ÉVÈNEMENT - Retourné, lacéré, déchiqueté
Alors du coup, par miracle, je n'ose pas briser le silence qui s'est installé - même si je crève d'envie de trottiner près de B pour lui demander si c'est vrai, le truc sur sa famille. Je suis les autres, les sens aux aguets. Habla, ma jument, est nerveuse mais elle avance avec les autres et il n'est pas difficile de retrouver l'endroit indiqué par l'espèce de commandante.
- Bin ça c'est un bel endroit pour une embuscade. L'endroit est dégagé, la montagne diminue les chances de retraite. Un groupe pas trop stupide pourrait même y placer des archers ou faire rouler des pierres et le tour est joué.
À première vue c'est juste le cadavre d'une attaque de brigands, pas de quoi en faire des caisses. Mais c'est bizarre qu'ils n'aient rien récupéré. J'imagine qu'ils devaient en vouloir à quelqu'un dans le convoi. Un coup des corbeaux ? Un règlement de comptes personnels ?
Pressée de me dégourdir et les jambes et l'esprit, je saute de ma selle et entreprends de faire prudemment le tour la scène.
- SH, Mademoiselle C ne touchez à rien, c'est peut-être un piège. Peut-être qu'en laissant tout le matos sur place ils espèrent attirer le chalan et doubler la mise.
Sortant mon carnet, je commence à gribouiller quelques observations en antivan. Pourquoi la caravane est-elle ainsi éventrée et son contenu répandu au sol ?
- Inventaire d'Alba:
- Une armure moyenne.
Une rapière (elle s'appelle PEDRO).
Un bocle.
Une bourse avec une coquette somme d'argent.
Quelques pièces cachées cousues dans les manches de son armure.
Quelques anneaux tressés à ses cheveux.
Une ceinture en cuir.
De longues bottes en cuir.
Des gants en daim.
Un petit couteau utilitaire.
Deux lames de lancer.
Un carnet écorné avec quelques crayons.
Un mouchoir brodé.
Un sac à dos comprenant :
Une petite couverture.
Des bandages.
2 potions de soin ordinaire.
Une flasque de tequila.1 fiole de poison paralysant. (purement roleplay : il n'y a pas de règle concernant ces états) ( )
1 fiole de somnifère.Des cordes. (combien ?) (2)
Une gourde d'eau.
Une boussole.
Une carte de la région annotée.
Une fiole remplie de sable.
Des cordes de guitare.
Quelques morceaux de viande séchée.
Un amadouvier.
Une boîte contenant des pétales de fleurs séchés.
Un petit recueil de poésie érotique avec des dessins cochons.
Un tout petit boulier.Validé (0)
Le site de la caravane aurait pu être – comme le souligna l’elfe du groupe des « marchands » - le parfait vestige d’une embuscade. Tout était bien trop dégagé, autour d’eux, trop calme aussi, sans doute. Fronçant les sourcils, Andra mit pied à terre de son griffon et s’approcha, son œil immédiatement attiré par l’objet de ses soupçons, à savoir les traces de sang. Faisant signe à Saam de s’approcher avec elle, la mage chercha immédiatement à vérifier si elle sentait une odeur particulière, et se demanda furtivement l’état du Voile dans les environs. Et pragmatiquement, elle constata :
« Il devrait y avoir des restes. Les charognards n’ont pas pu tout emporter – s’il en reste dans la région … »
Sinon … Cela contribuerait à rappeler un peu trop à son goût les Cent Piliers et les enlèvements qui leur avaient permis, tristement, de comprendre que quelque chose était particulièrement étrange dans cette affaire, et par la suite de progresser dans les petits boyaux pour découvrir les jarres remplies de sang, et établir un lien logique peu ragoûtant. Surtout que le fait de voir le contenu toujours présent, alors qu’une attaque de pillards n’aurait pas manqué de ne rien laisser, accentuait ses doutes.
Résumé : Sur la route menant vers Wycome, Andra se perd dans ses souvenirs d'Antiva. Une fois sur place, elle voit les traces de sang et dit à @Saam van Cauwenberghe qu'il devrait y avoir des restes des personnes attaquées et des animaux ... en faisant référence aux enlèvements des Cent Piliers.
Jet de Perception : 12/16 (réussite)
Jet d'Initiative (Agilité) : 19/13 (échec)
- Inventaire d'Andra Valheim:
- - Un seul œil, plein de cicatrices, mais un sourire charmeur
- Sa tenue et son armure de Garde-Acolyte (ben, c'est bleu et y a un plastron, je suis aussi douée en description de fringues qu''en dessin, voilà )
- Son bâton de mage
- Une dague glissée dans ses bottes
- Un arc court, un carquois, des flèches
- Une besace et plusieurs bourses à sa ceinture qui contiennent le reste de son inventaire (à la suite donc)
- Un nécessaire de chirurgie
- Plusieurs cataplasmes
- Des herbes médicinales
- Des réactifs pour préparer des potions
- 1 potions de soins majeure
- 2 potions de soins ordinaires
- 2 potions de soins mineures
- 2 potions de lyrium mineures
- 1 potion de lyrium ordinaire
- Des garrots pour les plaies
- Des bracelets en cuir de couleurs diverses (vert, jaune, rouge)
- 1m de corde
- Une tablette en cire (avec des poèmes érotiques qui ne sont pas entièrement effacés)
- Un stylet
- Une bagueValidé (0)
CT : 12
End : 16
For : 18
Perc : 15
Ag : 16
Vol : 18
Ch : 9
Je me lève alors, mes modestes affaires rassemblées, déjà prêt à quitter les lieux pour en savoir davantage. Ces caravanes sont une bonne première étape. Savoir ce qui a disparu, ou plutôt, ce qui a demeuré sur place. Que cherchaient donc ces hommes, ou ces .. choses ?
Le trajet fut silencieux, ou presque. Soulagé à l’idée qu’on prenne cette direction plutôt que l’autre : ça me permet de garder encore un bon œil sur eux. Mais plus la joyeuse troupe avance, plus les alentours font froid dans le dos. On dirait un véritable champ de bataille .. Les Gardes ne s’en formalisent pas car ils en ont l’habitude, mais des petites gens comme moi ? Un frisson ne manque pas de parcourir ma colonne vertébrale, tandis que j’observe la nature qui fuit, ou qui agonise.
La caravane nous apparaît alors : dévastée, comme décrite. Les environs sont suffisamment dégagés, ce qui n’est pas bon signe. Ici, nous sommes à la merci de n’importe qui, ou n’importe quoi. Mais je ne bronche pas. Plus vite on saura ce qui se passe, plus vite nous pourrons nous préparer. Je m’approche alors dans les premiers de la caravane, en quête de ces matériels, de ces ressources. Y a-t-il des armes ? De la nourriture ? De l’argent ? De riches idioties qui coûtent cher ? Chaque détail compte.
En résumé : Miche réfléchit sérieusement suite aux propos d’Astrid, et songe au fait qu’il va devoir trouver les réponses à ses questions par lui-même. Il n’hésite donc pas à partir pour la caravane, et est rassuré qu’@Andra Valheim et @Saam Van Cauwenberghe font de même, affairés de leur côté. Il se dirige dans les premiers vers la caravane pour l’inspecter, en quête de ressources ou de matériel.
- Inventaire de Miche:
- Une épée enroulée dans du bandage, faute d’avoir un fourreau
Une chemise ample crème
Un pantalon (évidemment)
Des bottes d’équitation
Une longue cape en laine sombre
Un couteau à sa ceinture
Une sacoche avec dedans :
3 potions de soin ordinaires
Des biscuits à base de blé
Viande séchée
Quelques tranches de pain de seigle
Petite bouteille de jägermeister
Petit bocal rempli de tabac et d’elfidée
Sa pipe
Des allumettes
Une petite bourse de pièces
Une pierre à affûter
Un jeu de cartes pour si quelqu’un veut jouer au Jass avec lui
Une note de Yara que Miche n’a pas remarqué, écrit avec les pieds “Jai enprunter ton livre bah il et NUL ” avec un petit dessin d’un Miche grincheux, petite flèche qui pointe vers lui avec “Moche” écrit à l’autre extrémité
Une lame de rasoir, ça peut toujours servirValidé (0)
pas de victoire qui n'évoque une défaite."
--G. Brooks
Miche s'exprime de rares fois en #666666
CT : 10/10
End : 16/16
For : 20/20
Perc : 14/14
Ag : 13/13
Vol : 10/10
Ch : 12/12
Le chemin était silencieux, un vide semblait existait autour d'eux, le regard du garde se perdait dans le décor, pas d'animaux, pas de voyageurs, pas de crissement dans la forêt. Qu'importe quelle était cette chose, au fond de lui le boucher de Grandbois voyait cela comme un mal certain, pourquoi sinon le monde lui-même le fuirait-il ?
La caravane était là, devant eux. Hector mit pied à terre, prenant à la main le fourreau de son arme si imposante, faisant quelques pas vers la caravanne. Le petit chien se lance à faire le tour, avertissant les autres d'un potentiel danger. Andra se lance à son tour et note des similitudes avec les cents piliers. Les yeux du garde commencent à balayer l'endroit, cherchant tout ce qui peut aider à comprendre, tout ce qui peut aider à trouver le ou les responsables de ces actes. Il ne peut s'empêcher de poser son regard sur les alentours, les lieux sont ouverts, trop ouverts. L'endroit est idéal pour attendre une bande de fous en quête de réponse. Il grimace en s'imobilisant au pied de la caravane.
« C'est la même chose... »
La même chose qu'aux cents piliers. Tandis qu'il s'accroupit pour observer les marques au sol, cherchant à comprendre où les assaillants ont pu partir, Sa main vient machinalement empoigner la garde son arme. Il ne le dit, mais ne peut s'empêcher de le penser. Ils arrivent.
Résumé : Hector avance silencieux avec le reste de la caravane, aux aguets, puis cherche à trouver des traces sur la direction prise par les assaillants, tout en pensant voir ici la même chose qu'aux cents piliers.
Jet d'agilité : 13/13
Inventaire d'Hector :
- Spoiler:
- - Une grande épée à deux mains avec les armoiries de sa maison dessus
- Une dague
- Une cotte de maille avec le symbole de la garde dessus
- Un sac en bandoulière
- De la corde (1 corde )
- Une torche
- Une gourde d'eau
- Quelques fruitsValidé (0)
- "CE DIMAAAAAANCHE JE VOIS MA GENEREUSE DENIIIIIISE. ~ MAIS IL FAUT S’Y PRÉPARER AVEC PANACHE POUR UNE TELLE MIIIIIIIISE. LE LUNDIIIIIII, CETTE SALOPE DE LUNDIIIIII, JE LA RETOURNE COMME LE PIRE DES DELIIIIIITS."
Personne ne suit, mais ce n’est pas grave : ne pas connaître les paroles de cette chanson de vertue n’est pas un mal en soi. Je comprends et respecte le manque de connaissances de certaines et de certains !
- "LE MARDI N’EST PAS TEEEEENDRE, MAIS UN BON BOL DE SOUPE ET JE VAIS LA DETEEEEEEENDRE. ET LE MERCREDIIIII, MILIEU DE SEMAAAAINE, ELLE VA DEGUSTER DANS SON PETIT CH LE EN LAAAAAINE."
Le trajet se continue dans une bonne humeur contagieuse, dis donc !
- "CAR DIMAAAAAANCHE, JE VOIS MA GENEREUSE DENIIIIIIISE. ~ QU’IL ME TARDE D’ENTENDRE A NOUVEAU SES SUAVES VOCALIIIIISES-"
Ah, tout le monde s’est arrêté. On doit être arrivé. Je reste monté sur mon fidèle Jean-Paul, observant tout un chacun se précipiter – ou pas du tout – vers la scène de crime ! Et évidemment, l’autre en fait toujours des caisses.
- "Oh ça va Alba, on les verra venir s’il y a bel et bien une embuscade !"
Un certain rire secoue mes épaules, tandis que je porte attention au pauvre Hector soudainement bien trop nerveux. Je hausse des épaules, parce que ça ne me surprend pas de la part d’un grand gaillard comme lui. C’est vrai, la guerre ça forge le mental. Des fois avec bien trop de détails. Du coup, avoir des gens détendus comme moi dans les parages c’est bien aussi, ça équilibre.
En résumé : Simon nous fait une belle démonstration de ses talents de chanteur sur le trajet (non), et est très détendu comparé au reste du groupe. Il essaie à sa façon de rassurer @Alba, mais garde un certain œil – compatissant ? – à l’égard d’un @Hector de Grandbois agité.
