisi d’appliquer à ces deux âmes qui fuyaient, comme des lâches. Elle était dure d’oreille, la Chercheuse : elle refusait à ce que continuent les chansons qu’elle n’aimait pas entendre.

Elle refusait à ce qu’on n’arrête pas les Irvine.

Car dès à présent, l’armure abandonna son rôle d’apparat pour devenir le clairon de sa charge : il sonnait sommation de s’arrêter, sans qu’elle n’ait le besoin de s’époumonner. Les plates se pliaient et dépliaient à chaque foulée, frottaient pour se laisser tomber et reprendre leur cycle ; les solerets grattaient parfois la pierre imparfaite, et sa main s’égarait en un coup sourd sur sa cuirasse. À qui la croisait, il savait que Son jugement ne se voyait plus : il s’entendait. Il se répercutait dans les ruelles pour frapper le dos des poursuivis et les écraser du remord et de l’autorité divine. Et de la quête de réponses. Ils en avaient, des réponses : l’aîné, du moins, car Fionnuala n’attendait plus grand-chose de sa fille qui n’avait fait que prouver son insolence, son incompétence, sa vulgarité.

Les maisons se succédèrent et s’alignèrent avec une horrible familiarité : de celles condamnant à la perte d’orientation. Tant que les éclats roux et les tabards de gueules arrivaient à la guider, la Chercheuse n’avait aucun mal à les retrouver : mais le rouge devant brun, brun comme les portes, les charrettes et le fumier qui encombraient le passage ; et les rues tortueuses faisaient perdre toute notion d’espace. Et comment ignorer ce souffle qui s’engourdissait, noyé par les excès ? Comment taire ce dos qui, à défaut de se plaindre, commençait à hurler ? Non ! Non, par trois fois, Fionnuala refusa de les perdre, et retrouva force et vigueur dans ses jambes, mais à chaque fois, le reste de son corps abîmé l’abandonna. La tête suivrait tôt ou tard et il n’y aurait que l’âme, solide, presque inhumaine, pour pleurer la débilité de toute cette machine rouillée par la vie.

Mais un virage fut celui de trop et, pour éviter d’abandonner toute dignité, la puînée Vaël se rattrapa à une barrique non loin – laissant ses poumons engager leur dernier baroud d’honneur.

« IRVINE ! », qu’elle hurla derrière Ardal Irvine qui s’enfuyait, @Eléonore Irvine qui le suivait, s’adonnant à sa frustration furieuse comme à ce mur de pierre qui accueillit son corps lourd et son dos faible.

Que l’un ou l’autre se retourne et trébuche, et alors trouverait-elle la force de les rattraper : mais la Chercheuse n’y crut pas un instant, bien consciente que la martialité du conseiller – oh, sans aucune ancien conseiller – aux affaires militaires sauraient les tirer de là.

Tandis que la grande Vaël se rattrapa pourtant aux aspérités de la taille de pierre, ronflant de sa négligence physique des derniers mois, grondant de ce dos qui menaçait de se bloquer pour la priver de tout mouvement, elle n’eut plus que ses oreilles si dures pour entendre les échos de son cri. Qu’ils sachent : qu’ils sachent que la justice pour leurs mots et leur chaos viendrait, car ils ne sauraient fuir devant le soleil divin.

Derrière elle, le Laurier Carmin s’avérait étrangement calme. Non loin d’elle, la Place Bagpiper paraissait s’animer… encore ? Qu'importe les ennuis : ils arriveraient sûrement à attendre qu’elle reprenne son souffle... Encore un instant. Seule dans cette rue où tous les échos s'étouffèrent.

Une expiration, à défaut d’une expiation.

Résumé

Fionnuala Vaël s'élance à la suite d'Ardal Irvine et @Eléonore Irvine dans les rues de Starkhaven, sachant parfaitement que @Eugénie Vaël et @Lachlann Vaël sont en sécurité dans le Laurier Carmin de @Vera et d'@Elendîs
Fionnuala Vaël n'arrive pas à suivre la course des deux Irvine, ralentie par sa méconnaissance des rues de Starkhaven, son souffle rouillée par son hygiène lamentable de vie et son dos toujours plus plaintif. Elle s'effondre dans une rue non loin de la Place Bagpiper en hurlant une dernière fois leur nom, car si ce n'est aujourd'hui, elle les rattrapera plus tard.

Inventaire de Fionnuala Vaël:


Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
Merci pour les cadeaux  Stareheart:
Isbeil Byrne
Isbeil Byrne
Apprentie du Cercle
Apprentie du Cercle
Isbeil Byrne
Personnage
Illustration : Post Tenebras Lux

Peuple : Humaine
Âge : 20 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Noblesse havenoise (Corintamh, Marches Libres)
Occupation : Apprentie mage
Localisation : Cercle de Starkhaven (généralement à la bibliothèque ou dans la chapelle)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Isbeil par Adamant (avatar) | The Inner Sun by Anndr (fiche) | Megan Rieker (illustration) | Adamant (signature)
Date d'inscription : 10/10/2021
Messages : 558
Autres personnages : Yara
Attributs : CC : 10
CT : 10
Mag : 14
End : 13
For : 10
Perc : 12
Ag : 12
Vol : 14
Ch : 14

Classe : Mage niveau 1
Sorts : Feu follet magique : invoque une boule lumineuse inoffensive
Soin : guérit la cible par contact (+14 PV)
Bouclier spirituel : +2 de défense magique

Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t447-isbeil-byrne
Sans ramage ni plumageTour 8
TW : mentions légèrement graphiques de morts et blessures

Une diversion. Isbeil avait à peine réagi à l’hypothèse de @Cadwell. A quoi bon, quand cette dernière n’avait fait qu’augmenter sa culpabilité et qu’elle le soupçonnait de s’en vouloir tout autant ? Ils s’étaient fourvoyés – sans savoir encore à quel point – et il n’y avait rien d’autre à ajouter. La seule chose qu’ils pouvaient faire, à présent, était d’avancer pour en affronter les conséquences.

