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GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale

Andrasté
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Occupation : Je rappelle au Créateur le malheur des hommes qu'il a pourtant promis d'aimer...
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Grand TournoiChapitre 1 : Bénis soient les champions du Créateur
Défi des armes - FINALE - Manaohani contre Ny'ari Tanassavir

Présentation générale
11 Tollecourse, 5:12 des Exaltés

Ce mois de Tollecourse restera gravé dans les mémoires pour plusieurs raisons : car fort heureusement, la neige et ses catastrophiques conséquences demeurèrent absentes ; mais le soleil ne cessa de briller fort, et les gelées de régénérer les sol et d'offrir de beaux paysages. Aujourd'hui encore, la glace est maîtresse, et les températures basses ; et l'astre divin, resplendissant. Il fallait sûrement y voir un signe de la bénédiction projetée sur le Grand Tournoi, ou un hasard heureux d'être le spectateur des évènements.

Car enfin, la finale du Grand Tournoi est arrivée ! Et il ne fallait pas espérer profiter à la fois de la foire mais également avoir une bonne place : car, dans l'élan de la finale, le monde se précipite très tôt pour pouvoir au mieux profiter du spectacle. Et personne ne rechigne à se serrer tant il fait froid : on regarde avec pitié les pauvres bougres qui doivent casser les plaques de verglas dans la lice, et jeter du sable pour éviter toute blessure ; n'aurait-on pas pu demander l'assistance aux mages ? Ceci dit, l'on ne les emploie pas à si petite tâche.

Deux heures avant le début du combat, toutes les tribunes étaient complètes : et dans la fosse, il fallait jouer des coudes. Dignitaires chantristes, gratin de Starkhaven... Grande prêtresse, ambassadeurs de toutes nations, Commandeure-garde la routine devient presque solennelle, on sait que tous les gens importants sont là, que ce soit assis ou debout et bien serrés : et c'est bien le minimum pour assister à ce jour exceptionnel qui fera sûrement date dans l'histoire. On note même la présence de quelques Dalatiens dans la fosse, que l'on prend bien soin de laisser tranquilles.


Tour 7
Tour 7 : Présentation et salutation au public

Les simulateurs d'armes, belles pièces aux tranchants émoussés et aux pointes mouchetées ou retournées, s'étalent dans toute leur splendeur et leur diversité de chaque côté de l'entrée : vérifiée et sécurisée par les autorités havenoises, chaque combattant ou combattante est prié de choisir la sienne avant le début de l'épreuve.

Pour la dernière fois, après trois mois entiers de Grand Tournoi, l'arrivée du Prince marque le réel début de cette journée. Aurait-on pu s'attendre à un silence solennelle suite à son entrée ? Que nenni ! voilà que la foule frigorifiée préfère hurler plus fort ; tant mieux, car elle ne remarque peut-être pas les épaules affaissées et les traits tirés. La fatigue et l'agacement se sont installés fort chez Kendric Vaël et s'il tente de garder le port digne, ses semonces tombent plus vite que ses yeux émeraude ne foudroient : et la Garde des ombres semble être particulièrement la cible de cette colère. Le héraut, devançant les désirs de son maître et cherchant à éviter tout reproche, s'en va rapidement annoncer les combats.

« Peuple de Starkhaven, voyag... »

Mais c'est bien difficile de couvrir ce boucan : alors il fait sonner plus fort les trompettes, et se met lui aussi à hurler si fort que plusieurs dignitaires menacent de dégringoler de leurs sièges

« PEUPLE DE STARKHAVEN ! Voyageurs de tout Thédas ! C'est avec joie et fierté que le Prince de Starkhaven, Kendric Vaël, vous convie à la tenue de la FINALE du GRAND TOURNOI des Marches Libres ! »

Satisfait d'avoir à nouveau capter l'attention, et ne se rendant pas compte qu'il prendra aussi ses semonces, il annonce les concurrentes :

« La première à s'avancer est Ny'ari Tanassavir, chasseuse du clan Tanassavir ! Plus féroce et indomptable qu'un varghest ! »
La comparaison est vraiment déplacée, Ny'ari Tanassavir, et attaque ta patience que toute la mascarade du Grand Tournoi a mise à rude épreuve. Tu as envie de mettre fin à toute cette histoire, empocher l'argent et le fierté d'avoir abattu tous ces shemlens, et puis rentrer plus posément auprès des tiens : mais il faudrait sûrement du courage, et plus que l'assistance de tes Créateurs... quoique tu ne refuses jamais leur aide.

« Face à elle, sa concurrente Manaohani, capitaine toujours sans navire, mais ayant terrassé Nains et mercenaires pour se hisser à cette place ! »
Tu es la favorite, @Manaohani : la foule t'acclame si fort qu'on entend ton nom jusqu'au château des Byrne, et que les oiseaux de la forêt dalatienne s'envolent. Rien ne semble jamais t'arrêter, ni toi, ni tes facéties, et l'on attend plus que de savoir si tu vas jouer sur la gloire, l'humour ou toujours ce même romantisme, une nouvelle fois ; on cherche même ce blondinet d'Elfe au cul troué qui doit bien traîner dans la foule, un @Ielvin presqu'aussi célèbre qu'un participant au Grand Tournoi... Ne serait-il pas en train de te voler un peu la vedette ?

La foule apprécie toujours les saluts, surtout quand les combats peuvent être très rapides, et le temps vous est laissé pour toujours gagner le cœur de vos admiratrices et admirateurs. Mais préférerez-vous profiter de cette liesse ? Ou bien saisirez-vous déjà l'occasion de vous concentrer ?
Vous voilà à la fin du tournoi, n'ayant plus qu'une adversaire à abattre pour remporter la victoire.

Consignes
  • Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet global.
  • Tour 7 : Vous entrez dans la lice : avant que le début de l'épreuve ne soit sonnée, il vous est demandé de saluer le public, manifester votre respect au Prince Kendric Vaël. et vous mettre en place. Fin du tour le dimanche 16 janvier 2022 à 20h.
  • Participation : Les participantes à cette épreuve sont @Manaohani  ainsi qu'au PNJ joué par le staff. L'ordre est libre.
  • Spectateurs : Les spectateurs sont autorisés, bien que leurs réponses doivent être courtes.
  • Dés : Aucun lancer de dés n'est nécessaire.
  • Indications RP : Privilégiez les réponses courtes et, si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message. Pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" (les guillemets sont essentiels).
  • Résumé : Le résumé à la fin de votre RP est obligatoire.



Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

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Vulgarités

Oh oui, elle entend ces cris, son nom scandé en rythme, leurs pieds qui tambourinent à faire trembler le sol lui-même. Elle entend et pourtant elle n'est pas dans l'arène, elle n'est pas au milieu de la lisse à saluer fièrement et à faire son cirque habituel. Le héraut l'appelle, et elle ne s'avance pas.
Ce n'est même pas pour se faire désirer.

Le réveil a été difficile déjà, dans ce froid impossible, elle a dû investir dans une tenue plus adéquate pour passer ce maudit hiver, et s'enroule comme elle peut dans cette beau de bête tout en grelottant. Elle n'est pas de ce pays...

« Pays de cinglés ! »

Elle entend parfaitement, et a même un peu les jetons, cachée sous les planches des tribunes. Ils tapent comme des fous furieux, pourvu que la construction soit assez solide, qu'elle se dit, pourvu que ça ait été fait par des gens capables. Pas comme ceux de son île. C'est que c'était bien connu, à Llomeryn, tout édifice était susceptible de tomber au moindre coup de vent, vu que tout était construit par les pires escrocs de la planète.

« Bougresse ! Connasse des Anderfels que tu es Mana ! T'as l'air maline maint'nant hein ? »

Être une apostate, et être une célébrité locale... Quelle idée à la con... Mais t'avais pas prévu de telles répercussions, ni d'être au dessus de la moyenne. Tout ça pour une belle bourse d'or, de quoi te payer un bateau et ne jamais revenir... Ils scandent ton nom et tu te terres sous leurs odeurs de pieds. Scorpio il aurait su lui, il t'aurait dit de pas faire un truc pareil. Qu'est-ce qu'ils diront quand ils découvriront que leur précieuse championne est une criminelle et une apostate ? La belle affaire ! Autant laisser gagner la dalatienne...

« T'vais qu'à pas te faire prendre à Rialto, Scorpio... Et t'te donner un nom aussi nase. On en serait pas là où on est : dans la merde jusqu'au cou... Bordel ! La merde gelée en plus. Rah ! Pute ! FAIS CHIER !! MERDE !!! »

Nous pouvons t'aider Mana... Te réchauffer... Mana... Détruire tout ce tournoi... Mana... Rien ne pourrait nous arrêter tellement nous serions puissant... Mana... Mana... Mana...


« Vos gueules vous aussi ! »

Merde ! J'arrive même plus à réfléchir tellement ils scandent mon nom...

Elle se frotte la tempe.

Résumé : Mana se cache au lieu d'entrer dans la lisse.
Ielvin
Ielvin
Artisan tisserand
Artisan tisserand
Ielvin
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Illustration : tragic.jpeg

Peuple : Elfe.
Âge : 42 ans.
Pronom.s personnage : masculins.
Origine : Pas ouf.
Occupation : Tisserand, ex-petite frappe réformée.
Localisation : Typiquement le Bascloître ou Clattercraft. Décidément pas dans les embrouilles.
Pseudo : Mâo.
Pronom.s joueur.euse : elle.
Crédits : Ielvin © Harteus
Date d'inscription : 31/08/2021
Messages : 258
Autres personnages : Niklaus & Sibeal.
Attributs : CC : 14
CT : 12
End : 15
For : 12
Perc : 18
Ag : 16
Vol : 10
Ch : 18

Classe : Civil, niveau 2
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t362-ielvin-cretinemen

Ielvin (ou Nivlei) et son séant tout neuf (sur lequel on a pas manqué de lui faire des compliments) sont évidemment présents pour la grande, la magnifique, la dernière finale (la petite ne comptant évidemment pas : c'est la finale des perdants et il n'y a que les admiratrices du futur prince et sa famille pour y aller). Toujours présent en premier rang dans la fosse, prêt à braver la tempête des dommages collatéraux et attentats à l'intégrité de la structure de la lisse, il scande fièrement le nom de sa favorite, la seule, l'unique, la terrible Mana ! Après tout n'est-il pas son fervent supporter des premières heures ? Si elle gagne, il pourra dire fièrement qu'il la connaissant d'avant le Grand Tournoi (et d'ailleurs si elle perd aussi tiens). D'autant plus que l'elfe se dit qu'après la débandade du concours de tir (c'est le cas de le dire), il a tout intérêt à se racheter auprès de la capitaine quitte à faire le pied de grue devant l'arène pendant des plombes dans le froid de l'hiver. Un mal pour un bien, on n'assiste à la grande finale des Marches Libres qu'une fois !