- Inventaire de Simon de Beauvoir:
- Armure légère
Bottes d’équitation
Sa rapière (qui répond au doux nom de Mélanie), attachée à sa ceinture
Un exemplaire du livre “Faut-il brûler Sade ?”, aux coins de pages un peu pliées par la lecture attentive, attaché à sa ceinture
Médaillon portant les emblèmes de la famille de Beauvoir, avec le portrait d’une charmante jeune femme dedans (il ne l’ouvre jamais)
Un gros sac à dos avec dedans :
Crème de jour et crème de nuit
Lime à ongles
Trousse de maquillage
Petite boîte à bijoux
Brosse à cheveux
Huile de massage
Petit miroir portatif
Sel de bain
Linge
Tenue de rechange (de dame Cassia)
Sous-vêtements de rechange (de dame Cassia)
Tenue de rechange (de Simon)
Matériel pour rédiger des lettres (plume, encrier, papier plié avec soin)
Carnet des comptes (nan parce que si Alba le porte elle va le perdre)
Exemplaire du livre “le premier sexe”, réflexion profonde sur la masculinité et ses bienfaits
Recueil de chansons paillardes marchéennes
Recueil de chansons paillardes orlésiennes (ses préférées)
Une guitare sans cordes (on remarque un léger creux fissuré sur le coffre, car Simon s’est accidentellement assis dessus une fois) (Il préfère raconter que c’est Alba qui a tenté de l’assommer avec)
Une casserole
Une poêle
De l’huile
Des épices diverses et variées (poivre, sel, paprika, sucre, etc.)
Des herbes aromatiques comme médicinales (basilic, origan, thym, camomille, etc.)
Deux potions de soin ordinaire
Couverts (couteaux, fourchettes, cuillères à soupe)
Trois bols en terre cuite
Des allume-feu
Des allumettes
A manger (pain, fromage, viande séchée)
A boire (une gourde d’eau, une petite remplie de vin rouge, une autre remplie de cidre)
Couteau à tout faire (notamment couper la viande)
Chaussette solitaire dont il a oublié l’existence
Quelques bourses pleines de pièces bien à l’abri des tentations
Une corde
Un petit marteau
Pierre à affûter
Matériel de couture (bobine de fil, aiguilles)
Bandages
Chiffon multi-tâches
Sur le sac à dos :
Matériel de camping (une tente roulée en boule)
Une grande couverture pour dame Cassia (aussi roulée en boule)Validé (0)
Bon sang, pourquoi avaient-ils tous décidés de partir dans la même direction que notre groupe? Encore plus après tout les bouleversements rapide qu'il y a eu. On donne tout de même une si belle image que ça pour attirer autant la foule vers des convois? Comment ça Simon et ce dénommé Hector s'étaient d'un coup mis à devenir pote contre ma pauvre Alba? D'accord c'est pas celle qui garde le mieux sa langue dans sa poche, ni celle qui fait la meilleure première impression. Ou deuxième. Ou troisième... Enfin, elle fait jamais bonne impression mais elle reste un amour une fois dans son entourage! Toujours est-il qu'on se retrouvait maintenant à voyager direction Wycome, assez proche d'Antiva finalement. Difficile de s'empêcher de jeter un coup d’œil en direction de mon adorable Elfe pour savoir comment ça allait de son côté. Un léger sourire amicale jeté dans sa direction. Tout cela avant de... De...
- Ce dimaaaaaaanche...
La formidable chanson de mon autre merveilleux acolyte me sorti d'un coup de toute forme de réflexion, ne pouvant m'empêcher de chantonner de temps à autre un ou deux mots de cet aire endiablé tout en fredonnant le rythme. Quand j'entendais la voix ravissante de Simon, l'envie de m'endormir m'attaquait d'un coup, comme de magnifiques berceuses murmurées à mon oreille délicate. Agrippant alors mon cheval, je me laissais porter un temps...
- Vocaliiiiiiise...
Jusqu'à ce que tout s'arrête, avec moi à moitié endormi encore. Le temps que je réouvre les yeux et me relève à moitié de ma monture, le reste semblait déjà avoir agit. On était arrivés, et facile de comprendre le léger silence et ce côté morbide écraser les coeurs avec ce charnier à moitié attaqué par le temps... Entendant la voix d'Alba me demandant de faire attention, je saute aussi de la selle de Princesse Soso, ma belle jument, pour m'étirer et marcher en direction du convois. La situation me donnait un certain malaise. Même pour les plus violents brigands, ça semblait si... étrange de tout laisser ainsi? Voyant tout de même que plusieurs personnes enquêtaient sur les lieux je préférais me poser alors contre l'épaule de Simon pour ne pas avoir à porter mon propre poids. Sa chanson ne semblait pas du tout avoir détendu l'atmosphère, surtout en voyant un tel charnier... Même pour moi, je n'entendais plus les douces notes chaleureuses de la belle Denise. En voyant les Gardes ainsi agités, ils semblaient avoir remarqués quelque chose, mais quoi?
- J'aime vraiment pas ça Simon... Fait aussi attention à toi Alba. Vos belles figures ne méritent aucune blessure.
Puis haussant les épaules, les bras croisés je décide tout de même de jeter un regard en direction des Gardes.
- Que ça puisse vous aller droit au cœur ou ailleurs, ce serait dommage que quelque chose vous arrive aussi les gardounets.
Au fond, on était un peu coincé avec eux pour une durée indeterminé, et au vue de ceux qui avaient causés un tel carnage... Mieux valait être unie au moindre problème qu'à se prendre le choux comme à la taverne... L'argent, c'était quelque chose, mais faut tout de même en profiter hein.
- Vous remarquez quelque chose d'intéressant au moins, Gardes? Alba?
Lancais-je en direction d'Andra en premier lieux, puis d'Alba dans un second temps. Si la première pouvait me donner sûrement des informations intéressante sur ce charnier, ma douce Elfe me donnera au contraire des informations bien plus... Lucratif à ne point douter.
Résumé : Cassia profite de la chanson de son coéquipier pour somnoler sur son cheval durant le trajet. Mais une fois arrivée elle préfère se coller à @Simon de Beauvoir afin de laisser les autres faire le travail de fouille. Essayant un minimum d'être sociable, elle lance un mots sympathique en plus de demander des informations à @Andra Valheim et @Alba .
Inventaire de Cassia :
- Spoiler:
- - Une première dague en acier avec le symbole A en argent
Une seconde dague en acier avec le symbole S en argent
Des boucles d'oreilles en or avec une pierre précieuse au centre
Une armure légère en cuire
De long gants en cuire noir
Une ceinture noire
Un pantalon en cuire léger
De longues bottes noir
Simon de Beauvoir (Bah quoi? C'est lui qui porte l'intégralité de ses objets, ce n'est pas Cassia qui va s'en charger, si?Validé (0)
Islan ne chouine pas, mais se vexe bien entendu qu’on puisse l’accuser d’une telle manie. Alors, quand le grand dadet aux gros muscles lui fait remarquer qu’il est défroqué, l’elfe ne peut s’empêcher de vérifier avant de bien se rendre compte qu’on s’est joué de lui. Furieux, il aimerait répliquer mais il est exclu, comme on exclut un enfant d’une conversation d’adulte. Impossible de se laisser mettre de côté ainsi, il se campe sur le flanc d’ @Hector de Grandbois en qui il capte un allié providentiel.
« _ Suffit pas d’avoir de gros muscles, encore qu’y faut bien s’en servir. Hâte de t’y voir, coquebert. qu’il lâche pour conclure avant de prendre la route. »
Le trajet est morne à mourir. Islan n’est guère dépaysé, des familles, des vieillard.e.s, des blessé.e.s, des gens qui se traînent espérant trouver mieux plus loin. Son cœur se ferme face à cette souffrance, il en a déjà trop vu à Starkhaven et ses environs. Il ne peut pas céder. Le pire, c’est le silence qui s’installe. La mort qui s'immisce. Le bruit sourd des sabots sur la terre dure.
Le tableau est attendu, des calèches renversées, des traces évidentes de luttes, le tout badigeonné de sang. Islan se crispe imperceptiblement, ce sont des situations qui ne sont pas habituelles pour lui, elfe citadin habitué aux courses poursuites et aux combats de rue. Ici, ses sens sont émoussés. Il pense tout d’abord comme l’autre elfe marchande, une embuscade. Le garde se remémore la fois où on l’avait envoyé à la rencontre de marchands et qu’ils s’étaient soudainement fait attaquer par des pillards. Il tend l’oreille, mais aucune cavalcade à l’horizon. Les adelphes souillés sont tendus, mais Islan est trop loin pour saisir leur parole.
Il remarque un homme poivre et sel, discret, qui s’est approché de l’une des caravanes. Sa posture, son allure, tout semble crier qu’il est un combattant d’expérience. C’est peut-être de lui qu’Islan se sent le plus proche, il en a des pareils dans la Garde. Il se joint donc à ses recherches dans une caravanes éventrée.
« _ J’aime pas qu’on se coltine des abrutis qu’y savent pas s’battre. murmure-t-il à mi-voix, observant à la dérobée les trois marchand.e.s. »
Jet d’Agilité / initiative - 17/17
Il se fait avoir par le troll de @Simon de Beauvoir. Il compare la route de Wycome a la situation de Starkhaven et alentour où les profils sont les mêmes. Arrivé sur le lieu, il se dit que tout est trop calme. Il rejoint finalement @Miche qui lui inspire confiance et trash talk les marchands. Il ne sait pas trop ce qu’il cherche, mais il garde ses sens en alerte.
- Inventaire d’Islan:
Tenue moyenne de la Garde de Starkhaven :
- x1 heaume
- x1 cape aux armoiries du Prince
- x1 cote de maille
- x1 paire de gantelets de cuir
- x1 pourpoint
- x1 pantalon de toile renforcé de cuir
- x1 paire de jambières
- x1 paires de hautes bottes solides
- x1 épée à double tranchant
- x1 écu
- x1 arbalète
- x15 carreaux
- x1 potion mineure
- x1 potion ordinaire
- x1 cor d’alerte
- x1 nécessaire de soin (cataplasme, bandage, ciseaux) Ingrédient totalement RP : n'aura pas de conséquence gameplay.
- x1 nécessaire à feu (silex, amadou)
- x1 couteau à bois
- x1 paire de chaussette de rechange
- x1 écharpe chaude
- x1 paire de bouchon d’oreille
- x1 corde de 2 mètres
- x1 outre d’eau remplie
- x2 ration de survie
La petite troupe part donc à l'aventure ! Une sorte de joie ou plutôt d'excitation me gagne et me redonne un petit coup de fouet. Au fond, la raison pour laquelle nous sommes missionner n'est guère amusante je le sais, mais l'aventure m'a toujours fait du bien. Sur le chemin, nous avançons dans une allure assez rythmée et pas grâce à n'importe quoi ou n'importe qui, mais bel et bien par @Simon de Beauvoir ! Ce n'est pas désagréable d'avoir un peu de joie et il arrive même à me tirer un sourire en coin. Oui, la chanson est horrible, mais ca donnera un souvenir mémorable à ce voyage, probablement plus joyeux que le reste qui nous attend.
Je reste non loin d'@Alba , l'elfe à grande bouche et qui pourtant me rassure. Elle est calme, ce qui change du tout au tout. Elle est peut être anxieuse au fond, inquiète, ou se prépare-t-elle peut être aussi au combat de cette manière. La dénommée @Cassia Aggripina est perchée sur son cheval, on dirait qu'elle aime bien aussi la superbe chanson de Simon. Cette femme affiche un air suffisant et je ne sais pas comment l'appréhender, mais quand je vois ses acolytes, elle a surement le coeur grand et l'esprit large.
Le chemin est triste autrement, mort, pas d'autres mots. Et quand nous arrivons enfin devant le désastre je laisse les autres faire leur travail ou du moins ceux pour quoi ils sont fait. @Alba ne semble pas rassurée que nous nous approchions avec Cassia et le dénommé Miche s'avance a son tour et un autre elfe le rejoint ( @Islan ). D'ailleurs, celui ci ne semble pas à son aise, peut être que comme moi le fait d'être un elfe ne met pas en confiance totale comme ci c'était nous qui serions sacrifier si la question se posait.
Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de fouiller avec tout ce monde, je préfère rester à l'arrière et guetter les environs pour nous éviter de finir comme cette caravane. Sur ce coup, je fais confiance aux autres pour trouver des indices et récupérer ce qui peut l'être. Dos au groupe, je sors mon arc prête à décocher une flèche au besoin, attentive au moindre mouvement suspect.
________
Résumé : Le trajet est calme, @Simon de Beauvoir me fait sourire, je rester prêt de @Alba , j'observe @Cassia Aggripina @Miche et @Islan . Je reste en arrière et surveille les environs pendant que les autres fouillent les restes des caravanes.
- Shara:
Armure de cuir basique : brassards, gants, plastron, ceinture, bottes
Armes : Arc et flèches15 flèches , dague
Carnet de note avec de quoi écrire et dessiner
1 potion de soin mineur
1 potion de mana mineur
Mélange de plante à boire en tisane contre la douleur
Baume de plante pour soigner les blessuresIngrédient complètement RP : n'aura pas de conséquence gameplay. Validé (0)>
Intrigue 3 :
Retourné, lacéré, déchiqueté
Chapitre 3 : Ils s'élèveront quand s'annoncera la chute
Ni air, ni son, ni vie : vous êtes seuls, Gardes, seules, marchandes, seuls, aventuriers - seules et seuls au milieu des ruines éventrées de ce qui avait un jour été un lieu de vie de rires et de partages. Sans que cela ne puisse être d'un quelconque réconfort pour vous.
L'Enclin prendra tout ce qui était monde.
Les mots que griffonnent l'Elfe antivane sur son carnet résument avec une perfection surprenante la situation : Pourquoi la caravane est-elle ainsi éventrée et son contenu répandu au sol ? Pour certains d'entre vous, la curiosité l'emporte et vous vous décidez à fouiller les lieux...
