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GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale

Andrasté

Prophétesse du Créateur

Personnage

Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale 00271e5d6ef73524ca7af225b44553f426543b3d

Pronom.s personnage : Elle

Occupation : Je rappelle au Créateur le malheur des hommes qu'il a pourtant promis d'aimer...

Localisation : Aux côtés du Créateur.

Pseudo : Compte administrateur

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Adamant (avatar).

Date d'inscription : 22/09/2020

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Feuille

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Lun 20 Déc - 21:39

Grand TournoiChapitre 1 : Bénis soient les champions du Créateur
Défi des armes - Petite FInale - Tiarnan Vaël contre Nora

Présentation générale
4 Tollecourse, 5:12 des Exaltés

La nuit a été glaciale, et le brouillard était dense au levée du jour jusqu'en fin de matinée, mais par miracle celui-ci s'est levé pour laisser place au soleil qui vient réchauffer les cœurs et les os. On aime voir dans ce soleil un signe du Créateur, quand d'autres seront contents juste de pouvoir regarder les visages des concurrents.

Aujourd'hui encore, il valait donc mieux arriver tôt pour profiter de l'épreuve, plutôt que de flâner sur la foire car la fosse s'est remplie très vite sous les yeux durs de la noblesse. Ils sont venus nombreux pour cette petite finale, certainement attirés par les deux concurrents : le nom des Vaël d'un côté, le Prince-Héritier qui vient jouer pour la troisième place, et les crieurs de rue et les bardes ont eu à cœur de rappeler que son père, le Prince Kendric avait lui-même terminé à la troisième place en son temps. De l'autre la mercenaire des Dragons de Rubis, championne du peuple dans cette petite finale, acclamée par ses compagnons venus aussi taire les anciennes rumeurs de défaite qu'on s'amuse à raviver. Les gardes de la ville et de la noblesse les ont suppléés en grande partie aujourd'hui, pour leur permettre de soutenir leur membre.

De leur côté, la plupart des tribunes ne sont pas en reste : les dignitaires papotent entre eux, ambassadeurs, ambassadrices, conseillers et conseillères soulagés de voir que jusqu'à présent, il n'y a eu presque aucun incident et puis ils sont heureux de se retrouver à force. La noblesse et la bourgeoisie s'échangent embrassades et petites messes basses. Et même la tribune de la Chantrie est assez animée car ils sont nombreux à avoir voulu faire le déplacement pour le Défi des Armes, et pour profiter de la foire une avant-dernière fois.

Tour 7
Tour 7 : Présentation et salutation au public

Les simulateurs d'armes, belles pièces aux tranchants émoussés et aux pointes mouchetées ou retournées, s'étalent dans toute leur splendeur et leur diversité de chaque côté de l'entrée : vérifiée et sécurisée par les autorités havenoises, chaque combattant ou combattante est prié de choisir la sienne avant le début de l'épreuve.

Enfin, tandis que les derniers échauffements se font, le Prince arrive, entraînant sa suite, dont la Commandeure-Garde des Marches Libres, toujours présente. Il parait aujourd'hui d'humeur plus affable que les autres jours, c'est-à-dire avec un visage moins fermé, moins sévère ; d'aucuns se risquerait à croire qu'il sourit, mais ce serait plutôt présomptueux. La Princesse se tient à son côté, et elle regarde la foule ainsi amassée, donne un ordre à l'un des serviteurs présent, et les trompettes tonitruantes tentent de calmer ce public si nombreux et dissipé. La petite finale peut commencer. Le héraut annonce la combattante et le combattant, priés de s'avancer dans la lice.

« La première à s'avancer est Nora, mercenaire des Dragons de Rubis, auxquels on ne manque pas d'éloges et de reconnaissance pour toute l'aide qu'ils nous ont apportée ! »
Les applaudissements rugissent, l'excitation n'est plus contenue. Pour cette épreuve, la foule t'encourage toi, les Dragons rugissent, pour toi, @Nora : tu es là, portant les couleurs des mercenaires, et ce public qui a appris à se familiariser avec toi, t'apprécie, comme il apprécie les Dragons de Rubis. Sans grande surprise, ce n'est pas la même chaleur qui t'attend du côté de la tribune princière, où l'on te toise avec des applaudissements polis. Tes combats parlent pour toi, pour ta rage et ta volonté, et l'on se demande si tu feras preuve de la même hargne face à cet adversaire.

« Face à elle, son concurrent n'est autre que le prince-héritier Tiarnan Vaël, que l'on sait fier représentant des valeurs de sa famille et des couleurs de la cité ! »
Tu t'avances Tiarnan, sous le regard bienveillant de ton père, et peut-être d'autres que tu as su conquérir au fil des combats. Ta légitimité, tu l'as peut-être gagnée à enfin te montrer à ce peuple et à cette noblesse qui ne te connaissaient pas si courtois, ni si acharné... Une jeune fille au foulard bleu te regarde, et d'autres yeux, nombres sont tournés vers toi, bienveillant ou au contraire, associés aux langues de vipère. Tu en as convaincu certains oui, mais il y a encore du chemin à parcourir et tu sais qu'ils saisiront la moindre occasion pour te descendre.

La foule apprécie toujours les saluts, surtout quand les combats peuvent être très rapides, et le temps vous est laissé pour toujours gagner le cœur de vos admiratrices et admirateurs. Mais préférerez-vous profiter de cette liesse ? Ou bien saisirez-vous déjà l'occasion de vous concentrer ?
Ce combat a un enjeu bien moindre, et peut-être est-ce l'occasion d'offrir un peu de spectacle, non ? Vous combattez pour la troisième place, ou pour le cœur du public. A vous de voir.

Consignes

Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet global.
Tour 7 : Vous entrez dans la lice : avant que le début de l'épreuve ne soit sonnée, il vous est demandé de saluer le public, manifester votre respect au Prince Kendric Vaël. et vous mettre en place. Fin du tour le dimanche 16 janvier 2022 à 20h.
Participation : Les participantes à cette épreuve sont @Nora et @Tiarnan Vaël. L'ordre est libre.
Spectateurs : Les spectateurs sont autorisés, bien que leurs réponses doivent être courtes.
Dés : Aucun lancer de dés n'est nécessaire.
Indications RP : Privilégiez les réponses courtes et, si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message. Pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" (les guillemets sont essentiels).
Résumé : Le résumé à la fin de votre RP est obligatoire.

Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.

Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

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Feuille

Joueur

Jeu 13 Jan - 8:41

Ce n'est que la petite finale et pourtant la tribune est bondée, car les concurrents intéressent tout le monde, pour sûr. Les Dragons doivent être déçus, voire très contrariés que le Prince n'ait pas choisi leur mercenaire lors de la demi-finale. Eibhlin n'y était pas, elle a juste eu les informations de son mari et de sa domestique, et n'a pas pu croiser Copper pour le lui demander.

La Dame de Corintamh salue toute la tribune Princière, comme à chaque fois, à l'exception de l'ambassadeur Tévintide, toujours en compagnie de son époux. Elle se surprend à échanger quelques mots avec l'orlésien et aussi avec le conseiller Irvine à qui elle n'avait pas vraiment reparlé depuis toutes ces années. Quelques questions bateaux et puis elle retrouve sa place. Le Prince et La Princesse arrivent, puis le héraut annonce les concurrents. Même si Eibhlin est là pour encourager son frère, elle sait faire preuve d'une parfaite retenue en public et applaudit autant l'un que l'autre tout en sachant que personne ne le remarquera au milieu de cette foule et de ce brouhaha, n'est-ce pas le but en même temps ?

Résumé : Eibhlin est là, elle salue, s'installe avec son mari @Eiric Byrne

Invité

Personnage

Feuille

Joueur

Sam 15 Jan - 21:45

Grand Tournoi : Petite FinaleCHAPITRE UN : BÉNIS SOIENT LES CHAMPIONS DU CRÉATEUR

J’avais peur. Je craignais ce combat. Le petit prince ? Lui je n’en avais rien à foutre. Je craignais le public. Je craignais qu’ils soient là. D’un côté, j’avais fait le tournoi dans le but de cette rencontre. Mais maintenant qu’elle allait arriver, je me refusais de la vivre. Mais c’était trop tard. Les dragons étaient avec moi, ils croyaient toujours en moi malgré les échecs. Copper croyait en moi. Je ne pouvais pas abandonner maintenant.

Cette nuit, ne trouvant pas le sommeil, j’étais allé récupérer un heaume dans l’armurerie des dragons. Un vieil objet, d’un mélange de cuir usé et de plaques de métal terni par les coups.

Une ombre se dressa à travers la toile de ma tente. Sans me questionner, deux gardes passèrent leur tête dans l’encadrement. J’enfilais mon dernier brassard de cuir sur mon avant-bras, et me retournais vers eux. Le regard qu’il lança sur la sol puis sur mon visage lui fit comprendre la triste réalité. La moitié de mes cheveux étaient éparpillés sur le sol. Ils m’arrivaient légèrement en dessous des oreilles, de quoi les recouvrir de mon casque sans problème.

« Il est l’heure Messerah »

J’enfilais mon heaume, et attrapais machinalement une pièce d’argent qui était resté sur mon tonneau.

« Allons-y »

L’arène se dessina devant moi, et je traversais le camp des dragons sous les acclamations de mes camarades. Ce combat, quel qu’en soit l’issue, était une très mauvaise chose. Ma victoire donnerait trop de force aux dragons, et ma défaite… et bien ma défaite aussi. J’en étais persuadé. Mais au fond de moi, j’avais quand même une envie titanesque de faire mordre la poussière à ce bâtard.

Une fois de plus, je pénétrais dans le petit tunnel, et attrapais mon épée. Cette fois-ci, je décidais de choisir la plus petite que je puisse trouver. Il ne m’en faudrait pas plus pour faire tomber un privilégié.

Sous les acclamations des dragons présent, je rentrais dans l’arène. Il y avait foule aujourd’hui, bien plus que pour tous mes combats. Je scrutais rapidement le public et y reconnu quelques têtes connues. Eibhlin Byrne que j’avais accompagné à la cueillette des champignons (je m’en rappelle bien, la seule Vaël n’ayant pas voulu m’attaquer) était assise, pas très loin de son vénérable père que je commençais à avoir trop vu. Copper aussi, évidemment. Et… Oui. Mon cœur qui battait déjà la chamade se mit à battre encore plus fort. Il était là. Ardal Irvine était là.

Il fallait que je me calme. Il fallait absolument que je me calme, il ne pourrait rien faire de là où il était. Et puis à travers la visière de mon casque il n’y avait aucune chance qu’il me reconnaisse. Sa fille Eanna était logiquement à ses côtés.

Pendant toute les actions d’étiquette, je n’arrivais pas à m’empêcher de regarder dans leur direction. Heureusement, la fanfare d’acclamation pour le petit prince réussi à me déconcentrer. Je me plaçais sur le bord de l’arène, et les Irvine quittèrent mon champ de vision.

Je n’avais jamais vu le bâtard. Enfin parfois de loin, mais jamais je ne l’avais vu de prêt. Je ne pus m’empêcher de laisser mes yeux s’écarquiller. Le gosse de la taverne ?! Le petit prince était le gosse de la taverne ?! Mais… Mais comment ?!

Mon heaume allait définitivement être d’une grande utilité.

Résumé : Nora se rend dans l’arène avec son casque, et salut le Prince. Elle aperçoit Tiarnan arriver au loin.

@Tiarnan Vaël

Invité

Personnage

Feuille

Joueur

Dim 16 Jan - 16:24

Mordre la poussière, c’était plus facile que prévu. Il y avait bien sûr le choc et la violence, le sang à sa bouche et le feu à ses poings, et le silence implacable du jugement et de la déception. Non, le Bâtard n’avait pas été assez brillant pour se hisser en finale, et en cela, portait la responsabilité d’une noblesse inapte à s’élever par les actes. On lui reprochera son manque de pugnacité peut-être ou sa complaisance à l’égard des elfes. On lui dira qu’il n’appartient pas à sa place, qu’il ne mérite pas son rang. Malgré cela, Tiarnan avait l’habitude d’être une déception pour autrui, et il avait tout de même arraché sa victoire. Ses victoires. Gagner cette compétition n’avait jamais été qu’un rêve fugace.

Mordre la poussière, c’était la fin de quelque chose et un nouveau commencement. Accepter de renoncer pour se défaire de ces chaînes, se replier pour mener d’autres combats. Il avait oublié, peut-être, qu’un dernier combat était encore à mener, dans la sueur et les larmes, sous les volutes acres de poussière. Il avait oublié qu’il devrait y retourner, dans cette cage informe, et saluer et sourire à ces figures de mépris. Cette simple perspective l’avait rongé, nuits et jours, anxiété étouffante qui l’effaçait peu à peu, petit gamin terrifié aux grands yeux humides. Le jeune héritier parlait peu désormais, dans un mutisme évocateur, et évitait soigneusement tout ce qui n’était pas une ferme obligation. Le jour vint, finalement, de se présenter.

Les marques sur son visage se sont dissipées. Il a le dos droit et les traits tendus quand il sort du long tunnel, et aucun sourire ne vient fleurir à sa bouche quand le brouhaha redouté le heurte, à peine une moue crispée. La nausée, rien que cela. Ses yeux clairs se posent sur son adversaire et il marque un temps d’arrêt. Nora ? C’est elle, Nora ? La situation semble soudainement cocasse et irréelle, comme si le Créateur avait voulu le dérider avec l’absurde. Leurs regards se croisent, et ce qu’il y voit le fait éclater de rire. Un rire sans grande joie, mécanique, nerveux. Il sait à cet instant qu’il n’a aucune chance, car s’il n’a pas assisté à ses combats, il l’a bien vue se mouvoir ce soir-là, sommet de vivacité et de puissance poli par l’expérience. Perdre encore, cela lui importe peu en réalité, pourvu que cela soit bref.