Seulement, alors que la foule s'agite et que le héraut scande le nom des deux combattantes qui n'ont pourtant plus besoin qu'on les présente, il n'y a pas un signe de son raz-de-marée préféré. En effet, Mana n'est pas là. « Elle fait exprès de se faire attendre ! » que tout le monde pense. C'est le jeu, Mana aime se donner en spectacle et surtout surprendre son public qui attend sans doute une épatante entrée.
Mais les minutes passent au milieu des cris quelques murmures étonnés, quelques regards curieux. « Ça commence à faire long là non ? »
Et Ielvin - tout rajeuni du fessier qu'il est, a suffisamment d'expérience et d'instinct pour deviner que quelque chose cloche.

Alors jouant des coudes et même des hanches (hé oui les fesses ce n'est pas que pour faire joli) pour se faufiler hors de la marée humaine, le blond raille contre les quelques voix grasses qui s'élève sur son passage jusqu'à s'extirper enfin de la fosse.

- Oui, oui, oui c'est moi le cul-percé FAÎTES PLACE ! Houste, houste, l'illustre fessier veut passer ! Quitte à être connu, autant en profiter.

Libéré de l'étreinte de l'entassement humain (et elfique et nain), le tisserand croise les bras en retrouvant avec une grimace la morsure du gel sur le bout de ses oreilles pointues. Maudit temps ! On est décidément en plein mois de Tollecourse !

- Bon si j'étais une jolie mais grognon et pochtronne guerrière où est-ce que j'irais me planquer... Pense-t-il à haute voix en faisant le tour d'une tribune pour se réchauffer, réprimant l'idée absurde que Mana puisse se cacher sous le comptoir de la naine détrousseuse (jamais le tavernier ne la laisserait faire !).

Chance ou destinée, l'écho d'une voix familière s'élève parmi les huées de la foule et en plissant des yeux, la fripouille peut deviner une ombre s'agiter sous la structure en bois. Tiens, tiens. Qu'il se dit en se glissant à son tour entre les poutres et sous les planches pour être accueilli comme il se doit par un magnifique « Vos gueules vous aussi ! »

- Walla mais j'ai encore rien dit moi ! S'exclame-t-il en levant les deux mains à la hauteur de son visage. Ohé, du bateau ! Qui donc est sur ce beau navire ? Chantonne-t-il tout de même en s'avançant à la hauteur de la brune avec un grand sourire : J'crois qu'la capitaine s'est trompée d'chemin, c'est à la proue qu'on l'attend pas dans la cale avec les rats ! Et c'est en lui tapotant le sommet du crâne - quitte à y perdre un doigt ou deux, qu'il continue : Bin alors de quoi t'as peur Championne ? T'entends pas que tous tes admirateurs te réclament ? Imagine l'argent qu'tu pourrais gagner, pas seulement avec le prix mais avec tout ceux qu'ont parié sur toi ! Pense à toutes les pintes et les fleurs qu'on va t'offrir après ça ! J'devrais en profiter maintenant tant que j'ai pas trop de concurrence ! Doit-il admettre qu'il a lui-même investi une petite somme dans l'hypothétique victoire de son interlocutrice ? Mais ce n'est pas (tout à fait) l'appât du gain qui le pousse à piailler ses encouragements : Hé au pire tu sais quoi ? J'y vais pour toi ! Même les flèches elles peuvent rien contre moi, t'inquiète que c'est pas une sauvage de la forêt qui va m'faire peur ! Bandant ses muscles bien emmitouflés dans son manteau, Ielvin pose alors les mains sur les hanches et gonfle le poitrail comme s'il pouvait réellement tenir tête face à une guerrière dalatienne avec son profil de raclure mal nourrie du Bascloître. T'sais j'aurais pu m'inscrire aussi mais j'voulais vous laisser une chance à vous les filles alors ce serait bête de la gâcher ! Déjà que j'ai failli voler la vedette au concours de tir !

Il plaisante, rit même tout seul à ses propres boutades mais dodelinant de la tête, il n'oublie pas d'ajouter :

- T'inquiètes Mana, peu importe c'qu'il se passera dehors, championne ou pas, t's'ras toujours ma saoularde préférée ! Et la plus belle aussi ! Même si on t'fait voler toutes tes dents !

Des bêtises avec un grand fond de vérité.
Et même d'affection aussi.
Fin juste ce qu'il faut pour pas trop faire son miel quoi.

Résumé : Ielvin est dans la fosse mais devine que l'absence de @Manaohani est anormale. Il va alors la trouver dans sa cachette et lui fait un pep talk avec ses blagues de tonton beauf.





The art of losing isn’t hard to master;
so many things seem filled with the intent
to be lost that their loss is no disaster.
One Art, Elizabeth Bishop.

GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 1f351 Séant-Criblé du Grand Tournoi de Starkhaven GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 2747
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Eibhlin était là bien sûr pour cette finale, dont les tribunes étaient bondées y compris du côté de la noblesse et des dignitaires, malgré le statut populaire des combattantes. Il serait en effet mal vu de ne pas venir voir la finale du Grand Tournoi, ouvert à tous d'ailleurs et Eibhlin jetait un regard froid à quiconque semblait s'indigner de cette composition pour la finale et qu'aucune des deux ne feraient une championne adéquate car le peuple lui était en liesse et il fallait respecter cela. Elle-même n'était pour personne, même si elle connaissait de loin la dalatienne et l'avait vu combattre contrairement à l'autre concurrente. Ça avait été sanglant et barbare avec son frère, un spectacle qu'elle n'avait guère apprécié. L'on disait la deuxième candidate comme un véritable spectacle à elle toute seule, mais aussi vulgaire et qui draguait le Prince, ce qui n'était pas pour lui plaire non plus. L'on disait même chez ses serviteurs qu'elle baignait dans quelques activités illégales.

Bref, dans sa robe verte, sous un épais manteau de velours rouge et de fourrure, Eibhlin était surtout contente d'être là, tenant la main de son mari et affichant un ventre toujours plus prononcé, se moquant bien de savoir qui gagnerait car elle applaudirait de la même façon. Elle avait salué toute la tribune princière avant l'arrivée de celui-ci : tous les conseillers, les ambassadeurs, les invités de marques, était ravie aussi de voir la tribune chantriste bien remplie et chercha sa belle-sœur du regard. C'était bien que la Grande Prêtresse continue de les laisser venir après la fin de la démonstration de magie, cela aurait été injuste de les priver de la fin du tournoi alors qu'ils avaient pu assister à tout. Difficile de ne pas remarquer la petite elfe aux cheveux roux qu'elle avait vu à chaque fois qu'elle était venue et qui était là encore aujourd'hui. Dans une autre tribune bien placée, elle reconnue également la mage tévintide de la démonstration. Elle n'était pas repartie à Tévinter ?

La dalatienne est dans l'arène, mais que fait sa fameuse concurrente ?

« As-tu une favorite ? » Glissa Eibhlin à Eiric.

Résumé : Eibhlin et là avec  @Eiric Byrne , elle salue tout le monde avant l'arrivée du Prince, jette des regards noirs à ceux qui critiquent les candidates voire les remets à leur place et cherche  @Isbeil Byrne dans la tribune chantriste. Elle remarque la présence de  @Varina Tanassavir et  @Sertoria Avitus .
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Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale Lgqv

Occupation : Je retranscris vos histoires pour que les ères suivantes s'en souviennent...
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Ny'ari TanassavirChapitre 1 : Bénis soient les champions du créateur

Dans le froid mordant de l'hiver, que la Dalatienne tente d'éloigner avec une belle peau de loup - prêtée pour l'occasion -, le souvenir chaud de leurs mains et de leurs baisers la réconfortent. Non, ses da'len n'ont pas pu la suivre : le monde ici est dangereux pour de petits Elfes, et elle ne veut pour rien au monde les exposer à la malice des shemlens. Tant pis si leur mère joue l'honneur des Tanassavir, et qu'ils méritent plus que tout de partager sa gloire : ils resteront avec leur père, et l'accompagneront dans ses pensées.

Par Sylaise, qu'elle aimerait voir leurs jolies bouilles au bord de cette Lice, plutôt que ces visages dédaigneux et méprisants. Mais les savoir en sécurité autour de son feu réchauffe son coeur tandis qu'elle se jette dans la fosse, la gueule, l'arène.

N'yari ne reçoit pas la préférence du public : les seuls applaudissements qu'elle soulève, c'est parce qu'on la confond avec sa concurrente, de loin, avant que l'on ne remarque ses oreilles allongées et ses vallaslins. Là, on se rappelle ce qu'elle a fait de leur Prince-héritier, la raclée qu'elle lui a fichée et le fait que l'on n'a peut-être pas parié sur la bonne pouliche. Tant pis pour eux : la Dalatienne ne pleurerait pas cet argent futile.

De ce qu'elle en sait, personne de familier n'a pris la peine de venir : trop de risques de représailles, tant les Tanassavir ont fait sensation à ce Grand Tournoi. Et la chasseuse ne compte pas faire exception, tandis qu'elle s'incline devant les dignitaires havenois, et qu'elle prie en même temps ses Créateurs, pour au moins rendre ses courbettes utiles.

Et tandis qu'elle se saisit d'un bâton, arme qui ne lui jamais fait défaut depuis le début de ces épreuves, elle fait quelques échauffements en attendant cette concurrente à la ponctualité agaçante ; au moins arrive-t-elle à détendre ces muscles qui encaissent les nombreuses épreuves. Au contraire de sa patience qui lâche, au bout d'interminables minutes :

« Qu'est-ce qu'elle attend, cette Mana ? », crache-t-elle entre ses dents, faisant face à l'entrée pour

À nouveau, elle envisage d'invoquer Elgar'nan : le Père lui avait bien servi contre leur gamin de Prince-héritier, il devrait être à nouveau utile ici. Et plus vite ce combat serait remporté, plus vite Ny'ari retrouverait les siens.

Profil de Ny'ari Tanassavir

Capacité de combat : 16 ; Capacité de tir : 13 ; Magie :  8 ; Endurance :  13 ; Force : 12 ; Perception : 15 ; Agilité : 16 ; Volonté : 10 ; Chance : 12.
Santé : 33 ; Mana : 8 ; Dégâts physiques : 12 ; Dégâts à distance : 15 ; Défense physique : 2 ; Défense magique : 1 ; Armure : 6 ; Points de destin : 12.



Durant mes pérégrinations, toutefois, j’ai trouvé un récit commun à toutes les peuplades de cette contrée ; un récit d’orgueil et de damnation qui, malgré quelques variations, reste identique en substance.
Celle de leur combat contre la chute inévitable de notre monde.

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Le Levin, le Levin aux boucles blondes et au sourire espiègle ? Il est là, lumineux et blagueur, fidèle à lui-même. Qu'a-t-il entendu ? Trop apparemment, mais il ne pose pas de question et Mana choisi intelligemment de se taire et de laisser filer, de les laisser filer eux aussi. C'est le côté positif à écouter ce couillon d'elfe qui a quand même un don pour se pointer au bon moment, les démons ne résistent pas face à ça. De plus en plus elle aimerait bien le lui avouer, parce qu'elle a confiance (la pauvre bougre), parce que c'est dur de se cacher tout le temps puis elle se dit que ce serait égoïste et dangereux pour tout le monde, ou que ça gâcherait tout.