Étonnante position érudite que tu adoptes, @Alba, avec ton carnet et ton stylo, et pourtant ta position te permet d'adopter une vue globale des plus appréciable : en reconnaissant la terre en plusieurs endroits retournée, tu constates sans peine que la caravane n'a pas été attaquée que d'un côté, mais de plusieurs à la fois. L'attaque a-t-elle été ordonnée ou désordonnée ? Aucune observation ne parvient à y répondre mais tu as l'impression que la falaise n'a été d'aucun réconfort. La mort les a également frappés d'en haut.
Pour ta part, @Andra Valheim, alors que tu sondes rapidement le Voile - et ne trouves de ce simple coup d’œil rien d'alarmant... mais peut-être cela vaudrait-il une analyse plus poussée ? -, tu te demandes quels sont les restes présents. Une légère odeur de pourriture te prend au nez, et tu découvres sans difficulté des restes de nourriture : une nourriture qui a tourné, certes, mais une nourriture qui a tout de même intéressé. De ce que tu peux constater, des morceaux de viande séchée qui ont été mâchonnés, grignotés, parsemés de coups de dents diverses, avant d'être recrachés un peu plus loin. Régurgités. Peu... appréciés.
Pour ta part, @Miche, d'autres débarras t'intéressent dans cette étrange enclave : qu'en est-il des armes ? Tu commences à déranger les caravanes avec ses lugubres craquements, tu cherches ce fameux matériel et, après ces quelques minutes de fouille, un constat te saute aux yeux : tu ne trouves aucune arme. Elles sont totalement absentes de cette scène de dévastation. Et quelles qu'elles soient : épées, arbalètes, lances... même le moindre couteau de cuisine semble avoir disparu... Ils n'ont pourtant pas pu voyager sans avoir de quoi se défendre, c'est impossible.
Tu t'approches de cet homme grisonnant à l'allure plus rassurante, @Islan, bien décidé à mettre le plus de distance géographique - et émotive ? - entre toi et ces foutus marchands auxquels tu attribues une réelle incompétence au combat. Tandis que tu le voies ne rien trouver, tes yeux à toi s'arrête sur ce qu'on a laissé de côté. Le tout a-t-il été pillé, semble-t-il, avec force et détermination - et tu discernes une caisse à quelques pas de vous, une caisse qui, vraisemblablement, contenait des carreaux d'arbalète... et sur la surface de laquelle se trouvent des lacérations profondes. Des griffes. Des mains à cinq doigts...
Il te reste toi enfin @Hector de Grandbois, toi qui revois ce village abandonné aux Cent Piliers ; toi qui cherches alors le grand absent de cette scène. Où sont passés les commerçants, aventuriers, réfugiés - et animaux ? - qui auraient accompagner ces caravanes et ces caisses ? Parmi les moult marques de griffures d'une diversité déconcertante, ancrées dans le sol comme si elles ne s'en délogeraient pas, tu remarques alors que tous les sillages dans le sol ne sont pas que les marques des roues des chariots, non : certains ressemblent à des corps que l'on a traînés. Tu en suis un qui t'éloignent de ces lieux, t'éloignent des autres... d'abord un peu, et toujours plus à mesure que tu te laisses emporter...
Certaines et certains cèdent à la curiosité - mais pour d'autres, la méfiance prédomine, et vous préférez vous surveiller les alentours, couvrir probablement les arrières de vos camarades en train de chercher de précieux indices. Le bruit de vos murmures résonnent sur les falaises de pierre, puis vous demandent par leur indiscrétion à respecter la gênante solennité qui hante la Route de Wycome ; chaque caisse que vous déplacez provoque de tonitruants craquements dans le lourd silence, donnant l'impression que toutes s'effondreraient d'un même chef à la moindre erreur.
Tu ne vois pas d'intérêt à fouiller les lieux, @Shara, et tu préfères en rester à surveiller les alentours : pour toi non plus, le Voile ne résonne d'aucun mystérieux carillon, non, mais cela ne t'empêche pas de t'inquiéter, cela ne t'empêche pas de te mettre sur tes gardes ; gardant un œil sur tes arrières, un autre sur tes compagnons. L'attention en partie attirée sur @Simon de Beauvoir, dont le calme et la détente se démarquent dans cette ambiance lourde : tu as encore la gorge qui gratte de l'envie de chanter, Orlésien, de rappeler que ce n'était pas la peine de tant s'inquiéter. Est-ce parce que l'inquiétude bat plus fort à tes oreilles que tu n'oserais l'avouer ? Toi aussi tu t'es jointe à la chanson de ton compagnon, @Cassia Aggripina, puis cédé aux demandes de tes plus proches camarades de te mettre en sécurité, tu te retournes vers les enquêteurs et enquêtrices, quêtant les fruits de leurs découvertes.
Si seulement ils avaient le temps de te répondre, oui, vous auriez vous-mêmes de quoi satisfaire la curiosité que vous avez réfrénée au profit de la méfiance.
Si seulement votre présence n'avait effectivement pas attiré leur attention.
Un bruissement dans les herbes hautes, un piaillement contre la pierre, un craquement épars dans les airs : autant de bruits légers qui, couverts par la fouille, peuvent vous alerter, et en alertent certaines et certains parmi vous qui se retournent vers la route depuis laquelle vous provenez toutes et tous.
Vous n'avez pas réellement idée de quand il a émergé des touffes de végétation qui parsèment les lieux. Pourtant, il se tient immobile face à vous, sur ce chemin qui vous a amenés en ces lieux, habillé de son pelage gris, à quelques pas seulement de @Shara. Redressé de toute sa hauteur de trente centimètres, les pattes regroupé contre son corps, il paraît figé en vous voyant : figé, mais pas effrayé. Il vous regarde un à un, vous détaille, vous juge.
Un écureuil ?
Un foutu rongeur à l'origine de toutes vos inquiétudes ? À vous qui ne fouillez pas, vous en auriez presque ri. Ri si fort si vous n'aviez pas vu les yeux de l'animal : mélange dérangeant de rouge et de mauve, ils respirent une haine qui vous perturbent avant toute conclusion... jusqu'à ce qu'il pousse un cri dément, quasi-démoniaque, surnaturel. Effrayant.
Alors que tout n'était que silence jusqu'à présent, le sol tremble légèrement, en proie à une étrange marée ; une lame venue de loin pour choquer votre groupe. Êtes-vous les intrus que l'on dérange ? Êtes-vous les proies et eux, les prédateurs ? Car émerge des herbes sèches, hautes, folles, se mouvant comme un seul homme, un seul rongeur, une douzaine de têtes triangulaires : leurs petites bouches s'ouvrent sur des dents bien longues et leurs pattes serties d'interminables griffes, et leurs yeux portent les mêmes regards que leurs comparses.
Petites bêtes extrêmement agiles, ces écureuils arrivent en prendre plusieurs par surprise parmi vous. Il en va ainsi de toi, @Hector de Grandbois, légèrement écarté du groupe et qui ne constate une attaque qu'au moment où tu sens les griffes dans ta cuisses : l'animal vise le genou et arrive par deux fois à y planter ses crocs, malgré la maille, dans une douleur qui t'irradie la jambe entière.
Sans souffrir de la même malchance, deux écureuils arrivent à vous toucher. Toi @Shara, qui te tenais pas loin du premier rongeur, un écureuil réussit à grimper sur ton bras et à traverser de ses crocs les couches de vêtements qui te protègent légèrement. Quant à toi, @Miche, un écureuil arrive à traverser la vigilance de tous tes camarades pour se planter dans ton dos si finement habillé, déchirant et labourant vêtements et chairs.
Par agilité ou chance, vous parvenez à éviter le rongeur qui vous assaillent, @Andra Valheim et @Simon de Beauvoir : mais n'ayez aucun doute que les animaux ne tarderont pas à remonter à l'assaut, animés d'une improbable rage. Quant à vous, @Cassia Aggripina, @Islan et @Alba, vous avez su être plus rapides que les quatre bêtes prêtes à fondre sur vous . Celles-ci voyant que leur avantage s'évapore, les écureuils s'arrêtent un instant pour changer leur angle d'attaque. Étrange intelligence.
Étrange haine.
Vous faites chacun face à un écureuil. Le silence vous environnant et vous étouffant sur la route s'est brisé en des dizaines de couinements et de craquements de branches... Alors que le combat s'engage, au loin, vous entendez un hurlement rebondir contre les falaises de pierre pour emplir les lieux...
Le combat s'engage contre ces terribles petits mammifères, bien vindicatifs pour de simples écureuils. Leur première attaque surprise a fait mouche : vos chairs et vos vêtements ont déjà subi l'assaut de leurs griffes acérées et leurs longues dents. Il est temps de vous battre pour sauver votre peau...
L'initiative ne détermine pas l'ordre de passage, mais qui les ennemis ont pris par surprise et attaqué en premier. Suite à votre lancer de dés, en prenant en compte d'abord votre réussite au Jet d'Agilité, puis votre attribut d'Agilité, puis votre Perception, voici donc comment ont été déterminés les passages de tout le monde :
Groupe 1 : @Cassia Aggripina, @Islan et @Alba (3)Groupe 2 :Écureuils belliqueux (9)Groupe 3 : @Hector de Grandbois, @Shara, @Miche, @Simon de Beauvoir et @Andra Valheim (5)
Voici l'état des personnages à l'entame de ce premier tour (voir lancer de dés ici :
- @Cassia Aggripina, @Islan et @Alba (3) contre
Écureuils belliqueux A, B, C et D (4) : les écureuils ne les ont pas pris par surprise (Échec). - @Hector de Grandbois (1) contre
Écureuil belliqueux E (1) : l'écureuil fait 12 dégâts à Hector (Réussite critique ) après soustraction de l'armure. - @Shara (1) contre
Écureuil belliqueux F (1) : l'écureuil fait 8 dégâts (Réussite ) à Shara après soustraction de l'armure. - @Miche (1) contre
Écureuil belliqueux G (1) : l'écureuil fait 10 dégâts (Réussite ) à Miche. - @Simon de Beauvoir (1) contre
Écureuil belliqueux H (1) : l'écureuil rate son attaque (Échec ). - @Andra Valheim (1) contre
Écureuil belliqueux I (1) : l'écureuil rate son attaque (Échec ).
Voici les statistiques de vos ennemis.
Santé : 15 ; Dégâts physiques : 10 ; Défense physique : 2 ; Défense magique : 1 ; Armure : 0.
Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.- Le prochain tour s'ouvrira le 10 juin 2023.
- Pour ce
tour quatre , après avoir récolté plusieurs indices, vous voilà assailli par de dangereux écureuils. Ordre de passage : L'ordre de passage est libre.Règle : Vous entrez en phase de combat : vous pouvez attaquer vos ennemis selon les armes que vous avez sur vous (Capacité de Combat pour les armes de corps à corps, Capacité de Tir pour les armes à distance). Vous pouvez en principe attaquer 1 ennemi par tour (indiquez son nom) et cette action de combat a lieu pendant votre post. Vous pouvez faire 1 action de combat par tour. Vous pouvez utiliser 1 potion par tour. Veuillez noter vos points de vie actuels à chaque fin de post.
Faites attention aux jets spécifiques que vous demandent les MJs.Inventaire : n'oubliez pas de rappeler votre inventaire à chaque fin de post ; pour celleux qui arrivent en jeu à ce tour-ci, vous trouverez un rappel des règles dans ce message. Pensez à mettre votre inventaire à jour à chaque tour.Indications RP : Privilégiez les réponses courtes. Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires. Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.Dés : Lancer les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles.Participation : Les participant.e.s à ce topic commun sont : @Alba - @Andra Valheim - @Cassia Aggripina - @Hector de Grandbois - @Islan - @Miche - @Saam van Cauwenberghe - @Shara - @Simon de Beauvoir
Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour le tour suivant dans ce sujet.Absence au tour précédent : @Saam van Cauwenberghe n'a pas participé au tour précédent : aucune conséquence pour ce tour mais, en cas de nouvelle absence, vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudrait vous inscrire pour en reprendre.Exclusion de l'event : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.
- @Saam van Cauwenberghe (1) contre
Écureuil belliqueux D (1) : l'écureuil rate son attaque (Échec ).
- C'pas humain tout ça. Mais je n'ai pas le temps d'en dire plus qu'un mouvement attire mon attention. Tout le monde se fige, prêt, anxieux. Moi-même j'ai rangé le carnet et posé une main sur le manche de Pedro.
Et pour la suite je n'ai pas de mots. Des écureuils ? Vraiment ? Des écureuils contre une caravane armée ? Ah bin là pour le coup j'ai envie de dire que c'est la loi de la nature, le plus fort tout ça. Si t'arrives à te faire grailler par des putains d'adorables potits rongeurs touffus, tu mérites même pas l'air qui entre dans tes poumons.
Dégainant mon arme et mon bouclier, j'éclate de rire et hurle :
- ET ÇA S TU L'AVAIS VU VENIR HEIN ?
Puis je fonds sur la première bestiole à ma portée. Un coup d'estoc bien placé et paf l'écureuil - démon ou pas, j'en fais de la charpie parce Pedro rentre dans son ventre bien velu comme si c'était du beurre.