Son visage se recompose lentement alors qu’il longe l’arène une dernière fois, bras levés pour saluer le public. Ses yeux parcourent rapidement la tribune chantriste, dans l’espoir d’y trouver une présence réconfortante. Que ne donnerais-je pas pour tes bras simplement, en lieu et place de ce simulacre ? Il s’arrête à hauteur du Prince, qu’il regarde dans les yeux. Le silence s’étire dans cet échange sans mots, et pourtant les deux Vaël semblent beaucoup se dire. Quel sentiment étrange que de livrer ce combat face à toi, et l’écho du passé qui résonne. Je comprends plus que jamais le poids qui est le tien et les choix qui te marquent, et je te ferai honneur comme je peux. Mon amante est infiniment plus douce que les armes mais je ne serai pas comme toi, papa. Je sais que tu m’aimes malgré tout, et je t’aime aussi.

Il baisse les yeux et reprend son chemin, regard qui s’attarde sur la femme au foulard bleu, bref hochement de tête en direction de @Eibhlin Byrne et se dirige finalement vers les simulateurs d’armes. Sans grande hésitation – et sans grande originalité cette fois-ci – Tiarnan s’empare d’une épée courte et d’un bouclier. Pas l’armement qu’il préfère, mais certainement le plus sûr compte tenu de son adversaire, et un de ceux avec lequel il est, après tout, le plus à l’aise. Il se dirige finalement au centre de l’arène pour se placer en face de son adversaire, et un nouveau rire nerveux lui échappe. « L'heure est venue, je crois, de mettre en actes les promesses du passé… Nora. » Puis, plus fort, pour que tous entendent. « C’est un honneur de me mesurer à vous aujourd’hui, mercenaire. Puisse Andrasté vous être favorable. »

Résumé : Tiarnan se présente au combat. Il est plus tendu que les fois précédentes, plus renfermé aussi. Il salue les dignitaires, s'attarde sur son Père et se prépare à sa fessée.

Andrasté

Prophétesse du Créateur

Personnage

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Feuille

Joueur

Dim 16 Jan - 22:29

Grand TournoiChapitre 1 : Bénis soient les champions du Créateur
Défi des armes - Petite FInale - Tiarnan Vaël contre Nora

Tour 8
Tour 8 : Première manche de la petite finale

Que les spectateurs amassés là ne s'y méprennent pas : le soleil radieux, capable de transpercer et disperser l'épais brouillard, ne doit pas faire baisser leur garde ; leur engouement, nourri par l'alcool et le monde, ne doit pas leur faire oublier la réalité. Le froid est mordant et cette morsure perdra les imbéciles. Alors, pour conjurer ce mauvais sort, on crie plus fort, et l'on prie plus fort, pour la météo et pour son favori.

Tu entres la première, @Nora, ton casque fermement clos sur ton visage : ce n'est pas habituel dans ce tournoi où les armes, simples simulateurs, ne risquent pas de causer grande blessure. La plupart du public connait ton visage : et ceux qui te voient pour la première fois sont d'autant plus surpris de ton choix. Les yeux que tu cherches tant te détaillent, sans te reconnaître, mains serrées et questions inaudibles. Mais toi, tu es là avant tout pour un combat : une victoire contre le Bâtard, l'héritier du trône de Starkhaven, qui s'avance avec ce visage si familier. Tu pensais être la seule à réserver des surprises, Dragonne ?

Non, @Tiarnan Vaël, tu ne pensais pas aller si loin : tu n'as jamais prétendu gagner, et pourtant la dernière défaite a lourdement pesé ces dernières semaines. Même sans la chercher, la gloire attire quand on s'en approche, et nous conquiert en un clin d’œil, surtout quand ce sont d'autres regards qui profitent de notre mire. Beaucoup de silences, entretenus, balayés par le nouvel enjeu : dans sa jeunesse, ton père a fait troisième à son propre Grand Tournoi... faire aussi bien que lui ne balayerait pas toute déception ?

« Messer, Serah, mettez-vous tous les deux en place pour la petite finale, duel pour la troisième place du Grand Tournoi des Marches Libres ! Voici un rappel des règles du Défi des armes : votre but est de mettre votre adversaire à terre, sur son dos, en deux manches. Pas de sang, pas de violence inutile, se sent-il l'obligation d'ajouter au vu des faits d'armes des deux combattantes. En cas d'égalité, nous procéderons, comme pour les autres épreuves, au Choix du Prince. »

Les dignitaires de la Tribune Princière, dans laquelle se trouvent tous les conseillers et leurs proches, attendent solennellement la suite des évènements : à la vue du visage grave du Prince, nul doute qu'il ne vaudrait mieux pas le déconcentrer. Comme à son habitude, la Commandeure-garde observe avec une attention toute particulière, aussi intéressée par l'héritier que la Dragonne : mais qui sait ce que l'ordre vénérable peut avoir à l'esprit ? Elle n'en dit rien.

« Les règles sont claires ? Parfait. En garde pour la troisième place ! Prêts ? Combattez ! »

Tous deux représentez Starkhaven dans sa plus profonde substance : la tête couronnée, le bras armé ; nul doute que ce combat charrie pour l'une, pour l'autre, tant d'enjeux que tous veulent être présents. Il y a l'ombre d'Amadis Vaël qui plane au-dessus de cet échange, celle de la Guerre des rats, celle d'une rencontre fortuite au détour d'une taverne, celle des cris qu'on ne supportait plus d'entendre...
Mais vous n'êtes pas encore là pour ça : désormais, c'est l'heure du combat, de l'affrontement... des règlements de compte... Dans l'immédiat, c'est la troisième place à l'épreuve que vous jouez.

Règles
à lire obligatoirement

Celle ou celui qui remportera ce duel sera qualifié(e) pour l'épreuve suivante : pour son adversaire, bien que son aventure aura été jusqu'ici belle, elle trouvera sa fin.

Tout d'abord, si votre Capacité de combat sera bien votre atout essentiel pour ce combat, votre Endurance comptera aussi : ce sera elle qui déterminera le nombre de dés de Capacité de combat que vous lancerez à chaque manche (1 manche = 1 tour), de la façon suivante :

Endurance de 0 à 5 : 1 dé de Capacité de Combat
Endurance de 6 à 10 : 2 dés de Capacité de Combat
Endurance de 11 à 15 : 3 dés de Capacité de Combat
Endurance de 16 à 20 : 4 dés de Capacité de Combat.

Vous aurez, en tout, deux manches de jeu (qui correspondent à deux tours).
À chaque tour, il sera demandé aux deux participants de lancer dans un seul post tous les Jets de Capacité de Combat que leur offre leur attribut d'Endurance, et de comptabiliser le nombre de réussites (sachant qu'une réussite critique compte pour 2 réussites et 1 échec critique vous retire 1 réussite totale). Pour ce faire, rendez-vous dans le sujet des lancers de dés, remplissez le formulaire comme pour un RP normal sauf que, lorsque vous sélectionnerez le nombre de lancers, inscrivez à côté le nombre donné par votre Endurance.

Pour le RP : Comparez vos résultats respectifs pour décrire le résultat. N'hésitez pas à communiquer entre vous pour vous mettre d'accord sur le déroulement de la passe d'armes : parades, ripostes, coups bas, esquives... sachez que c'est la mise à terre qui mettra fin à la manche et donnera le point au gagnant ou à la gagnante !

Celle ou celui qui, à l'issue des deux manches, comptabilise le plus de points, remporte l'épreuve. Si, à l'issue de la seconde manche, les deux participant.e.s sont à égalité, intervient alors le Choix du Prince, qu'on vous laissera découvrir le moment venu...

Une fois l'épreuve finie, le sujet restera ouvert pour les participants et les spectateurs pour continuer les interactions RP ; le vainqueur se trouvera invité dans le RP suivant.

Consignes

Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet global.
Tour 8 : C'est l'heure de la première manche pour la petite finale ! Fin du tour le mercredi 26 janvier 2022 à 20h.
Participation : Les participantes à cette épreuve sont @Nora et @Tiarnan Vaël. L'ordre est libre.
Spectateurs : Les spectateurs sont autorisés, bien que leurs réponses doivent être courtes.
Dés : Dans le sujet des lancers de dés.
Indications RP : Privilégiez les réponses courtes et, si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message. Pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" (les guillemets sont essentiels).
Résumé : Le résumé à la fin de votre RP est obligatoire.

Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.

Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

Fionnuala Vaël

Chercheuse de la Vérité

Personnage

Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale Dmgh

Peuple : Humain.

Âge : 38 ans.

Pronom.s personnage : Elle

Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.

Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.

Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.

Pseudo : Kietah

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Yore par Oleg Kapustin.

Date d'inscription : 24/06/2021

Messages : 1423

Autres personnages : Linnarel, Nucci Mansilla.

Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.

Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

Feuille

Joueur

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t119-fionnuala-vael-le

Jeu 20 Jan - 23:29

Grand Tournoi : Défi des Armes

Maintenir le silence. Garder son calme. Demeurer dans son coin.

Jusqu'au moment importun qui, on l'espère, n'arrivera pas.

Fionnuala n'aurait pour rien en ce monde désiré manquer cette petite finale : elle ne connaissait que trop bien les deux combattants. En apprenant que Nora, des Dragons de Rubis, cette rouquine qu'elle avait combattue - et battue - sur son campement quelques mois plus tôt, s'était lancée dans cette compétition et représenterait la compagnie de mercenaires, la Chercheuse avait simplement haussé les épaules, peu surprise. Quand, par contre, au hasard du calendrier, il s'était avéré qu'elle affronterait Tiarnan... Alors son intérêt en avait été que plus attisée.

Quoiqu'une nouvelle crainte s'était plus confortablement installée : oui, elle avait la crainte de ce qui pouvait arriver à son jeune frère pendant cet évènement, et sa demi-finale le lui avait confirmée. Il n'y avait eu que le cri de leur père, le Prince, pour la clouer dans son coin de la Lice, et rester invisible. Et elle l'avait accepté...

Oui, Fionnuala invisible : quelle surprise.

Alors, depuis son habituel poste d'observation, elle les détailla. Ces deux gamins - l'une plus âgée que l'autre, quand même - dont on ne pouvait réellement douter de leur anxiété. Si celle de @Tiarnan Vaël se comprenait facilement, celle de @Nora soulevait plus de questions : pourquoi ce roquet si fière d'aboyer sur tout ce qui bougeait, et ne lui convenait pas, gardait là le silence et son casque ? Fionnuala fronça les sourcils, et offrit pareil regard à la mercenaire, serti d'un avertissement : ce ne serait pas à Kendric Vaël qu'elle aurait affaire si elle dépassait les bornes. Quant à son frère, elle essaya de lui offrir un hochement de tête encourageant, mais rien de plus familier, compte tenu de leur relation un peu floue.

Attendant simplement que la suite se déroule...

Résumé
Fionnuala Vaël s'est postée au bord de la lice pour surveiller ce qu'il va s'y passer pendant le Grand Tournoi, observant tour à tour @Nora et @Tiarnan Vaël.

Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)

Merci pour les cadeaux :

Vera

Salonnière de l'Acanthe

Personnage

Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale 931403a60dfe9abcf54093d33c277b2a

Peuple : Humain

Âge : 36 ans

Pronom.s personnage : Elle

Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon

Localisation : Vera passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe

Pseudo : Velvet

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Nightingale, Anastasiia Horbunova ; Delilah Copperspoon, Dishonored 2 (winterswake & Sergey Kolesov & coupleofkooks & KOHTLYR) ; Nathie (signature)

Date d'inscription : 09/07/2021

Messages : 706

Autres personnages : Marigold

Attributs : CC : 11
CT : 11
End : 15
For : 11
Perc : 15
Ag : 13
Vol : 15
Ch : 15

Classe : Civile, niveau 2

Feuille

Joueur

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t127-vera-and-the-scre

Dim 23 Jan - 15:24

Il leur a fallu partir tôt, ce matin, pour espérer dénicher une place de choix dans les tribunes embourgeoisées. Pas de riche partenaire aujourd’hui, ni quelconque amitié influente : seulement Vera, emmitouflée dans ses fourrures et @Sioned Meahger, que sa patronne a conviée - de sa poche ! - dans un élan de bonté désintéressée (fait suffisamment rare pour être souligné). L’intendante est la seule, toutefois, à profiter de la générosité de la maquerelle : si d’autres cocottes ont également fait le déplacement, ces dernières doivent se contenter de places dans la fosse, là où le duo, lui, domine la lice depuis son banc coûteusement acquis.

Installée au côté de Sioned, Vera observe la lice avec un intérêt poli. Loin d’apprécier les passes guerrières, la maquasse s’est laissée séduire par la liesse populaire et les conséquences induites par pareil événement. Un personnage princier, tout héritier qu’il soit, attire forcément quelques papillons… Et à en juger par les nobles ganaches qui l’entourent, Vera ne semble pas s’être trompée.

La délégation Princière s’installe sous l'œil attentif de la maquasse, et le héraut s’avance, déclinant le nom des concurrents et les règles de l’affrontement. Salves d’applaudissements auxquelles se prête docilement Vera tandis qu’en bas, dans l’arène, deux silhouettes pour le moins familières se présentent à la foule. Le Bâtard et… la mercenaire ?

Oh.

« Amusant. » s’entend-elle marmonner à voix basse. Et puis, se tournant vers son acolyte : « Un pronostic, très chère ? »

Résumé:

Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

Vera devise en #993366

Copper

Second des Dragons de Rubis

Personnage

Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain

Âge : 41 ans

Pronom.s personnage : Il/lui

Origine : Terres Alamarries

Occupation : mercenaire, pêcheur

Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.