De quoi t'as peur ? Ben de tout ça, de la lumière et de l'attention démesurée, qu'elle pense, de façon moins poétique. Elle n'a pas le temps de répondre qu'il enchaine et elle s'exclame cette fois : « Pfff, tu t'serais fait défoncer ta belle gueule ! » Et ça, ça aurait été intolérable, même si Mana n'est pas du genre difficile, elle a pris l'habitude de le voir ainsi, et s'est attachée à ce visage qui est beau quand il dort, et bête le reste du temps, comme son propriétaire, comme elle-même. Sa bêtise qui a fini par se faire une place dans sa vie, objectivement, qu'elle le veuille ou non. Elle n'aura jamais squatté les mêmes draps aussi longtemps dans sa vie, ce qui est notable après tout, même si ça ne les empêche pas l'un comme l'autre d'aller réchauffer d'autres lits, évidemment.

Quoiqu'il en soit, il sait lui ramollir le cœur et Mana se laisse envahir par son humeur, finissant par décrocher un sourire alors qu'il fait genre qu'il serait capable de la battre. Il enchaine, pourtant, plus sérieux, enfin aussi sérieux qu'un Ielvin peut l'être. Ouf. Non parce que Mana passe son temps à jouer les rabats-joie avec lui, à lui reprocher de ne dire que des bêtises ou d'être trop mielleux pour obtenir ses bonnes grâces, mais s'il lui venait subitement à l'idée de parler sérieusement d'eux, elle partirait probablement en courant, à tort.
Elle soupire et fait un pas en avant, se surprend à déposer un baiser tendre sur sa joue. Elle est là après tout, elle est venue jusqu'ici, elle a déjà fait le plus dur et comme pour appuyer ses propos, elle entend le héraut l'appeler à nouveau.

« Les gens comme nous d'vraient pas être sur l'devant d'la scène... qu'elle grogne une dernière fois, presque en espérant qu'il lui demande un jour, tout comme il faudrait qu'elle le questionne sur cette histoire de Nivlei. Allez, pousse-moi dans ce couloir que j'aille gagner c'tournoi pour l'seul Prince de ma vie !

Un dernier clin d’œil et Mana disparait dans le tunnel qui l'emmène vers l'arène, avec l'élan, si ce n'est physique, au moins du cœur que lui aura donné l'elfe. Elle entre en courant, les bras en l'air, faisant sa Reine dans ce tournoi. Elle a le public avec elle après tout et compte bien en profiter puisque de toute façon, la situation lui a échappé depuis bien longtemps. R'gardez-moi, Mana, votre apostate préférée, maniant l'épée mieux qu'un templier. Qui se fait désirer avant d'poutrer de l'elfidée ! Poète dans sa tête. Et dans son âme.
Parce que jamais personne lui reconnaitra ça, elle qui est si vulgaire et gueuse, et tout sauf romantique. Soit disant.

Elle a pris la même arme que d'habitude, on ne va pas changer une équipe qui gagne et la dalatienne et sa lance ne lui font pas peur. Après avoir fait le tour de l'arène en saluant, prenant son temps malgré son retard, la Capitaine s'incline face à la tribune Princière, avec cérémonie pour changer. Toujours là où on ne l'attend pas. Elle lève les yeux un instant, elle aurait bien fait un clin d’œil au Prince héritier mais n'est pas sûre de savoir lequel c'est parmi tout ce monde tiré à quatre épingles. Son public attend ses singeries mais tant pis pour eux.

Elle leur envoie quelques baisers et quelques révérences tout de même, et aux cris, ils ont l'air d'apprécier alors, parce que c'est plus fort qu'elle, elle finit par crier : « Jourd'hui vous êtes tous mes Princes ! » Et c'est peut-être une petite provocation pour le blondinet, oui.

Elle s'approche enfin de la dalatienne et la salut simplement, puis se met en garde. Point de remarque, point de mots de trop, elle n'a pas envie de se faire ensanglanter la tronche comme l'héritier et ne la laissera pas faire une telle chose : Ielvin a dit qu'elle était la plus belle ! La meilleure gagnera, elle pense bien sûr que c'est elle-même mais ça ne vaut pas le coup de le dire.

Son sang d'elfe la trahit, elle est encore plus petite que sa concurrente.

Résumé : Mana a fini de faire sa chouineuse grâce à  @Ielvin et se met en place pour la première manche.
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Grand TournoiChapitre 1 : Bénis soient les champions du Créateur
Défi des armes - FINALE - Manaohani contre Ny'ari Tanassavir

Tour 8
Tour 8 : Première manche de la finale

Qu'importent le resplendissant soleil et l'éclat des encouragements ravivés par la teneur de l'évènement et les velléités de chacun  ; qu'importent les regards aiguisés et les commentaires sarcastiques échangés à l'abri des capuchons et des mentons. Qu'importent le froid et le chaud, finalement : car le sol est dur et la situation, si tendue que vous sentez vos vêtements coller à votre peau, et vos voix s'emporter dans cette chorale infernale.

Difficile pur toute cette excitation de ne pas entraîner avec elle même les plus réticents des spectateurs, ni même d'empêcher la tension gagner même la plus hardie des combattantes. La Grande finale va s'ouvrir sous vos yeux, sous vos talons, et seulement l'une d'entre elles ressortira Championne de Starkhaven. D'autant plus quand l'une d'elle se fait attendre, s'autorisant à laisser le héraut l'appeler plusieurs fois avant d'enfin daigner apparaitre.

À toi @Manaohani, qui enfin t'es présentée à la foule qui t'aime tant : à la faveur de ce blond d'Elfe qui t'a tirée de tes incertitudes profondes, tes remords à t'être avancée dans la lumière alors que tu devrais être discrète : ce ne sont pas que les regards éveillés que tu attires, pirate, n'est-ce pas ? Les parieurs et les admirateurs hurlent ton nom et t'encouragent encore, une dernière fois ; les opportunistes et les interdits murmurent ces promesses éternelles, encore une fois. Et toi, fière et belle, tu cavales dans cette lice que tu fais tienne. Tu feras tout pour gagner ce combat, Rivénienne, et rien ne se dressera en ton chemin - rien ne t'arrête jamais, n'est-ce pas ?

Il faut croire que tu les enchaînes, Ny'ari Tanassavir : à chaque épreuve, tu tombes face aux favoris des shemlens, et toi, Dalatienne, tu es la malaimée, la méprisée, la marginale que l'on aimerait repousser à sa forêt. Mais les Créateurs ne sont pas loin, tu le penses, auprès des tiens dont tu sais que les pensées t'accompagnent, plus sincères que les beuglements de soulards et de crevards, plus forts que les regards de dédain. Parce qu'aucun favori ne t'a résisté, pas même le plus noble d'entre eux, et aucune remarque ne t'a déconcentrée : malgré les apparences, tu ne marches pas seule - tu ne marches jamais seule.

« Serah, mettez-vous toutes les deux en place pour la grande finale ! Voici un rappel des règles du Défi des armes : votre but est de mettre votre adversaire à terre, sur son dos, en deux manches. Pas de sang, pas de violence inutile, se sent-il l'obligation d'ajouter au vu des faits d'armes des deux combattantes. En cas d'égalité, nous procéderons, comme pour les autres épreuves, au Choix du Prince. »

Un regard en direction de la tribune et l'on sent qu'il ne faut pas déranger un Kendric Vaël à l'humeur toujours plus massacrante, pour le moment peu impliqué dans ce combat qui ne l'intéresse pas ; la Commandeure-garde s'est également éloignée, et ne semble pas partie pour rester. Alors,le héraut lance la suite de l'épreuve :

« Les règles sont claires ? Parfait. En garde pour cette finale ! Prêtes ? Combattez ! »

La finale est enfin arrivée, avec deux redoutables combattantes qui ont chacune prouvé leur valeur : mais l'histoire n'en retiendra qu'une, celle qui empochera la bourse et le heaume...
Laquelle sera-t-ce ?

Règles
à lire obligatoirement

Celle ou celui qui remportera ce duel sera qualifié(e) pour l'épreuve suivante : pour son adversaire, bien que son aventure aura été jusqu'ici belle, elle trouvera sa fin.

Tout d'abord, si votre Capacité de combat sera bien votre atout essentiel pour ce combat, votre Endurance comptera aussi : ce sera elle qui déterminera le nombre de dés de Capacité de combat que vous lancerez à chaque manche (1 manche = 1 tour), de la façon suivante :

  • Endurance de 0 à 5 : 1 dé de Capacité de Combat
  • Endurance de 6 à 10 : 2 dés de Capacité de Combat
  • Endurance de 11 à 15 : 3 dés de Capacité de Combat
  • Endurance de 16 à 20 : 4 dés de Capacité de Combat.

Vous aurez, en tout, deux manches de jeu (qui correspondent à deux tours).
À chaque tour, il sera demandé aux deux participants de lancer dans un seul post tous les Jets de Capacité de Combat que leur offre leur attribut d'Endurance, et de comptabiliser le nombre de réussites (sachant qu'une réussite critique compte pour 2 réussites et 1 échec critique vous retire 1 réussite totale). Pour ce faire, rendez-vous dans le sujet des lancers de dés, remplissez le formulaire comme pour un RP normal sauf que, lorsque vous sélectionnerez le nombre de lancers, inscrivez à côté le nombre donné par votre Endurance.

Pour le RP : Comparez vos résultats respectifs pour décrire le résultat. N'hésitez pas à communiquer entre vous pour vous mettre d'accord sur le déroulement de la passe d'armes : parades, ripostes, coups bas, esquives... sachez que c'est la mise à terre qui mettra fin à la manche et donnera le point au gagnant ou à la gagnante !

Celle ou celui qui, à l'issue des deux manches, comptabilise le plus de points, remporte l'épreuve. Si, à l'issue de la seconde manche, les deux participant.e.s sont à égalité, intervient alors le Choix du Prince, qu'on vous laissera découvrir le moment venu...

Une fois l'épreuve finie, le sujet restera ouvert pour les participants et les spectateurs pour continuer les interactions RP ; le vainqueur se trouvera invité dans le RP suivant.

Consignes
  • Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet global.
  • Tour 8 : C'est l'heure de la première manche pour la finale ! Fin du tour le mercredi 26 janvier 2022 à 20h.
  • Participation : Les participantes à cette épreuve sont @Manaohani  ainsi qu'au PNJ joué par le staff. L'ordre est libre.
  • Spectateurs : Les spectateurs sont autorisés, bien que leurs réponses doivent être courtes.
  • Dés : Aucun lancer de dés n'est nécessaire.
  • Indications RP : Privilégiez les réponses courtes et, si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message. Pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" (les guillemets sont essentiels).
  • Résumé : Le résumé à la fin de votre RP est obligatoire.



Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

Ielvin
Ielvin
Artisan tisserand
Artisan tisserand
Ielvin
Personnage
Illustration : tragic.jpeg

Peuple : Elfe.
Âge : 42 ans.
Pronom.s personnage : masculins.
Origine : Pas ouf.
Occupation : Tisserand, ex-petite frappe réformée.
Localisation : Typiquement le Bascloître ou Clattercraft. Décidément pas dans les embrouilles.
Pseudo : Mâo.
Pronom.s joueur.euse : elle.
Crédits : Ielvin © Harteus
Date d'inscription : 31/08/2021
Messages : 258
Autres personnages : Niklaus & Sibeal.
Attributs : CC : 14
CT : 12
End : 15
For : 12
Perc : 18
Ag : 16
Vol : 10
Ch : 18

Classe : Civil, niveau 2
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t362-ielvin-cretinemen

S'il n'y avait pas les appels de ce foutu héraut, sûrement que Ielvin aurait été tenté d'attraper la future championne (ou presque-championne) de Starkhaven par les hanches pour lui voler le baiser langoureux qu'un prince des dessous de tribune mériterait. Mais la capitaine a déjà levé l'ancre, visiblement prête à braver les tempêtes sous les cris de la foule et c'est tout ce qui compte. Il aura bien entendu tout le temps de venir réclamer son tribut princier plus tard.

- Allez en scène ouragan de mon coeur ! Montre-leur qui c'est la tempête ! Qu'il rit dans son oreille en lui prenant le bras pour l'entrainer vers l'avant, là où l'attendent la lice et le public. Bien sûr qu'un orage comme Mana ne saurait être contenu par les seuls encouragements de Ielvin !

Et tandis qu'elle se dirige enfin vers la sortie de sa cachette, dos à lui, l'elfe s'autorise quelques secondes de réflexion, un air perplexe sur son minois qui ne sourit plus. Peut-être que oui, les gens comme eux ne sont pas censés être sur le devant de la scène. Peut-être qu'il devrait la rattraper et lui demander de disparaître avec lui, de voler un bateau (ça se vole un bateau ?), un prénom, une histoire et de voguer sur la mer d'écume, loin de cette mascarade de Starkhaven, du vrai Prince et de ses fidèles abêtis par le Grand Tournoi. Est-ce que cet événement ne serait pas avant tout qu'une grande mascarade destinée à redorer le blason des Vaël ? Les gens comme eux ne sont effectivement sur le devant de la scène que pour mieux servir se donner en spectacle pour les plus grands. Championne demain et puis après quoi ? Quel numéro devra-t-elle jouer pour continuer à distraire les marchéens ?
Et puis Ielvin se souvient qu'il ne sait pas naviguer, que sûrement que Mana a de meilleurs projets que lui, qu'ici il y a Yara, l'atelier, le Bascloître et ce qui reste de sa fratrie. Ici il n'est pas grand chose mais il est au moins quelqu'un. Ailleurs, ah ailleurs, personne ne l'attend.

Allons, allons, trêve de pessimisme, c'est maintenant lui qui est en retard !

Sortant du côté opposé, le blond se retrouve confronté à un problème qu'il n'avait auparavant pas envisagé : quitter la fosse c'est une chose, mais la rejoindre ? Ah dans cet amas compact de spectateurs surexcités, nul doute qu'il aura beau se tortiller comme une anguille, jamais il ne retrouvera sa place au premier rang avant le début du combat !
Bon aux grands événements, les grands moyens ! Profitant que tous les regards (y compris ceux de la garde) soient rivés sur les deux finalistes, Ielvin entreprend d'escalader les échafaudages des tribunes, un exercice auquel il excelle, lui qui a parcouru tous les toits du Bascloître et même certains des beaux quartiers (on ne dévalise pas une maison en passant par la porte principale voyons). Quelques petits sauts agiles ici et là et puis plouf le grand plongeon dans la masse des badauds.

- 'TENTION ! Qu'il prévint quand même, manquant presque de s'écraser sur une dame dodue. Mais un filou comme lui sait retomber sur ses pattes et monsieur atterrit pile dans les bras de la naine à qui il adresse un clin d'oeil avant de se faufiler un peu plus vers l'avant, profitant de la surprise pleine d'indignation des autres spectateurs.

Difficile pour la garde et pour cette foule mal coordonnée de l'attraper et de toutes façons personne n'a envie de manquer le clou du spectacle en courant après un elfe qui joue les acrobates. C'est donc sans grand mal qu'il se joint aux plus fervents admirateurs de sa championne - et à leurs beuglements aussi :

- ALLEZ MANAAAA !

Résumé : Les paroles de Mana font un peu douter Ielvin mais pas assez pour l'empêcher de rejoindre la fosse. Il s'aide des tribunes qu'il escalade pour sauter au milieu des spectateurs et regagner sa place au premier rang, prêt à faire son plus beau numéro de pom-pom-boy pour sa capitaine !





The art of losing isn’t hard to master;
so many things seem filled with the intent
to be lost that their loss is no disaster.
One Art, Elizabeth Bishop.

GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 1f351 Séant-Criblé du Grand Tournoi de Starkhaven GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 2747
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Merci Anim!:


Lachlann Vaël
Lachlann Vaël
Enchanteur supérieur du Cercle
Enchanteur supérieur du Cercle
Lachlann Vaël
Personnage
Peuple : Humain
Âge : 39 ans depuis peu
Pronom.s personnage : il
Occupation : Prince-héritier déshérité | Enchanteur Supérieur
Pseudo : Trèfle
Pronom.s joueur.euse : elle
Crédits : Gal Or
Date d'inscription : 29/07/2021
Messages : 834
Autres personnages : Mélisandre O'Hara
Attributs : CC : 18
CT : 10
Mag : 18
End : 10
For : 10
Perc : 9
Ag : 10
Vol : 18
Ch : 18

Classe : Mage niveau 3
Sorts : Désorientation (en ; immobilise)
Drain de vie (en ; moitié mag)
Sommeil (en ; immobilise)
Épouvante (en2 ; immobilise)
Maléfice de vulnérabilité (en2 ; ralentit, def/2)
Réanimation des morts

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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t243-lachlann-vael

Elles prennent leur temps – toutes les deux. Ou est-il en avance ? La mousse qui drague son père comme l’elfe qui a mis à terre son demi-frère. Bien que la balance penche fortement, difficile de dire qui lui inspire le plus d’antipathie, ni vraiment qui l’agacerait le moins en vainqueur ; il n’est venu que parce que c’est la finale – par un sens du devoir qui ne sera pas récompensé, mais qui sera toujours mieux vu que son absence. Au moins ne risque-t-il pas d'être déçu.

Si elles pouvaient rester chez elles, tout simplement ne pas venir… Il aimerait tant voir le choix du Prince, en l’absence de candidates. L’idée le fait sourire, alors qu’il rêve du stoïque Prince parlant à une lice vide. Il doit déjà avoir un discours de prêt pour cette éventualité, bien sûr, mais ça resterait divertissant – bien que loin d’un bon jour pour les Vaël…

L’espoir n’a pas le temps de vraiment se former que la Tanassavir entre en lice – pas très longtemps après l’appel du héraut, s’il faut être tout à fait franc – en même temps qu’@Ailis Treglown et Gérard rejoignent leurs places. Il ignore poliment ce dernier, brave et pauvre templier qui aide l’apprentie depuis plus de cinq ans. Ils sont en retard, bien sûr, le chemin plus facile une fois que la masse de campeurs est loin devant (sans compter les escaliers jusqu’aux tribunes), mais il a gardé une place pour l’apprentie. La paysanne, l’élève réelle qui sert mieux que quiconque à son apparition orchestrée : montrer au peuple qu’il lui parle, qu’il l’écoute même… L’efficacité reste à prouver, mais ça ne risque rien et coute encore moins.

« Sans doute que le sucre est trop soluble pour arrêter quoi que ce soit. Une vague d’eau et le cercle est brisé, et ce n’est pas l’eau qui manque. Si tu n’as que ça, c’est… »

Ils continuent une discussion entamée bien plus tôt tant que la lice reste sans intérêt. La mousse – car est-on capitaine quand on n’a rien à commander ? – arrive, moins insultante que dans les rumeurs bien que de peu, les coupant un peu même s’il se permet de répondre à une dernière remarque avant le début du combat.

> Est-on capitaine quand on n’a rien à capiter ? Hélas, suite à la censure nous ne saurons jamais. Lachlann est là, pas trop intéressé mais pas malheureux, et discute exorcisme avec Ailis.
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Sertoria ne se serait jamais priver d'une telle occasion pour venir remuer les esprits si facilement choqués des havenois. Non seulement elle ne comptait pas leur épargner sa présence, mais en plus elle escomptait bien se faire remarquer dans sa tenue colorée, assise aux côtés de son esclave et de sa pot-de-colle de belle sœur, dans une tribune de la haute noblesse locale. Sa fierté n'a d'égale que la richesse de ses vêtements et elle porte tout cela et même plus de façon si ostentatoire qu'on ne peut pas la louper. Ou du moins, c'est ce qu'elle croit, elle, alors que ce soit vrai ou non lui emporte peu.

Tremblez, misérables, la vilaine mage tévintide pourrait tout faire exploser... Ou pas. Elle sait se tenir, elle n'a même pas pris ses jolis dragons avec elle.

L'ambassadeur n'est pas accompagné d'un contingent de templiers à chacune de ses sorties, elle ne voit donc pas pourquoi elle aurait dû s'installer avec les mages plutôt qu'avec les biens-nés du coin, si ce n'était pour la compagnie. Elle ne manque pas de saluer discrètement son unique (pour le moment) ami et d'adresser un clin d’œil appuyé à ce cher Alcide Beaune, toujours pas rentré à Orlaïs lui non plus. Bien sûr, la discrétion est une notion toute relative pour Sertoria et elle s'envole bien vite lorsqu'elle voit une occasion de narguer sa belle-sœur et son mari. Elle lui offre donc finalement son plus beau sourire et le montre du doigt.

« Reconnaissez-vous le concurrent orlésien de l'épreuve de magie ? Quel homme charmant tout compte fait, plein de qualités insoupçonnées. »

Vas-donc dire à mon époux que son incorrigible femme fraternise avec l'ennemi, que nous admirions ensemble son absence de réaction.

