24 Marchiver 4:78 des Ténèbres Naissance de Dwydlin à Kirkwall, un froid matin de Marchiver, au fond de l'échoppe familiale miteuse. Dans la minuscule et unique chambre de la maison, située entre la forge encore rouge et l'enclume chérie du paternel, Dwydlin pousse son premier cri au moment où sa mère expire. C'est plutôt commun, et aucun humain ne voudrait venir en aide à une famille de nains à peine foutus de payer leur loyer - le petit commence donc la vie comme sa mère la termine : dans la misère, dépouillé de toute dignité.4:88 des Ténèbres La relation père-fils s'étant considérablement dégradée, Dwydlin est laissé à lui-même. Le vieux lui a bien demandé d'aider une ou deux fois à la forge mais la vue de sa progéniture lui étant insupportable au bout de quelques heures, la journée se termine la plupart du temps par des échanges de coups. Dwydlin préfère donc rôder dans la basse-ville, écouter en douce les conversations à l'auberge du pendu et chaparder de quoi manger en évitant soigneusement de repasser par la maison avant la tombée de la nuit. Le jeune nain fréquente certains loubards plus vieux que lui et en prend de la mauvaise graine. 4:93 des Ténèbres Il a quinze ans et chaque jour est une nouvelle aventure. A force de laisser trainer ses grosses oreilles de cochar à l'auberge pour ensuite revendre les informations qu'il juge croustillantes, Dwydlin se fait remarquer. Kirkwall est un terreau fertile pour les herbes folles comme lui et ce petit joufflu au verbe délié pique l'intérêt du Carta qui cherche toujours plus à prendre racine dans les bas quartiers. On lui propose un petit contrat pas piqué des hannetons pour le tester et son savoir-faire de faussaire, espion et baragouineur de première lui ouvre rapidement les portes de ce qu'il considère être la gloire. Le soir-même, cependant, le père s'échauffe de voir sa maudite progéniture voler de ses propres ailes et c'est le coup de ceinture de trop : les voisins entendent des cris, du verre brisé, et certains remarquent Dwydlin sortant de la forge en larmes, une dague maculée de sang gouttant entre les plis de sa cape. Terrorisé, il retourne dans le giron du recruteur du Carta nommé Vorkel qui, dans sa grande mansuétude, accepte de faire le ménage pour son nouvel apprenti : certains pensent déjà que prendre le jeune nain sous son aile est un pari risqué qui n'apportera que des emmerdes mais l'homme n'est pas défaitiste et entend bien rentabiliser son investissement sur le long terme. Coûte que coûte. 4:98 des Ténèbres Après cinq ans à jouer le sympathique pochtron racoleur de secrets pour le Carta, Dwydlin a pris de la bouteille - littéralement. Au fil des années son recruteur a énormément investi dans ce jeune moins que rien au fort potentiel : il lui a appris à lire et à écrire, puisqu'un espion efficace se doit de savoir manipuler les mots aussi bien à l'oral que sur papier, et ses nouveaux camarades du Carta lui enseignèrent l'art délicat de l'assassinat et du lancer de dague. Dwydlin sait qu'il doit tout à l'organisation et ne jure que par elle. Il est encore trop jeune pour se rendre compte de l'emprise que ses supérieurs ont sur lui, ou à quel point sa vie n'a que peu d'importance à leurs yeux : tout ce qui l'intéresse est de grimper les échelons et s'il faut devenir cruel, violent et sans pitié pour y parvenir Dwydlin n'hésitera pas une seconde. Tant que l'or coule à flot et le sang avec parcimonie, tout va bien. On parle bientôt de l'envoyer à Orlais  pour trouver des partenaires de contrebande ; Dwydlin ne bronche pas, d'ailleurs, car Kirkwall est plus rance que jamais et il meurt d'envie d'aller voir ailleurs s'il y est. Il se propose donc lorsque d'autres se dérobent, et quitte la ville deux ans plus tard sans un regard en arrière, au moment où la Chantrie entame sa quatrième Marche Exaltée. La sienne sera longue également, et O combien exaltée. 