Elle ne se doutait pas, seulement, à quels points celles-ci seraient terribles avant d’arriver devant le Laurier Carmin.

« Créateur. » s’étrangla le templier.

Isbeil ne put que lui donner raison en découvrant la scène qui nourrirait ses cauchemars pour les années à venir. Inarticulée, une plainte enfla dans sa gorge alors qu’elle reculait d'un pas puis se figeait, le souffle coupé par l’horreur. Fuir. Elle avait envie de fuir. Se couvrir les yeux. Boucher ses oreilles. Se rouler en boule pour disparaître comme ces nuits d'enfance où l’orage la sortait du lit… Mais c’était peine perdue : jamais elle ne pourrait échapper à ces sanglots et à ces gémissements ; à ces personnes étendues au sol, la poitrine convulsée de douleur ou immobile. Bien trop immobile.

Oh Créateur... Non. Non. Non.

Peu importait ses prières : ces gens ne se relèveraient pas. Ils étaient morts ; voilà ce qu’était l’issue irrattrapable de leur erreur. Peur avait eu raison : elle était arrivée trop tard, et c’était comme si un grand froid l’envahissait de nouveau ; comme si la raideur des malheureux inertes se propageaient à ses propres membres…

Jusqu’à ce qu’une pensée, effroyable, ne les anime à nouveau :

Pas lui.

La pointe glacée de l’angoisse s’enfonçait à chaque battement suppliant de son cœur, la poussant en avant bien plus cruellement que ne l’aurait fait une lame dans son dos. Pitié. Son regard brûlait et luisait en parcourant chaque visage, chaque corps contusionné et brisé. Pas lui. Ce n’était pas une robe du Cercle qu’elle craignait de trouver – les compétences des deux mages précédemment aperçus la rassurant assez quant à leur survie – mais une cuirasse et des cheveux blonds.

S’il vous plait Créateur. Pas lui. Pas…

« Al-Alzyre ! »

Ce fut Cadwell qui l’aperçut en premier, hurlant puis l’incitant à le suivre en lui désignant une silhouette miraculeusement dressée.

« Templier de Launcet ! » s’écria-t-elle à son tour, chutant plus qu’elle ne s’accroupissait à ses côtés, pour s’en vouloir aussitôt de son soulagement.

Le garçon qu’elle avait aperçu sur la place puis depuis l’entrée de la ruelle gisait devant lui, les paupières closes. Vivant ? Oui, elle sentait un pouls au bout de ses doigts, faible mais bien présent. Fouillant frénétiquement sa sacoche, @Alzyre de Launcet lui-même ne semblait pas blessé, mais plutôt en état de choc ; à l’instar de @Cadwell dont le regard paniqué balayait la foule, implorant silencieusement une aide qui ne venait pas. Ils ne savent pas quoi faire, comprit Isbeil, avant de réaliser une chose surprenante : Ils ne savent pas quoi faire, mais moi si. Alors, c’est avec douceur qu’elle écarta les mains tremblantes du blond pour révéler une fiole aisément reconnaissable – un élixir de soin – qu’elle attrapa avant de se tourner vers le brun.

« Donnez-en à ceux capable d’en boire. » lui intima-t-elle avant d’ôter sa propre sacoche pour la lui tendre. « Vous trouverez dedans de quoi bander ou désinfecter des plaies. De quoi soulager la douleur aussi. Ne leur offrez rien d’autre que la potion même s’ils le réclament. Evitez de déplacer qui que ce soit tant que vous ne serez pas sûr de faire plus de mal que de bien. »

Ses larmes avaient reflué. Sa voix avait pris des inflexions mécaniques au fil de ses instructions. Agir. Rien ne comptait d’autre en ce moment qu’agir. Elle ressentirait, pleurerait, s'effondrerait plus tard, car c'était ce que la situation exigeait.

« Ça va aller. » continua-t-elle aussi bien pour Alzyre autant que pour elle-même, comme un écho des paroles qu’il lui avait offerte en quittant l’exécution. « Je crois que je peux le soigner. »

Seuls les deux templiers pouvaient normalement l’y autoriser mais, face à l’urgence de la situation, l’absence d’interdiction valait bien mille assentiments. Sans perdre plus de temps, Isbeil se pencha donc sur le blessé, s'accrochant au souvenir de ses lectures comme à une corde pour ne pas céder à l'affolement. Ce n'est qu'un exercice de plus, se mentit-elle tandis qu'elle ouvrait dans un bruissement de tissu le gilet puis la chemise pour révéler, sur la peau en dessous, les stigmates violacés de la bousculade. Bien qu’impressionnants, ces derniers ne devaient pas lui faire oublier que les blessures les plus dangereuses pouvaient se révéler interne. Luxations, fractures, écrasement des organes et hémorragies, asphyxie traumatique ou traumatisme crâniens… Leur liste potentielle défila à tout allure dans son esprit alors qu’elle posait une main sur son torse puis l’autre contre son front, lui faisant regretter plus que jamais l’absence de l’Enchanteresse @Katriel de Palia à ses côtés. Qu'un exercice de plus, se répéta-t-elle en prenant une inspiration tremblante, sauf qu'elle ne pouvait se permettre d'échouer, aujourd'hui.