Résumé : Sertoria fait sa tévintide. Elle parle en tévène avec sa chère belle-sœur.
Isbeil Byrne
Isbeil Byrne
Apprentie du Cercle
Apprentie du Cercle
Isbeil Byrne
Personnage
Illustration : Post Tenebras Lux

Peuple : Humaine
Âge : 20 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Noblesse havenoise (Corintamh, Marches Libres)
Occupation : Apprentie mage
Localisation : Cercle de Starkhaven (généralement à la bibliothèque ou dans la chapelle)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : The Inner Sun by Anndr (avatar) | Megan Rieker (illustration) | Adamant (signature)
Date d'inscription : 10/10/2021
Messages : 541
Autres personnages : Yara
Attributs : CC : 10
CT : 10
Mag : 14
End : 13
For : 10
Perc : 12
Ag : 12
Vol : 14
Ch : 14

Classe : Mage niveau 1
Sorts : Feu follet magique : invoque une boule lumineuse inoffensive
Soin : guérit la cible par contact (+14 PV)
Bouclier spirituel : +2 de défense magique

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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t447-isbeil-byrne
Isbeil ne pensait pas assister à la finale du défi des armes, mais elle avait fini par se laisser convaincre. Cela n’avait pas été bien dur toutefois : le tournoi touchait à sa fin, et avec elle disparaîtrait la possibilité de sortir du Cercle. Autant profiter de l’extérieur tant qu’elle le pouvait encore, car elle ne le reverrait sûrement pas avant de nombreuses années. Dernier argument et non des moindres, sa présence dans les gradins aujourd’hui lui permettrait d’apercevoir une certaine personne…

La jeune fille avisa son frère et Eibhlin. Elle savait le couple était trop loin pour remarquer quoi que ce soit, mais cela ne l’empêcha pas de sourire lorsqu’elle vit le regard de sa belle-sœur balayer la tribune chantriste. Elle aurait tellement aimé pouvoir être à leurs côtés… Mais elle se contenterait de les observer de loin. Le souvenir de sa visite au château Byrne, deux mois plus tôt, était encore assez récent pour adoucir le manque, aussi ressentit-elle surtout de la joie, sentiment plus doux et bien loin du coup au cœur éprouvé lorsqu’elle les avait aperçus lors de la cérémonie d’ouverture. Isbeil avait salué l’enchanteur Vaël en arrivant. Avait-il remarqué que sa sœur s’était tournée vers eux ?

Le héraut annonça les concurrentes, détournant Isbeil de ses pensées.

« Tu as assisté aux tours précédents non ? Soutiens-tu quelqu’un en particulier ? » demanda-t-elle à Varina, qui se tenait à ses côtés, tandis que la combattante elfe s’avançait.

C’était elle qui avait battu le prince-héritier, le frère de Lachlann. Isbeil avait entendu dire que l’affrontement avait été sanglant, mais peut-être les autres apprentis avaient-ils exagéré pour attirer l’attention ?  L’inquiétude que la vision d’Eiric avait temporairement chassée refaisait surface. Il y avait bien une raison pour laquelle Isbeil n’avait pas prévu de se déplacer aujourd’hui : elle n’aimait pas la violence.

« Est-ce que tu penses que ce combat  sera…» Les mots étaient sortis tout seul, et elle hésita un instant. « Penses-tu que ce sera brutal ? »

C’était un tournoi, pas la guerre. Il y avait des règles pour éviter les débordements non ?

L’une des compétitrices se faisait attendre. Un vacarme d’enfer déferla des tribunes lorsque la fameuse Manaohani émergea enfin du tunnel. La capitaine sans navire avait apporté avec elle le fracas des vagues et de la tempête. Avait-elle voulu se laisser désirer ? Si c’était l’effet escompté, c’était en tout cas réussi. Le public semblait beaucoup l’apprécier.

Résumé : Isbeil est venue avec  @Varina Tanassavir . Elle salue @Lachlann Vaël à son arrivée, sourit de loin à  @Eiric Byrne et  @Eibhlin Byrne, et est un peu nerveuse à l’idée d’assister à un combat.  


"Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière."
 
GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 9zuy
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Il ne sait pas si bien dire, cet elfe, à croire qu'il est un peu devin, ou qu'il sait. Est-ce qu'il sait ? Comment pourrait-il savoir ? Mana chasse ses doutes, en même temps qu'elle pénètre dans l'arène.

[...]

Mana savait que l'elfe prendrait une lance, elle a vu tous les autres combats autant que possible et a bien regardé les techniques des autres concurrents... à sa manière, parce qu'elle n'a que sa propre expérience comme connaissance. Elle a hésité à prendre un bouclier mais ne s'est jamais battu avec et a finalement choisi de garder ses habitudes. Elle a pour elle l'agilité, la légèreté de sa tenue et sa liberté de mouvement et elle sait surtout quoi faire : éviter les coups, se rapprocher et gagner.

Le héraut lance le combat, et Mana parfaitement concentrée, s'applique. Le pont d'un bateau lui manque toujours autant dans cette arène qui manque de corde et de mât pour s'accrocher et s'amuser un peu plus. La terre ferme n'a jamais été sa meilleure compagne, et pourtant, la voilà... Comme à chaque combat, elle commente, c'est presque un automatisme et tous les faits et gestes y passent... « Fente à droite... J'esquive... »
L'elfe se défend bien, mais Mana arrive soit à esquiver sa lance, soit à la repousser avec assez de force malgré sa fine lame, mais pas encore à rompre la distance. La capitaine est patiente, juste un peu moins bavarde, elle s'est battue pour sa propre vie bien des fois, alors elle ne ressent aucune pression dans cette arène où sa vie n'est pas en jeu, mais l'adrénaline est là néanmoins, et avec elle l'envie de vaincre, la pugnacité. Repérer les faiblesses, et en profiter, voilà ce que Jeannine aurait dit si elle était encore là, bien qu'elle ne manquait à personne. Mana se met en danger, cette fois, un risque parfaitement calculé... Ou presque... La lance écorche son bras mais elle, elle avance et se saisit du manche, appuyant de tout son poids dessus pour déstabiliser son adversaire. Le tour est joué de toute façon, l'elfe ne peut plus rien faire . « Couche-toi ! » Lui ordonne-t-elle, en la menaçant de sa lame, et puis le dernier coup part, achevant la manche avec une dalatienne à terre. Mana n'allait quand même pas la laisser sans sortir simplement en acceptant sa défaite alors qu'une deuxième manche les attend et qu'elles sont déjà en nage...

La Capitaine lève les bras vers le public, le cœur battant. Elle n'a jamais été aussi proche de la victoire. Elle, la petite gamine des îles, amoureuse des mers et des océans, apostate qui plus est, championne de Starkhaven ? C'était surréaliste, mais comment vouloir autre chose quand son nom est scandé par des milliers de personnes en cœur ? Elle le salue ce public qui l'aime tant sans qu'elle ne comprenne trop pourquoi, elle en profite tant que ça dure puis envoie son plus beau baiser au Prince, au vrai Prince, car elle ne sait où se trouve cette chère tête blonde.

Ce n'est pas fini, ni gagné, mais sa détermination est sans égale. Et au pire, le Prince la choisirait comme la dernière fois, non ? Même si ce n'est pas comme ça qu'elle a envie de gagner.

Résumé : Mana s'interroge sur les propos de @Ielvin . Puis elle combat et gagne la première manche, fière comme un paon.
Copper
Copper
Second des Dragons de Rubis
Second des Dragons de Rubis
Copper
Personnage
Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain
Âge : 41 ans
Pronom.s personnage : Il/lui
Origine : Terres Alamarries
Occupation : mercenaire, pêcheur
Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.
Pseudo : Adamant
Pronom.s joueur.euse : Il/lui
Crédits : Adamant
Date d'inscription : 20/07/2021
Messages : 207
Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos
Attributs : CC : 18/18
CT : 10/10
End : 15/15
For : 19/19
Perc : 15/15
Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t187-copper-second-des
Cette finale me semblait particulièrement tendue.

Si la petite finale avait été des plus émotionnellement impliqués, comme s’il s’agissait là de la finale que tout le monde attendait, la grande finale battait de l’aile. Chacun semblait déçu, mais à bien y réfléchir, chacun s’attendait à un flamboyant guerrier de grande famille – ou d’une organisation très réputée –, pas à une femme marin, et encore moins à une elfe dalatienne.

J’avais eu des retours des demi-finales. L’elfe était impitoyable, mais je n’étais pas surpris : elle avait répondu présente lors des entraînements au camp des Dragons, et je me souvenais encore de la raclée qu’elle avait collé à mes hommes. Quel était le but, derrière ? Mais surtout : pourquoi tant d’enjeux derrière un simple divertissement lancé par le prince ? Ce n’était pas comme si les elfes des forêts s’intéressaient au mérite derrière cette victoire, ni aux autres humains de manière générale.

Mais surtout, et c’était loin d’être une simple observation : cette raclée forcée sur Petit Prince n’était pas nécessaire. Je n’avais évidemment que des racontars, mais je serais curieux de comprendre comment le combat avait dérapé. C’était comme si chacun jouait sa propre vie, qu’ils étaient en plein conflit sur un champ de bataille. J’aurais aimé voir la ferveur dans son regard, cette rage incontrôlée qui le possédait, mais non : je devrais me contenter d’histoires. Je notai d’ajouter à son entraînement quelque chose pour canaliser sa colère. Après tout, s’il y en avait un de bien placé pour ça, c’était bien moi.

Revenons à ce combat dont le départ semblait s’éterniser. Une des concurrentes ne se présentait pas, ce qui impatientait l’elfe qui lui faisait face. Je suivais le centre de l’arène d’un oeil distrait, montant sans me priver au niveau des dignitaires et autres nobliaux distingués, afin d’y trouver la dame Byrne et son époux. Je me dressai un peu en retrait, aux côtés de la Dame de Corintamh, effacé mais attentif. Je les saluai tout de même une fois arrivé, par politesse et par respect.

- « Ma dame. Messerah. »

Je hochai de la tête dans leur direction en guise de salut. Puis je me réservai au silence, analysant ce qui se passait en contrebas. Les enjeux pour la cité-état étaient élevés, en cette grande finale de ce foutu tournoi. J’avais hâte d’en arriver à la conclusion et de passer à autre chose.

En résumé : Copper arrive à son tour dans les gradins, et passe directement se placer aux côtés de Elbhlin Byrne, qu’il salue ainsi que son mari Eiric Byrne. Il observe l’arène avec certaines appréhensions, mais a surtout hâte que le tournoi arrive à sa conclusion.

Copper s'adresse en #83352b
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Pour sûr que l'elfe avait assisté à pas mal de combats, pas tous, mais pas loin. C'est que pour noyer le poisson et essayer de voir des dalatiens elle n'avait pas assisté qu'au combat du petit Prince. Maintenant cette finale ne l'intéressait pas vraiment et elle était même un peu mélancolique : c'était la fin du tournoi, la fin d'une certaine liberté accordée, la fin aussi des visites hebdomadaire de Tiarnan et elle ne cherchait pas vraiment à le cacher. Mais au moins était-elle assise à côté d'une amie.

« La plupart oui... Elle baissa d'un ton... J'ai connu Ny'ari il y a longtemps... Et je n'ai pas vu l'autre  concurrente encore alors j'imagine... » Que je devrais la soutenir, mais elle a défiguré celui que j'aime, alors que faire ? Il y a six mois Varina n'aurait jamais pensé pouvoir en vouloir à un dalatien d'avoir fait mal à un shemlen... Peut-être qu'il avait raison cet elfe bizarre, peut-être qu'elle n'était plus dalatienne et qu'il était temps de l'admettre... Mais c'était dur et certainement pas innocent quant à sa mélancolie actuelle.