Pseudo : Adamant

Pronom.s joueur.euse : Il/lui

Crédits : Adamant

Date d'inscription : 20/07/2021

Messages : 207

Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos

Attributs : CC : 18/18
CT : 10/10
End : 15/15
For : 19/19
Perc : 15/15
Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3

Feuille

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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t187-copper-second-des

Dim 23 Jan - 23:00

J’avais complètement manqué la demi-finale. Quelques grabuges du côté des campements avaient dû attirer mon attention : rien de trop grave, quelques larcins que nous avions pu intercepter à temps, mais avec tout ça, j’avais manqué la demi-finale de Nora. Un autre incident similaire à gérer qui me tenait loin du combat de Tiarnan, une fois de plus sous contrôle, mais merde. Pas même le temps de passer vite fait pour encourager l’un ou l'autre, ou leur faire simplement grâce de ma présence. Rien pour les petiots.

La journée fut épuisante, et mon agacement se montrait, pour une fois. Ce tournoi était une plaie, mais cette journée chargée était loin de finir, lorsque Tod débarqua à la hâte, le soir, pour me raconter l’issue du combat de Nora. Le prince avait choisi le vainqueur, et n’avait pas choisi la jeune dragonne. Pourquoi ? Quelle grande question, il pouvait faire tout ce qu’il voulait et quand il le voulait. Je pris congé le reste de la soirée pour focaliser sur moi et retrouver mon calme, sous peine de lâcher la tempête de la décennie. Ce tournoi m’excédait au plus au point, et j’avais tellement, mais tellement hâte d’en finir, putain.

Tiarnan avait perdu son combat, Nora avait fait preuve de bravoure mais le prince décidait donc forcément, ses efforts et sa rage de combattre furent réduites à néant. Je n’osais même pas imaginer l’état des deux, et n’osais pas non plus leur rendre visite : c’était moi essentiellement qui les poussais à tout donner dans ce tournoi, je n’avais pas envie qu’ils pensent que j’étais déçu par leur résultat.

Le temps de cligner des yeux que la petite finale allait arriver. Nora qui affrontait Tiarnan. Les deux sûrement pas dans leur assiette, et la bienséance allait me faire choisir un d’eux à soutenir. Je soufflai du nez, songeant d’abord à ne pas venir, mais ils avaient besoin de savoir que j’étais là, que j’assistais à ce combat : c’était ma façon de signifier que ce n’était pas parce qu’ils avaient respectivement perdu leur combat que j’allais totalement les oublier. Mon emploi du temps était chargé, comme toujours, mais je m’étais arrangé pour venir. Après tout, beaucoup de Dragons étaient dans l’arène, pourquoi pas moi.

J’arrivai ainsi tardivement, accompagné de Tod. L’avantage d’être un Dragon grand, imposant physiquement mais surtout intimidant, était qu’il était plus simple de se dénicher un espace où rester. J’aperçus alors un espace plus dégagé, mais également un visage familier : une Vaël, et pas n’importe qui. Evidemment que Fionnuala serait là, son cadet était dans l’arène, après tout.

Appuyé contre une colonne, j’observai les deux adversaires, et fronçai aussitôt des sourcils en constatant que Nora avait mis son casque. Elle n’en portait jamais, d’habitude .. était-elle nerveuse ? Cela ne lui ressemblait pas de chercher à se cacher au coeur des regards, surtout lors d’un combat. Elle devait être dans un de ces états, la pauvre.

Tod remarqua que j’étais troublé.

- « Ça va, Copper ? »
- « Nora. Elle ne porte jamais de casque. »
- « Ouais, j’avais remarqué aussi. J’espère que tout va bien. »

J’avais soudain un immense pressentiment vis-à-vis de cet affrontement. L’inquiétude pouvait se lire sur mon visage. Tiarnan ne semblait pas en très bonne posture non plus, troublé, son corps semblait hésitant dans ses mouvements, .. Il devait être autant mortifié que Nora. Raison supplémentaire de rester dans les parages, et raison supplémentaire d’encourager de vive voix aucun des deux : je ne voulais pas déconcentrer l’autre, et ne voulais pas me laisser avoir par ces politiques. « Oh, un maître d’armes qui ne soutient pas son élève, il doit être incompétent, le jeune prince. » « Oh, le chef des Dragons qui ne soutient pas une des siens, c’est qu’elle doit être mauvaise. »

Résumé : Copper arrive tardivement accompagné de Tod, excédé par ce foutu tournoi. Il est grandement inquiet, autant pour @Nora que pour @Tiarnan Vaël : il comprend sans peine dans leurs gestes et à travers le port d’un casque de la part de Nora qu’aucun des deux ne va bien. Copper s’est posé non loin de @Fionnuala Vaël, qu’il ne voulait pas particulièrement déranger, un mauvais pressentiment l’habitant concernant ce combat.

Copper s'adresse en #83352b
Tod s'adresse en #999933

Sioned Meahger

Intendante de l'Acanthe

Personnage

Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale Tumblr_ptnequXUyJ1uzat0lo1_500

Peuple : Humain.

Âge : 28 ans.

Pronom.s personnage : Elle

Origine : Tantervale.

Occupation : Intendante à l'Acanthe.

Localisation : Goldhead, Chowconer.

Pseudo : Pandemonium

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Charliebowater (retouché)

Date d'inscription : 04/01/2022

Messages : 638

Autres personnages : Drynne et Canisa.

Attributs : CC : 12 ; CT : 10 ; End : 15 ; For : 10 ; Perc : 18 ; Ag : 14 ; Vol : 13; Ch : 15

Classe : Civil

Feuille

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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t593-sioned-meahger

Lun 24 Jan - 21:07

Lorsque @Vera avait proposé à Sioned de l’accompagner au tournoi, elle avait eu une petite étincelle aux yeux. Pas particulièrement adepte de la violence, c’était surtout le côté festivité qui lui tentait bien. Acceptant cette invitation généreuse de bon gré, Sioned, vêtue de ses fourrures de fennec, était prête à l’aube pour accompagner la mère-maquerelle.

Une fois dans leur banc, le duo du Laurier Carmin s’était installé confortablement: une vision unique, presque drôle: la respectable Vera, gardant sa droiture habituelle, accoutrée de plus sordides fourrures; et la jeune Sioned, yeux pétillants et attentifs, les mains pleines de petites sucreries qu’elle avait déniché d’on ne sait où.

Aux annonces du héraut, l’enthousiasme de Sioned grandit, reconnaissant aussitôt le premier nom déclaré. Nora, qu’elle avait connu il y a longtemps, lorsqu’elle n’était qu’un petite nouvelle à Starkhaven - et pourtant l’ombre de la Guerre des Rats si récente encore pour tous ici présents. Puis le Prince, dont elle avait entendu quelques histoires.
Au défi de la maquasse, l’intendante adopta une expression intense, comme si elle avait une expérience hors-norme dans la matière.

“Le Prince semble compétent, mais nerveux. La mercenaire a pourtant l’air d’avoir plus d’adrénaline au corps: je parie qu’elle sortira victorieuse!”

Sioned offrit à son interlocutrice un berlingot alors qu’elle pariait ainsi, prête à suivre l'événement. La foule était extatique, toutes les couleurs semblaient s'agglomérer, s’agiter, ignorant cependant de trop observer les lices des Templiers, le seul coin qu’elle se refusait à regarder.
La sensation de tout ce mouvement semblait sortir la veuve de cette torpeur que l’hiver imposait, et elle patienta, espérant voir la jeune femme des Dragons de Rubis sortir victorieuse.

Résumé:

“It is a common saying that women are delicate creatures, flowers, eggs, anything that may be crushed in a moment's carelessness.
If I had ever believed it, I no longer did.”

GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale E6mw

#993333

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Mar 25 Jan - 16:01

Contre toute attente, Taenar n’est pas de ceux qui pensent avec lassitude que le Grand Tournoi s’éternise. En dépit de sa préférence pour la démonstration de magie, il a vu les jours défiler patiemment, a même su trouver de l’agrément dans la liesse qui emplit la foire, et jusque dans les chansons de mauvais goût que son maître et lui ont si vite inspirées… Mais surtout, il a pu repaître ses yeux des nombreux revirements qui ont jalonné les épreuves. La beauté primitive de la lutte, notamment, a pris une tout autre inflexion avec la furie inattendue – inespérée, pense-t-il ironiquement – du Prince-Héritier, qui a jeté dans les tribunes un savoureux malaise, un beau vertige des abîmes. Il croit que c’est pour le mieux, et pas seulement parce que le jeune homme est le seul des Vaël à s’être comporté décemment avec son maître, ni parce qu’il s’est délecté, comme beaucoup sans doute, du doux cri qu’a poussé le père pour la dignité prétendument écorchée et le visage regrettablement esquinté du fils. Celui-ci s’est en apparence remis depuis, mais quelle expression bien grave il arbore désormais ! Qu’à cela ne tienne, il n’en espère pas moins une issue plus mémorable encore que celle de la démonstration de magie.

Il écoute la présentation que le Héraut fait des Dragons de Rubis, cache son mince sourire derrière l’enroulement de son écharpe en velours. Sans doute devra-t-il suggérer à son maître de s’y intéresser de plus près – ils n’ont après tout jamais eu l’heur de les recevoir à l’ambassade, et c’est une erreur que la notoriété croissante de leur représentante leur commandera bientôt de corriger. Quant à cette Nora, lésée par le Prince qui a préféré le choix du divertissement, il s’étonne de ce qu’elle avance aujourd’hui derrière le masque d’un heaume. De quoi peut-elle bien se cacher ? Il la suit du regard, mais une question de son maître le distrait de son observation. Il se penche à son oreille pour lui répondre, en profite pour commenter l’une ou l’autre des figures qui noircissent les tribunes et la fosse. Il trouve quelque chose de satisfaisant à contempler la foule grouillante depuis le dos de l’ambassadeur, agréablement réchauffé par le clément soleil hivernal, quand bien même le Héraut se mêle de troubler leur fête – pas de sang, pas de violence inutile, implore-t-il, et l’inhabituel manque de panache des deux concurrents semble hélas lui répondre favorablement. Soit. Son attitude ne diffère pas de celle des autres jours, c’est-à-dire qu’il ne prend pas la peine d’applaudir, comme si ce n’était pas son rôle – encore qu’il ait probablement brûlé de le faire à la dernière démonstration de l’Enchanteur Supérieur.

Résumé : Taenar se tient dans la tribune princière avec son maître... et a presque des pensées encourageantes pour les deux combattants. Very Happy

Invité

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Mar 25 Jan - 17:15

Il y a des évidences et l'une d'elle est la présence de Varina dans ces tribunes, au premier rang à côté de Camille dont elle a presque envie de prendre la main tellement elle angoisse.

Pourvu que le spectacle ne soit pas celui de la dernière fois, même si elle sourit, regarde tendrement celui qui va devoir se battre une dernière fois. Qu'il gagne ou pas, elle s'en moque bien, elle est juste heureuse de le voir et de pouvoir le regarder sans que ça ait l'air suspect. Et puis Camille surveille pour le reste.

Résumé : Varina est là pour envoyer tout son amour à @Tiarnan Vaël

Fionnuala Vaël

Chercheuse de la Vérité

Personnage

Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale Dmgh

Peuple : Humain.

Âge : 38 ans.

Pronom.s personnage : Elle

Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.

Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.

Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.

Pseudo : Kietah

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Yore par Oleg Kapustin.

Date d'inscription : 24/06/2021

Messages : 1423

Autres personnages : Linnarel, Nucci Mansilla.

Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.

Feuille

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Mar 25 Jan - 23:10

Grand Tournoi : Défi des Armes

Mais avant que la manche ne commence, des voix s'élevèrent au côté de Fionnuala qui, depuis son poste privilégié, n'eut que le loisir d'écouter la conversation entre @Copper et son propre second à propos de leur Dragonne. Alors comme ça, la gamin était stressée, d'où le casque ? Car celui-ci ne pouvait tromper le public, qui sûrement l'avait vue pendant ses autres épreuves ; peut-être l'héritier, qui n'avait pas assisté à la plupart des combats - la Chercheuse non plus, mais elle savait qui était @Nora. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce casque aurait l'avantage d'étouffer ses jappements et tous les libérer des commentaires obscènes de la mercenaire.

Ça, néanmoins, elle se garda de le dire au chef de la compagnie, qu'elle préféra haler de son nom :

« Copper ! »

Prise dans un élan de discussion, elle approcha des deux Dragons. Après tout, Copper et elle comptaient dans tout ce public, hormis les gens assis dans la tribune princière, parmi les plus proches et les plus concernés par le résultat de cette finale - et elle ignora volontairement les parieurs et les amourettes.

« Vos deux protégés sont allés loin dans la compétition, continua-t-elle, et avec honneur : il y a de quoi être fier, vous savez. »

La Chercheuse ignora les débordement du dernier combat de @Tiarnan Vaël, qui n'avait pas brillé par l'honneur, ni la dignité - mais nul doute qu'un Alamarri ne serait pas tout à fait d'accord avec elle. Se penchant et s'accoudant à la Lice, plus proche qu'elle ne s'était jamais permise de se mettre, elle conclut :

« Mais je constate surtout que le Grand Tournoi commence à être long pour beaucoup de monde ici. »

Ce n'était pas vraiment le cas de Fionnuala : elle accumulait surtout la fatigue du retour au pays, et le Grand Tournoi la laissait, sans surprise, relativement tranquille. Il était plutôt sujet à réflexions...

Résumé
Fionnuala Vaël profite de l'arrivée de @Copper et de son bras droit pour discuter avec lui avant que la manche ne commence entre les deux combattants.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)

Merci pour les cadeaux :

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Mer 26 Jan - 0:00

Grand Tournoi : Petite FinaleCHAPITRE UN : BÉNIS SOIENT LES CHAMPIONS DU CRÉATEUR

Tiarnan Vaël, « le petit Prince ». Vraiment ? Le bourge qui jouait au peuple, était l’héritier du royaume ?! Non mais on croit rêver. Est-ce que moi je vais m’amuser à jouer au Prince dans son palais ? Non. Putain non. Donc qu’il vienne pas jouer au paysan dans ma taverne. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire. Visiblement, il m’avait reconnu lui aussi, malgré mon casque. En soit, je m’en foutais qu’il sache qui je suis, au moins je n’étais pas la seule à m’amuser.