5:02 des Exaltés Après quelques années à rouler sa bosse dans tout Orlais, Dwydlin la pose à Val Royaux pour ses vingt-six ans. L’éducation qu’il a reçu de Vorkel a porté ses fruits : le jeune nain est devenu aussi avide et narcissique que son mentor. Ses camarades du Carta ont désormais pour lui ce respect teinté d’antipathie d’ordinaire réservé aux pires raclures des Taudis d’Orzammar – et il faut avouer que Dwydlin n’en est pas bien loin. Sa nouvelle mission est maintenant d’aider à implanter le Carta dans le joyau de l’empire pour le compte de son mentor, par tous les moyens possibles. Le petit jeune a les dents longues et ne lésine devant rien pour réaliser la mission : meurtres, rackets, chantage, enlèvement… il organise tout, commandite certains crimes et en réalise d’autres lui-même. Il prend un malin plaisir à narguer les bardes Orlésiens qui ne le voient que comme un imbécile de nain alcoolique à peine capable de vendre des paniers sur le marché. Les choses se gâtent pourtant de manière dramatique lorsque Vorkel, qui est venu à Val Royaux pour affaire, le charge personnellement de nettoyer par le feu l'entrepôt de textiles d'un noble local. Dwydlin a appris depuis l’enfance à réprimer sa conscience et a suivre les ordres sans poser de questions ; avec ses camarades, il enferme les employés dans le bâtiment et ils périssent tous dans les flammes. La nuit suivante, un mage l’attend dans sa chambre d’auberge. L’apostat a été envoyé par un groupe de nobles Orlésiens entendant remettre ces racailles de nains trop gourmands à leur place de mange-merde. Il tranche alors la gorge de l’amant de Dwydlin sous ses yeux et jette un sortilège qui pousse le nain a aller tuer deux de ses proches camarades ainsi que Vorkel qui dorment dans les chambres voisines. Le mage s’apprête alors à le faire se pendre lorsqu’un chercheur de la Vérité en filature intervient. Un combat s’ensuit puis l’apostat prend la fuite sans demander son reste. Le chercheur se lance à sa poursuite, ignorant complètement Dwydlin qui, couvert de sang et sortant à peine de la transe infligée par la magie du sang, réalise enfin avec horreur le poids de ses actions. Pas simplement la mort de son amant, de ses amis ou de son mentor, non, mais également toutes celles qui l’ont mené jusqu’ici. Ses mains sont écarlates et ne redeviendront jamais propre, peu importe le nombre de fois où il essaiera de les laver. Dwydlin s'échappe de Val Royaux avant que les suiveurs de Vorkel n'aient vent de ce qui s'était passé. 5:05 des Exaltés Les années qui suivent sa fuite de Val Royaux ne sont pas de tout repos. Dwydlin fait plusieurs séjours en prison de Dairsmuid à Rialto en passant par Tantervale, noie ses scrupules dans des barils de bière naine et sombre lentement dans une dépression noire. Ses rêves sont peuplés de mages du sang, de ses victimes, de flammes. De chercheurs de la vérité lui demandant de se repentir. Le nain n'en fait rien - il erre de ville en ville, vole ce qu'il peut, magouille avec les pires crapules du continent et termine invariablement dans un cachot ou un autre. Il déjoue également quelques tentatives d'assassinat de la part des amis de Vorkel avant de réussir à s'évader de sa dernière prison en compagnie de plusieurs pirates originaires de Llomeryn. N'ayant nulle part où aller, les pirates n'étant plus les bienvenus sur leur île conquise et Dwydlin étant activement recherché pour le meurtre de son mentor, le groupe de brigands décide de faire un bout de chemin ensemble. Le nain découvre alors la mer, entité à laquelle il n'a pourtant jamais porté d'importance jusque là, et le mode de vie radicalement différent des Rivaini. Pendant un temps il semble oublier ses cauchemars mais au bout d'un an de piraterie il se rend compte qu'il n'est pas fait pour les vagues et les ponts de bateaux - la terre lui manque. 