S’il vous plait, Créateur, laissez-moi l’aider.

Une seule personne. Elle n’avait pas besoin de sauver la ville entière, seulement une personne. Une personne qui n’avait pas besoin d’Isbeil, cette jeune noble qui ne voulait qu’être sœur ; juste de l’apprentie Byrne, qui plongea alors en elle-même à la recherche de ce pouvoir qu’elle avait toujours redouté, mais jamais autant que l’idée de sentir une vie s’éteindre.


Jet de magie – Réussite automatique (4 points de destin et 3 de mana)

Pour une fois, elle n’éprouva nul dégout quand le Voile lui répondit d’un craquement ; accueillit au contraire avec reconnaissance le fourmillement de la mana qui se concentrait dans ses mains puis se répandait, lentement et sûrement, dans le corps meurtri. Et si ses yeux s’étaient fermés aussi bien pour favoriser sa concentration que pour bloquer la vision terrifiante de l’extérieur, un sixième sens l’avertissait pourtant que ce dernier réagissait au sort, entamant son processus de guérison.

Pour une fois – la toute première en sept ans – alors que sa magie s'opposait à la douleur et à la mort, il sembla à Isbeil que le danger, la peine et la perte qui la souillaient pouvaient, enfin, valoir ses bénéfices.

Que sa malédiction ressemblait, en cet instant, presque à une bénédiction.

Résumé

Si la culpabilité étreint Isbeil à l'idée d'avoir été trompée, ce n'est toutefois rien à côté de l'horreur qui la saisit en découvrant le résultat de la bousculade devant le Laurier. Ayant confiance en la survie de @Lachlann Vaël, mais s'inquiétant du sort d'@Alzyre de Launcet, c'est ce dernier qu'elle cherche dans la foule puis trouve, à son grand soulagement, indemne, avant de remarquer le garçon gisant à ses côtés. Face à la gravité de ses blessures et la panique des deux templiers, l'apprentie se sent le devoir de prendre sur elle et les choses en main, cédant son nécessaire de soin à @Cadwell, avant d'user d'un sort de soin sur @Amadeus Domitia, lui permettant de récupérer 14 points de vie.

Points de destin : 10/14
Mana : 11/14

Inventaire d'Isbeil Byrne:


"Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière."
 
ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage - Page 4 Y0bj
Amadeus Domitia
Amadeus Domitia
Secrétaire de l'ambassade tévintide
Secrétaire de l'ambassade tévintide
Amadeus Domitia
Personnage
Illustration : ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage - Page 4 5d53fe74ccd97a7070dae7daf760e32b

Peuple : Humain - Imperium
Âge : 27 ans
Origine : Tevinter
Occupation : Secrétaire de l'Ambassadeur
Localisation : Près de l'Ambassade, dans les tavernes, au marché
Crédits : Pinterest (artiste : Merwild) / Moi-même
Date d'inscription : 15/04/2022
Messages : 214
Autres personnages : //
Attributs : CC : 17. CT : 10. Mag : 7 End : 10. For : 15. Perc : 14. Ag : 14. Vol : 12. Ch : 16
Classe : Civil - Niveau 3
Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t958-amadeus-domitia
TW : Descriptions de blessures, d’une agonie passagère (merci Isbeil ;W; )

Qu’est-ce qu’il fait là ?

La porte s’est fermée. Il fait noir, il n’y a plus personne.

Il regarde autour de lui, mais il n’y a que l’obscurité, la plus profonde, elle l’étouffe. Ses yeux aveugles, ne voient rien, ses oreilles, ne perçoivent plus le moindre son, il ne sait pas même, s’il est debout. Il est seul.

Quand Alzyre le trouve, Amadeus est tombé, face contre terre.

Ses bras se sont réfugiés contre son torse, sa tête s’est repliée. Ses vêtements sont déjà souillés de poussière : des empreintes se devinent plus nettement sur son dos, l’on a pris appui, directement sur ses vertèbres, au creux de ses reins, l’arrière de ses jambes.

Le mouvement exercé sur son épaule solide, fait brinquebaler la tête du jeune homme, son corps s’affaisse, sans opposer la moindre résistance.

Les bras qui l’entourent n’ont aucune difficulté à le soulever. L’on ne se rend pas toujours compte, au vu du bruit qu’il fait, de la force qu’il a, qu’Amadeus, est si petit. Qu’il est si léger, presque totalement enfoui, dans les bras solides du Templier. Sa tête bloquée à l’intérieur de son bras, reste plaquée contre le plastron de l’armure. Les jambes pendent dans le vide.

Et ses mains sont encore nouées. Dans un geste de prière désespéré, elles restent nerveusement crispées, elles restent serrées, contre sa cage thoracique, à la recherche d’un collier qu’il ne retrouvera probablement jamais.

Les cheveux indisciplinés ont été vaincus : la tignasse est écrasée, par la semelle d’une victime affolée. Les paupières sont closes.

Mais le plus inquiétant, c’est le sang qui coule de ses narines. Sa bouche entrouverte est mouillée d’écume. La salive esquisse quelques bulles, l’expiration pénible, respiration sifflante, la cage thoracique est saisie de spasmes qui arrachent, gargouillis étouffés. Il y a, quelque chose de cassé, quelque chose d’enfoncé, en plus des plaies qui s’éparpillent, des hématomes et tuméfactions, ne sont rien comparé à ces mouvements désespérés, de poumons qui s’efforcent, de respirer. Le diaphragme se contracte, pulsion instinctives et viscérales, d’un corps qui se bat pour survivre, noyé oui, lorsque l’air peine à entrer, lorsqu’il étouffe.