- ET JEUDI AH LA COQUETTE ! Un pas sur le côté et puis un autre, je rejoins Mademoiselle C et j'allonge à nouveau le bras, faisant une seconde fois mouche pour embrocher un second nuisible qui avait l'outrecuidance de charger ma belle. J'L'EMPALE COMME SI C'ETAIT UNE BROCHETTE !
Un mouvement de poignet et dans un bruit humide retombent les deux carcasses sanglantes de mes victimes sur l'herbe, à quelques centimètres des bottes de Mademoiselle C.
- Chouette on a le dîner pour ce soir !
Dommage que personne ici ne m'arrive à la cheville sinon j'aurais assez confiance pour baisser ma garde et tirer une révérence parce que franchement une performance pareille ça mérite bien des applaudissements !
- Inventaire d'Alba:
- Une armure moyenne.
Une rapière (elle s'appelle PEDRO).
Un bocle.
Une bourse avec une coquette somme d'argent.
Quelques pièces cachées cousues dans les manches de son armure.
Quelques anneaux tressés à ses cheveux.
Une ceinture en cuir.
De longues bottes en cuir.
Des gants en daim.
Un petit couteau utilitaire.
Deux lames de lancer.
Un carnet écorné avec quelques crayons.
Un mouchoir brodé.
Un sac à dos comprenant :
Une petite couverture.
Des bandages.
2 potions de soin ordinaire.
Une flasque de tequila.1 fiole de poison paralysant. (purement roleplay : il n'y a pas de règle concernant ces états) ( )
1 fiole de somnifère.Des cordes. (combien ?) (2)
Une gourde d'eau.
Une boussole.
Une carte de la région annotée.
Une fiole remplie de sable.
Des cordes de guitare.
Quelques morceaux de viande séchée.
Un amadouvier.
Une boîte contenant des pétales de fleurs séchés.
Un petit recueil de poésie érotique avec des dessins cochons.
Un tout petit boulier.Validé (0)
Nous partîmes donc pour la caravane.
Le trajet s'effectua dans un calme étrange, en premier lieu. La tension gagna ceux qui savaient déjà quel sordide spectacle les attendrait au bout du voyage, voire même avant : alors que nous nous installions sur le dos des chevaux que la Garde, avec le soutien fortement incité des locaux, avait mis à notre disposition, et que je grimaçais de devoir supporter derechef le balancement désagréable et les tressautements de ces montures capricieuses, la nature pourtant supposée présenter l'apogée de ses fruits dressait autour de nous des colonnes mornes et pâles, cathédrale stérile aux icônes décharnées et aux chœurs absents. Des semaines d'allers-retours incessants m'avaient tristement rendu insensible à cette consécration de la fin, à l'onction de la putrescence. Ce n'était pas le cas de toute la troupe qui nous accompagnait : certains visages, tel celui du mystérieux acolyte d'Andra (@Miche), luisaient sous le malaise qui tirait leur peau ; d'autres, peu affectés par la gravité de ce qui se jouait sous leurs yeux - ou bien trop zélés dans leur tentative de s'en préserver, mais cela, mon esprit brisé et révulsé d'alors se refusait à l'envisager - singèrent une gaieté grossière au son discordant d'une chanson odieusement déplacée. Avaient-ils une si piètre idée de ce qu'ils allaient devoir affronter ?
« Par la grâce du Créateur, taisez-vous donc ! » maugréai-je d'une voix amère avant d'éperonner mon cheval, constatant que mon injonction demeurait sans effet, pour m'éloigner en tête du cortège.
Par chance, s'il convient d'invoquer la chance pour vanter la découverte d'un cadavre, nous arrivâmes bientôt sur le site de l'embuscade. Comme le reste, les reliefs qui nous cernaient m'étaient familiers : maintes fois les avais-je parcourus du regard, à l'affût du danger, posté en lisière de notre camp pour la nuit ; ou avais-je négocié la trajectoire de nos aravels improvisés sur les obstacles impromptus de ces coteaux et de ces rochers. Ils annonçaient la proximité de Wycome, aussi nettement que le silence tonitruant où se mourraient nos pas.
Nous mîmes pied à terre et aussitôt, les réflexes de ces mois d'errance reprirent le dessus : sans attendre notre déplorable escorte, sans même me tenir aux côtés d'@Andra Valheim comme je l'avais fait sur la scène de notre dernière rencontre, je pris les devants, décrochai le bâton de mon dos et partis à l'écart, pour surveiller la ligne accidentée de l'horizon. Chaque enjambée placée entre ma vigilance et l'impudence - pour ne pas dire l'imprudence - de nos insupportables marchands délestait un peu plus mes épaules, jusqu'à ce que je me sentisse de nouveau alerte, ouvert au néant. À la recherche des murmures insipides qui faisaient partie de mes veines.
Après un certain laps de temps, cependant, Andra m'adressa un signe éloquent. Je retrouvai ma posture d'apprenti docile en ralliant ses parages, mais mon dos demeurait trop raide, mes muscles bandés, mon regard porté ailleurs. Les autres poursuivirent leurs fouilles. La remarque de ma mentor échoua à traverser les couches successives de ma préoccupation. Un obscur pressentiment me tordait le cœur, qui me fit serrer plus fort le manche de mon bâton.
Même pour la route de Wycome, le silence pesait comme une tombe.
Je ne sus si je fus le premier à l'apercevoir. La créature était petite, ridiculement petite ; et son aspect pelucheux rendrait le succès de l'assaut de ses congénères aussi risible qu'humiliant ; mais l'éclat funeste de ses yeux en tête d'épingle n'échappa pas à mon attention. La soif de sang transformait ses prunelles en perles de haine.
« Prenez garde ! » m'écriai-je tandis que ma main, obéissant à un instinct qui me dépassait, élevait déjà mon bâton dans les airs. Malheureusement, l'avertissement tomba trop tard, et éclatèrent soudain couinements féroces et râles de douleur. L'écureuil que j'avais débusqué ouvrit une gueule minuscule, dans laquelle brilla une paire d'incisives que je devinais affreusement tranchantes - assez, peut-être, pour ronger son chemin au travers de mon armure. L'animal maudit s'élança, mais j'avais eu le temps d'anticiper son mouvement. L'Immatériel vint à moi par le canal déployé de mon catalyseur, et une braise apparut, ronde comme un œuf ; puis de l’œuf naquit une corneille au plumage embrasé. L'oiseau étendit ses flammes comme des ailes pour fondre sur sa proie. Le tout dura une fraction de seconde.
Au même instant, j'entendis dans mon dos la voix criarde de l'elfe marchande (@Alba) rugir la chanson répugnante de son camarade berruier (@Simon de Beauvoir). Qu'elle suivît son geste de l'abattage propre et sûr de deux de nos assaillants n'apaisa pas la fureur grondante qui gonflait en moi depuis le moment damné de notre rencontre, et n'y tenant plus, j'explosai :
« Des gens sont blessés ! Cessez de meugler vos obscénités et concentrez-vous ! Rien dans notre situation ne se prête à la lubricité ! »
Résumé : Après un voyage assez déplaisant en compagnie du trio infernal, Saam guette les abords du site d'attaque plutôt que de fouiller. Il finit par rejoindre Andra quand celle-ci lui fait signe, mais il est plus attentif aux environs qu'à ses mots ; bien lui en prend, car les écureuils profitent du moment pour les prendre par surprise. Saam réagit à temps en lançant un sort, non sans tancer Alba pour son indécence absolument hors de propos.
Saam utilise sa Déflagration élémentaire (Jet de Magie : Réussi (11/18)). Il inflige 14 Dégâts de Feu à son adversaire et perd 3 Points de Mana.
- Inventaire de Saam van Cauwenberghe:
- - Tenue : vêtements de voyage renforcés par une armure légère de cuir (plastron/gants/bottes/jambières/épaulières/un casque - non je ne l'ai pas oublié, c'est faux, vous n'avez aucune preuve !), avec une écharpe/bout de tissu bleu enroulé autour de son cou et ses épaules et retenu par un insigne de la Garde des Ombres (tout ce qu'il reste de son uniforme).
- Arme : son bâton en bois blanc
+ un éventuel couteau mais qui sert plus à l'utilitaire qu'au combat.
- Son pendentif
- Un cordon pour s'attacher les cheveux
- Son sac de voyage en bandoulière, qui contient :
- Deux potions mineures de soin ;
- Deux potions mineures de lyrium ;
- L'extrême nécessaire pour panser des plaies, juste des bandages quoi ;
- Son nécessaire d'écriture, donc
+ encres
+ fusains
+ plumes
+ carnet ;
- Une bonne longueur de corde ;
- De quoi faire une torche et du feu sans magie ;
- Une gourde (pleine, heureusement)
- Des provisions facilement transportables, surtout du pain, de la viande séchée, peut-être un bout de fromage et/ou quelques pommes, bref de quoi tenir seul pour un jour, deux en se rationnant bien.
[/b][/b][b][b]Validé (0)
CT : 10/10
End : 16/16
For : 20/20
Perc : 14/14
Ag : 13/13
Vol : 10/10
Ch : 12/12
Genou à terre, Hector observait la trace. Le visage fermé, il en tirait les conclusions craintes. Ils emportaient les carcasses, pour un quelconque dessein obscure. Il grimaça, rien de tout ceci n'était rassurant, les nouvelles étaient sombres. Un picotement vint doucement caresser la peau du garde, douce sensation qu'il aimait autant qu'il pouvait craindre. Quelque chose arrivait. Le garde prit appui sur son épée pour se redresser, son instinct lui indiquait le danger imminent et resté séparés n'était pas une bonne idée, il prit un profond souffle et prit la parole.
« Reg... »
Regroupons-nous était la phrase qu'il voulait, mais il n'arriva pas à terme. Au milieu de cette sombre piste, il était une proie facile dans ce milieu et visiblement les agresseurs le comprirent rapidement. Une violente douleur s’empara de lui, un genou lâcha et si le garde resta debout, c'était uniquement grâce à son longue épée sur laquelle il prit équilibre. Ses sens se fermèrent et toute son âme se concentra sur ce qui venait de l'attaquer. Bien trop souvent avait-il usé de la force et des arts du combat pour ignorer la situation dans laquelle il était. D'un mouvement large il envoya sa jambe blessée en arrière, dégainant sa grande épée dans le même moment. Derrière lui une petite bête, aux yeux écarlates, portant sur ses crocs la marque de la blessure qu'elle avait infligée. La voir grave de L'Orlésien s'éleva.
« Par les saintes couilles tondues du Créateur, qu'est-ce que t'es toi bordel ? »
Le fourreau tomba au sol, maintenant Hector n'en avait plus l'utilité. Il empoigna sa lourde épée, la montant sur son épaule en fixant la bestiole. Ce n'est pas comme ça qu'il imaginait l'ennemi qu'il affronterait, voilà qu'un écureuil l'avait plus blessé que les engeances depuis si longtemps ? Hector grogna, tout autant agacé qu'inquiets pour ceux un peu plus loin, car quelque chose lui disait que les autres avaient autant de problèmes. Le petit chien parlait fort et Saam était toujours aussi facilement ennuyé. Donc il y avait à faire là-bas. Pas le temps de jouer avec la petite bête mignonne face à lui. Il reprit contrôle de sa jambe, grognant lorsque la douleur ressurgit, puis fit un pas en avant, lançant son épée à pleine vitesse et avec toute sa force, pas de temps à perdre.
« Crève putain de rat sanguinaire ! »
L'arme fendit l'air, jusqu'à rencontrer le petit animal. Depuis longtemps Hector se vantait de pouvoir trancher en deux un homme à l'épée, alors pourquoi pas un écureuil. La gerbe de sang apporta une certaine satisfaction au géant, son genou était maintenant vengé et il fallait rejoindre le reste du groupe. Sa main droite se porta jusqu'à la zone blessée, tentant de contenir la douleur, voilà bien une histoire de guerre qu'il ne racontera pas avec fierté. Son épée se planta dans le sol à chaque pas, l'aidant à garder un rythme convenable. Il devait vite rejoindre la route, nul doute que le combat continuait encore.
A sa sortie il fixa le champ, chacun était au prise avec certaines de ces bestioles, d'un pas certain il commença à clopiner vers ses camarades, s'il y en avait à aider en premier c'était ceux qui portaient en eux la marque de l’engeance.
« Aller mesdamoiselles, il y a encore des petites merdes à tuer ! »
Il reste 24/36 PVs à Hector
Inventaire d'Hector :
- Spoiler:
- - Une grande épée à deux mains avec les armoiries de sa maison dessus
- Une dague
- Une cotte de maille avec le symbole de la garde dessus
- Un sac en bandoulière
- De la corde (1 corde )
- Une torche
- Une gourde d'eau
- Quelques fruitsValidé (0)
Rien.
Tellement rien que s’en est étrange. Qui se balade en caravane avec aucune arme à sa portée ? Islan maugré tout bas quelques paroles inintelligibles jusqu’à que son attention soit attirée par une caisse étrange, posée un peu plus loin. Son expérience lui indique que c’est une cache de carreaux. Alors que les craquements de bois se répètent du côté du vieil homme, l’elfe s’approche de la réserve. Elle est vide. Des centaines de projectiles, disparus. Les sourcils se font plus froncés, un sifflement s’échappe d’entre ses lèvres. Puis, il remarque l’indice recherché : des traces de griffures. Petites griffes, lacérations profondes, un, deux, trop, quatre… cinq doigts. Un frisson se répand en imaginant une bête à l’origine de ce remue-ménage.