« Comme toi j'ai un peu peur que ce soit trop sanglant, la dernière fois... Je m'en serais bien passée... » A deux doigts de lancer un sort sur l'elfe pour qu'ils arrêtent, surtout.

Et en pensant au loup, l'apprentie ne peut s'empêcher de cherche le regard de Tiarnan dans la tribune voisine. Elle n'a pas manqué le regard d'Isbeil vers cette même tribune un peu plus tôt, même si elles n'en parlent pas beaucoup. Elle attend que le brouhahah passe, et puis, autant pour faire croire qu'elle ne regardait pas le Prince héritier que par réelle envie de s'intéresser à la vie de son amie, elle demande :

« C'est ton frère là, c'est ça ? Avec sa femme ? C'est la fille du Prince qui est enceinte ? Tu vas être tante alors ! » Celle que Lachlann avait mentionné. Elle tente un sourire, sincère mais faiblard.

Finalement, elle n'était peut-être ni plus, ni moins chanceuse que les autres. Tous les mages étaient arrachés à leur famille, mais elle comprenait Ailis aussi car elle ressentait la même injustice : ceux de noble famille ont plus souvent le droit à des nouvelles voire même à des visites. Elle avait beau avoir vingt-trois ans maintenant et être une jeune adulte, elle donnerait n'importe quoi pour retrouver les bras de ses parents ou de l'archiviste.

Résumé : Varina est mélancolique de voir arriver la fin du tournoi. Elle confie à @Isbeil Byrne qu'elle a connu la dalatienne, puis cherche  @Tiarnan Vaël du regard avant de détourner la conversation sur  @Eiric Byrne et Eibhlin Byrne.
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Eiric n’aurait raté cette finale pour rien au monde. Il fallait l’admettre, cette dernière s’annonçait intéressante. S’il aurait été en d’autres circonstances bien amusant de voir la moue déconfite de certains nobles en vue de sa composition, le conseiller n’avait pour l’instant aucune préférence quant aux candidates. Il n’avait pas oublié la barbarie de Ny’ari lors de son précédent affrontement, pas plus qu’il ignorait la vulgarité de la capitaine sans navire ; peut-être était-il toutefois plus enclin à s’inquiéter pour cette dernière. Il la cherchait vainement du regard, alors que la dalatienne semblait déjà prête au combat ; Manaohani avait-elle donc pris peur face à la violence de son adversaire ? Il espérait que l’affrontement aurait bien lieu, et qu’il n’y aurait pas de débordements cette fois-ci.

Il fut presque surpris d’entendre une voix derrière lui. Le regard rivé sur la scène principale, il n’avait pas vu @Copper arriver et le bruit de la foule avait étouffé le son de ses pas. Il salua le second des Dragons de Rubis d’un signe de tête. Le conseiller devinait sa déception que Nora ne fût pas la candidate sélectionnée par le prince lors de la demi-finale. Lui-même aurait plutôt misé sur la mercenaire et avait été bien surpris par le choix de Kendric. Distrait, il entendit à peine la question de sa femme.

« Difficile à dire. » répondit Eiric, « Cette finale est pour le moins inattendue. »

Bien sûr, il ne se permettrait pas de critiquer les candidates de vive voix ; elles n’étaient pas arrivées là par hasard, et l’une d’entre elles deviendrait bientôt la championne de Starkhaven. Eiric profita du temps d’attente pour balayer la tribune chantriste du regard. Il y vit sa sœur, @Isbeil Byrne à qui il adressa un sourire avant de reporter son attention sur la scène.

Un grand brouhaha accueillit l’entrée de la capitaine dans l’arène – serait-elle également la favorite lors de cette finale ? Eiric risqua un coup d’œil nerveux vers le prince, qui ne lui paraissait guère intéressé par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Au moins était-il présent, après un an et demi d’absence.

Résumé : Eiric est là en compagnie d'@Eibhlin Byrne. Il salue @Copper et, si elle le voit, adresse un sourire à @Isbeil Byrne.
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Ny'ari TanassavirChapitre 1 : Bénis soient les champions du créateur

Les salutations sont brèves, et c'est sûrement pour le mieux : Ny'ari n'a jamais totalement embrassé les méthodes shemlens, et celle-là à faire sa pitre ne la convainc définitivement pas de changer ses habitudes. Le bâton glisse dans ses mains, lisse, lissé : au moins savent-ils faire le travail minimum, ces Havenois. Une dernière fois, elle espère que cet arme ne lui fera pas défaut ; et elle ne se laissera pas aller à une comparaison inutile avec sa forêt, car ce n'était là qu'un vulgaire bâton.

Le héraut annonce le départ du combat et les deux combattantes se mettent en place, s'observent, se jaugent. Ny'ari ne connait pas trop son adversaire, n'ayant pu observer ses épreuves : si elle avait eu les occasions de le faire, sans risquer la colère déplacée des Humains, la patience lui aurait sans aucun doute manqué. Alors elle profite de ces premières secondes pour trouver et comprendre @Manaohani face à elle...

Les coups s'échangent, plusieurs fois, et la Mana se met à parler - à commenter chacune de ses actions. Ny'ari claque la langue en retour, visiblement contrariée : seule la nécessité de garder son souffle pour la suite retient ses mots acerbes qu'elle veut lui cracher au visage. Et elle se déconcentre ; oui, se déconcentre, alors qu'elle sait bien que c'est le but, elle sait bien qu'elle doit garder la distance, trouver elle-même la faille, jouer de force, car l'autre épée aussi longue que son bâton mais moins lourde...

Trop tard. Son dos s'écrase et l'air s'expulse soudainement de sa poitrine - elle avait perdu la première manche.

« Fenedhis », crache-t-elle au sol, feule-t-elle à cette femme qui vient de l'insulter.

Est-ce du sable qu'elle sent craquer sous ses dents, ou de la glace sous ses épaules ? Les deux la frottent âprement, la griffent doucement, tandis qu'elle se relève.

« Que la Peste soit sur toi et ta langue trop pendue !, lâche-t-elle quand la femme ne passe pas loin d'elle. Continue à parler comme ça et tu vas te la mordre, et ne récolter que du silence. »

Ny'ari a le coeur battant et les tempes enflammées : le spectacle de son adversaire pavanant et les cris de la foule assourdissants commencent à l'échauffer, autant que de sa défaite proche. Qu'elle affirme haut et fort de son désintérêt de la compétition : la perspective de ridiculiser les shemlens lui avait plu. Dur retour à la réalité.

La Dalatienne se remet à sa place, le regard dur et la respiration qu'elle espère plus profonde : cette manche-là, elle ne compte pas la perdre.

Profil de Ny'ari Tanassavir

Capacité de combat : 16 ; Capacité de tir : 13 ; Magie :  8 ; Endurance :  13 ; Force : 12 ; Perception : 15 ; Agilité : 16 ; Volonté : 10 ; Chance : 12.
Santé : 33 ; Mana : 8 ; Dégâts physiques : 12 ; Dégâts à distance : 15 ; Défense physique : 2 ; Défense magique : 1 ; Armure : 6 ; Points de destin : 12.



Durant mes pérégrinations, toutefois, j’ai trouvé un récit commun à toutes les peuplades de cette contrée ; un récit d’orgueil et de damnation qui, malgré quelques variations, reste identique en substance.
Celle de leur combat contre la chute inévitable de notre monde.

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Grand TournoiChapitre 1 : Bénis soient les champions du Créateur
Défi des armes - FINALE - Manaohani contre Ny'ari Tanassavir

Tour 9
Tour 9 : Deuxième manche de la finale

« Halte ! »

Ta concentration est reine, @Manaohani : tellement que tu te permets le luxe de commenter avec plus d'habileté que n'importe quel spectateur chacune de tes passes d'armes. Ta confiance est maîtresse, pirate : elle maîtrise l'arène. Ta constance est exemplaire, combattante : et voilà qu'alors que l'échange n'était pas gagné, tu arrives à abattre ton adversaire sur le sol, offrant son dos à l'hiver et ses tatouages au soleil. Et le public te rend en retour de ce spectacle l'allégresse de ta victoire.

Malheur à toi, Ny'ari Tanassavir, qui n'a su te détacher des murmures de la Rivénienne pour rester dans le combat ! Voilà que l'épée a dépassé la lance et qu'elle su te projeter au sol - et malheur à la vaincue, qui ne mérite que l'insulte et les sifflements ! Nul doute que les Créateurs ne seraient pas fiers d'une telle erreur ; et tu peux te relever furieuse, jurer, la victoire peut t'échapper à tout moment...

« Votre attention s'il vous plaît ! », tonne le héraut, qui fait sonner les clairons pour sommer au silence.

Ce résultat n'est pas pour déplaire à tout Starkhaven réuni : ceux en tout cas qui se permettent d'exulter le font sans retenue, au point de déranger ceux qui ont fait le déplacement sans savoir pourquoi. Vous êtes des spectateurs emplis de joie ou de ceux outragés ; vous soutenez la rapiériste dans toute sa splendeur ou bien compatissez un instant à cette Dalatienne perdue dans ce monde qui n'est pas le sien. Que vous trouviez la scène parfaite ou bien pitoyable, quoi qu'il en soit, vous en faites partie : vous vous trouvez bien à la finale du Grand Tournoi des Marches Libres.

« Serah Manaohani a actuellement gagné la première manche, et s'il en va de même pour la seconde, elle remportera alors cette épreuve. Néanmoins, si Ny'ari Tanassavir remporte la seconde manche, nous devrons procéder au Choix du Prince. Serah, remettez-vous en place pour la deuxième manche. »

Qu'importe le silence sommé, la foule reprend sa chorale, entre cris, applaudissements et sifflements : cela vous stimule-t-il, ou bien vous déconcentre-t-il, combattantes ? Cela vous emporte-t-il, ou bien vous rebute-t-il, spectatrices et spectateurs ?

« En garde ! Prêtes ? Combattez ! »

Dernière passe d'armes, dernier combat : à l'issue de cette manche, mesdames, nous saurons tous qui d'entre vous, après ces longs mois emplis d'épreuves, sera gratifiée du titre de Championne de Starkhaven. Mais les jeux ne sont pas conclus et rien ne garantit encore le résultat...

Règles
à lire obligatoirement

Celle ou celui qui remportera ce duel sera qualifié(e) pour l'épreuve suivante : pour son adversaire, bien que son aventure aura été jusqu'ici belle, elle trouvera sa fin.

Tout d'abord, si votre Capacité de combat sera bien votre atout essentiel pour ce combat, votre Endurance comptera aussi : ce sera elle qui déterminera le nombre de dés de Capacité de combat que vous lancerez à chaque manche (1 manche = 1 tour), de la façon suivante :

  • Endurance de 0 à 5 : 1 dé de Capacité de Combat
  • Endurance de 6 à 10 : 2 dés de Capacité de Combat
  • Endurance de 11 à 15 : 3 dés de Capacité de Combat
  • Endurance de 16 à 20 : 4 dés de Capacité de Combat.