Inconscient, son corps agit de son propre chef, et lui-même, semble paniquer. Les mains et les pieds, s’agitent, les muscles, se tendent, la toux l’étrangle, les contractions musculaires saisissent ses côtes, comme pour expectorer, quelque chose.

Et ce corps exprime du mieux qu’il peut, la douleur qui le transperce, les sourcils se froncent, les mâchoires se serrent, le dos se creuse, les jambes, les bras, s’étirent, sa bouche entrouverte, déglutit péniblement le précieux oxygène, ça crache, ça racle, ça crisse, ça siffle, ça siffle, ce souffle qui s’efface, s’espace, il suffoque.

Il est seul, sous ce ciel noir, sous cette terre obscure.

Amadeus veut courir, mais son corps, s’il bouge, il ne le sent pas.

Il veut crier, mais aucun son ne franchit ses lèvres.

Ca écrase sa cage thoracique. Où est la sortie ? Où est-il enfermé ?

Il perd la notion du temps, ça fait combien de minutes, combien d’années ?

Où est la chaleur de son foyer ?

Il n’y a rien, rien que lui et le silence, lui et l’obscurité.

Quand Isbeil découvre le torse du jeune homme, ce qui frappe, c’est l’étrange constitution d’un corps qui allie tant bien que mal, des sangs si différents. Les os sont perceptibles, bien fins, face à l’épaisse musculature et aux kilos superflus, graisse, peau de cuir, muscles épais, protègent tant bien que mal, une architecture terriblement fragile.

La peau est sombre, réchauffée par un soleil que Starkhaven n’a jamais connu, mais qui continue de brûler dans ses veines. Le cuir épais est percé ici et là, d’estafilades et de blessures, sous la pression des chaussures, la peau a éclaté par endroits, les muscles, se sont déchirés, les articulations, tordues, par les gestes affolés, d’une foule paniquée. Et le plus grave, est sur la gauche, son flanc, s’est comme enfoncé. Les côtes écrasées, une plaie béante, laissent entrer un air qui n’a pas sa place, Amadeus étouffe, dans sa propre cage thoracique, écrasé par l’air, dont il a pourtant tant besoin pour vivre.

La détresse de l’organisme est perceptible, dans l’immobilisme qu’il vient d’adopter. Pour économiser ses ressources, l’oxygène qu’il parvient difficilement à avaler, son corps ne se débat plus, la toux, s’est éteinte : il ne reste que l’inspiration, longue et entrecoupée, spasmodique et soudain interrompue, l’expiration toute aussi pénible.

Sans un mage, Amadeus ne pourra pas s’en sortir.

L’on raconte, qu’avant le désert, se trouvait l’océan.
Est-ce ça, qu’il entend ?

Ce ressac incessant, ce chant, c’est régulier, c’est apaisant, ses pensées, emportées, par les mouvements, d’un coeur, qui ralentit, d’un corps, qui s’endort, c’est plus lent, il ne sait plus, il ne pense plus, il ne, il ne, n’existe, presque, presque, c’est chaud, son corps, s’enfonce, il, sombre, mais, non, ses muscles, se tendent, qu’est-ce, qu’est-ce qui, se passe, ça s’accélère, il sent, la douleur, elle le, le submerge. Ca vrille, ça explose, dans sa cage thoracique, ça le transperce, de part en part.

Son corps est lourd, son corps pèse une tonne, ses lèvres s’ouvrent, l’air s’engouffre mais il étouffe. La lumière, il la voit enfin au travers de ses paupières mi-closes, le ciel blanc de Starkhaven, la bouche encombrée de bave, de poussière et de sang, une contraction du diaphragme, du larynx, le fait régurgiter les matières qui l’encombrent.

C’est quoi, ce son rauque ? Ca vient de lui, c’est de sa gorge, que ça sort, c’est un râle. La douleur est insupportable, il veut se dégager, s’enfuir, se réfugier, mais il n’arrive que péniblement, à bouger. Ses mains se serrent, s’écrasent, retombent de chaque côté, ses ongles se plantent dans les dalles.

Ses sourcils se sont froncés, ses babines se sont retroussées, Amadeus, il veut se battre, il doit se battre, comme il l’a toujours fait ! Alors, Amadeus, il laisse la rage venir, du fond de ses entrailles, il laisse toute sa force, éclater, il veut pas crever ! Mais soudain, soudain, il réalise, il réalise, qu’il n’est pas seul.

Il prend conscience d’un corps près du sien, d’yeux bleus baissés vers les siens. Bardane ? Ses yeux sont saisis d’une lumière, d’une lumière, d’un être penché sur lui, de mains, sur ses plaies.

Il n’est pas seul.

Amadeus, pour la première fois de sa vie, n’a plus besoin de se battre.

Car c’est à elle, de se battre. Pour lui.

Son corps en prend conscience avant lui : sous l’assaut des vagues apaisantes, la douleur se rétracte. Ses muscles se relâchent, son dos, repose au sol, ses mains se déplient. Amadeus sent son front trempé de sueur, son dos ruisselle, mais l’air va et vient plus facilement entre ses lèvres. Ses yeux noirs reprennent vigueur, ses traits se relâchent, sa tête retombe, plus doucement, contre les pavés. Dans un claquement sinistre mais prometteur, les côtes reprennent leur place, lui arrachant un sursaut inquiet, avant que tout son corps ne se relâche.

La Mort a abandonné son dernier bastion : elle fuit, face à la volonté de la Mage.

Amadeus vit.