« _ Eh, là, des… “traces de griffures” mais il n’a pas le temps de l’annoncer à Miche qu’un éclair traverse son champ de vision pour se planter dans le dos de l’homme. »
Au même moment, les cris de l’elfe marchande retentissent, en un coup d'œil, le garde remarque qu’elle a fait la peau de deux bestioles. Il lève les yeux au ciel, comme si ces écureuils démoniaques allaient lui résister. Il s’apprête à faire quelques pas en direction de Miche pour embrocher la bête pendante dans son dos mais un adversaire s’interpose pour lui barrer la route. Comme s’il avait comprit, comme s’il échafaudait une stratégie.
« _ Je m’occupe de lui ! Ça va aller ? qu’il demande à Miche, espérant qu’il soit capable de se redresser. »
Non, les bêtes, ça ne pense pas, ça ne réfléchit pas. Pourquoi ces écureuils attaquent-ils ? Qu’importe, celui-là est pour lui ! Épée au poing, Islan esquisse un mouvement sur le côté, les yeux trop intelligents le suivent et son épée s’abat sur le corps du petit être dans la ferme intention de le trancher en deux.
12 points de dégâts
Vie : 26/26
Islan observe cette magnifique cache de carreaux vide et imagine le pire par rapport aux lacérations. Il a le temps de voir un écureuil attaquer @Miche, c’est ce qui le met en alerte. Alors qu’il veut sauver son nouveau pote, un écureuil lui barre la route, il l’attaque.
Islan attaque l’écureuil qui lui fait face.
- Inventaire d’Islan:
Tenue moyenne de la Garde de Starkhaven :
- x1 heaume
- x1 cape aux armoiries du Prince
- x1 cote de maille
- x1 paire de gantelets de cuir
- x1 pourpoint
- x1 pantalon de toile renforcé de cuir
- x1 paire de jambières
- x1 paires de hautes bottes solides
- x1 épée à double tranchant
- x1 écu
- x1 arbalète
- x15 carreaux
- x1 potion mineure
- x1 potion ordinaire
- x1 cor d’alerte
- x1 nécessaire de soin (cataplasme, bandage, ciseaux) Ingrédient totalement RP : n'aura pas de conséquence gameplay.
- x1 nécessaire à feu (silex, amadou)
- x1 couteau à bois
- x1 paire de chaussette de rechange
- x1 écharpe chaude
- x1 paire de bouchon d’oreille
- x1 corde de 2 mètres
- x1 outre d’eau remplie
- x2 ration de survie
CT : 12
End : 16
For : 18
Perc : 15
Ag : 16
Vol : 18
Ch : 9
Je suis le seul à ne prendre aucune pincettes avec cette drôle d’épave à roues – à quoi bon ? Piège ou pas piège, il faut bien débuter une enquête. Je n’ai pas le temps d’être précautionneux. Enfin, ça ne veut pas dire que je saute n’importe où sans réfléchir.
Le vieux plancher craque sous mes bottes. Rien de ce côté. Rien ici non plus. Pas la moindre fourchette non plus .. La caravane a certainement été fouillée et dépouillée pour ses armes. Pourquoi ? Le reste semble intact.
Le jeune garde havenois me rejoint, dubitatif mais agacé. Il avait certainement besoin d’un prétexte pour filer loin de ces marchands – compréhensible –, et commence un semblant de début de conversation.
- "Tu sais ce qu’on dit, petit : garder ses amis proches de soi, mais ses ennemis davantage encore. Je préfère qu’on ait un œil sur eux."
Accroupi près d’un large tissu déchiré que j’ai soulevé avec un certain dépit, je lâche un certain soupir. Rien ne fait de sens. Même s’ils avaient pensé à s’enfuir avec leurs armes, il resterait des petites choses, des couverts, ce genre de babioles tranchantes. Mais rien ne subsiste, et ne venez pas me dire que les marchands mangent sans couverts, et se contentent de vieux pain sec ou de soupe maussade.
Le petit reprend la parole, surpris, mais tout s’enchaîne si vite.
Quelque chose d’infime mais de redoutable se plante entre mes omoplates. Je pousse un cri ravalé qui mélange surprise et douleur, et alors que le jeune garde m’offre son aide, je réalise que ce n’est pas qu’une vieille impression de blessure, cette fois. Dans un réflexe presqu’immédiat à ce constat, j’attrape la drôle de créature et essaie de la retirer. Elle tient bon un certain moment, avant que je resserre mon emprise sur elle, la passe par-dessus mon épaule et la fracasse contre le sol. Je dégaine mon couteau et la plante sans plus de cérémonie, avant de réaliser ce que c’est.
- "Un .. écureuil ?"
Je l’observe avec perplexité, tandis que son âme de furie quitte gentiment son corps. Un mangeur de glands qui attaque des hommes ? On aura tout vu.
Je tourne alors la tête vers l’extérieur : il semblerait que chacun soit affairé avec son petit démon personnel. Je me relève, laissant la créature plantée contre le plancher de mon couteau, garde une main sur le fourreau de mon arme.
Si des écureuils sont aussi fous à lier, le Créateur sait ce qui se passerait avec une meute de loups.
En résumé : Miche observe l’intérieur de la caravane de façon assez franche sans pour autant jouer aux bourrins, et @Islan le rejoint dans ses fouilles. Il le rassure sur la présence des marchands, mais rapidement se fait attaquer par un écureuil dans le dos. Il parvient à l’attraper, à le décrocher de son dos et à le planter contre le sol de son couteau. Il laisse le couteau planté pour éviter un délire de mort vivant et qu’au moins ça le garde quelque part pour le moment. Il se redresse ensuite pour observer les alentours, sur ses gardes.
- Inventaire de Miche:
- Une épée enroulée dans du bandage, faute d’avoir un fourreau
Une chemise ample crème
Un pantalon (évidemment)
Des bottes d’équitation
Une longue cape en laine sombre
Un couteau à sa ceinture(planté dans l'écureuil pour le maintenir au sol)
Une sacoche avec dedans :
3 potions de soin ordinaires
Des biscuits à base de blé
Viande séchée
Quelques tranches de pain de seigle
Petite bouteille de jägermeister
Petit bocal rempli de tabac et d’elfidée
Sa pipe
Des allumettes
Une petite bourse de pièces
Une pierre à affûter
Un jeu de cartes pour si quelqu’un veut jouer au Jass avec lui
Une note de Yara que Miche n’a pas remarqué, écrit avec les pieds “Jai enprunter ton livre bah il et NUL ” avec un petit dessin d’un Miche grincheux, petite flèche qui pointe vers lui avec “Moche” écrit à l’autre extrémité
Une lame de rasoir, ça peut toujours servirValidé (0)
pas de victoire qui n'évoque une défaite."
--G. Brooks
Miche s'exprime de rares fois en #666666
A regarder les gens inspecter cette vieille carcasse, Alba n’est pas drôle comme d’habitude, et les autres se font un sang d’encre pas possible sans rien faire. Je croise les bras, perplexe, observant la petite colonie pas joyeuse qui remue un peu, marmonne beaucoup.
Mais bien vite, un bruit d’aventure ruisselle d’un buisson. Créateur ! Serait-ce enfin le début d’un peu d’action ?? Ce soudain doute me fait don d’une adrénaline plus que nécessaire si je ne veux pas m’endormir. Je dégaine ma lame, prêt à l’attaque, et soudain ..
..
Un écureuil.
J’éclate d’un rire bruyant, pointe la petite chose de ma tendre rapière Mélanie, essuyant une larme au passage.
- "Non mais je rêve ! C’est trop MIGNON ahahahah !"
Mais bien vite, chacun commence à gentiment marmonner, puis à paniquer. Oh quoi j’ai encore dit quoi ?
Mais c’est en voyant un écureuil enragé mal atterrir et me rater de peu que je réalise que ce n’est pas qu’un simple écureuil. Moho. En même temps, vu la morne nature autour, tu m’étonnes qu’il soit un peu agacé. Mais plusieurs ? Curieux, oui.
- "Tu vas voir, sale bête !!"
Et hop, de toute ma grâce et ma brutalité, je m’élance vers l’ennemi. Un bon coup de Mélanie pour le calmer, mais il semblerait que ça ne suffise pas. Arf, ce sont toujours les petites bêtes les plus insupportablement coriaces. Regardez Alba.
En parlant d’Alba ..
- "Arrête de CONSTAMMENT modifier les paroles d’une si belle chanson ! C’est de l’art, Alba !!"
Je me replie un peu entre dame Cassia et l’abominable rongeur, prêt à riposter.
Jet de CC – 3/16-2 : réussi
Dégâts infligés – 13
En résumé : Simon s’ennuie, et quand les buissons remuent, il sent enfin un peu d’action, avant de réaliser que ce n’est qu’un écureuil. Il se prend donc d’un fou-rire et met des plombes à comprendre qu’ils sont sous attaque. Il percute son adversaire de sa tendre Mélanie, avant de se replier davantage vers @Cassia Aggripina, prêt à riposter. Et aussi il se plaint d’@Alba sinon ce n’est pas Simon.
- Inventaire de Simon de Beauvoir:
- Armure légère
Bottes d’équitation
Sa rapière (qui répond au doux nom de Mélanie), attachée à sa ceinture
Un exemplaire du livre “Faut-il brûler Sade ?”, aux coins de pages un peu pliées par la lecture attentive, attaché à sa ceinture
Médaillon portant les emblèmes de la famille de Beauvoir, avec le portrait d’une charmante jeune femme dedans (il ne l’ouvre jamais)
Un gros sac à dos avec dedans :
Crème de jour et crème de nuit
Lime à ongles
Trousse de maquillage
Petite boîte à bijoux
Brosse à cheveux
Huile de massage
Petit miroir portatif
Sel de bain
Linge
Tenue de rechange (de dame Cassia)
Sous-vêtements de rechange (de dame Cassia)
Tenue de rechange (de Simon)
Matériel pour rédiger des lettres (plume, encrier, papier plié avec soin)
Carnet des comptes (nan parce que si Alba le porte elle va le perdre)
Exemplaire du livre “le premier sexe”, réflexion profonde sur la masculinité et ses bienfaits
Recueil de chansons paillardes marchéennes
Recueil de chansons paillardes orlésiennes (ses préférées)
Une guitare sans cordes (on remarque un léger creux fissuré sur le coffre, car Simon s’est accidentellement assis dessus une fois) (Il préfère raconter que c’est Alba qui a tenté de l’assommer avec)
Une casserole
Une poêle
De l’huile
Des épices diverses et variées (poivre, sel, paprika, sucre, etc.)
Des herbes aromatiques comme médicinales (basilic, origan, thym, camomille, etc.)
Deux potions de soin ordinaire
Couverts (couteaux, fourchettes, cuillères à soupe)
Trois bols en terre cuite
Des allume-feu
Des allumettes
A manger (pain, fromage, viande séchée)
A boire (une gourde d’eau, une petite remplie de vin rouge, une autre remplie de cidre)
Couteau à tout faire (notamment couper la viande)
Chaussette solitaire dont il a oublié l’existence
Quelques bourses pleines de pièces bien à l’abri des tentations
Une corde
Un petit marteau
Pierre à affûter
Matériel de couture (bobine de fil, aiguilles)
Bandages
Chiffon multi-tâches
Sur le sac à dos :
Matériel de camping (une tente roulée en boule)
Une grande couverture pour dame Cassia (aussi roulée en boule)Validé (0)
Toujours rien de bien intéressant... Lançant mon regard à droite et à gauche pour savoir si tout irait à la perfection, j'avais une bien étrange impression. C'était malgré tout beaucoup trop calme comme endroit non, pour ce qu'il semblait s'être passé ici. Enfin, pas comme si ça m'intéressait à un si haut degrés que cela. Pourtant le simple fait de m'être un minimum intéressé à ce fichu endroit sembla efficace. Un bruit attire mon attention me permettant de ne pas être prise par surprise face à ce qui pourrait le plus ressembler à un ennemie. Quelle hideuse, affreuse et redoutable créature pouvait bien se cacher parmi les bois, nous tendre une embuscade? Sortant mes deux dagues de combats, la surprise me bouleverse face à...
- Oh non, ils sont trop adorable! La fourrure, la petite bouille, l'envie de tuer dans le regard qui donne un charme sans précédent! Alba, reg-
Alors que j'allais demander à ma bien aimée elfe d'amour son avis sur la question, je la vois déballer comme la pire des brutes avant d'empaler la créature comme un bélier s'écrase contre une gigantesque porte. Le tout en chanson bien entendu. Le bruit de la carcasse s'écrasant accompagné du sang sur mes bottes me font écarquiller les yeux. Je reste un instant bouche-bée, presque hors du temps face à la scène. Mon enthousiasme avait été ruiné en un coup d'épée. Un vague sentiment de tristesse m'avait agrippé le cœur. Mais en voyant mes "compagnons" de route se faire attaquer par ces dangereuses créatures, je me rend compte que mon enthousiasme aurait pût être un poids bien lourd à supporter face à une attaque. Toussant pour reprendre ma voix je lançais alors à ma coéquipière d'une voix mielleuse :
- Oh, je te remercie Alba, tu es si rusée et brutale!