Mais l’heure n’était pas à la joie. Je devais finir ce combat au plus vite. Je ne pouvais pas prendre le risque d’être reconnue. Le casque devrait faire l’affaire, mais rien n’était sûr. La nervosité partiellement dissipée me regagna. Je pris une profonde inspiration. Le combat allait commencer, et j’allais tout oublier. L’adrénaline ferait le travail. Cette fois-ci, la défaite ne serait pas une option.

« L'heure est venue, je crois, de mettre en actes les promesses du passé… Nora. »

Les promesses du passé… En effet, je lui devais bien quelque chose. Je souris sous mon heaume. Visiblement, il avait une aussi bonne mémoire que moi. Il se mit en garde, prêt à se battre.

« C’est un honneur de me mesurer à vous aujourd’hui, mercenaire. Puisse Andrasté vous être favorable. »

Je perdis mon sourire, et relevait la pointe de mon épée du sol. Je réfléchirais plus tard. Je pris une longue inspiration, prête à me battre. Dans cette garde, j’y revoyais mes défaites contre Lachlann et Fionnuala Vaël. Je ne pouvais pas me permettre de perdre une troisième fois ; il prendrait pour tout le monde.

« Je ne partage pas ce sentiment, votre fratrie ne m’a que trop bien prouvé que l’honneur est une notion volage chez vous. En garde Vaël. »

Encore une fois, ma langue avait dépassé ma pensée. Copper ne me l’avait que trop bien répété, je ne pouvais pas autant cracher sur les Vaël.

« Mais je garde bon souvenir de notre truite grillée. »

J’étais assez gentille là ? J’imagine.

Et le combat commença. D’un appui léger, je commençais part l’attaquer aux flancs, de la façon que Copper m’avait enseignée. Il semblait bien réagir. Ses pas foulaient le sable en arrière, mais trop peu pour l’instant pour le mettre en réelle difficulté.

Je changeai mon angle d’attaque. D’une légère flexion du genou, je me déportais sur sa gauche, pour venir attendre sa jambe. Sa parade arriva sans peine, et il me renvoya un contre que je n’attendais pas. Acculée, je reculais d’une dizaine de centimètres, afin de reprendre mes appuis. Je crevais de chaud sous ce casque, mais c’était mieux comme ça. J’avais une vision raccourcie, je ne pouvais décemment pas le laisser reprendre l’avantage.

Vive comme l’éclair, je fondis une nouvelle fois sur lui. Mais il fut plus rapide. Il manqua de me déséquilibrer d’un violent coup d’estoc. Je parais difficilement, et gagnait une entaille dans la manche. Je repris appui légèrement, et reparti à l’assaut. Cette fois, je n’irais pas dans la dentelle. Sous l’impact de mon premier coup sur son flanc gauche, il commença à ployer. J’en profitais pour élancer ma jambe sous la sienne. Arrondissant mon dos, je déséquilibrais son mouvement de recul, et lui flanquai un violent coup d’épée dans le visage. Le craquement sourd qui s’en suivi me certifia que ma promesse était tenue. Il s’écrasa au sol.

Beaucoup de sentiments confus passaient en moi. J’étais contente de l’avoir mis au sol, mais d’un autre côté, le prochain tour ne serait pas plus facile. Je commençais à m’essouffler, et il savait se battre. J’avais réussi à briser sa garde, mais il n’avait pas été en reste non plus. Mais merde quoi, je ne pouvais pas encaisser une troisième défaite contre un Vaël.

« Tu te bats bien Vaël. Malheureusement, j’ai peur qu’en l’état tu ne puisses pas gagner. Mais tu n’as rien d’une cuillère-lige. »

Et voilà noblesse, la voilà ma bienséance. Je jetais un coup d’œil rapide dans les tribunes. Tous le monde était encore à sa place.

Résumé : après une lutte serrée, Nora met violemment Tiarnan à terre. Et elle dit des trucs un peu gentils.

@Tiarnan Vaël

Copper

Second des Dragons de Rubis

Personnage

Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain

Âge : 41 ans

Pronom.s personnage : Il/lui

Origine : Terres Alamarries

Occupation : mercenaire, pêcheur

Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.

Pseudo : Adamant

Pronom.s joueur.euse : Il/lui

Crédits : Adamant

Date d'inscription : 20/07/2021

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Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos

Attributs : CC : 18/18
CT : 10/10
End : 15/15
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Perc : 15/15
Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3

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Mer 26 Jan - 20:38

Le combat allait commencer d’un instant à l’autre. La tension se sentait d’ici, et chacun n’osait quitter les yeux de l’arène. Que je détestais ce tournoi. Les tournois en généraux aussi, mais celui-là méritait de devenir champion de la blague de mauvais goût.

A observer à nouveau les deux adversaires sur le point de fondre l’un contre l’autre, plusieurs réflexions me vinrent, mais une en particulier siégea plus longtemps que les autres dans mon crâne : j’allais devoir ajuster son entraînement. Petit Prince ne pouvait pas se battre en étant aussi instable mentalement. L’amertume de la précédente défaite se sentait d’ici, du moins j’espérais qu’il ne s’agisse là que de cet inconvénient événement.

Nora dans sa posture était tendue. Trop calme. Elle avait besoin de se concentrer. Pourquoi ? Pourquoi ce combat était si différent ? Elle avait déjà tenu tête à un membre de la famille princière dans un campement bien rempli, que craignait-elle ?

Mais alors que mes pensées désorientées se bousculaient dans ma tête, une voix familière m’interpela. Je m’y attendais, d’une certaine façon, mais pas aussi rapidement. En parlant du loup ..

- « Copper ! »

Ses grandes jambes arrivèrent rapidement jusqu’à nous, et je sentis Tod à mes côtés se raidir. Qu’avait-il donc avec cette femme en particulier ? Il bégayait à chaque fois qu’il la voyait, le pauvre .. Oh.

Je glissai un regard entendu à Tod, un large sourire décorant mes lèvres, avant de glisser sur un ton bien plus bas, profitant de la foule qui s’agitait.

- « Respire, elle ne va pas te bouffer. »
- « Rah, ferme-la, tu veux ? »

Un rire se dissimula dans ma longue barbe, avant que je n’adresse un regard accueillant à la nouvelle arrivante. Je hochai la tête en signe de salut.

- « Fionnuala Vaël, cela faisait longtemps. »

Curieuse chose que je ne l’ai pas croisée de tout le tournoi. Enfin, je l’avais aperçue de loin, mais ça ne comptait pas. Enfin bon.

- « Vos deux protégés sont allés loin dans la compétition, et avec honneur : il y a de quoi être fier, vous savez. »

De par l’écho que j’avais entendu sur le combat de Tiarnan, mon scepticisme prit le dessus sur mon visage aux traits vieillissants.

- « Mais je constate surtout que le Grand Tournoi commence à être long pour beaucoup de monde ici. »
- « Ils sont allés loin, c’est vrai. Vous avez pu voir la demi-finale du jeune prince ? »

Puis je marquai une pause, avant de soupirer.

- « Ah ça pour être long .. J’ai hâte que ce tournoi apporte au Prince son champion. Sa championne, en l’occurrence. »

Car il y avait à la finale deux candidates. En soi, c’était une chance sur quatre pour qu’un homme soit champion, entre autres Petit Prince lui-même. Les résultats étaient des plus intéressants.

Je m’appuyai contre la barrière, contemplant le combat qui avait commencé : Nora n’y allait clairement pas de main morte. Sa technique était impeccable, ses mouvements difficilement prévisibles, mais précis. Petit Prince avait du mal à suivre, et allait sûrement enchaîner une seconde raclée. Il fallait s’accrocher pour suivre le rythme précipité de Nora, qui donnait tout dans cet échange. Elle voulait en finir au plus vite, dissimulait son visage sous un épais casque, .. Quelque chose clochait. Définitivement.

A peine ma réflexion se termina que le jeune prince était à terre au coeur de l’arène. Rapide, simple, précis. Wow.

- « C’était rapide. »

Si Petit Prince ne se ressaisissait pas plus rapidement, il allait définitivement perdre le combat entier. Mais sa volonté semblait écrasée, depuis ici.

- « Je ne crois pas que le jeune prince va gagner ce combat. Il n’est pas assez concentré. »

Résumé : après s'être un peu moqué de Tod, Copper échange avec @Fionnuala Vaël sur le combat et le tournoi en général. La rapidité et la précision de @Nora impressionnent Copper, cependant pensif. Il voit déjà que @Tiarnan Vaël ne va pas gagner ce combat avec son esprit dissipé.

Copper s'adresse en #83352b
Tod s'adresse en #999933

Andrasté

Prophétesse du Créateur

Personnage

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Pronom.s personnage : Elle

Occupation : Je rappelle au Créateur le malheur des hommes qu'il a pourtant promis d'aimer...

Localisation : Aux côtés du Créateur.

Pseudo : Compte administrateur

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Feuille

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Mer 26 Jan - 21:33

Grand TournoiChapitre 1 : Bénis soient les champions du Créateur
Défi des armes - Petite FInale - Tiarnan Vaël contre Nora

Tour 9
Tour 9 : Deuxième manche manche de la petite finale

« Halte ! »

Le héraut met fin à la première manche dès que l'un des concurrents tombe au sol : et, avec un certain empressement même, il vous sépare de ce long bâton de frêne, sur lequel flotte toujours le fanion aux couleurs de Starkhaven.

Tu t'es battu avec honneur @Nora, montrant que tu es une fière combattante des Dragons, et qu'au-delà de la détermination, tu as aussi de la technique et de l'expérience. Tu en ressors pleine de poussière et de sueur, tout comme ton adversaire, qui a montré plus de résistance que prévu. Car tu as reconnu le jeune homme que tu avais croisé à la taverne, le Prince-héritier lui-même, et sans doute que tu ne t'attendais pas à ce qu'il montre autant de résistance de part votre expérience ce jour là. Quoiqu'il en soit tu as gagné la première manche et tu as donc une longueur d'avance : pourvu qu'il te reste assez de force pour vaincre à nouveau. Et qui sait, tu n'auras pas récolté la gloire de gagner le tournoi, mais tu pourras au moins dire que tu as battu publiquement un Vaël.

Tu es de drôle d'humeur @Tiarnan Vaël, et tu n'as pas vraiment la tête à ce combat. Crains-tu de revivre ta demi-finale, de montrer à nouveau cette colère qui a choqué la noblesse courtoise, surpris l'aristocratie guerrière, touché les cœurs sensibles, mais ravit la populace avide de divertissement ? Après cette manche, une partie de l'arène est soulagée quand l'autre est déçue ; quant à ton père, il te regarde avec attention et encouragement et tu sais que quoiqu'il arrive, tu ne le décevras. Mais n'as-tu pas envie de faire mordre la poussière à celle que tu as reconnu et qui te rappelle à ce souvenir d'il y a quelques mois, et aux insultes qu'elle avait alors proférées ?

« Serah Nora a actuellement gagné la première manche, et s'il en va de même pour la seconde, elle remportera alors cette épreuve. Néanmoins, si Messer notre Prince-héritier Tiarnan remporte la seconde manche, nous devrons procéder au Choix du Prince. Serah, Messer, remettez-vous en place pour la deuxième manche. »

La foule hurle de tous les côtés, et vos noms se mélangent en fonction de vos supporters, éparpillés un peu partout ; même s'il est bien difficile d'ignorer la foule de mercenaires qui beuglent un peu plus fort que les autres. D'autant que, si l'on admet que la noblesse soutient son Prince-héritier, elle fait preuve de retenue, bien évidemment. Les parieurs vous hurlent d'exaucer leur souhait et de les rendre riche. Les tribunes ont aimé la première manche et espère que la seconde sera encore meilleure, et peut-être, sans doute, un peu sanglante.

Le héraut lève alors son fanion.

« En garde ! Prêts ? Combattez ! »

Et c'est à vous, malgré le peu d'enjeu, il s'agit avant tout d'un combat personnel. Pour égaler un père ? Pour émerveiller ses pairs ? Pour prouver qu'on vaut quelque chose ?

Règles
à lire obligatoirement

Endurance de 0 à 5 : 1 dé de Capacité de Combat
Endurance de 6 à 10 : 2 dés de Capacité de Combat
Endurance de 11 à 15 : 3 dés de Capacité de Combat
Endurance de 16 à 20 : 4 dés de Capacité de Combat.

Consignes

Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet global.
Tour 9 : Nora a remporté la première manche, il ne reste qu'une seule occasion pour Tiarnan Vaël de remporter la petite finale ! Fin du tour le samedi 5 février 2022 à 20h.
Participation : Les participants à cette épreuve sont @Nora et @Tiarnan Vaël. L'ordre est libre.
Spectateurs : Les spectateurs sont autorisés, bien que leurs réponses doivent être courtes.
Dés : Dans le sujet des lancers de dés.
Indications RP : Privilégiez les réponses courtes et, si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message. Pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" (les guillemets sont essentiels).
Résumé : Le résumé à la fin de votre RP est obligatoire.

Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.

Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

Lachlann Vaël

Enchanteur supérieur du Cercle

Personnage

Peuple : Humain

Âge : 39 ans depuis peu

Pronom.s personnage : il

Occupation : Prince-héritier déshérité | Enchanteur Supérieur

Pseudo : Trèfle

Pronom.s joueur.euse : elle

Crédits : Gal Or

Date d'inscription : 29/07/2021

Messages : 834

Autres personnages : Mélisandre O'Hara

Attributs : CC : 18
CT : 10
Mag : 18
End : 10
For : 10
Perc : 9
Ag : 10
Vol : 18
Ch : 18

Classe : Mage niveau 3

Sorts : Désorientation (en ; immobilise)
Drain de vie (en ; moitié mag)
Sommeil (en ; immobilise)
Épouvante (en2 ; immobilise)
Maléfice de vulnérabilité (en2 ; ralentit, def/2)
Réanimation des morts

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Jeu 27 Jan - 0:35

« Après vous. »

Grand seigneur, il désigne un des sièges centraux à @Sertoria Avitus en prenant place sur celui d’à côté dans un mouvement de robes élégant. Bien que d'apparence similaire, ce sont les plus confortables de la tribune, la chantrie n’ayant clairement pas les moyens de fournir cinquante chaises identiques ; Nucci et Niall n’ont pas l’air très attachés à cet honneur, alors pourquoi se priver ? Bien en vue, leur présence n’en est que trop saisissante pour oser se plaindre.

À l’aise dans le fauteuil, il salue sa sœur sans cesser de sourire. De son père il ne voit pas beaucoup, sa vision bloquée par les épaules de sa mère, et il détourne les yeux – il voulait de toute façon être tranquille pour le spectacle final ; c’est pourquoi il n’a rien prévu avec ses apprenties. Choix intéressant d’être finalement venu accompagné, alors… Mais, raisonne-t-il, ce n’est pas un duel ni un jugement ; seulement une petite finale.

« Ils l’ont bien réparé, observe-t-il malgré lui à l’arrivée de son frère. Bien qu’il soit difficile d’évaluer les dégâts de si haut… Avez-vous déjà pris part à un combat à mort ? »

Terriblement peu original, il a demandé qui elle soutenait avant même de l’inviter, la conversation s’y prêtait – c’est un gain autant qu’une perte, aujourd’hui qu’il faut un sujet de conversation qui ne le distraira pas trop du combat. Une scène qu’il suit avec attention le signal lancé, même s’il n’a pas l’air ombrageux qu’il imagine au Prince – seulement quelques secondes de délai entre deux phrases. Le coup au visage, patrimoine des Vaël, n'est pas beau à voir, mais il n'a pas le temps d'en profiter que c'est fini.

« Il semblerait qu’Andrasté n’ait pas le même préféré que le Prince, constate-t-il à la victoire de la barbare avec un fin sourire. Que c’est dommage. »

> Lachlann arrive avec la plus belle des Tévintides et est dévasté de voir son demi-frère perdre.

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Jeu 27 Jan - 11:27

Sertoria arrive en terrain conquis, toujours apprêtée à la mode tévintide mais non sans un très beau manteau de velours pourpre et de fourrure. Ce cher esclave de l'ambassadeur sait se montrer utile après tout, malgré ses oreilles pointues. Elle passe devant une jeune elfe rousse en l'ignorant puis s'installe sur la place indiquer avec son nouvel ami, dont elle ne doute pas qu'il ne l'a pas invité que pour profiter de sa compagnie. D'ici, ils peuvent aisément voir le Prince et la Princesse, ses parents, ainsi que la Grande Prêtresse et bien sûr son demi-frère en bas. Un peu de scandale tévintide au menu de votre journée, Enchanteur Supérieur ? Qu'il l'utilise ainsi ne la dérange pas le moins du monde.

Sertoria salue d'ailleurs son propre ambassadeur avant de s'asseoir et offre un clin d’œil discret à son esclave. Pourvu que sa présence ici aux côtés de l’aîné des Vaël lui donne un peu de travail, tant qu'à faire.

Ils avaient pu échanger un peu sur cette invitation et cette petite finale, si bien que Sertoria ne débarquait pas complètement dans l'inconnu.

« Oui, confirme-t-elle sans avoir pourtant vu les dégâts, la ressemblance est frappante. » Un sourire taquin au visage, alors qu'elle n'en pense rien d'ici, il est bien trop loin pour juger. Elle ne voit qu'une tête brune et possiblement des yeux clairs.

« Non, » répond-t-elle ensuite simplement, un sourcil levé, avant de réaliser son enthousiasme fascinant pour ce duel. Elle commence à le connaître et la tévintide n'ajoute rien de plus afin de ne pas le distraire, attendant la fin du combat qu'il relance lui-même la discussion. Pour rien au monde elle ne le priverait de ce plaisir simple après tout. Elle observe elle-même, et s'amuse de pas grand chose, se demandant pourquoi la mercenaire porte un casque jusqu'à ce qu'un bruit d'os cassé lui laisse entendre qu'elle a bien fait : un visage est une arme pour une femme, il se serait si dommage de l'abîmer.
Et elle gagne cette première manche face au Prince-Héritier ; difficile d'ignorer la satisfaction de son voisin. Elle-même lui avait dit que ça lui était bien égale et qu'elle se rangerait donc à sa favorite, s'il le fallait.

Sertoria applaudit doucement sur le dos de sa main, parée du même sourire fin.

« Vous avez l'air si malheureux... Voulez-vous que je vous prête un mouchoir, ou arriverez-vous à retenir vos larmes jusqu'à la fin de l'épreuve ? »

Pourquoi est-il si enclin à voir son demi-frère perdre ? Une conversation qui avait été éludée encore, même si la réponse semblait assez évidente, elle préférait les entendre de sa bouche plutôt que de se contenter d'insinuations. Elle-même ne se serait jamais souciée d'écarter ses frères et sœurs s'ils l'empêchaient d'attendre son but, et il fallait bien avouer qu'avoir un Prince mage dans les Marches Libres serait une ambition très intéressante à nourrir... Si elle avait été ambassadrice.

Résumé : Sertoria fait sa tévintide, salue @Taenar et s'amuse de voir @Lachlann Vaël si heureux de voir perdre @Tiarnan Vaël

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Jeu 27 Jan - 21:19

Les mots cinglants de la mercenaire résonnent à ses oreilles et Tiarnan sourit encore, amer. La colère vibre en elle, hargne qu’elle portait déjà ce soir là mais qui semble se dresser contre le monde entier en ce jour. Sa fratrie. Mots étranges. Elle ne comprend pas. Comment le pourrait-elle ? Ils ne comprennent pas, eux, ne savent pas. Le bâtard est un symbole, aujourd’hui, toujours. Une représentation aux multiples facettes, tantôt dépositaire d’un héritage honteux, tantôt figure trop humaine, tantôt trop noble. N’est-ce pas, après tout, ce qu’on veut qu’il soit ? Une image, inspirante ou crainte, que l’on puisse à souhait mépriser ou envier ? Il sourit alors, pour ne pas se laisser atteindre. Cette femme ne sait rien de lui, de ce qu’il vaut, de ce qu’il aime. Elle ne connait ni ses doutes ni ses angoisses, ni ce sentiment étrange que de se dire Vaël ici, sous mille regards perçants. Peut-être ne sait-elle-même pas ce que cela fait, au fond, d’endosser un costume.

Le combat commence, dans une vivacité et une nervosité qui ne présagent rien de bon. Etrangement, l’ombre de Copper plane dans ses déplacements et l’allure de certaines ouvertures, osées et brutales. Le jeune homme est rompu à contrer ce genre d’assauts et ses muscles lui rappellent instinctivement. Oh, s’il avait su que ces heures d’entrainement sous la sécheresse du verbe et du regard trouveraient ici un tel écho, pour son dernier combat… Ses muscles encaissent un coup et Nora est contrainte de reculer, en difficulté, mais elle repart aussitôt à l’assaut avec plus de force encore. Jambe qui pivote pour porter un coup d’estoc, parade hâtive, il sent la pointe de sa lame entailler la chair. Il fait preuve d’un calme soudain déconcertant, et si la tempête menace à chaque instant de s’abattre sur lui pour le jeter à bas, Tiarnan danse avec aisance, se laisse porter par son corps. Ses yeux ne brillent pas, pourtant, dépourvus de toute lueur palpitante dont ils se teintent habituellement quand il s’agit de livrer un combat. Il voit sans voir, songe éveillé d’un entrainement loin d’ici, dans une salle du Palais, quand rien de ceci n’était encore. C’est agréable, de se sentir avant. Une vie autre. Ailleurs.

Tiarnan plie soudainement sous la frappe de son assaillante, si violemment que l’on se demande s’il pourrait se rompre. Il fronce les sourcils, surpris, et semble revenir à lui. Sa jambe glisse pour tenter de parer celle de Nora mais elle est beaucoup trop vive et il manque de tomber en arrière. Le plat de l’épée vient s’écraser lourdement sur son visage et il pousse un long cri de douleur en sentant ses os rompre tandis qu’il bascule en arrière et choit lourdement dans la terre froide. Il se recroqueville et porte ses mains à son nez humide, et le sang abondant coule entre ses doigts tremblants. La douleur l’assaille et il voudrait crier encore, hurler l’injustice de ce coup dont elle n’avait pas besoin pour triompher. Il grogne en ravalant ses larmes et se tord un peu plus sur lui-même, souffrance qu’il ne parvient pas à dissimuler quand bien même il faudrait, parce qu’il est l’héritier du Prince et que les Princes ne saignent pas.

Il est teint de pourpre quand il se relève, visage maculé et poisseux, cuir humide lui aussi. Sa respiration est spasmodique, irrégulière, et ses grands yeux humides témoins du choc éprouvé. Ne lève pas les yeux pour contempler l’assistance et se dirige vers le centre de l’arène, lentement. Une tension sourde émane du moindre de ses gestes, de l’empreinte de ses pas à la pâleur de ses phalanges sur la garde de sa lame. Oh, on n’aime pas le voir comme cela, l’héritier du Prince. Il se souvient des regards surpris et inquiets, apeurés même, lors de son dernier combat. Un gentilhomme doit en toute circonstance avoir pleine maîtrise de soi. Rictus mauvais. Elle est là, la colère, toujours plus vive, dans son sang, dans sa chair. La rage de la révolte, le feu des insurgés. La bête sombre qui guète et se délecte de bientôt abattre ses mâchoires, quelles qu’en soient les conséquences, parce qu’il est bon de s’abandonner parfois à sa part animale.

« NORA ! » Sa voix, rauque et nasale, frappe l’arène comme foudre sur le sable. « Honte sur toi, qui cherche à me punir pour contenter ton petit égo. Tu n’as aucune idée de ce que je suis ! » Lame qui tourbillonne au-dessus de lui, intimidation nerveuse d’un homme avide d’en découdre, et de punir à son tour. Il tourne autour d’elle, le bâton tendu entre eux deux, lame allant et venant autour de lui, sifflant dans l’air frais. Tiarnan attaque sitôt le bâton relevé, assaut nerveux décuplé par sa colère, et recule de quelques vives enjambées sous la contre-attaque de la mercenaire. Les lames se croisent et se choquent à un rythme effréné dans un vacarme assourdissant, l’un et l’autre redoublant de puissance et de technique pour s’imposer rapidement. Nora coince l’épée du jeune homme au sol et cherche à le désarmer d’un coup de coude, mais il se rue en avant et la repousse en grognant. Le casque tombe lourdement dans un nuage de poussière avant qu’elle ne relève la tête.

Tiarnan fléchit les jambes, épée baissée et cherche son souffle sans la quitter des yeux. « Je suis Tiarnan Vaël, le Bâtard. Mon père se tient devant toi mais ma mère était grande aussi. Noble. Lumineuse. Passionnée. » Nora s’avance mais il lui lance son écu, l’obligeant à l’esquiver ou l’encaisser. Il ne parlait jamais d’elle, trop habitué au silence coutumier du Palais à son égard, mais elle était là pourtant, Dera, dans le prolongement de ses gestes, ses colères et ses sourires. La pointe de l’épée s’élance vers la mercenaire pour tenter de percer, d’entailler. Faire mal. Contre. Epée qui remonte, décrit un arc de cercle avant de s’abattre en piqué sur le visage. Nora pare à nouveau, tente de contrer et doit reculer à nouveau d’un coup de pied au torse, plus puissant que le premier. De quoi lui couper le souffle peut-être.

« Je suis le Bâtard. » Il lance l’assaut, arrive au contact tout en souplesse. Son front vient percuter celui de Nora, choc violent qui le fait saigner à nouveau. Attaque latérale de toutes ses forces, fracas. « Je suis l’héritier du Prince et la lie de la noblesse. » Elle le frappe au thorax, il écrase son poing libre sur sa joue. « La soie et la crasse. » Les armes tombent et ils se retrouvent en prise l’un avec l’autre, mêlés dans la hargne, la sueur et le sang. Il ploie sous la puissance de Nora et tombe à genoux. Il s’agrippe à ses jambes à elle et hurle, à s’arracher la gorge et se faire péter les poumons. Il hurle sa colère et sa frustration, ses défaites trop nombreuses, ses angoisses. Il hurle son corps perclus de douleurs et le besoin que cela finisse, maintenant. Dans un ultime effort, Tiarnan se redresse, mains toujours enserrées derrière les genoux de son adversaire, et Nora chute au sol. Il se détourne, cramoisi. « JE SUIS STARKHAVEN ! »

Résumé : Tiarnan se prend une fessée et perd son nez. Il prend du temps pour se relever et retourner au combat, mais se laisse emporter par sa nature sauvage. Après une crise d'égo, il triomphe de justesse de la seconde manche.

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Jeu 27 Jan - 23:01

Grand Tournoi : Petite FinaleCHAPITRE UN : BÉNIS SOIENT LES CHAMPIONS DU CRÉATEUR

J’entends résonner dans mes oreilles le craquement de son nez. Homme pourpre, Tiarnan Vaël git au sol. Le premier point est pour moi. Je recule de quelques pas svelte. Le rythme de mon cœur est vif, mais contrôlé. Mon épée de bois, toujours pointée dans la direction du jeune homme, attend qu’il se relève. J’espère que ta fierté a bon goût Vaël, car de mon côté je m’en régale. La masse de son corps se redresse. Cette première passe l’a épuisée. Bien. La deuxième arrive, et elle ne sera pas en reste. Il se replace face à moi, et lève son arme.