Il voit le ciel clair, il voit la jeune femme, la si frêle jeune femme, qui a su l’arracher des limbes. A la seule force, de ces deux mains fragiles levées vers son torse, de ses paupières closes, concentrée, sur lui, c’est à lui, qu’elle donne sa force. Il voit, autour de lui, Bardane qui est venu ! Venu le sauver lui, alors qu’il avait hésité à rendre son salut, alors qu’il croyait, qu’il le dérangeait. Ce jeune Templier brun à quelques pas d’eux, qui hésite sur ses pieds, qui est là malgré tout. Et ça l’émeut, Amadeus, de voir qu’autant de gens, se sont rassemblés, pour l’aider.

Le soulagement et la reconnaissance viennent le recouvrir, comme une étreinte, tout son être tremble, alors qu’il sent les larmes monter à ses yeux. Ici, il est en sécurité. Lorsqu’il voit tous ces corps, ce sang, les gens, qui n’ont pas eu sa chance, ceux qui rampent et agonisent, qu’il entend, ces gémissements et ces plaintes lascives. Lui, il a survécu.

Et les larmes inondent ses joues, Amadeus sanglote, ses mains reviennent contre son torse, en geste de prière ? En quelques sortes : ses mains courtes, épaisses, se referment précieusement sur celles de la mage, qu’il serre avec toute la tendresse, qu’il est capable de donner.

_ Merci.

Ses yeux noirs cherchent ceux de la jeune femme : pour s’y plonger. Cette fois, aucun voile, il n’a plus d’obscurité. Au fond de ses prunelles, brillent tant d’étoiles, et l’une d’elles a réalisé leurs voeux. Malgré les énormes gouttes qui dégoulinent de ses yeux, son nez qui renifle, la douleur s’en est allée, il est sauvé. Elle l’a sauvé.

Ses yeux se relèvent vers Alzyre, et un sourire s’épanouit sur son visage, il retrouve cette touche de camaraderie. Merci, de ne pas l’avoir laissé, de ne pas l’avoir abandonné.

Tremblant encore un peu, ses mains épousent le sol, il essaye de se souvenir comment on fait pour se lever, pour marcher, il essaye de se redresser, manque de basculer - il reprend des forces, mais a tout l’air d’un faon après ses premières heures. Et pourtant déjà, sa main se referme sur le bras d’Alzyre, pour lui exprimer à son tour, sa reconnaissance, lui dire, que tout va bien.

Ils l'ont sauvé.

Résumé : Le courage et l’amitié d’ @Alzyre de Launcet lui ont permis d’arracher Amadeus d’une situation plus que délicate. Les blessures n’en restent pas moins graves, notamment un pneumothorax qui aurait pu entraîner une terrible agonie si @Isbeil Byrne n’était pas intervenu. Son courage, sa volonté et sa magie arrachent Amadeus de l’inconscience et le jeune homme parvient difficilement à se remettre sur ses pieds, en prenant conscience qu’il a tout d’un miraculé.


Alzyre de Launcet
Alzyre de Launcet
Templier du Cercle
Templier du Cercle
Alzyre de Launcet
Personnage
Illustration : PARKOUR.

Peuple : humain
Âge : 21 ans depuis le 28 Gardien
Pronom.s personnage : Il/lui
Origine : Val Royeaux, Orlaïs
Occupation : Jeune templier confirmé
Localisation : Cloîtré au Cercle durant ce chapitre
Pseudo : Adamant
Pronom.s joueur.euse : Il/lui
Crédits : Julie "Shuploc" Damgaard
Date d'inscription : 31/01/2022
Messages : 163
Autres personnages : Copper, Miche, Aerontus Nepos
Attributs : CC : 10/10
CT : 13/13
End : 14/14
For : 11/11
Perc : 15/15
Ag : 14/14
Vol : 12/12
Ch : 13/13

Classe : templier
Sorts : Prière à Andrasté : lorsque vous faites une prière pour protéger vous et vos alliés (RP), eux et vous gagnez +2 en défense magique jusqu’à la fin de la rencontre. Ce sort coûte 3 PM.
Feuille
Joueur

 

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Une main sur mon épaule me tire de mes folles pensées. Je sursaute, me retourne brusquement, paralysé.

- « Al-Alzyre ! »

Oh, ce n’est que Cadwell .. Essayant de recracher son nom de mes poumons comme un appel à l’aide, me voilà maladroit, les larmes inondant mes joues pour de bon. Comme une sorte de répit, réalisant que je ne suis plus seul avec un frère au bord de la mort.

- « Cad- Cadwell il- »
- « Templier de Launcet ! »

A peine avais-je le temps de réaliser que l’apprentie Byrne apparaît à mes côtés, un regard affolé braqué sur moi. Un soupir bref, nerveux, tandis que je réalise qu’elle est saine et sauve. Je me pince l’arête du nez, essuyant mes yeux au passage, cherchant à retrouver une certaine contenance.

- « Il faut l’aider. Il- il était piégé dans la foule, et- »

Et le regard d’Isbeil a changé. La douceur de ses mains enveloppent les miennes plus moites, elle s’empare de la fiole que j’ai galéré à retrouver dans mes affaires, et s’adresse à Cadwell avec confiance. Elle lui donne des directives, prend les devants, et c’est une toute autre personne qui nous fait face, à présent. Il y a de quoi se sentir bête qu’entre deux templiers et une apprentie, c’est l’apprentie qui assure un semblant d’ordre dans cet enfer. J’observe Cadwell un instant, avant de me tourner vers la mage quand elle reprend la parole.