J'applaudis alors ma sauveuse qui semblait fière d'elle, après tout nul doute qu'elle le méritait. Profitant alors par la même occasion de retrouver mes esprits pour m'attaquer à un de ces maudits bouffeurs de noix fourbe et traitre ayant brisé ma confiance pour en lacérer un d'une de mes deux dagues avant de reculer. J'avais réussi à en attaquer un, à frapper avec force mais il semblerait qu'il n'était pas mort. C'est quelle genre de rongeur ça, pour survivre ainsi à un coup de dague? Mieux valait donc ne pas faire un geste trop confiant ou stupide et reformer le groupe. Simon beuglant déjà à l'encontre d'Alba pour son hérésie musicale me donnait un repère pour reculer efficacement vers lui. Me tenant alors dos à dos avec lui, on avait de quoi se soutenir l'un l'autre.
- Je trouve que vous donnez chacun un genre merveilleux à cette chanson, Simon. Le classique et sa revisite moderne! Je pourrais vous écouter chanter des heures, si la situation n'était pas des plus... Particulière.
En jetant un nouveau regard autours de moi je pouvais voir que les Gardes semblaient bien s'en sortir. Au moins nous n'étions pas avec des incapables... ça augmentera drastiquement toute chance de survit pour la suite.
- Semblerait bien qu'on va pas s'ennuyer... Tant mieux.
Pourrais-je admettre en hochant doucement la tête, mes dagues prêtes à embrocher un potentiel futur dîner.
Résumé : D'abord aveuglée par le charme des écureuils, c'est par la mort de l'un deux avec l'attaque de la belle @Alba que Cassia retrouve ses esprits et attaque un des écureuils à sa portée. Le tout avant de se replier dos à dos avec @Simon de Beauvoir et d'observer comment évoluait la situation.
PV : 25/25
Dégâts infligé : 13-2 > 11
Inventaire de Cassia :
- Spoiler:
- - Une première dague en acier avec le symbole A en argent
Une seconde dague en acier avec le symbole S en argent
Des boucles d'oreilles en or avec une pierre précieuse au centre
Une armure légère en cuire
De long gants en cuire noir
Une ceinture noire
Un pantalon en cuire léger
De longues bottes noir
Simon de Beauvoir (Bah quoi? C'est lui qui porte l'intégralité de ses objets, ce n'est pas Cassia qui va s'en charger, si?Validé (0)
Intrigue 3 :
Retourné, lacéré, déchiqueté
Chapitre 3 : Ils s'élèveront quand s'annoncera la chute
Étranges animaux habités de sentiments impossibles à concevoir, derrière leurs petites caboches et leurs longues dents : pourtant, quand les premiers hurlements lointains retentissent, ces écureuils se détachent de l'imposante masse grise pour se jeter sur vous et tenter de déchirer vos chairs. Mais vous laisser faire ? Non ! Vous résistez de la force de vos bras et de vos armes ; il est même des puissances immatérielles qui sont invoquées pour réduire en cendres certaines de ces petites bêtes.
Certaines et certains parmi vous se distinguent par la finesse de leur escrime : il en va ainsi de ton talent naturel aux armes, @Alba. Alors ta lame vole, milles pirouettes et figures, non pas pour jeter à terre un, mais deux, des écureuils. Et d'un souple moulinet de ta rapière, tu te débarrasses de ces corps flasques, fière et impérieuse Elfe.
Vous avez échappé à l'assaut somme toute désorganisé de ces écureuils : la réciproque sera complètement fausse, car vous ripostez sans fléchir. Habitué à ne jamais te battre seul, @Islan, tes yeux surveillent que tes compagnons soient en sécurité quand ton arme abat sans sommation ton ennemi. Et tes fines oreilles n'échappent pas aux frasques de tes voisins. Car pour @Simon de Beauvoir et @Cassia Aggripina, l'ambiance n'est jamais au sérieux, et vous paraissez vivre une autre pièce de théâtre : commentant et rectifiant les chants de votre compagne, vous voletez entre les rongeurs comme si vous aviez fait ça toute votre vie ; comme si, dans une autre vie, le Créateur vous avez fait ratier et ratière.
Pour ta part, @Saam van Cauwenberghe, c'est la puissance magique résidant dans ce monde que tu appelles, une puissance que tu gonfles en puisant plus loin encore, au-delà du Voile : le rongeur ne fait, évidemment, pas long feu face à ton sort, et termine cet échange plus gris qu'il n'était arrivé. Tes cheveux claquent un instant dans ton dos alors que la canalisation s'arrête.
Vos chairs ont été attaquées et mordues de toutes parts - l'on viendra vous les soigner, mais vous sentez encore la sensation des griffes et des dents ne cherchant qu'à vous faire mal. Fiers guerriers que vous demeurez, vous encaissez ainsi sans mal et rendrez les coups avec plus de violence encore : pour toi, @Hector de Grandbois, ta large épée ne manque pas la petite cible, et tu reviens clopinant vers les tiens en les exhortant de continuer le combat ; quant à toi, @Miche, c'est la perplexité qui t'habite après que tu aies fracassé et transpercé le rongeur coincé dans ton dos. Ne reste que l'Elfe @Shara qui se débat sans fin contre la bestiole accrochée à ses vêtements.
Félicitations fiers guerriers, fières guerrières : vous avez réussi à abattre huit écureuils. Dame nature récompense votre exploit d'un nouvel hurlement lupin bien proche.
La masse difforme des rongeurs ainsi réunis continue de vous entourer, menaçante : ce ne sont que les premiers de leurs rangs qui s'en sont pris à vous, et d'autres se préparent déjà à s'en détacher. Peu important que chacune de vos attaques fasse mouche, leurs petits corps encore chauds et battants une rage sans fin laissant couler des minces filets de sang que la terre épanche.
Ils ne sont pas apeurés par votre maîtrise, ni votre résistance.
Leur sang tache vos armes et vos vêtements ; leur sang tache vos mains et votre vision. Une odeur acide gagne vos narines : un premier chatouillement qui se transforme en une piquante démangeaison. Cette odeur pue comme une pourriture visqueuse, une pourriture évitée une pourriture... viciée. Viciée, oui, comme leur couleur violacée en atteste ma: non, ce sang n'a pas coagulé extrêmement vite, mais il a surtout été touchée par un mal que vous reconnaissez sans détour.
On vous berce d'horreurs sur cette couleur depuis votre moelleux berceau ; les rumeurs de l’Enclin vous ont apporté des taches dans vos visions ; et peut-être cherchiez-vous nerveusement des traces de cette hideuse couleur sur les murs, les sols, de la cité. Maintenant que vous le voyez, vous vous rendez compte que ce n'était que des terreurs d'enfant comparées à la froide réalité.
Des écureuils viciés, qui nourriront de pourriture la terre que vous foulez.
Les écureuils continuent de grouiller quand vous les voyez soudain s'arrêter : comme un seul animal, leurs corps gris se figent, redressés avec raideur. Vous les entendez couiner, d'abord lentement, avant que ce ne devienne une véritable hystérie : la peur les gagne dans des éclatements aigus et indistincts et vous les voyez détaler des hautes herbes pour monter à l'assaut de la falaise de gré orange. Ils fuient, vous hurlant dessus au passage de leurs affreuses dents, accrochés aux plantes et aux saillies s'échappant de cette surface escarpée.
Ils regardent tous dans la même direction : toujours le chemin duquel vous venez, et duquel leurs prédateurs émergent.
Leurs corps glissent dans les hautes herbes : pourtant, ces nouveaux intrus ne jouent à aucun jeu de discrétion ni d'ombres, tant ces loups paraissent gros par rapport même aux critères de leurs espèces. Est-ce à cause de ces excroissances perçant leurs poils, pointes acérées déjà teintées de milles souillures, mutations trahissant sans équivocité le mal dans leurs veines ? De ces quatre autres yeux fermés et tordus ayant éclos autour de leurs pupilles mauves ? De ces dents dont la blancheur surnaturelle n'est que l'odieux canevas de leurs baves aux couleurs putrides ?
Ils sont six : six loups viciés à se placer autour de vous, immenses mammifères aux muscles bandés... vous acculant comme ils le feraient avec leurs proies. Jouant avec l'insolence que leur force leur inspire, tout en plaquant sur vous, de leurs yeux ardents, la haine de l'Enclin.
Ils sont six à vous délivrer à l'unisson un guttural hurlement, déchirant leurs poumons pourris, et dont les échos se réverbéreront encore un moment contre les falaises de la Route de Wycome : ne leur répondent que les couinements horrifiés des écureuils encore perchés le gré orange.
Après les écureuils, voici le nouveau cadeau des alentours de la Route de Wycome : six loups viciés. Vous en regretteriez presque le silence de votre voyage, à moins que celui-ci ne fut qu'un sinistre présage... Il vous faut désormais vous préparer avant de subir ce nouvel assaut.
Voici les attaques du tour :
- @Shara (1) contre
Écureuil belliqueux F (1) : l'écureuil rate son attaque (Échec).
Voici l'état des personnages à la fin du quatrième tour.
- @Cassia Aggripina : 25/25 PVs.
- @Islan : 26/26 PVs.
- @Alba : 32/32 PVs.
- @Saam van Cauwenberghe : 25/25 PVs.
- @Hector de Grandbois: 32/36 PVs. Suite à une erreur de MJ, Hector n'a pris que 2 points de dégâts à la dernière rencontre - considérer qu'un sort de soin l'a remis d'aplomb.
- @Shara : 21/24 PVs. Suite à une erreur de MJ, Shara n'a pris que 3 points de dégâts à la dernière rencontre - considérer qu'un sort de soin l'a remis d'aplomb.
- @Miche : 36/41 PVs. Suite à une erreur de MJ, Miche n'a pris que 5 points de dégâts à la dernière rencontre - considérer qu'un sort de soin l'a remis d'aplomb.
- @Simon de Beauvoir : 33/33 PVs.
- @Andra Valheim : 27/27 PVs.
Voici les attributs de vos ennemis.
Profils modifiés !
Santé : 5 ; Dégâts physiques : 5 ; Défense physique : 2 ; Défense magique : -2 ; Armure : 0.
Santé : 20 ; Dégâts physiques : 10 ; Défense physique : 2 ; Défense magique : 0 ; Armure : 0.
Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet récapitulatif.- Le prochain tour s'ouvrira le 21 juin 2023.
- Pour ce
tour cinq , après avoir résisté sans trop de difficulté à la première vague des écureuils, de nouveaux ennemis se présentent à vous, plus terribles encore : les loups. Ordre de passage : L'ordre de passage est libre.Règle : Vous quittez une phase de combat pour en débuter une autre : un Jet d'Initiative (Agilité) vous est à nouveau demandé pour le combat à venir. Vous pouvez choisir d'agir en dernier si cela vous intéresse.
Vous pouvez faire 1 action de combat par tour. Vous pouvez utiliser 1 potion par tour. Veuillez noter vos points de vie actuels à chaque fin de post.
Faites attention aux jets spécifiques que vous demandent les MJs.Dégâts au tour précédent : suite à une erreur, tous les personnages touchés au tour précédent ont vu leurs dégâts amoindris : considérez qu'un sort de soin de groupe vous a redonné les points de vie indiqués. Pardon pour le dérangement.Inventaire : n'oubliez pas de rappeler votre inventaire à chaque fin de post ; pour celleux qui arrivent en jeu à ce tour-ci, vous trouverez un rappel des règles dans ce message. Pensez à mettre votre inventaire à jour à chaque tour.Indications RP : Privilégiez les réponses courtes. Si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message (pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" les guillemets sont essentiels). Le résumé ainsi que l'inventaire en fin de message sont obligatoires. Si vous souhaitez faire plusieurs réponses, laissez passer un petit délai (indicatif : 2-3 jours) entre les réponses de votre personnage pour que d'autres aient le temps de jouer.Dés : Lancer les dés dans le sujet dédié et se référer aux règles.Participation : Les participant.e.s à ce topic commun sont : @Alba - @Andra Valheim - @Cassia Aggripina - @Hector de Grandbois - @Islan - @Miche - @Saam van Cauwenberghe - @Shara - @Simon de BeauvoirAbsence au tour précédent : @Andra Valheim et @Shara et n'ont pas participé au tour précédent : aucune conséquence pour ce tour mais, en cas de nouvelle absence, vos personnages seront considérés comme n'ayant jamais participé à l'évènement et il faudrait vous inscrire pour en reprendre.Exclusion de l'event : après deux tours sans réponse, voici les personnages exclus de l'event : aucun. Si vous souhaitez y participer à nouveau, veuillez vous inscrire à nouveau.
CT : 12
End : 16
For : 18
Perc : 15
Ag : 16
Vol : 18
Ch : 9
Je me redresse, observe les alentours : chacun se débrouille avec son petit démon de fourrure, ou presque. Mais alors que la première vague se termine gentiment, il semblerait que davantage d’entre eux surgissent, menaçants. Je garde la main sur la garde de mon épée, encore coincée dans son vieux bandage. Mes sourcils se froncent, tandis que les petites ombres prennent soudainement peur et se replient.