5:07 des Exaltés Ses oreilles maintenant aguerries ont alors vent de l'incroyable "Guerre des Rats" de Starkhaven et de la débâcle du Carta. Y voyant une chance de rassembler ses billes, il commence à prendre contact avec quelques têtes connues de l'organisation locale. La réputation de Dwydlin le précédant quelque peu et comme personne n'avait jamais pu encadrer Vorkel, certains contrebandiers et assassins acceptent de lui laisser une chance de prouver sa valeur - on lui donne d'abord quelques contrats à effectuer loin de Starkhaven, cependant, ne souhaitant pas être vu avec un "traître" si peu de temps après la guerre des rats. La situation du Carta est dangereuse et précaire, mais Dwydlin y voit un challenge qui va lui permettre de se racheter une place dans l'organisation : mettre quelques membres influents dans sa poche est pour lui le meilleur moyen de nettoyer son ardoise une bonne fois pour toutes et de repartir à zéro. Une seule chose est sûre pour lui, à cette époque : plus jamais il ne désire être aux commandes. Faire le travail et se dédouaner du reste lui convient parfaitement. Quelques temps plus tard, il déjoue une énième embuscade des frères d'armes de Vorkel et parvient à tuer le dernier apprenti voulant réellement venger la mort de son mentor. Dwydlin y voit un signe du destin : les ennuis sont peut-être réellement terminés. 5:10 des Exaltés Dwydlin abandonne ses camarades de piraterie lorsque son travail pour le Carta de Starkhaven commence à lui demander tout son temps. Les membres de l'organisation étant extrêmement méfiants et rancuniers, le nain mise tout sur son savoir-faire de maître espion et tâche de faire profil bas. Il aide à établir une nouvelle route de trafic de commerce illicite passant d'Orzammar à Starkhaven sans intermédiaires et développe quelques relations intéressantes avec la guilde marchande des Marches Libres. Petit hic cependant : le répit psychologique que lui avait procuré la piraterie est définitivement terminé et Dwydlin retombe bien vite dans ses anciens travers. L'alcool et les prostitués occupent à nouveau la majorité de son temps libre, même s'il continue à se persuader qu'il contrôle parfaitement la situation. L'argent ne l'amuse plus vraiment, il n'a ni attache, ni valeurs à léguer à qui que ce soit. Bref, une vie sans but vaut-elle le coup d'être vécue ? Pour ne pas y penser il décuple ses défauts, plus bruyant et arrogant que jamais. Le mage du sang rôde toujours dans son esprit et Dwydlin le noie dans les spiritueux. 5:12 des Exaltés Après un énième contrat sur le fil du rasoir, notre nain est épuisé. Ses amis proches ne le reconnaissent plus tant il semble détruit par son hygiène de vie catastrophique. A trente-quatre ans, le nain pense avoir gagné le droit de redevenir sédentaire et décide d'aller s'implanter définitivement à Starkhaven pour aider à y reconstruire le Carta. Un certain Brasir a pris la tête de l'échiquier là-bas et Dwydlin pense pouvoir repartir de zéro avec le soutien de cet homme. Le Carta n'a plus une aussi grande importance à ses yeux après toutes les épreuves qu'il a traversé, mais il ne connait rien d'autre. Les moins que nains sont une grande famille, qu'ils le veuillent ou non - et on n'abandonne pas sa famille lorsqu'elle est dans le besoin.