- « Ça va aller. Je crois que je peux le soigner. »

Je hoche difficilement de la tête, attrapant la main d’Amadeus dans un réflexe de réconfort. Bien assez vite, Isbeil se met au travail : elle analyse avec attention et précaution, sonde les blessures, prépare sa magie. Il faut que ça marche. Il le faut.

Le corps presque inanimé d’Amadeus réagit à cette magie. Ses muscles se tendent, une plainte quitte ses lèvres tantôt obstruées, tantôt libres. Mais son visage remue davantage encore, comme s’il se débat en pleine mer et, à mesure que l’aura de guérison s’étend, les traits d’Amadeus s’adoucissent. Ses yeux sombres réapparaissent, son souffle semble se stabiliser. Une nouvelle vague de larmes chutent de mes yeux lorsqu’ils croisent enfin les siens, qui répondent à ma panique silencieuse tel un miroir. La réalisation que le Tévintard survive nous frappe tous deux avec fracas. Ses mains tremblantes se relèvent vers Isbeil, se lient aux siennes, et un remerciement essoufflé s’envole.

Mais bien évidemment, Amadeus reste l’effronté qu’il est. Il tente de se relever, je l’arrête d’un geste aussi tendre que ferme, mais évidemment qu’il n’en a rien à faire. Je me contente alors de l’assister, ce qu’il accepte sans rechigner pour une fois. Il est vivant. Il est debout.

Et on me tire en arrière brutalement.

- « Te voilà, toi. »

Un élan de panique possède mes yeux, et j’ai beau jouer des bras pour essayer de me défaire de cet apparent danger, une autre paire de mains se referme sur mon autre bras.

- « Non !! Lâchez-moi ! »

Mais les gardes ne bronchent même pas, et me rappellent de par leur force que je ne suis qu’un môme. Mes pieds touchent à peine le sol, et me voilà emporté. Loin du Laurier Carmin. Loin de mes amis. Et si l’orgueil m’ordonne encore de me tortiller avec l’espoir futile que je m’en sortirais, je sais déjà que c’est peine perdu.

En résumé : Alzyre est en panique totale mais se rassure un peu lorsque @Cadwell, puis @Isbeil Byrne, débarquent. Cette dernière ne perd pas de temps et donne quelques directives pour soigner les blessés aux alentours, avant de s’attaquer à @Amadeus Domitia. Alzyre demeure à ses côtés, jusqu’à sa guérison. Mais à peine a-t-il le temps de réaliser qu’Amadeus a survécu, que le jeune templier se fait emmener de force par des gardes.

Inventaire d'Alzyre de Launcet:


"I'm scared to get close, and I hate being alone.
I long for that feeling to not feel at all.
"


Alzyre s'exprime (insolemment) en #006666
Cadwell Harimann
Cadwell Harimann
Templier du Cercle
Templier du Cercle
Cadwell Harimann
Personnage
Illustration : ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage - Page 4 L7n4

Peuple : humain
Âge : 20 ans
Pronom.s personnage : il
Origine : Marches Libres
Occupation : templier
Localisation : Le Cercle ou le Couvent
Pseudo : fulcrum
Pronom.s joueur.euse : elle
Crédits : Cadwell par cherryandsisters
Date d'inscription : 01/12/2022
Messages : 226
Autres personnages : Hareas, Tod & Mirwen
Attributs : CC : 11/11 CT : 11/11 Mag : 12/12 End : 12/12 For : 10/10 Perc : 14/14 Ag : 11/11 Vol : 14/14 Ch : 14/14
Classe : Templier, niveau 1
Sorts : Prière à Andrasté : lorsque vous faites une prière pour protéger vous et vos alliés, eux et vous gagnez +2 en défense magique jusqu’à la fin de la rencontre. (Coûte 3 PM.)

Feuille
Joueur

 

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TW mentions de morts et blessures

La main qui s'était posée sur l'épaule de son camarade tremblait, Cadwell pouvait le sentir ; il serra un peu plus fort, pour montrer à Alzyre qu'il n'était pas seul, et pour s'assurer, lui aussi, qu'il était bien là. Sa détresse le touchait, tout va bien, aurait-il voulu lui assurer, mais il avait du mal à trouver le positif dans une telle situation. Il cherchait l'espoir et le courage dans ses prières à Andrasté, mais ne recevait qu'un silence angoissant empli de doutes. En fait, au lieu de sa prophétesse, ce fut Isbeil qui répondit.

Cadwell la dévisagea quelques secondes sans rien dire lorsqu'elle lui confia la potion de soin, puis sa sacoche. C'était un ordre. Et son esprit confus était plus que ravi de s'y plier. S'ils venaient habituellement de ses pairs, il avait appris à obéir aux ordres. Il n'avait pas besoin de discuter, il n'avait même pas besoin de penser. Il hocha simplement la tête lorsqu'elle affirma qu'elle pouvait aider le blessé. Il n'avait pas besoin de lui accorder sa permission d'utiliser la magie, sinon sa confiance. Et il lui était reconnaissant de lui permettre d'agir, et de revenir à la réalité.

Cadwell se débarrassa de son bouclier pour être plus mobile et se lança à la recherche de survivants à soigner. C'était facile : il suffisait de tendre l'oreille. Les appels à l'aide, de même que de simples gémissements, lui indiquaient quels corps approcher. Les plus immobiles respiraient avec peine et il n'osait pas les bouger, mais il cherchait un visage, un regard éveillé, avant de les interpeller.

"Ser ? Ser, vous m'entendez ?"