Le Créateur a toujours ce foutu sens de l’humour, n’est-ce pas ?
Après une dernière inspection, je ramasse mon couteau pour le ranger tranquillement. L’heure n’est plus aux hors-d'œuvre, mais bien à quelque chose de consistant, pour ne pas dire dangereux. Sur un pas lent et calme, le temps de sortir de la caravane, je défais le bandage autour de la lame, révélant ses vieilles courbes rouillées, mais aux bords affûtés avec soin. de vieilles traces de peintures çà et là, sur le milieu de la lame, qui rappelle ses heures de gloire. Le bandage au pommeau cède également, laissant pendre avec nonchalance ce vieux tissu usé.
Et je m’avance, tandis que les ombres se rapprochent, canines toutes dehors. Un petit tour de poignet pour m’habituer à nouveau à son poids, à sa finesse. Mais mon regard ne quitte pas les loups, qui grognent calmement. L’un d’eux dévie de sa marche infernale, se positionne sur mon flanc. Mais je le vois. Et je l’attends.
Quelques secondes suffisent pour qu’il m’atteigne. Comme si chaque habitude revenait avec l’adrénaline, je me propulse en avant, effectue un saut roulé pour éviter son assaut, tranche de ma lame le long de son flanc.
On n’apprend plus à un loup à mordre.
En résumé : Miche se demandait ce que ça donnerait avec des loups, bah il est servi mdr. Il ramasse son couteau pour le ranger, dégaine son épée enroulée dans un bandage qu’il défait lentement, avant de s’avancer vers les loups. Il fait un peu son chad j’avoue mais il s’occupe d’un des loups et lui tranche le flanc de son arme.
- Inventaire de Miche:
- Une épée enroulée dans du bandage, faute d’avoir un fourreau
Une chemise ample crème
Un pantalon (évidemment)
Des bottes d’équitation
Une longue cape en laine sombre
Un couteau à sa ceinture
Une sacoche avec dedans :
3 potions de soin ordinaires
Des biscuits à base de blé
Viande séchée
Quelques tranches de pain de seigle
Petite bouteille de jägermeister
Petit bocal rempli de tabac et d’elfidée
Sa pipe
Des allumettes
Une petite bourse de pièces
Une pierre à affûter
Un jeu de cartes pour si quelqu’un veut jouer au Jass avec lui
Une note de Yara que Miche n’a pas remarqué, écrit avec les pieds “Jai enprunter ton livre bah il et NUL ” avec un petit dessin d’un Miche grincheux, petite flèche qui pointe vers lui avec “Moche” écrit à l’autre extrémité
Une lame de rasoir, ça peut toujours servirValidé (0)
pas de victoire qui n'évoque une défaite."
--G. Brooks
Miche s'exprime de rares fois en #666666
Si la bête qui m'avait agressé achevait désormais de se consumer dans une touffe de végétation rabougrie, racornie comme une lettre compromettante jetée au feu, une série de mouvements inquiétants persistait à donner corps aux ombres : d'autres écureuils se massaient, cernaient nos environs afin de couper toute retraite, frétillant de fondre sur nos pieds telle une écume mortelle.
Le foisonnement de leurs épaisses queues hérissées ne paraissait plus vouloir se tarir.
Ce tapis grotesque de couinements sanguinaires et de pelage gris ondoyait avec une dérangeante coordination, trop fluide pour même sembler humaine. L'on aurait pu croire sans crainte que les rongeurs parvenaient à déceler nos intentions avant que nous les exécutions, à prévoir nos actions au déplacement de l'air, ou peut-être à l'odeur. À moins qu'ils ne fussent capables d'analyser la situation, de réfléchir, et d'élaborer une stratégie.
C'était une idée inconcevable, et pourtant le grouillement hargneux qui observait la déconvenue de sa première ligne d'assaut m'évoquait odieusement un bataillon rangé, en attente du prochain ordre.
La folie surnaturelle ruisselant des petits yeux en tête d'épingle, qui tranchait un si net contraste avec leur intelligence de combat, fit circuler sur ma peau un frisson déplaisant.
Je brandis mon bâton à nouveau, moins pour canaliser un sort que tenir éloigné l'ennemi ; les restes de ma victime palpitaient en guise de menace. Dans mon dos, mes compagnons s'étaient rétablis, passée la surprise initiale. De petits corps poisseux épanchaient leur sang sur la terre sèche.
Mon œil quitta un instant la houle toujours plus oppressante des écureuils lorsque le cadavre incandescent de leur congénère émit un long sifflement, doublé d'un crépitement sinistre. La chair boursouflée d'humeurs glauques éclatait sous la chaleur, avec le bouillonnement d'une eau portée à ébullition. Le liquide noirci qui sourdait des bubons crevés teintait les flammes d'une lueur maladive.
La souillure.
Je reportai mon attention sur les écureuils viciés qui dégainaient leurs incisives. La grimace que je leur rendis devait s'avérer à peine moins haineuse. Aussi risible que pût être une créature avant d'être touchée par l'Enclin, la souillure se chargeait de la muer en monstre sans âme, dépourvu de la crainte organique de sa propre mort, ou de la souffrance - qui pouvait dire combien la maladie qui la rongeait ne lui embrasait pas déjà les entrailles, de toute manière ?
Mais le danger des bêtes viciées ne résidait pas que dans leurs griffes, leurs dents ou leur férocité décuplée. Le Créateur nous gardât.
« Ces animaux sont pourris par l'Enclin ! » Je dessinai des arcs de cercle devant moi avec mon arme, de sorte à faire reculer un parterre d'écureuils devenu trop entreprenant. « Évitez de toucher leur sang par tous les moyens ! » Un avertissement chargé de bons sentiments, mais bien vain sur le champ de bataille : si les morsures infligées parmi nos rangs ne scellaient pas le destin de ceux qui ne se rassemblaient pas sous la bannière maudite de l'Union, le combat rapproché ne saurait leur permettre d'esquiver les gerbes empoisonnées.
Pourtant, le second assaut auquel je me préparais ne vint pas. Un chuintement discordant émana des alentours, partout et nulle part à la fois, intimidant par son évanescence ; et soudain les écureuils se dispersèrent - sans dissimuler leur angoisse. Ils escaladèrent les reliefs du paysage et se réunirent sur une hauteur depuis laquelle ils fixèrent un point situé derrière nous, vers l'amont de la route, leurs yeux malfaisants luisant comme des grenats sombres semés parmi leurs nœuds de fourrure.
Nous avions toutes les raisons du monde de redouter ce qui les effrayait.
Je suivis les regards démoniaques en direction de la route, et ce que j'aperçus m'arracha un hoquet d'horreur. Plusieurs paires d'yeux, montés sur des gueules canines assez massives pour briser un tronc d'un coup de mâchoires, nous dévisageaient avec une faim terrifiante, et qu'Andrasté nous préservât, je n'emploie pas le pluriel seulement parce que ces loups étaient six. Ils portaient bien trop de globes oculaires, de crocs, de pointes huileuses affleurant sur leur échine, et la bave qui grésillait aux coins de leurs babines indiquait la malédiction funeste qui attendrait les plaies où elle se déverserait.
Je n'avais encore jamais vu un véritable loup de ma vie, mais je n'en avais pas besoin pour savoir que ces loups viciés écrasaient en taille, en muscles et en perversion n'importe quel canidé sain que Thédas pouvait abriter.
« Créateur... »
Je ne pus réprimer mon mouvement de recul. Le bâton vibrait ostensiblement dans ma main.
Je m'étais déjà battu sur cette route, bien sûr. Les écureuils, pour vicieux et inattendus qu'ils fussent, demeuraient des assaillants envisageables par mon entendement. Cette meute, cependant... Je n'avais pas croisé d'adversaire à l'allure si impressionnante depuis...
Ma cicatrice tira de façon désagréable.
« Restez loin de moi ! »
Bien que mon cœur ne voulût plus d'une cadence raisonnable, je ne pouvais me laisser décontenancer comme ce jour-là, au risque d'en payer le prix fort. Raffermissant ma prise sur le manche de bois blanc, je traçais un nouvel arabesque dans les airs. Le cristal de mon bâton se remit à briller.
Si ces monstres nous menaçaient de leurs faciès déformés par la souillure, je m'apprêtais à leur faire découvrir le fin fond des gorges de l'enfer.
Résumé : Saam parvient à tuer l'écureuil qui l'agressait, mais de nouveaux rongeurs encerclent leur petit groupe et menacent de se jeter sur eux. Il prend conscience de leur souillure et avertit les non-initiés du danger de leur sang ; ce faisant, les écureuils prennent peur et les loups approchent. Bien qu'intimidé par cette présence nettement plus dangereuse, Saam tient le choc et se prépare à lancer un sortilège de plus grande ampleur, capable de faucher plusieurs ennemis d'un coup, ce qui le pousse à prévenir les autres de se tenir à distance.
Jet d'Initiative (Agilité) : 5/11
PVs : 25/25
Mana : 15/18
- Inventaire de Saam van Cauwenberghe:
- - Tenue : vêtements de voyage renforcés par une armure légère de cuir (plastron/gants/bottes/jambières/épaulières/un casque - non je ne l'ai pas oublié, c'est faux, vous n'avez aucune preuve !), avec une écharpe/bout de tissu bleu enroulé autour de son cou et ses épaules et retenu par un insigne de la Garde des Ombres (tout ce qu'il reste de son uniforme).
- Arme : son bâton en bois blanc
+ un éventuel couteau mais qui sert plus à l'utilitaire qu'au combat.
- Son pendentif
- Un cordon pour s'attacher les cheveux
- Son sac de voyage en bandoulière, qui contient :
- Deux potions mineures de soin ;
- Deux potions mineures de lyrium ;
- L'extrême nécessaire pour panser des plaies, juste des bandages quoi ;
- Son nécessaire d'écriture, donc
+ encres
+ fusains
+ plumes
+ carnet ;
- Une bonne longueur de corde ;
- De quoi faire une torche et du feu sans magie ;
- Une gourde (pleine, heureusement)
- Des provisions facilement transportables, surtout du pain, de la viande séchée, peut-être un bout de fromage et/ou quelques pommes, bref de quoi tenir seul pour un jour, deux en se rationnant bien.
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- OHÉ ÇA VA LE ROUQUEMOUTE. PÈTE UN COUP ÇA VA BIEN SE PASSER ! Ai-je gueulé à l'attention du mage qui aurait bien besoin qu'on lui sorte son bâton du fion. À l'attention de Mademoiselle C : Pourquoi est-ce qu'il parle de lubrifiant ? Puis répondant à S : VAZY TOI FERME-LA S. T'ES JUSTE JALOUX PARCE QUE J'EN AI EU DEUX ET TOI ZÉRO. ZÉRO !
Et puis comme je ne compte pas lui laisser l'occasion de me rattraper, je m'apprête à rebondir dans la mêlée lorsque je remarque cette affreuse odeur qui me titille les narines. Ouais ça schmoute plus que les bottes de S après une journée de marche.
- Pfouaaaaaa !
Sont vraiment pourries ces vermines, heureusement qu'ils n'ont pas eu l'occasion de toucher à un cheveux de ma précieuse dame. Ça me motive d'autant plus à les charcuter même si l'autre dit qu'il faut pas les toucher (merci pour l'avertissement monsieur génie, je comptais pas me faire un masque pour la peau avec leur sang t'inquiète). Et probablement que les bestioles le sentent car elles se mettent à fuir. Je pourrai presque leur courir après mais j'vais pas laisser la patronne toute seule avec cette bande d'incapables.
- Ouais c'est ça barrez-vous avant que j'vous transforme tous en moufles !
Bon quand d'énormes bêtes poilues rappliquent (balèzes les loups du coin), je me dis que c'est peut-être pas mon énorme énergie d'alpha qui les a fait battre en retraite.
- Ah enfin ! Je commençais presque à m'ennuyer. Me suis-je alors exclamée avec un sourire carnassier. Parce que ouais en tant qu'alpha j'vais pas rater une occasion de montrer qui c'est le chef de meute !
15 points de dégâts.
M'élançant, Pedro en avant, je place un coup d'estoc dans le poitrail du premier bâtard à ma portée avant de bondir en arrière, défiant la sale bête de venir me chercher si elle a pas peur de se manger un bon coup de bocle dans les crocs.
- COUCHÉ LE CHIEN !
J'ai toujours rêvé de dire ça mais ni S ni mademoiselle C ne me laisse tabasser des chiens en pleine rue. Parait que c'est pas bien de s'en prendre aux animaux. Heureusement que l'Enclin est là pour corriger ça.
32/32 PVs.
- Inventaire d'Alba:
- Une armure moyenne.
Une rapière (elle s'appelle PEDRO).
Un bocle.
Une bourse avec une coquette somme d'argent.
Quelques pièces cachées cousues dans les manches de son armure.
Quelques anneaux tressés à ses cheveux.
Une ceinture en cuir.
De longues bottes en cuir.
Des gants en daim.
Un petit couteau utilitaire.
Deux lames de lancer.
Un carnet écorné avec quelques crayons.
Un mouchoir brodé.
Un sac à dos comprenant :
Une petite couverture.