« NORA ! Honte sur toi, qui cherche à me punir pour contenter ton petit égo. Tu n’as aucune idée de ce que je suis ! »

Le punir ? Pourquoi voudrais-je le punir ? Son attitude avait changé du tout au tout, la fureur l’aveuglait. Le petit garçon frêle que j’affrontais avait disparu. Le visage terreux et ensanglanté, les cheveux en épis, le cuir suant, un autre homme me faisait face. Je serrais de plus belle le pommeau de mon épée. Je ne lui répondrais pas, aucune discussion ne serait possible à présent.

« Idiot… » marmonnai-je pour moi.

Me tournant au tour, tel le loup qui intimide sa proie, il se jette sur moi. Sa force à augmentée. J’évite son coup, et lance ma contre-attaque. Il part. Je sens mon bras se raidir sous la pression. Il continue ses attaques à un rythme inhumain. Était-ce vraiment le petit Prince ? Je soutenais son assauts, en lui rendant chacun aussi fort que mes muscles me le permettaient. Enfin, une ouverture. Son épée bloquée au sol par la mienne j’envoyais mon coude contre le sien pour lui faire lâcher prise.

Il est plus rapide. Il fonce droit sur moi, et je manque de tomber. Mon casque est éjecté, et je manque de perdre mon épée. Ça y’est public, tu peux enfin m’observer. Mes cheveux courts sont libérés, et je sens leur frottement caresser mes oreilles. J’espère que tu apprécies le spectacle. Dans le public, les esprits nerveux s’agitent face à cette nouveauté imprévue : ils peuvent enfin admirer Nora, la mercenaire.

« Je suis Tiarnan Vaël, le Bâtard. Mon père se tient devant toi mais ma mère était grande aussi. Noble. Lumineuse. Passionnée.

- Concentre-toi Vaël. »

Mon esprit commençait à s’échauffer. Ses tirades commençaient à me sortir par les trous de nez, et mon visage découvert faisait monter en flèche mon adrénaline. Mes mouvements étaient tremblotants, essoufflée. Mon cœur battait à exploser, je n’osais pas porter mon regard sur le public. Et face à moi, cet abruti de bourge me faisait chier. Il fallait en finir au plus vite. Je pris appui et m’élançai dans sa direction, l’épée à la main. Il me répondit en m’envoyant son bouclier au visage. Je parais en le frappant de toutes mes forces, les deux mains sur la garde. Mon épée-jouet craqua violement, mais ne céda pas.

Les attaques fusent. Les ripostes aussi. Tiarnan mène la danse. Le calme m’abandonne. De nouveau, je sens son pied atterrir sur ma poitrine. Le souffle coupé, je recule sous l’impact. Le dos légèrement replié, je ne peux pas encaisser sa nouvelle attaque. Son crâne vient s’écraser contre le mien. Le choc m’étourdi, je lâche mon épée. Son épée vient se loger dans mes côtes. Je commence à partir. Je sers mes poings. De toutes mes forces. J’enfonce mon poing dans son thorax, tandis que le sien vient s’écraser sur ma joue. Enfin, il lâche son épée. Les sens me reviennent petit à petit. J’ai mal. Mon front saigne, mes phalanges aussi.

Dans une étreinte furieuse, il tente de me mettre à terre. Je le fais s’agenouiller. Je suis plus forte. Il cède. Je suis plus forte. Un élan de puissance remonte en moi. Je peux gagner. Je suis plus forte que lui. Je suis plus forte que ce connard de bourgeois de Vaël. Je vais l’exploser. Il s’agrippe à mes jambes et manque de me faire perdre l’équilibre. Il hurle. J’ai beau le frapper, tout se passe très vite. Je n’arrive pas à le faire tomber. Il se redresse. C’est fini. Ma colonne heurte violemment le sol. J’ai perdu la manche.

« JE SUIS STARKHAVEN ! »

Starkhaven ?

Qu’est ce que c’est Starkhaven finalement ? A part un ramassis d’abruti, juste comme lui. Je ne m’étais pas trompé à son sujet. Ce bâtard n’est finalement qu’un égo sur pattes. Un de plus. Et tous les beaux discours de la taverne ? Oubliés, dissipés.

Furieuse, j’enfonce mon genou dans son ventre. Face à sa victoire, il a détendu ses muscles. Grave erreur. Ses bras lâchent mes jambes. Je me relève. Je me sens engourdi, mais la rage commence à prendre le dessus. J’attrape son col, et l’approche de moi pour écraser mon crâne sur son nez déjà cassé. La douleur m’aveugle. Je le sens tituber, et je me jette sur lui. Il s’écrase sous mon poids, et je bloque tout mouvement de sa part.

« Tu n’es pas Starkhaven, bâtard. »

Je le frappe au visage une première fois.

« Tu n’es qu’un idiot de plus. C’est pour ça que je vous déteste temps, toi, et tous les gens comme toi. Vous ne pensez qu’à votre propre petite situation, à votre propre petit confort, et une fois que vous êtes confronté au vrai monde, à la réalité cruelle du monde, vous prenez la fuite. »

Le silence régnait dans l’arène. Sans m’en rendre compte, j’avais hurlé ces phrases. Tremblante, je le lâchais. La douleur m’envahit. Je reste agenouillée sur lui, les bras ballants. Il ne bouge pas. J’ai mal. Je n’arrive même pas à perdre connaissance. J’ai mal. Je sens quelques larmes couleur sur mes joues. Ces phrases n’étaient pas pour lui. Ces phrases étaient pour moi. Ces phrases étaient pour toi. Je lève mes yeux dans leur direction. Il est l’heure

Dans les tribunes, le public s’agite. La violence de cette dernière joute a fait taire beaucoup de monde. Dans la tribune princière, Ardal Irvine et sa fille Eanna sont sous le choc. Les yeux écarquillé. « Eléonore… ? ».

Résumé : Tiarnan met Nora à terre. Nora repousse Tiarnan, et lui rends sa haine.

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Jeu 27 Jan - 23:23

Chaque combat était un peu plus difficile. Sur les premiers, il y avait eu de la crainte : le voir mettre son plan en œuvre, le voir se battre, avoir peur qu'il perde et puis finalement, ressentir la joie et l’allégresse de sa victoire. Pourtant tous ces combats ne l'intéressaient pas, sur le principe, c'était lui qui les rendait si palpitant. Et puis il y avait la demi-finale, et ça avait été autre chose, la peur était devenue une angoisse plus prononcée : celle qu'on lui fasse du mal, vraiment mal, et un certain malaise de voir cette nouvelle facette, bien qu'acceptée par la force de l'amour. Elle n'était pas sûre de ce qu'elle avait vu, de qui était responsable de quoi et elle avait été si choquée par la vue de son amant ensanglanté, qu'elle était passée à côté du reste, qu'elle ne savait de toute façon pas quoi en penser quand il n'avait jamais été autre chose que doux et tendre avec elle.

La première manche, d'abord, elle dû assister sans rien dire à sa nouvelle défiguration, et elle avait l'impression de souffrir avec lui. C'était dur de rester là, à ne rien faire. Chacun de ses cris de douleur était comme un déchirement dans ses propres entrailles, mais elle se consolait en se disant qu'elle serait là pour le réconforter, dans leur intimité secrète, pesante aussi parfois, alors qu'il était juste là et qu'elle avait envie de courir le prendre dans ses bras. Et puis la deuxième manche tourna à nouveau comme la demi : Tiarnan était en colère et Varina ne savait plus où se mettre. Il hurlait et elle avait les larmes aux yeux, supportait difficilement ce spectacle, ces cris qui la touchaient, elle, plus que n'importe qui d'autre dans cette arène, pensait-elle. Elle entendit ses mots sans vraiment comprendre ce qu'il voulait, sans chercher non plus, Starkhaven étant une grande inconnue pour elle. Oh non, ce n'était pas sa souffrance physique le plus dur, mais bien celle qu'il exprimait à travers sa rage, souffrance morale, et l'elfe se laissa atteindre de plein fouet, les larmes coulant sur ses joues, définitivement, alors que son adversaire vaincue se retournait sur lui pour le tabasser... Ou le tuer ? Il ne semblait plus y avoir de limites et sa vue embuée ne distinguait plus que partiellement ce qui se passait. Il fallait que cela cesse...

Et sa main tremblante se leva...

Aussitôt rabaissée par un Camille qui la jaugea sévèrement. Pas d'étreinte terrestre pour les arrêter donc, elle devrait attendre que quelqu'un d'autre intervienne. Et pitié, que cela ne tarde plus, car elle ne saurait se retenir trop longtemps... Sa main serrée le poignet de Camille, la gorge nouée, elle avait presque envie qu'il la sorte de là, qu'elle attende Tiarnan au campement des mages pour aider à le soigner, si tant y est qu'il soit encore en vie. Le Prince, son père, ne laisserait jamais faire ça, hein ? Hein ?

Pitié, que quelqu'un fasse quelque chose...

Elle n'avait pas manqué pour autant la discussion non loin d'elle, et avait dévisagé l'Enchanteur Supérieur Vaël plusieurs fois, assez furieuse, pendant la première manche, avant que le combat n'accapare complètement son attention. L'ironie dérangeante de ses propos ne lui avait pas échappée, et elle était loin de ce qu'il avait pu lui dire en privé, quelques semaines plus tôt. A quoi jouait-il ?

Résumé : Varina attend que quelqu'un fasse quelque chose, souffrant en silence de son impuissance, et souffrant tout court. Camille l'empêchant de faire des conneries.

Fionnuala Vaël

Chercheuse de la Vérité

Personnage

Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale Dmgh

Peuple : Humain.

Âge : 38 ans.

Pronom.s personnage : Elle

Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.

Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.

Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.

Pseudo : Kietah

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Yore par Oleg Kapustin.

Date d'inscription : 24/06/2021

Messages : 1423

Autres personnages : Linnarel, Nucci Mansilla.

Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.

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Ven 28 Jan - 0:21

Grand Tournoi : Défi des Armes

Accoudée à cette Lice de bois, les yeux allant entre les deux Dragons et les deux combattants, Fionnuala se sentait irrépressiblement attirée par le sol. Par ce sable froid et humidifié de gel et de rosée, par ces pas qui commençaient une nouvelle fois à le battre, par tout ce qu'il se passait dans ce monde si bas : non, les tribunes ne l'intéressaient plus. Ni @Eibhlin Byrne et son époux installés aux côtés de son père, aux côtés de sa mère, aux côtés de cette noblesse si prompte à disposer son jugement ; ni @Lachlann Vaël, pourtant au bras de l'insupportable concurrente Tévintide, filant un coton bien dangereux avec cette araignée bien trop noire ; ni @Varina Tanassavir, pourtant fidèle et toujours présente, toujours attentive, récupérant silencieusement les cavaliers de cœur que les manches trop longues des puissants laissaient négligemment tomber, construisant son propre château...

Non, Fionnuala ne leva pas les yeux, continuant à répondre à @Copper, continuant à accompagner @Tiarnan Vaël de ses yeux bien entraînés à l'observation, ne cessant de surveiller les pas @Nora, dents serrées à chaque coup portant.

Un hochement négligemment adressé au dénommé Tod, qu'elle ne prit pas plus la peine de considérer - trop de pensées, trop de préoccupations, et puis, il n'avait ni bière, ni vin dans les mains -, elle salua plus distinctement le Second des Dragons de Rubis.

« Assez longtemps pour que nous trouvions enfin une raison valable de discuter, n'est-ce pas ? »

Copper ne paraissait pas convaincu par la teneur de la discussion, au vu des allures concernées que prirent les traits de son visage, qu'il allia rapidement à la demi-finale de Tiarnan. Un soupir franchit les lèvres de la puînée Vaël : oui, elle avait vu, admiré cette Dalatienne lui ravager le visage, et s'était observée un instant figée, prise de stupeur, incapable d'agir tandis que les échos de l'ordre de Kendric avaient battu ses propres tempes. Elle avait même cru à ce moment-là que son père lui avait intimé à elle, elle-même, petit être perdu dans la multitude du Grand Tournoi, de ne pas se mêler du combat, de ne pas protéger le plus jeune...

Éternelle petite fille devant les grondements du paternel, n'est-ce pas ?

« Oui, lâcha-t-elle avec un sérieux soudain. Je l'ai vu, et je ne sais pas ce qui me retient de donner des leçons d'honneur à cette Elfe », qui avait frappé la première, nul doute.

Quoique déjà, Tiarnan ne respirait plus le même air...

... air qu'il avait manifestement perdu en ce moment.

Difficile pour Fionnuala de dire quelle vision lui serrait le plus le cœur : un visage ensanglanté, ou un visage abattu ? Quelle étrange situation, pour un garçon qui n'était qu'un inconnu six mois auparavant ; qu'une ombre derrière le nom de Vaël, qu'un gamin sur lequel on collait toutes les qualités et tous les défauts de son père, de sa cité, d'un monde qui changeait. Oh, difficile de savoir si Tiarnan fier et combattant, quoique charriant avec lui cette violence qu'elle ne connaissait que trop bien, lui ravissait plus le cœur qu'un Tiarnan désabusé et abandonné, attendant simplement que la fin sonne...

Mais le pommeau de Nora vola dans le visage du Prince-héritier : impossible de l'entendre à cette distance, bien couvert par les sifflements de la foule, et pourtant, elle entendit le craquement d'un nez brisé. A moins que ce ne soit celui de ce bois qu'elle tordait avec forces ; de ses jointures si blanches qu'on pouvait les imaginer se retourner. Cette gamine allait payer : mais qui retenait actuellement la Chercheuse de lui flanquer sa leçon ?

Non.

Les premiers clairons résonnèrent, signant la victoire de la mercenaire à la première manche : il ne restait qu'une chute...