Certains semblaient conscients mais ne répondaient pas, alors Cadwell s'agenouillait auprès d'eux, redressait doucement leur visage et tentait de les faire boire. À ceux qui y parvenaient, il adressait des paroles d'encouragements qui visaient tout autant à se rassurer sur la justesse de ces gestes. À ceux qui n'y parvenaient pas... Cadwell les confiait à Andrasté avant de continuer. Il y avait tant de gens. Il n'y arriverait pas seul. Pas tous. Mais un par un... Oui, un par un, il pouvait avancer. Il ne devait pas laisser ses émotions l'emporter. Analyser la situation, agir. Parfois, il sollicitait un ou une victime en meilleur état que les autres :

"Vous, là ! Oui, vous ! Aidez-moi à dégager cette femme, elle est coincée."

Il héla un blessé qui pouvait se tenir sur ses deux pieds, pointant dans la direction d'un tas de corps inertes d'où perçait un faible appel à l'aide. Ensemble, ils firent rouler les victimes unes à unes, avant de pouvoir dégager un espace suffisant pour la femme toujours vivante en-dessous, qui tendit vers eux deux bras implorants. Cadwell se chargea de la dégager. L'homme qui l'accompagnait se dirigea vers un autre groupe de blessés. Petit à petit, ceux qui pouvaient aider rejoignaient le mouvement. Tu vois, Créateur, tout n'est pas perdu, songea brièvement Cadwell avec amertume. Il déposa doucement au sol la femme qu'il portait.

"Vous pouvez parler ? Où êtes-vous blessée ?"

Elle désigna sa jambe, qui formait un angle bizarre au niveau du genou. Bon, peut-être son bandage serait-il utile, finalement. Cadwell lui fit boire un peu de potion, et noua autour de son genou tordu la bande de tissu en coton qu'il avait emportée avec lui pour le cas où Ailis se tordrait la cheville...

Il se déplaçait entre les corps inertes, plié en deux pour chercher un regard, entendre une voix, quand un cri familier le coupa dans son élan. C'était la voix d'Alzyre. Voir son camarade si affligé, si silencieux, l'avait tellement inquiété qu'il aurait pu sauter de joie de l'entendre à nouveau si bruyant, si ce n'était un cri d'alerte. Cadwell se détourna sans réfléchir des blessés pour retrouver son ami, avant même de comprendre ou de pouvoir analyser la situation : deux gardes l'avaient attrapé et semblaient décidés à l'emmener manu militari. Cela ne faisait aucun sens. Il chercha par réflexe à se rapprocher d'Isbeil - c'était son templier qu'on enlevait, il ne voulait pas qu'ils s'en prennent à elle pour une raison ou pour une autre - et tomba à la place sur la silhouette de @Vera.

Pendant quelques secondes, Cadwell hésita. De déterminé, son regard se fit inquiet. Et puis... et puis, elle semblait assez bien. Elle était là, en tous cas. Alors il lui adressa un signe de la tête, avant de se tourner vers les gardes.

"Qu'est-ce que vous faites ?" s'exclama-t-il d'une voix forte, rendue légèrement tremblante par l'émotion.

Il était secoué, mais il était aussi outré. Alors que la situation semblait s'améliorer un peu, voilà qu'on emmenait son ami sans explication. Ses mains se remirent à trembler, mais cette fois, il serra les poing et décida d'oublier qu'il n'était qu'un gosse d'à peine 20 ans qui s'apprêtait à s'interposer devant deux soldats expérimentés.




Résumé : Cadwell exécute les ordres d' @Isbeil Byrne sans discuter pendant que cette dernière sauve Amadeus. Il part aider les victimes qu'il peut encore sauver, sollicite parfois l'aide de ceux qui sont moins blessés, et pour les autres, prie Andrasté.
Le cri d'@Alzyre de Launcet détourne son attention. Il ne comprend pas pourquoi il se fait emmener par la garde et décide de s'interposer. Il est également inquiet pour Isbeil. En se rapprochant d'elle il aperçoit sa mère, @Vera. Il est soulagé de la voir mais il ne peut pas abandonner Alzyre, alors il lui fait signe, avant d'interpeller les gardes.

Inventaire de Cadwell:

Isbeil Byrne
Isbeil Byrne
Apprentie du Cercle
Apprentie du Cercle
Isbeil Byrne
Personnage
Illustration : Post Tenebras Lux

Peuple : Humaine
Âge : 20 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Noblesse havenoise (Corintamh, Marches Libres)
Occupation : Apprentie mage
Localisation : Cercle de Starkhaven (généralement à la bibliothèque ou dans la chapelle)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Isbeil par Adamant (avatar) | The Inner Sun by Anndr (fiche) | Megan Rieker (illustration) | Adamant (signature)
Date d'inscription : 10/10/2021
Messages : 558
Autres personnages : Yara
Attributs : CC : 10
CT : 10
Mag : 14
End : 13
For : 10
Perc : 12
Ag : 12
Vol : 14
Ch : 14

Classe : Mage niveau 1
Sorts : Feu follet magique : invoque une boule lumineuse inoffensive
Soin : guérit la cible par contact (+14 PV)
Bouclier spirituel : +2 de défense magique

Feuille
Joueur

 

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Sans ramage ni plumageTour 8
TW : mentions légèrement graphiques de morts et blessures

Alors que ses sens s’ouvraient au-delà du Voile, Isbeil avait compris : la mort qui la terrifiait était absence. De chaleur. De mouvement. De son. Elle ne rôdait pas dans le râle sifflant qui avait tant impressionné les templiers – signe d’une vie luttant pour perdurer – mais se tapissait, au contraire, dans l’interruption pénible entre chaque inspiration, dans l’intervalle muet séparant deux battements de cœur. Là où certains de ses professeurs avaient comparé le mana à un fil et l’esprit du mage à une aiguille, l’apprentie avait donc conçu son sort comme une voix venant combler le silence ; une mélodie fredonnée tout bas pour guider le rythme du pouls fuyant sous ses doigts, mais cependant assez puissante pour contrer la dissonance démoniaque. Et même si ses paupières restaient closes, cela ne l’empêcha pas de percevoir bientôt une lumière palpitante à travers le lien aussi éthéré qu’ineffable. Une flamme terriblement belle et fragile qu’elle éloigna peu à peu des ténèbres de l’abysse, puis s’efforça de raviver par la force immatérielle de sa volonté, ne cessant de mêler chant et magie jusqu’à ce que les côtes affaissées ne se redressent dans un craquement et, qu’enfin, le souffle ne se libère.