Dwydlin est un nain d'assez belle taille du haut de ses un mètre cinquante-cinq et d'une carrure plutôt typique des nains. Ses nombreux voyages, son entraînement avec le Carta et son travail très physique d'imprimeur l'ont doté d'une belle musculature malgré son petit ventre à bière. Il est large and in charge et peu sans soucis soulever un humain d'un mètre quatre-vingt sans sourciller. Sa longue chevelure oscille entre le blond vénitien et le roux, sa barbe est longue et tressée, et ses grands yeux vert expressifs s'accordent parfaitement avec ses nombreuses tâches de rousseur et son teint hâlé de surfacien ayant séjourné dans les contrées ensoleillées de Thédas. Ses mains sont calleuses, fortes mais extrêmement adroites, capables de la plus grande minutie aussi bien dans son travail d'espion que de graveur. Dwydlin aime chanter, plus particulièrement lorsqu'il est ivre. Attention, il chante comme un cochar égorgé, mais ça ne l'empêche pas d'y mettre toute sa bonne volonté. Il porte autant de bijoux qu'un pirate Rivaini ou un séducteur Antivan. Le reste de son apparence est relativement peu soignée mais sa quincaillerie est toujours resplendissante. Une bague presque à chaque doigt, quelques perles importées des Anderfels et une broche en argent retenant sa longue crinière vénitienne composent l'essentiel de son attirail. Dwydlin boite  depuis l'enfance. Une séquelle des colères paternelles qui n'ont jamais vraiment guéri. Le nain fume comme une forge d'Orzammar. Il possède plusieurs pipes, certaines magnifiquement ouvragées, et ne sort jamais sans son tabac. Sa vie au sein du Carta puis dans les prisons Rivaini ont marqué sa peau à jamais : ses bras, son torse et même ses jambes son couverts de tatouages divers et variés, le marquant décidément comme quelqu'un de peu recommandable. Dwydlin aime les hommes avec passion. Il sait qu'ils sont les pires créatures que ce monde ait porté, mais c'est plus fort que lui. Qu'ils soient blonds, bruns, roux ou avec des oreilles pointues, peu importe : il ne rechignera jamais devant une nuit avec l'un de ces spécimen, ce qui lui coûte souvent une bonne partie de son or et de sa dignité. Le nain lutte avec l'alcoolisme depuis déjà quelques années et son visage commence à en accuser le coup. Il n'a pourtant pas particulièrement envie d'arrêter, car il ne voit pas l'intérêt qu'il aurait se préserver pour vivre plus longtemps. Nain de perdu, dix de retrouvés, non ? Dwydlin se méfie des mages comme de la peste. La magie est quelque chose qu'il ne comprend pas et qui est à l'extrême opposé de tout ce qu'il est. Ayant souvent eu affaire à ses pratiquants au cours de ses voyages - et ayant été cobaye de ce qui se fait de pire en matière de maléficar, le nain est persuadé que ces gens sont bien trop dangereux pour qu'on les laisse faire leur vie comme si de rien n'était. Si vous avez envie de parler culture mieux vaut vous adresser à une chèvre, elle aura sans doute plus de choses à vous répondre que Dwydlin. A part lire et écrire il ne sait pas faire grand chose de "littéraire" et s'en fout royalement. Il a dû lire deux romans dans sa vie et s'est probablement endormi avant la fin, d'ailleurs. Le théâtre il ne connait pas non plus, et la peinture encore moins (sauf si ça se revend bien). Bref, il n'est pas très culturé - il en a un peu honte mais est passé maître dans l'art de camoufler ce défaut derrière de belles paroles et des clins d'oeil amusés. Dwydlin aime réellement son travail d'imprimeur, il ne s'agit pas que d'une couverture. Il grave le bois et ordonne les lettres en fonte sur sa presse depuis l'adolescence, et les différentes étapes de l'impression sont les seuls moments réellement calmes de sa vie. Ils sont son havre de paix. Ce travail lui permet également d'être librement espion et assassin sans éveiller trop de soupçons, ce qui est un avantage considérable. Le fait qu'il soit extrêmement doué pour cet artisanat est un bonus non négligeable également. Et ça aide à boucler les fins de mois lorsque le Carta n'a pas de nouveau contrat pour lui.

Pronom du personnage Il/Lui Thèmes Tous ! Mort du personnage ? Pourquoi pas, même si on va essayer de survivre le plus longtemps possible     Objet des rumeurs Oh bah ça oui, plutôt deux fois qu'une   .

Pseudo Feyliks Avez-vous plus de 16 ans ? 30 piges à la fin de l'année, oopsie. Comment avez-vous trouvé le forum ? Un top-site Fuseau horaire Paris Mot de la fin Je suis en train de lire les romans DA et j'avais terriblement envie de trouver un forum sur ce thème : le votre m'est tombé dessus par hasard et j'ai sauté sur l'occasion ! C'était le destin