Et peut-être que cette finale se finira vite, et que sa seule blessure sera l'humiliation ? Par pitié, Andrasté...

La sœur expira difficilement.

« Peu m'importe que Tiarnan gagne ou qu'il perde : tant qu'il n'est pas blessé. »

La phrase sonna presque comme une menace, une menace pour Nora, oui, qu'elle n'estimait pas beaucoup : difficile de l'avouer à son supérieur, mais difficile de retenir ce mépris, qui se fondit dans les échos des provocations de la Lice. Lorsque le combat reprit, la Chercheuse elle-même se prépara à une relance.

Et puis, un cri. Non, un rugissement : chien, lion, dragon ; les yeux de Fionnuala s'écarquillèrent, sa bouche se figea, ses mains attrapèrent l'enclos de la lice. Un regard rapide se perdit du côté de Copper, le nom de la rouquine résonnant encore à ses oreilles au rythme du tambour. Tiarnan hurlait, oui, et transpirait cette colère qui coulait aussi dans les veines de la puînée Vaël ; qui sûrement, résonnait dans les cœurs de tous les Vaël ; mais eux n'existaient plus en cet instant.

Non : Tiarnan rugissait, et Fionnuala vit Kendric. Vit son propre père, le tonnerre de Starkhaven, celui dont personne n'arrêtait les cris, n'y résistaient. Et après le regard, ce fut un hoquet de surprise qu'elle offrit à Copper. A chaque coup, elle inspirait une nouvelle fois : le souffle d'un feu qu'on ravive. Une colère froide. Des dents serrées. Finies les commérages : chaque coup fit taire les anciens, et n'offrait que plus d'attention aux plus jeunes. Le Prince-héritier dominait la scène : mais qui le dominait, lui, si ce n'était la colère ? Dans un autre monde, de la pitié aurait pu être dispensée pour Nora, si seulement elle avait...

Pas maintenant.

Demande de lancer de dés - 4/16 - Réussite.

Un mot, pourtant, arriva aux oreilles de Fionnuala, la tirant de cette contemplation pour la ramener à la réalité. Car voilà que Tiarnan parlait de sa mère à Nora, dédiant chaque coup aux qualités de cette silhouette à jamais absente ; et le foulard de soie bleue dansait dans le froid de l'hiver. Oui, son frère, son bâtard de frère, comme elle avait toujours refusé de l'appeler, de le penser ; ce garçon né d'un autre lit que le sien, se battait pour cette femme qu'il n'avait jamais connue, jamais vue, qu'il avait apprise à aimer dans son absence. Que ces mots pouvaient sonner si étranges, si perturbants, à la fille d'Eugénie ; quelle drôle de résonance...

Pourtant les bras de la puînée Vaël s'arquèrent : elle aurait pu briser cet enclos, oui, si les mots et la colère de Tiarnan ne la figeaient pas hors du temps, hors du combat.

Attends.

Oui, il est Starkhaven : et tandis que Nora s'écrasait dos contre le sol, et qu'elle commença à se débattre, à chercher une chance d'épancher sa propre colère, le point était accordé. L'égalité était sonné. Le combat ne leur appartenait plus.

Maintenant.

D'une pression sur les bras, Fionnuala était déjà passée par-dessus la Lice : et son bond fut léger - oui, léger, car elle savait exactement ce qu'elle avait à faire, et personne n'avait droit de l'arrêter. Ni le héraut et ses cris précipités ; ni la foule et ses rumeurs sifflantes. Car la femme qui avait fait irruption dans la Lice était grande, oui : encore plus dans son manteau, encore plus dans sa démarche, encore plus dans le port de sa tête, figée. D'aucuns reconnut peut-être la Chercheuse des six derniers mois ; d'autres, peut-être, discernaient les traits hautains d'Eugénie Vaël ; les derniers, enfin, se demandaient qui était cette grande folle et de quel droit elle se permettait cela. Mais aucun n'osa l'arrêter : qu'ils essayent ! Elle ne les craignait pas. Pas même ces yeux émeraude dans leurs tribunes, tandis que les siens, noirs, fixaient le centre du combat.

Et par le Créateur, qu'ils osent seulement venir : car Fionnuala les emmerdait tous, autant qu'ils étaient.

Maintenant qu'elle avait perdu, la mercenaire lâchait tout ce qu'elle avait : car elle menait sa propre guerre, qui éclata quand son casque vola. Ils titubèrent, continuèrent de se frapper, guerriers dans la fosse aux lions, gamins avec des épées en bois ; les enjambées se firent plus longues. La rouquine se tenait à califourchon sur son frère, abattait un nouveau coup sur son visage ; la chamade se fit plus précipitée.

Mais jamais Nora n'aurait eu une chance de frapper à nouveau Tiarnan : car la Chercheuse attrapa son poignet avec violence et jeta la fille loin de son frère. Ni plus, ni moins : exit le bâton ridicule du héraut, elle sépara les deux combattants.

« Arrête Tiarnan, c'est bon ! Le combat est fini. Tu as gagné. »

Sans un regard à la mercenaire, la géante se plaça entre elle et son frère ; barra toute nouvelle attaque. Un bras releva le torse convulsé du plus jeune participant du Tournoi, le retint, le força à ne plus rester à terre ; un autre écarta tout objet dangereux, toute arme, armure, qui aurait pu constituer un danger. Méthodique, calme, dure : devant cette foule invisible, la puînée força la fin du combat, peu importaient les règles. Le relever, parce que le combat était à égalité, mais la petite finale n'était pas terminée, et il devait se relever pour faire face...

« Ça suffit, tu as réussi. »

Fionnuala ne savait plus ce qu'elle faisait : elle ne sentait même pas si son si jeune frère se calma, ou bien s'était tant débattu qu'il lui avait déjà échappé ; était-ce ses propres larmes que la puînée sentait sur ses joues, ou la transpiration d'un rude combat ? Et ces reflets carmins sur ses bras provenaient-ils du velours de son manteau ou du sang sur le visage du cadet ?

Tandis que Fionnuala enserrait Tiarnan de son manteau, était-elle en train de retenir cette fureur qui menaçait encore de déborder, était-elle simplement en train de le relever ? Ou bien était-elle en train de l'embrasser, de l'étreindre : de le serrer contre son sein, dans ses bras, pour le rassurer, le calmer avec force... La foule ne pouvait juger ce geste dans la précipitation et le chaos de de leur échange : il n'appartenait pour l'instant qu'à leurs cœurs battants, auxquels elle termina de s'adresser par ces murmures glissés à ses oreilles seules :

« Tu as réussi... Je suis sûre qu'elle est là, je suis sûre qu'elle t'entend, mon frère... je suis sûre que ta mère est fière de toi... tu as gagné... et ils ont tous perdu. »

Résumé
Fionnuala emmerde tout le monde.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)

Merci pour les cadeaux :

Copper

Second des Dragons de Rubis

Personnage

Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain

Âge : 41 ans

Pronom.s personnage : Il/lui

Origine : Terres Alamarries

Occupation : mercenaire, pêcheur

Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.

Pseudo : Adamant

Pronom.s joueur.euse : Il/lui

Crédits : Adamant

Date d'inscription : 20/07/2021

Messages : 207

Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos

Attributs : CC : 18/18
CT : 10/10
End : 15/15
For : 19/19
Perc : 15/15
Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3

Feuille

Joueur

Ven 28 Jan - 1:09

Fionnuala était clairement inquiète, comme je l’étais. La mention de la demi-finale de Petit Prince sembla la tendre, comme si elle revoyait chaque image de cet effroyable affrontement. Je me permis de poser une main amicale sur son épaule, mais ferme. Comme une volonté de gentillesse, mais aussi de lui faire garder les pieds sur terre.

- « La vengeance n’est qu’un appel du sang, pas une satisfaction. »

Malgré les souvenirs qui filaient soudainement dans mon esprit, je lui offris un sourire, avant de lâcher son épaule et de porter grande attention au combat.

Les choses avaient dérapé si vite.

Si je regardais avec patience le combat, j’étais désormais complètement absorbé par la deuxième manche, qui se déroulait sous nos yeux. Je notais chaque pas, chaque mouvement des bras, l’inclinaison du corps, mais surtout l’attitude de chacun.

Le jeune Tiarnan avait tellement de potentiels. J’avais l’impression de me voir, du haut de mes quatorze ans, à m’acharner sur mon mentor de frustration. Je pouvais le voir, Golefalois, la poussière du sol givré par l’aube, les chutes, sentir les petits cailloux râper contre ma peau. La froideur du sol, le soleil timide qui m’éblouissait la vue, et mon mentor, passif, me fixant comme je le fixais aujourd’hui. Cette volonté difforme de devenir meilleur, cette rage de vengeance qui vous brûlait la poitrine, mais un mur se heurtait à vous constamment. La réalité, la dure réalité que l’on n’était qu’un gosse empli de haine et sans la moindre discipline. Mais allez expliquer à un gamin qui avait vu sa mère les cheveux coupés, nue et sans vie devant la porte de votre maison en feu, allez lui expliquer à lui qui avait vu son frère, à qui il tenait fermement la main, se faire emporter par la lance d’un cavalier Orlésien.

Allez lui expliquer que cette foutue guerre était morte dans l’oeuf dès l’instant où il pouvait rejoindre le champ de bataille pour réclamer son dû.

Mais le cri de douleur et de haine me ramena quelque part dans le présent. Mes mains se relâchèrent, agrippées à la barrière. Je fermai les yeux un instant pour faire le tri dans mes émotions, avant de les reporter sur l’arène.

Mes deux protégés qui s’affrontaient, et chacun semblait mettre sur la table ses propres problèmes, comme s’ils pouvaient se permettre de tout mélanger, d’accuser avec sévérité l’autre de tous leurs maux. Cette douleur dans le regard du jeune prince, cette frustration : si le contexte était différent, je les avais vécus, moi aussi.

Je ne pouvais détourner la tête face à un combat autant effrayant que fascinant. Je ne les avais jamais vu sous cette lumière, Tiarnan comme Nora. Malgré mes inquiétudes, je tâchai de garder la tête froide : ils auraient besoin de pragmatisme plus tard, pas d’un maître d’armes en panique et inquiet ouvertement pour eux deux.

Le cri de douleur et de frustration avait été celui de Tiarnan. Un Tiarnan blessé, sanglant, mais bien déterminé à prouver au monde sa valeur. Mon souffle reprit alors, tandis que ces images d’un passé lointain ne me quittaient pas. J’étais sans la moindre pitié à son âge, complètement égaré. Je satisfaisais un vide à travers d’actions inutiles, pour me prouver que j’aurais pu faire une différence.

Mais les propos de Tiarnan brisèrent définitivement la dernière carapace qui protégeait mes émotions, et je les sentis bouillir. Il n’était pas qu’un bâtard. Oh non. Ce n’était pas comme ça que je le voyais, et jamais, ô grand jamais, je ne limiterais ma connaissance de ce jeune homme à « bâtard du Prince ». Quelle idée, quelle stupidité sans nom. Chaque mot, chaque geste qui l’accompagnait, tout était si intense, mais un éclair de lucidité me vint.

Bordel, comment va Nora ?!

Son casque avait volé depuis longtemps. Sa rage se lisait sur chaque trait de son visage, mais une rage différente. Une douleur vive, mais différente. Chacun combattait ses propres démons au lieu d’affronter leur adversaire. Mais Nora enchaînait présentement coup après coup, sans la moindre retenue de la part du jeune prince. Fallait-il réagir ? Je lançai un regard à Fionnuala, qui enchaînait les hoquets de stupeur. Son visage se décomposait à mes côtés. Tod était tellement sans voix que j’avais oublié qu’il était juste à côté de moi, fixant avec horreur la scène. Lui si bruyant et pétillant, le voilà pâle, effacé, les yeux grand ouverts.

J’avais envie que ce combat s’arrête. Il ne faisait aucun sens, et ils ne bataillaient pas le bon adversaire. Mais il fallait amuser la galerie, n’est-ce pas ? Ces foutus nobliaux qui se délectaient de les voir s’acharner dans la poussière, ou qui se permettaient le moindre putain de commentaire. Et pour couronner le tout, le Prince, ô sacro saint Prince, qui regardait son propre héritier perdre le contrôle et tout détruire sur son passage. Père indigne.

Fionnuala à mes côtés se tendit, mais je n’y prêtais pas attention. J’hésitais encore. Allais-je hésiter sur un champ de bataille ? J’aurais toujours répondu que non, d’ordinaire ; mais aujourd’hui était différent, trop différent. Je sentis mon souffle se raidir, mon corps prêt à bondir, mais que faire ? Gâcher le plaisir de ces vautours et m’en prendre plein la gueule pour ça ?

Elle sauta par-dessus la barrière. Alors, sans attendre trop longtemps, je la suivis.

Je sentis la lourdeur de mon corps à l’atterrissage. Je restai un homme lourd et grand, mais cela me surprit tout à coup. Mais mon coeur ne pouvait plus supporter de les voir presque s’entretuer sans la moindre réaction de la part de personne. Et puis, autant aider Fionnuala, elle ne pourrait pas maîtriser les deux toute seule.

Mais au fil de mes pas précipités par la peur, j’entendis les mots déchirants de ma petite dragonne. Quelque chose s’était brisé en elle, lors de ce combat. Je le sentais. Je le voyais. Une forte désillusion. Etait-ce lié au combat, ou à son adversaire ? Le connaissait-elle d’avant le tournoi ?

Ma course était rapide, très rapide, mais serait-elle suffisante pour limiter les dégâts ? La Vaël avait été plus rapide que moi, et elle atteignit Nora la première, la balançant sur le côté : j’accélérai alors la cadence pour la rattraper, glissant dans la poussière au passage. Je bloquai mes bras sous ses aisselles pour la soulever en même temps que je me redressai, calant mes mains contre son crâne, et m’éloignai des deux autres, pendant que Fionnuala serra le jeune prince contre elle d’une tendresse qui me surprit.