Vous aurez, en tout, deux manches de jeu (qui correspondent à deux tours).
À chaque tour, il sera demandé aux deux participants de lancer dans un seul post tous les Jets de Capacité de Combat que leur offre leur attribut d'Endurance, et de comptabiliser le nombre de réussites (sachant qu'une réussite critique compte pour 2 réussites et 1 échec critique vous retire 1 réussite totale). Pour ce faire, rendez-vous dans le sujet des lancers de dés, remplissez le formulaire comme pour un RP normal sauf que, lorsque vous sélectionnerez le nombre de lancers, inscrivez à côté le nombre donné par votre Endurance.

Pour le RP : Comparez vos résultats respectifs pour décrire le résultat. N'hésitez pas à communiquer entre vous pour vous mettre d'accord sur le déroulement de la passe d'armes : parades, ripostes, coups bas, esquives... sachez que c'est la mise à terre qui mettra fin à la manche et donnera le point au gagnant ou à la gagnante !

Celle ou celui qui, à l'issue des deux manches, comptabilise le plus de points, remporte l'épreuve. Si, à l'issue de la seconde manche, les deux participant.e.s sont à égalité, intervient alors le Choix du Prince, qu'on vous laissera découvrir le moment venu...

Une fois l'épreuve finie, le sujet restera ouvert pour les participants et les spectateurs pour continuer les interactions RP ; le vainqueur se trouvera invité dans le RP suivant.

Consignes
  • Introduction générale : Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à vous référer au sujet global.
  • Tour 9 : Manaohani a remporté la première manche, et il ne reste donc qu'une occasion à Ny'ari Tanassavir pour essayer de remporter la finale ! Fin du tour le samedi 5 février 2022 à 20h.
  • Participation : Les participantes à cette épreuve sont @Manaohani  ainsi qu'au PNJ joué par le staff. L'ordre est libre.
  • Spectateurs : Les spectateurs sont autorisés, bien que leurs réponses doivent être courtes.
  • Dés : Lancez les dés dans le sujet dédié et référez-vous aux règles.
  • Dés : Aucun lancer de dés n'est nécessaire.
  • Indications RP : Privilégiez les réponses courtes et, si vous parlez à quelqu'un, taggez-le dans votre message. Pour rappel, un tag s'écrit ainsi : @"PSEUDO COMPLET DE LA PERSONNE" (les guillemets sont essentiels).
  • Résumé : Le résumé à la fin de votre RP est obligatoire.



Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

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« Pendue mais pas insultante. Mauvaise perdante Nya'ri ? »

Qu'est ce qu'elles avaient toutes à ne pas accepter perdre contre elle, quelque chose ne leur convenait pas ? Elle n'avait pas assez montré ses qualités d'escrimeuses ? Oui elle parlait, et beaucoup, et alors ? C'était comme ça qu'elle avait appris, comme ça qu'elle savait faire, ça commençait sérieusement à lui chauffer d'entendre qu'elle n'avait pas de mérite tout ça parce qu'elle n'était pas havenoise, ou pas en armure, ou pas assez elfe, ou trop elfe, ou trop elle. Alors elle l'entendrait, et dix fois plus. Non mais.

Mana se mit en place pour la deuxième manche qui se lança à peine le fanion levé. C'est que les deux avaient visiblement envie d'en découdre l'une avec l'autre et les joutes s'enchainaient maladroitement des deux côtés, toujours commentées par la redoutable Manaohani.

« C'marrant, tu ressembles beaucoup à ma chère mère. Elle était plus douce qu'toi et pourtant elle m'faisait plus peur. » La fille des îles souriait, ravie de sa provocation supplémentaire. Et cela fonctionna vraisemblablement, la dalatienne fondit sur elle, mais sa lance se pris dans le large tissu de la manche gauche de son adversaire. Mana se saisit alors de la hampe, reproduisant la technique de la première manche : un coup de hanche et c'était réglé ? La dalatienne n'allait quand même pas se laisser avoir une deuxième fois, elle parvint à récupérer sa lance d'un coup sec sur le manche. Le tissu craqua, la manche se fendit en deux, retombant mollement autour des épaules et laissant apparaitre un sein, de quoi choquer toute les têtes bien-pensantes de cette arène.

Mais la rivenienne s'en moquait, la pudeur ne faisant pas partie de son monde, et sa détermination n'en fut que renforcée. Telle une amazone, elle harcela son adversaire de coups, ne lui laissant aucun répit. Toutes les deux fatiguaient, toutes les deux commettaient des erreurs, et le sang se mêlait aux sables et à la sueur, toutes les deux avaient abandonné la technique au profit d'une lutte acharnée qui n'avait sûrement aucune allure. Les cheveux de Mana s'étaient détachés et collaient sur sa peau avec la sueur, lui donnant de plus en plus des allures sauvages. Elle était l'orage, elle voulait l'orage, il fallait que cela cesse rapidement. Etait-ce suite aux épreuves de magie que le voile était si fin ou venait-il de s’affaiblir du fait de sa colère, elle n'en savait rien, mais certaines de ses phrases ne furent plus destinées à l'elfe, mais bien à lui, ce démon de la colère. Sous le coup de l'action, il était peu probable qu'elle ait entendu et compris cependant, ce qui n'avait été guère plus que quelques murmures au milieu d'une marée d'assauts, autant physiques que verbaux.

Et par miracle, elle parvint enfin à déséquilibrer son adversaire. Elle posa sa lame émoussée sur sa gorge, son pied sur sa poitrine pour la maintenir au sol.

Tue-la, comme tous ceux qui ont osé s'en prendre à ton navire.

Mana grogna et enfonça un peu plus son pied. Elle se rappela alors de son Archiviste qui s'était prise pour sa meilleure amie lors de l'épreuve du tir, mais qui avait aussi soigné son blondinet préféré, et elle relâcha la pression, retira sa lame, la laissa se relever et s'éloigna sans dire un mot de plus et avant que quiconque n'ait eu le temps d'intervenir. Ce qui pour elles sembla durer de longues minutes n'avait pas tenu plus de quelques secondes en réalité.

La petite brune planta son épée dans le sable de l'arène et s'en alla profiter de sa victoire, levant les bras vers son public une première fois, sans chercher à cacher ce sein qu'ils ne sauraient voir, ses cheveux gras retombant autour de son visage et sur ses épaules. Elle s'en moquait profondément, tout comme de ce froid glacial qu'elle ne ressentait plus, pour le moment. Puis elle se saisit du fanion tenu par le héraut et leva à son tour bien haut les couleurs de Starkhaven, toujours plus pour ravir les foules déchainées. Et quand elle eut fini avec son public, elle ne manqua pas de saluer le Prince avec cette même absence de tenue et de retenue, lui envoyant un baiser plus marqué que jamais et un regard, à vrai dire, un peu mauvais, l'adrénaline du combat n'étant pas retombé.

Maintenant qu'on lui apporte cinq ou six pintes, car la bouche est sèche et pâteuse !

Le Créateur avait donc fait d'elle la Championne de Starkhaven...


Résumé : Mana a gagné et finit telle la liberté guidant le peuple, pour le plus grand plaisir des coincés et des voyeurs.
Vera
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Salonnière de l'Acanthe
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Vera
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Illustration : GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 931403a60dfe9abcf54093d33c277b2a

Peuple : Humain
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Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon
Localisation : Vera passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe
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Vol : 15
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t127-vera-and-the-scre

Les courtisan.e.s du Laurier sont venus en nombre, ce matin, et Vera fait partie du cortège. Toujours en tribune, toujours entourée, la maquerelle a fait le déplacement pour observer sa favorite - et, peut-être, qui sait, l’encourager un peu. La faute à ses cocottes qui, bien plus motivées que leur patronne, n’ont cessé de trépigner, des semaines durant, dans l’attente de l’épreuve. C’est que leur championne est en finale du Grand Tournoi de Starkhaven : comment leur reprocher pareille excitation ?

Le héraut annonce le début du combat, et la lice résonne des premières passes, épée contre bâton. Manaohani n’est certes pas à son service depuis très longtemps, mais la maquasse reconnaît sans peine la vigueur de ses bras et l’audace - insupportable - de son caractère. Audace qui semble payer, car voilà que l’elfe des Tanassavir chute lourdement au sol, dans un désordre d’imprécations dont Vera ne parvient pas à comprendre le sens tant la foule est bruyante. Première manche victorieuse, que les filles du Laurier saluent à cor et à cri, sous le regard pincé d’une matrone qui répugne à se laisser gagner par la ferveur ambiante. D’autant que l’épreuve n’est pas encore gagnée.

Pour le moment.

La seconde manche débute tandis que les tribunes vrombissent des éclats de voix du public. On hurle, on tambourine, on siffle. En contrebas, les escrimeuses s’affrontent toujours, la rage au ventre, et Vera se laisse progressivement prendre au jeu de leurs échanges. Assise sur son banc, la maquerelle se crispe lorsque chancelle la capitaine, grimace aux coups manqués, frémit face à l’allure sauvage de cette fille de la fange dont le Laurier s’est si vite entiché. « Allez… Allez ! » Encouragements silencieux… Jusqu’à ce que résonnent les trompettes de la victoire.

Et le masque tombe.

Les gradins s’embrasent et Vera mêle sa voix aux braillements satisfaits des centaines d’âmes voisines. Debout au milieu des tribunes, la maquasse applaudit vigoureusement la nouvelle Championne de Starkhaven, avant de se reprendre, troublée par son propre entrain.

Résumé:


Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

Vera devise en #993366
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Une semaine est passée depuis la fin de sa participation au Grand Tournoi. Discret comme à son habitude, l’héritier du Prince a pris le temps de panser ses blessures – superficielles mais handicapantes et douloureuses -, aidé par les mages du Cercle (et une certaine apprentie dont la présence n’était certainement pas de trop). Il ne se sentait pas très à l’aise à l’idée de multiplier les apparitions en public, mais l’apogée de l’épreuve des armes était un événement auquel il ne pouvait décemment se soustraire, à moins de laisser présager une nouvelle crise d’égo (ce dont il ne pouvait se permettre).

Sentiment toujours aussi étrange que d’être invité à siéger aux côtés du Prince. Aujourd’hui au moins il n’a pas d’épée à la main, même s’il sait que de nombreux regards l’observent discrètement. Le jeune homme s’arrête au niveau de sa sœur. Sourire maladroit. « Eibhlin, toujours aussi radieuse. » Sa main se pose sur son bras et il s’approche pour lui murmure quelque chose à l’oreille, à la manière exagérée des personnes que l’on met dans une confidence. « Merci encore d’avoir organisé ce beau tournoi. » Il sourit toujours en se reculant et il est difficile de dire s’il est forcé ou profondément sincère. Ses yeux se posent sur son beau-frère. « Eiric. J’espère que nous pourrons nous entretenir de certaines choses quand tout ceci sera derrière nous, et il me tarde de participer aux réunions du Conseil. Mais cette journée n’est point une journée de labeur… pour nous du moins, aussi… nous en reparlerons en temps voulu. » Il leur adresse une légère révérence et va s’asseoir sur son siège. Il fait frais, alors il sert un peu plus son manteau de fourrure blanche autour de lui.