L’écho de l’enchantement s’attarda avant de s'évanouir dans l'éther. Peu à peu, l'environnement qu'Isbeil avait occulté dans sa concentration se rappela à elle : le pas hagard des rescapés, les gémissement des blessés, l’odeur nauséeuse et métallique du sang…

Puis un sanglot, qui acheva de l’éveiller de sa transe pour lui faire ouvrir les yeux.

Il pleurait, le garçon tévintide. De grosses gouttes sillonnaient sa peau couverte de crasse, éveillant soudain chez l’apprentie un doute affreux. Son visage déjà pâle blêmit davantage. Sa bouche tremblante s’entrouvrit, peut-être pour s’excuser ou bien appeler à l’aide… Quelqu’un ! N’importe qui pour rattraper l’erreur qu’elle venait sans nul de commettre ! Mais alors des mains saisirent les siennes – doucement, presque tendrement – la stoppant net dans son élan pour lui faire réaliser qu’il n’y avait nulle douleur dans le regard sombre – bien au contraire – et la seule chose que cela pouvait signifier :

J’ai réussi.

Bouleversante, cette pensée était comme respirer après une longue apnée, mais Isbeil restait encore incapable de penser à toutes ses implications. Pour l’instant, seul comptait le pouls de nouveau fort et régulier, ces yeux brillants plongés dans les siens, puis ce murmure débordant de gratitude auxquels ses mains répondirent d’une pression muette. Même si c’était probablement bête, elle avait subitement envie de remercier l’inconnu aussi. De ne pas être parti. De ne pas avoir cédé. Malgré sa promesse de ne pas craquer, les larmes dévalèrent aussi ses joues puis ses lèvres alors qu’elle l’enjoignait d’une voix enrouée par l’émotion :

« Vous ne devriez pas bou- »

L’apprentie avait commencé à chercher dans ses poches de quoi essuyer le visage souillé d’Amadeus ; tenu à l’informer que, bien qu’elle l’eût assez soigné pour que sa vie ne soit plus menacée, son corps aurait toujours besoin de repos pour se remettre, mais celui-ci s’agitait déjà dans la direction d’Alzyre, ne lui laissant bientôt plus d’autre choix que de laisser au templier le soin de l’assister. Elle-même en était incapable ; ses jambes avaient protesté sitôt qu’elle avait tenté de se redresser ; la fin de sa phrase lui échappant dans une grimace tandis qu’elle luttait pour conserver son équilibre.

Le temps qu’elle y parvienne enfin, il était déjà trop tard : trois gardes avaient attrapé son ami, lui arrachant un cri.

Puis l’arrachant à elle.

« Attendez ! » s’exclama-t-elle sans réfléchir, au même moment où @Cadwell s’écriait, quelque part derrière elle : « Qu'est-ce que vous faites ? »

L'un des soldats se retourna pour les jauger avec sévérité.

« Ce qu’on fait ? On arrête le responsable de ce carnage.
— Le responsable ? »

Isbeil suivit son regard jusqu’aux victimes étendues. Elle ne comprenait pas : toutes avaient succombé à une bousculade, pas à un coup d’épée ou à un carreau !

« Ser, vous faites erreur. Ce templier est avec moi. Je ne peux me déplacer en dehors du Cercle ou utilisez la magie sans sa présence. » D’un geste, elle désigna une scène qui lui retourna l’estomac : une petite fille qui secouait une femme aux traits hagards et tuméfiés. « Vous voyez comme moi que certaines de ces personnes sont gravement blessées. J’ai besoin de lui pour les soigner ! »

Elle avait besoin de lui tout court, mais ce n’était pas le genre de chose qu’elle pouvait avouer.

« Ser, je vous en prie. Quoi que vous lui reprochiez exactement, cela peut sûrement attendre notre retour au Cercle. Je-
Reculez, mage. »

L’ordre claqua avec fermeté et Isbeil, qui avait avancé malgré elle, ne put qu'obéir, vaincue. Au loin, les autres gardes continuaient d'emmener Alzyre. Jamais ils ne l'avaient écoutée, et la conscience de sa propre impuissance amena de nouvelles larmes cuisantes au coin de ses yeux tandis qu'elle se tournait vers Cadwell, implorant silencieusement un soutien dont elle savait pourtant déjà qu'il ne serait pas suffisant.

Résumé

Isbeil finit de soigner @Amadeus Domitia, puis tente de l'empêcher de se relever, sans succès. Quand des gardes arrivent ensuite pour emmener @Alzyre de Launcet, c'est en vain qu'elle tente de le défendre avant de se tourner vers @Cadwell, visiblement secouée par cette arrestation qu'elle ne comprend pas.

Inventaire d'Isbeil Byrne:


"Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière."
 
ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage - Page 4 Y0bj
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ÉVÈNEMENT - Sans ramage, ni plumage