Des bandages.
2 potions de soin ordinaire.
Une flasque de tequila.1 fiole de poison paralysant. (purement roleplay : il n'y a pas de règle concernant ces états) ( )
1 fiole de somnifère.Des cordes. (combien ?) (2)
Une gourde d'eau.
Une boussole.
Une carte de la région annotée.
Une fiole remplie de sable.
Des cordes de guitare.
Quelques morceaux de viande séchée.
Un amadouvier.
Une boîte contenant des pétales de fleurs séchés.
Un petit recueil de poésie érotique avec des dessins cochons.
Un tout petit boulier.Validé (0)
J'attirai à moi les flux fluctuants de l'Immatériel. À portée de mon esprit, le Voile battait sous la manœuvre des courants d'énergie qui se pressaient contre lui, et le gonflaient comme le pavillon d'un navire prisonnier des vents. Au sommet de mon bâton, le cristal rougeoyait telle une réplique miniature du soleil ; la fraîcheur éthérée de l'autre monde, traversée par ma volonté, se réchauffa jusqu'à devenir un verre malléable, jusqu'à presque tomber en fusion.
Je me laissai imprégner par la chaleur naissant au creux de ma poitrine. L'indignation y fleurissait encore après l'intervention malvenue de l'elfe marchande, et si l'irruption des loups avait mérité plus d'attention que les frasques de nos alliés - l'audacieux surnom prête davantage à rire avec la distance des souvenirs pour le tempérer, mais je brûlais toujours de l'insulte que l'insolente m'avait décernée, si bien que le « rouquemoute » ne devait pas seulement à la magie le brasier qui mugissait au bord de son âme - voir l'elfe se pavaner à la périphérie de ma vision, agitant son sourire stupide droit sous la gueule d'un loup en dépit de mes mises en garde, emporta mes dernières traces d'inquiétude et de précaution. Qu'elle s'amusât donc à parier avec la mort ! J'abandonnais au Créateur le soin de veiller sur son sort si elle se défiait également de mon signal d'alarme.
Les flammes surgirent devant moi avec le rugissement torrentiel d'une rancoeur que les circonstances m'empêchaient de traduire en mots. Elles ouvrirent des mufles enragés garnis de flammèches zélées comme des crocs, soufflèrent des étincelles par leurs naseaux et se pressèrent au galop dans un flot de fumée ; leur grondement d'orage couvrit un instant tous les bruits de la bataille. Par-delà la charge flamboyante, l'image tremblante de trois loups défigurés vacilla entre les langues de feu avant de se faire engloutir.
Peut-être cette démonstration serait-elle suffisante pour ramener le sérieux dans nos rangs.
Résumé : Saam est salé de s'être fait insulter et passe ses nerfs sur les loups avec des grosses flammes.
Jet de Magie : 13/18 (Réussite)
Il utilise son Cône élémentaire : il brûle jusqu'à 3 cibles en face de lui et leur inflige 14 Dégâts. Il perd 6 points de Mana.
PVs : 25/25
Mana : 9/18
- Inventaire de Saam van Cauwenberghe:
- - Tenue : vêtements de voyage renforcés par une armure légère de cuir (plastron/gants/bottes/jambières/épaulières/un casque - non je ne l'ai pas oublié, c'est faux, vous n'avez aucune preuve !), avec une écharpe/bout de tissu bleu enroulé autour de son cou et ses épaules et retenu par un insigne de la Garde des Ombres (tout ce qu'il reste de son uniforme).
- Arme : son bâton en bois blanc
+ un éventuel couteau mais qui sert plus à l'utilitaire qu'au combat.
- Son pendentif
- Un cordon pour s'attacher les cheveux
- Son sac de voyage en bandoulière, qui contient :
- Deux potions mineures de soin ;
- Deux potions mineures de lyrium ;
- L'extrême nécessaire pour panser des plaies, juste des bandages quoi ;
- Son nécessaire d'écriture, donc
+ encres
+ fusains
+ plumes
+ carnet ;
- Une bonne longueur de corde ;
- De quoi faire une torche et du feu sans magie ;
- Une gourde (pleine, heureusement)
- Des provisions facilement transportables, surtout du pain, de la viande séchée, peut-être un bout de fromage et/ou quelques pommes, bref de quoi tenir seul pour un jour, deux en se rationnant bien.
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CT : 10/10
End : 16/16
For : 20/20
Perc : 14/14
Ag : 13/13
Vol : 10/10
Ch : 12/12
L'Orlésien grogna. Les créatures étaient loin de ce que les récits héroiques pourraient compter demain, il était même embarassé d'avoir subit une blessure venant de ces choses. Rejoignant ses camarrades, arme en main, Hector se perdit à tenter de grouper les différentes personnes. Quelle idée saugrenue, une bande de voyageurs et de voleurs, perdus au milieu d'animaux sauvages. Chacun n'aimait pas les actions des autres et certains se voyaient déjà glorieux avec cette rencontre. Alors bon, cette fausse victoire qui fut la leur mena Hector à se détourner un instant du danger, jusqu'à ce qu'il réalise. Ces petites bêtes irritantes venaient d'échanger leur place avec celle de grand quadrupèdes effrayants. Des adversaires bien plus redoutables s'il en est. Le regard du colosse se posa un instant sur la direction qu'avaient emprunter les petites bêtes, il leva sa main, pointant l'endroit, avant de prendre la parole.
« N'allez pas dans les hautes herbes ! »
Sait-on jamais, peut-être pire créature que cela se tapissait sous les feuillages proches. Bien entendu, guère plus qu'avant, chacun menait le combat de son côté, la petite elfe énervante se jeta à l'assaut, tout comme le grand gaillard silencieux, Saam préparait sa magie, prévenant les autres de ne pas rester près de lui. Hector s'écarta un peu, laissant ceux qui pouvaient déchainer l'immatériel faire leur affaire. Sa grande épée se tenait droite, son regard se portant sur le premier animal qui osa l'approcher. Un sourire carnassier vint se loger sur les lèvres du garde, emporté un instant par l'idée d'un combat intéressant. Il agita son arme, prenant une position de combat bien plus sérieuse que ce qu'il avait pu adopter quelques minutes auparavant. L'animal avança, puis le loup. L'épée siffla, Hector se déplaça rapidement et sa lame vint fendre l'air, jusqu'à heurter la bête. Son sourire se calma un instant tandis qu'il observait la situation. Tout le monde ici n'était pas prêt à un véritable combat, certes, peut-être le petit garde pouvait-il cracher des flammes sur plusieurs bêtes devant lui, mais pour autant il n'était pas question de laisser sans défenses ceux qui ne savaient correctement tenir une arme. Il fit un pas en arrière, se rapprochant de celui qu'il avait fait garde il y a quelques temps.
« Je tiens le flanc. Vas-y p'tit brûle tout ce que tu peux ! »
Si il ne doutait pas d'avoir des talents arme en main que beaucoup pouvaient envier, Hector était également conscient qu'il n'avait pas la puissance de feu, littérale, de ceux qui manipulaient les arcanes. Après tout sa lame ne pouvait toucher qu'un animal à la fois, contrairement à ces flammes conjurées. Et puis si la garde survivaient encore, c'est car ceux qui la compose prennent le temps de se protéger chacun à leur tour.
Résumé : Hector tente de grouper un peu tout le monde, puis abandonne bien vite. Il se tient à côté de Saam, un peu jaloux de voir les flammes en cône, puis fait sa petite affaire avec un loup. Avec son épée.
Jet deCombat au corps à corps : 8(+2)/20 -> Hector inflige 20 points de dégâts au corps à corps.
Il reste 32/36 PVs à Hector
Inventaire d'Hector :
- Spoiler:
- - Une grande épée à deux mains avec les armoiries de sa maison dessus
- Une dague
- Une cotte de maille avec le symbole de la garde dessus
- Un sac en bandoulière
- De la corde (1 corde )
- Une torche
- Une gourde d'eau
- Quelques fruitsValidé (0)
Dire que j'avais suffisamment été inconsciente pour apprécier le jolie petit minois de ces horribles rongeurs tueurs... Au moins ma douce Alba m'avait permis de remettre rapidement les pieds sur terre avant d'être stupidement blessé. Toujours prêtes à attaquer avec en fond sonore la délicate voix de ma coéquipière aussi audible que le bruit du tonner qui touchait l'arbre devant nous, entendre l'avertissement du mage de la garde me fit délicatement levé un sourcil. Souillé par l'Enclin hein? Faire attention à leurs sang corrompues? Il est vrai que l'idée saugrenues d'y gouter ne m'avait sincèrement pas traverser l'esprit, mais on ne savait jamais, dans un combat, la surprise, une gerbe de sang, une bouche ouverte... Un mélange incroyablement hasardeux était si vite arrivé. Regardons les choses en faces, j'ai bien Simon et Alba qui me suivent, dans le genre incroyable et hasardeux je ne sais pas ce qu'il faudrait de plus...
- Merci pour la mise en garde, mais le seul liquide rouge que je bois habituellement c'est le vin.
Dis-je en hochant les épaules avant de me retourner vers la question de ma douce, excentrique et gentille Alba. Lubrifiant? Quand est ce qu'elle avait entendu lubri- Non, vraiment, entre lubricité et lubrifiant elle a... Argh, heureusement que ces foutues rongeurs préféraient grouiller qu'attaquer car les éternelles surprises de mon bras le plus sanguinaire avait toujours le mérite de court-circuitée mon cerveau ne serait-ce qu'un cours instant. J'aurais eu l'aire fine de me faire attaquer durant un de ces passages à vide.
- Lubricité Alba, LUBRICITE! L'un peut amener à l'autre mais ce n'est pas pareille!
Hurlais-je dans sa direction pour être sûr qu'elle m'entende. Mais alors que j'essayais d'expliquer une différence dans les mots, quelque chose attira mon attention et surtout mon nez. L'odeur infect qui commençait à se dégageait venait d'attaquer avec force mon cerveau. Et mon estomac qui avait bien envie du mal à tenir bon. Bon sang, c'était trop difficile de dégager de douces odeurs florales? Pourquoi tuer des choses puait tout le temps? Mais voilà, à peine le temps de supporter cette épreuve puante, que les écureuils disparaissaient. Enfin, pourquoi? Ils semblaient pas spécialement prêt à fuir un instant auparavant alors qu'ils se faisaient massacrer mais la... Oh. Oui. La, il y avait des loups. Mon regard se posa sur ces hideuses bêtes qui semblaient tout autant viciés que leurs plus petit congénères. Dommage, les rongeurs semblaient tout de même moins mignonne, mais je doute par contre que la finalité de vouloir nous bouffer soit différentes. Il fallait attaquer ces créatures, les éliminer avant qu'ils n'attaquent. Eviter des blessures comme avant. Et il ne fallut pas longtemps avant de voir ma belle Alba se jeter à l'action alors même que le mage demandait de s'éloigner.
On était jamais trop prudente avec ceux qui usaient de telles capacités. Un tir perdu et je finissais carboniser. Au moins avec de la chance je créverais d'un seul coup plutôt que de souffrir d'une lente agonie... Mais alors que la plus belle de toute les elfes attaqua, je vis une gigantesque colonne de flamme percuter les pauvres canidés corrompues.
- Wow. C'est magnifique. T'es un véritable pro pour embraser les cœurs toi non?
Dis-je dans un mélange de surprise et d'admiration en direction du jeune Garde à qui je lançais même un léger clin d’œil amusé. Voir d'un coup de telles flammes bruler nos ennemies, c'était quelque chose qui montait la température! Mais hélas pas de temps à perdre pour peindre un tableau.
- Simon, tu vas tout de même pas laisser ALBA et un GARDE faire mieux que toi tout de même hein? Attaque Simon! Tue! Fais-en de la charpie!
Dis-je afin de motiver mon autre bras sanguinaire à éliminer le plus de bestioles possibles. Et puis, qu'y avait-il de plus romantique que de voir votre protecteur tuer pour vous, hein? Le tout avant de m'élancer moi même, dagues à la main pour essayer d'éliminer une des bestioles. Que je réussis d'ailleurs à atteindre afin d'y planter l'arme ayant A comme effigie.
Résumé : Cassia essaye d'abord d'instruire légèrement @Alba sur la différence entre deux mots avant d'être surprise par l'odeur puis par les loups... Et enfin par une GIGANTESQUE gerbe de flamme. Félicitant @Saam van Cauwenberghe qui fait un sacré effet, elle encourage @Simon de Beauvoir pour passer aussi à l'attaque avant d'essayer de fumer une de ces maudites bestioles.
Jet de CC : 11/18 (Réussite)
PV : 25/25
Dégâts infligé : 13-2 > 11
Inventaire de Cassia :
- Spoiler:
- - Une première dague en acier avec le symbole A en argent
Une seconde dague en acier avec le symbole S en argent
Des boucles d'oreilles en or avec une pierre précieuse au centre
Une armure légère en cuire
De long gants en cuire noir
Une ceinture noire
Un pantalon en cuire léger
De longues bottes noir
Simon de Beauvoir (Bah quoi? C'est lui qui porte l'intégralité de ses objets, ce n'est pas Cassia qui va s'en charger, si?Validé (0)
ÉVÈNEMENT - Retourné, lacéré, déchiqueté
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