Après quelques bons pas en arrière, attendant également que Nora se calme, je finis par l’asseoir à même le sol. Je me plaçai en face d’elle – soit devant les deux Vaël un peu plus loin, m’accroupis et examinai son visage, une ombre d’inquiétude et de sévérité passant dans mon clair regard.

Des larmes.

Je serrai des dents, tenant sa mâchoire de ma grande main, avant de finalement lâcher prise pour les essuyer à deux mains d’un mouvement rapide, sans pour autant être trop sec.

- « Hey. Nora. Regarde-moi. »

Ma voix était basse, autant que grave et rauque. J’attrapai sa tête à deux mains pour m’assurer qu’elle le fasse réellement. Mes yeux étaient désormais calmes, cherchant les siens avec persévérance. Je conservai le même ton, tandis que l’arène commençait à s’agiter autour de nous, après un long, très long silence.

- « Regarde-moi. C’est terminé. Respire. Ça en vaut pas la peine. Il ne mérite pas ta rage. Reprends ton souffle. Je suis là. Okay ? »

Je ne l’avais jamais vue ainsi : blessée suite à un conflit, oui ; mais elle pleurait, elle tremblait, et tant d’émotions passaient dans ses yeux en ce moment même.

Je déposai les genoux par terre, bien déterminé à rester là avec elle. Elle avait besoin de moi.

En résumé : Copper se voit à travers @Tiarnan Vaël et sa rage absolument pas maîtrisée, dans un passé lointain que le Second n’a jamais oublié. Il hésite à réagir, mais l’impulsion de @Fionnuala Vaël lui donne des ailes, et il s’élance à son tour au pas de course pour attraper @Nora et l’éloigner de son adversaire. Il essaie de la ramener à elle et de la rassurer.

Copper s'adresse en #83352b

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Ven 28 Jan - 10:53

Eibhlin n'a pas manqué le regard de son frère, qu'elle a salué en retour, la sévérité masquant la tendresse. Que faisait-il en compagnie de la mage tévintide ? Elle espérait que ce ne soit qu'une façon de provoquer leur père, ce qu'elle pouvait comprendre plus que quiconque, même si c'était un peu désespéré. Ou bien, avait-il succombé au charme exotique de cette femme... Et cela aussi, elle pouvait le comprendre, pour l'avoir vécu quelques années plus tôt, un secret très bien gardé, comme tout ce qui concerne ses sentiments : Eibhlin est une femme réservée. Néanmoins, Lachlann avait passé l'âge pour ce genre de gaminerie non ?

Elle soupira sans dire un mot de ses pensées puis reporta son attention sur le spectacle plus bas, plus présente dans la main qui caressait son ventre que dans ce qu'il se passait dans cette arène. Voir son frère se faire casser le nez l'a sorti de sa torpeur, Eibhlin grimaça par empathie bien qu'elle n'avait jamais dû subir de sa vie une telle blessure. Décidément, en participant il prenait des coups qui ne lui étaient pas destinés. Et puis son attitude changea, lui qui était bien en retrait jusque là. Elle ne connaissait ce regard que trop bien, pour l'avoir déjà vu dans cette arène, pour l'avoir vu toute sa vie surtout : Tiarnan ressemblait à leur père, et il dévoilait dans ce tournoi qu'il était capable des mêmes colères ; une nouvelle qui la contrariait. Eibhlin se redressa sur son siège, voyant bien que la situation allait leur échapper, elle alternait entre son père et son demi-frère, se demandait pourquoi des hommes de la garde princière n'était pas posté en bas, au cas où.

« Père ! » Finit-elle par le supplier de réagir alors que le combat allait dérapé, sans aucun doute possible. Elle ne dit rien de plus car ils n'étaient pas en privé et qu'elle ne se permettrait jamais de défier son autorité en public.

Eibhlin se leva alors que la mercenaire, pourtant vaincue, se jetait sur son frère, alors que sa sœur s'élançait dans l'arène pour les séparer... Enfin ! Il fallait bien ça pour la retenir d'envoyer sa garde ou de mettre à l'épreuve son charisme dans cette arène.

Debout, les mains sur la rambarde, appuyée non sans une certaine prestance, son regard dur et froid se posa sur Tiarnan, partagée entre divers sentiments à son égard. De la déception, très certainement, de l'empathie aussi bien sûr, et des questions, plus de questions qu'elle n'en avait avant. Ce triste spectacle ne lui avait cependant pas retourné l'estomac qu'elle avait bien accroché - il en faudrait plus pour choquer une Vaël. Et puis elle se détourna pour regarder son père, droit dans les yeux, car de tous ses enfants elle était sans doute celle qui craignait le moins de le défier. Quoiqu'il ait fait, qu'importe comment il avait réagi, il avait trop attendu à son goût. Eibhlin ne dit pas un mot, ce n'était pas l'endroit, mais elle espérait qu'il lise, qu'il devine ce que ce regard bleu et marron voulait lui dire. Elle le jugeait, le défiait, dure et intraitable, et il n'avait sans doute pas mérité mieux venant d'elle.

Malgré le peu de mérite que tu nous accordes, tes filles sont là, à rendre honneur à cette famille, toujours capables, toujours prompt à faire ce qu'il faut.
Est-ce vraiment ce que tu veux comme héritier ? Comment se fait-il que ton fils que tu aimes tant soit si démuni face aux pressions qu'il subit de toute part ? Se sente si mal-aimé ?

Elle ne le pensait pas méchamment, elle aurait simplement aimé que son père sache demander l'aide de ses enfants, et ce sans exiger l'organisation d'un tournoi ou autre, plutôt que de se terrer pendant des mois sans jamais en donner la raison et de garder tout ce qui le préoccupait pour lui-même.

La fille ne regarda pas la mère, alors que sa dernière pensée aurait pu être pour elle. Comment lui en vouloir de n'avoir pas donné d'amour au bâtard ? Elle n'y était pour rien, Eugénie, dans cette affaire, elle avait subit, elle aussi. Même si Eibhlin comprenait, ses sentiments à l'égard de sa mère étaient plus durs et plus complexes encore, mais si elle ne la regardait pas, c'était surtout parce qu'elle la craignait plus que le Prince. Elle se savait incapable de calme et de retenu face à la Princesse.

Résumé : Eibhlin se dit que les mecs de cette famille sont vraiment les pires boulets et qu'il faut tout faire ici.

Lachlann Vaël

Enchanteur supérieur du Cercle

Personnage

Peuple : Humain

Âge : 39 ans depuis peu

Pronom.s personnage : il

Occupation : Prince-héritier déshérité | Enchanteur Supérieur

Pseudo : Trèfle

Pronom.s joueur.euse : elle

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Date d'inscription : 29/07/2021

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Autres personnages : Mélisandre O'Hara

Attributs : CC : 18
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End : 10
For : 10
Perc : 9
Ag : 10
Vol : 18
Ch : 18

Classe : Mage niveau 3

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Ven 28 Jan - 11:45

« Je crains très sérieusement devoir m’éclipser pour la suite des événements, c’est bouleversant. Vous me raconterez ? »

Minaude-t-il avec un battement de cils qu’elle pourrait lui envier, avant de se retourner vers l’arène, naturellement sans faire le moindre mouvement pour partir. Oh, ce n’est qu’une petite chute, rien d’intéressant de ce côté, mais le temps ne s’arrête pas et la deuxième manche ne tarde pas. Ils se tournent autour, dans un affrontement satisfaisant pour qui veut se divertir, sans doute.

« J’espère que le sang ne vous – »

Le hurlement de Tiarnan l’interrompt sec, mais comme toujours le petit héritier se relève, le sang masqué par la colère. « Que le sang ne vous dérange pas, » finit-il, un peu agacé. Il fait semblant de lui parler, mais au fond pour qui sont ces mots ? On sait tous qui tu es. On le sait beaucoup trop, on sait exactement d’où tu viens et ce que tu es ; un bâtard que Kendric n’aurait jamais dû ramener, un petit con, un gamin qui se prend pour un héritier. On voit que les cours d’éloquence règnent toujours, tant les mots sont typiques des Vaël. Quelque chose dans l’accusation, dans la voix portante qui les accompagne –

« Oh. » Nora, hein ? Ça n’explique pas plus le casque, mais ça explique cette sensation de connaitre son corps, l’allongée du bras, l’esquive rapide même si elle manque d’efficacité face à un adversaire qui s’y attend. Nora. Le temps a emporté sa frustration et son surplus de mépris, alors elle n’est qu’une fille comme les autres, qu’il veut bien voir gagner si c’est contre son demi-frère, même si ses cheveux ont changé et qu’il est trop tard pour penser qu’elle est seule capable en lice. « À croire qu’elle nous collectionne. »

L’ambiance est tendue, mais pas assez pour ne pas apprécier les envolées lyriques de Tiarnan. C’est donc ça, le problème ? On ne reconnait pas assez sa mère ? L’amante du Prince ? C’est visiblement un gros problème, qui n’explique quand même pas son acharnement. Il passe malgré tout encore un bon moment, ne s’étant jamais attendu à vraiment le voir lamentablement perdre. Il doit en être autrement pour Sertoria, qui a le droit de s’ennuyer devant un combat où personne ne la concerne, mais il attendra la fin pour lui offrir l’attention qu’elle mérite...

Ses sourcils se froncent alors qu’il se lève sèchement de son siège.

Son regard trouve son père, comme s’il y pouvait quelque chose, comme s’il en avait quelque chose à faire de l’avis de son premier fils. Il n’y en a que pour le bâtard, mais une fois encore celui-ci se laisse entrainer et se noie dans plus de violence – c’est ce qu’il veut ? C’est ce que vous voulez, père ? Et toi, Tiarnan, tu n’as vraiment rien appris de ce tournoi ? Les mots étaient beaux pourtant, et le sont encore quand on les entend entre deux coups, mais ce combat de rue les défait tous. Il n’a jamais aimé les héros, mais les bombes à retardement n’ont pas leur place dans cette famille – c’est bon pour un prince héritier, pas pour un futur Prince. C’est ça, ta mère ?

Son regard glisse vers Varina, mais il ne fait que la voir sans en penser plus. C’est son frère qui se bat – qui se fait battre – en bas, il n’a aucune pensée à accorder à l’elfe qui se retient assez bien toute seule. Vraiment, père ? Que faites-vous ?

Starkhaven, c’est moi.

Starkhaven, c’est le peuple, c’est… Des mensonges, au fond : Starkhaven est ceux qui se disent elle. Il a raison sur ce point, malheureusement. Peut-être sur d’autres, mais il est plus intéressé par son expression que ses mots. Il essaie d’imaginer que c’est quelqu’un d’autre, pour voir s’il surréagit ou si la scène est aussi extrême qu’il en a l’impression. Ça n’aide pas – pour ça il faudrait perdre de vue les vrais protagonistes quelques secondes et qui sait ce qui se passerait en son absence ? Il est à deux doigts de hurler un truc aussi, un « Alors sors Starkhaven de là » ou autre chose de bien stupide, mais ce n’est jamais plus d’une arrière-pensée qui ne dépassera même pas la barrière de l’envie. Il cherche autre chose cependant, sans plan précis mais sa présence le rassurerait.

Il l’a déjà fait. Il pourrait le refaire, dans cette foule personne ne saurait qui…

Allez, père...

C’est Fiona qui les arrête finalement, au moment où il allait se lancer lui-même, trop tard. Tiarnan est déjà au sol et Nora a l’air d’avoir épuisé son énergie pour le moment. C’est fini, Tiarnan a gagné cette manche, même si on ne dirait vraiment pas à voir son état. La mercenaire n’est pas belle non plus, mais ça lui va mieux, elle n’a pas à être calme. Il se rassied, regrettant déjà de s’être laissé emporter. Il aurait dû tout ignorer ; avec un peu de chance on croira qu’il voulait juste mieux voir. Ce n’est pas vraiment faux, après tout.

Il laisse la Chercheuse ramasser son frère et Nora se relever et se tourne vers Sertoria, non sans un regard pour Varina. Ils pourraient descendre voir Tiarnan, tous les trois, l’attendre à la sortie… Une petite promenade. Si l'elfe veut encore, tout de suite, de lui après cette démonstration.

« J’ai dû la sous-estimer, mais je ne m’attendais pas à un combat aussi vivant. C’est tout de même problématique, ces heaumes qui tombent au moindre impact… »

> Il ne fait PAS de connerie. (Il fait pas grand-chose tout court en fait, à part lâcher des petits comms à @Sertoria Avitus.)

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Ven 28 Jan - 14:35

D'autres mots, d'autres regards attirèrent l'attention de la Dame loin des dysfonctionnements familiaux, la détournant enfin du Prince, son père alors qu'elle n'avait pas bougé de sa rambarde. Un murmure du conseiller Irvine, et Eibhlin, incrédule, regarda tour à tour le conseiller, puis la mercenaire, Nora, qui l'avait accompagné dans sa cueillette. Cet air de déjà-vu... Bien sûr !

« La mercenaire... est Eléanore Irvine ? »

Elle s'était exclamée sans réfléchir à l'impact que cela pourrait avoir sur la famille Irvine, mais pas très fort néanmoins. La fille disparue, bien sûr que c'était elle ! Comment avait-elle pu ne pas le voir !? Pourquoi avait-elle tabassé ainsi Tiarnan ? Cela ne faisait aucun sens, encore moins qu'avant.

Résumé : Eibhlin a une illumination.

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GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale

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GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale

“It is a common saying that women are delicate creatures, flowers, eggs, anything that may be crushed in a moment's carelessness. If I had ever believed it, I no longer did.”

GRAND TOURNOI - Défi des armes - Petite finale

“It is a common saying that women are delicate creatures, flowers, eggs, anything that may be crushed in a moment's carelessness.
If I had ever believed it, I no longer did.”