Son visage est neutre quand les deux finalistes arrivent dans l’arène, clamées par la foule. Tiarnan est poli et sait se tenir, mais il déplore qu’aucune des deux ne soit digne de son admiration. Elles ont fait leurs preuves de manière incontestable et elles méritent chacune de remporter l’épreuve. Le titre de Champion de la Cité-Etat, promis comme récompense, le laisse plus circonspect. La dalatienne n’a rien d’une Championne au service de la ville : elle ne sert clairement que son peuple et méprise les humains. Quant à sa concurrente… Elle est populaire, dans tous les sens du terme, mais n’a, de toute évidence, aucun attachement à Starkhaven. Et sa grandiloquence, si elle tranche avec l’âpreté de son adversaire, reste assez agaçante. De toute évidence, Tiarnan n’est pas le seul à avoir ce ressenti dans les rangs de l’aristocratie, mais sa place n’est pas de contredire le choix de son père. On ne revient pas sur une parole donnée, de toutes manières.

Le combat commence mais l’attention du jeune homme est dissipée. Les remous de ses derniers combats sont encore trop vifs pour qu’il prenne une once de plaisir à assister à cela. Rapidement, son regard erre le long des tribunes, effleure celui de Varina avant de poursuivre un semblant de chemin, les joues rougies par autre chose que le froid, et de recommencer plusieurs fois ce manège – à intervalles irréguliers pour éviter d’être trop lisible. Il applaudit poliment aux victoires de la capitaine sans navire, et se lève sitôt le combat fini. Il y a une autre personne ici avec qui il aimerait bien parler, et cette occasion est probablement la meilleure avant un certain moment. D’un pas vif, il se dirige en direction de la Commandeur-Garde.

« Madame, si vous permettez ! » Son regard est intimidant et il détourne légèrement les yeux avant de se reprendre. « Tiarnan Vaël, l’héritier… Tiarnan Vaël. » Elle sait qui il est, c’est évident. « Auriez-vous un moment à m’accorder ? »

Résumé : Tiarnan arrive et échange quelques mots avec @Eibhlin Byrne et @Eiric Byrne. Il s'installe à son siège, est poli mais distrait et se laisse porter régulièrement vers les doux yeux de @Varina Tanassavir. Quand le combat se finit, il s'empresse de se présenter à la Commandeur-Garde avant qu'elle ne quitte les lieux.
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Eibhlin sourit à son frère. Ils ne se sont pas reparlés dernièrement, sont toujours dans cette situation étrange où ils ne savent pas si les choses avancent entre eux, et dans le bon sens, ou tout le contraire. Elle ne le comprend pas toujours, et met ça sur le compte de la différence d'âge. Il murmure à son oreille et elle lui répond promptement : « Remercie Eiric. » Car elle-même n'a pas fait grand chose si ce n'est soutenir son mari et mettre le doigt sur quelques imperfections. Néanmoins elle apprécie le geste qu'elle juge sincère, mais elle n'est pas connue pour sa capacité à concevoir l'ironie. Un peu de reconnaissance n'est pas désagréable, et Tiarnan sait bien désormais que c'est ce qui lui manque le plus. Elle ne manque pas non plus de noter sa démarche auprès de son mari, qu'elle apprécie. Difficile pourtant d'oublier ses combats et le regard d'Eibhlin ne sait pas cacher son inquiétude, ni son incompréhension.

Et puis c'est au tour de Copper, dernier de ce défilé de salutations, heureuse qu'elle est de savoir qu'il sera auprès d'eux, auprès du Prince durant cette finale.

« Ser Copper, quel plaisir ! Comment va Elé... Nora ? » Eibhlin s'inquiétait sincèrement, elle n'a pas de grief contre cette femme, apprécie sa jeune sœur et se demandait ce qui l'avait poussé à fuir son père, une chose qu'elle pouvait comprendre assez bien. Derrière ses airs coincés, elle y avait pensé elle-même il y quelques années, elle avait tenté même. Une entreprise qui n'avait pas bien marché, mais qui aurait sans doute été plus efficace si elle avait tout abandonné pour devenir mercenaire... Non Eibhlin était plus à l'aise en robe, cela ne faisait aucun doute. Et puis, elle n'y avait pas perdu grand chose : si elle rêvait parfois encore d'évasion et de voyage, ce qui lui semblait normal, elle avait aujourd'hui la vie qu'elle avait toujours souhaité.

Avant que la première manche ne commence, elle et son époux, plus soudée que jamais, échangent sur les participantes.

« Et finalement, quand on repense à ce qu'il s'est passé il y a une semaine... Peut-être que le Prince a fait le bon choix. » Car les deux combattantes du jour avaient toujours gagné honorablement, et Ny'ari avait désormais le bénéfice du doute quant à sa demi-finale contre le Prince Héritier. Il fallait bien reconnaître à Kendric une certaine clairvoyance alors que cette finale se déroulait plutôt bien. Des beaux combats pour qui savaient les apprécier, pas de dérapage, ou du moins, rien d'inacceptable et une foule en liesse pour celle qui devenait sa championne. Eibhlin, pudique, fut gênée par la vision que donnait leur nouvelle championne, cette étrange femme sans manières et d'origines lointaines qui, il fallait le reconnaître, n'avait pas démérité. Kendric avait dit offrir ce tournoi au peuple et le peuple exultait... Il avait réussi, comme tout ce que le Prince de Starkhaven entreprenait. Les joues rougies, elle n'osait plus regarder vers son mari qui ne tarderait probablement pas à taquiner sa gêne évidente. Elle ne le connaissait que trop bien pour l'imaginer capable de se retenir de profiter d'une telle occasion. Il aurait eu tort en même temps.

Eibhlin regardait plutôt son Père et se pencha pour reconnaître qu'elle avait eu tort sur certains points.

« Félicitations Père, c'est une très belle finale. »

Elle exagérait un peu bien sûr,  mais bon, c'est un effort qu'elle acceptait volontiers de faire. Qu'aurait-elle fait si elle avait été à sa place ? Dure question alors qu'elle était à peu près sûre qu'elle n'aurait jamais organisé un tel tournoi.

Résumé : Eibhlin tape la discute avec  @Tiarnan Vaël  @Copper et  @Eiric Byrne . Sa pudeur en prend un coup. Et elle admet à son Père qu'il a fait quelques bons choix parce qu'elle n'est pas du genre qu'à critiquer.
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Second des Dragons de Rubis
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Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain
Âge : 41 ans
Pronom.s personnage : Il/lui
Origine : Terres Alamarries
Occupation : mercenaire, pêcheur
Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.
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Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos
Attributs : CC : 18/18
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End : 15/15
For : 19/19
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Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t187-copper-second-des
En comparaison avec la petite finale, qu’est-ce qu’on pouvait s’emmerder. Et pourtant, nous parlions de l’apogée de toute cette supercherie, le combat à ne pas manquer par excellence, aux enjeux élevés. J’avais trouvé la petite finale bien plus sportive et émotive, et je ne pensais pas que j’étais simplement biaisé par le fait qu’il s’agissait de mes deux petiots dans cette arène, contrairement, aujourd’hui, à une inconnue et une elfe qui sortait de sa forêt. Si la dalatienne gagnait la manche, je rirais aux éclats d’une telle ironie.

Dame Eibhlin fut agréablement surprise de ma présence, tandis que son époux me salua d’un hochement de tête honorable. Je lui rendis son salut, mais fus davantage captivé par le mystère autour de la question de mon interlocutrice.

- « Ser Copper, quel plaisir ! Comment va Elé... Nora ? »

« Elé » ? Oh. Que savait-elle ? Peut-être que son statut lui permettait de savoir, de la connaître, et qu’elle avait établi une certaine connexion lors de la petite finale ? Qui savait. Je feignis comprendre un lapsus innocent, croisant des bras tandis que mon regard scrutait les autres tribunes, en face de nous.

- « Nora se repose, elle va bien. Mais ce combat a été épuisant pour tout le monde, n’est-ce pas ? »

Et puis, Eiric reprit la conversation avec sa femme, effectuant quelque pronostique sur l’issue de cette finale si palpitante. J’étais venu car mon devoir m’y obligeait, mais qu’est-ce que les enjeux étaient insignifiants contrairement à la petite finale.

Une finale inattendue, hein ? Il était clair que Nora face à Tiarnan ressemblait davantage à une grande finale que celle qui s’était réellement dévoilée sous nos yeux perplexes. La Dame de Corintamh se permit un commentaire qui me fit grincer des dents. Légèrement. Mais tout de même.

- « Et finalement, quand on repense à ce qu'il s'est passé il y a une semaine... Peut-être que le Prince a fait le bon choix. »

Comment osait-elle ? Même par respect pour Nora, ou pour son propre cadet, comment osait-elle porter le moindre jugement ? Elle qui n’avait sûrement jamais tenu le moindre bout de bois comme une arme à un âge si jeune. Mais je me ravissais de répondre, j’avais mes propres préoccupations. Pas le temps de me prendre la tête sur des remarques d’aisés.

- « Du moment que la future championne est loyale et compétente, je pense que c’est tout ce dont le prince a besoin. »

Je voulais quelque part que la dalatienne gagne, pour la simple envie de rire face à une ironie si belle : jurer fidélité à une cité qui vous mettait à l’écart et qui ne vous intéressait pas le moins du monde, ce serait là du spectacle. Et du gâchis. Je me demandais toujours autant les raisons de sa présence dans ce tournoi : que cherchait-elle à obtenir ? Pourquoi luttait-elle réellement ?

Et puis, la Dame remercia ledit prince pour un tel tournoi. Je n’irais pas jusque là. Déjà car eux deux avaient fait quasi tout le travail d’organisation, il avait simplement dit « je veux un tournoi ». Pas de quoi le féliciter pour avoir dit une phrase.

En résumé : Copper est plein de sel et suit la conversation de @Eibhlin Byrne et de @Eiric Byrne. Et il s'emmerde, aussi.

Copper s'adresse en #83352b
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Ny'ari TanassavirChapitre 1 : Bénis soient les champions du créateur

« Je n'ai pas de problème à perdre contre plus valeureuse que moi, mais pas des jacasseuses », crache Ny'ari, et son accent elfique devient rugueux et désagréable.

Et la Dalatienne ignore totalement ses propos sur sa mère, ne percevant pas totalement ce que cela entend, tandis qu'elles se remettent en place, prêtes pour la seconde manche. Elle ne compte pas se faire humilier une deuxième fois et tient à gagner, cette fois-ci.

Mais cette fois-là, ça ne fonctionne pas non plus.

À chaque essai, il ne manque pourtant pas grand-chose : la Rivénienne non plus n'est pas dans le combat, distraite par ce quelque chose que la chasseuse des forêts ne comprendra jamais vraiment. Les mots sifflaient entre les lèvres charnues, inaudibles, destinés à ne pas être entendus. Mais ça ne suffit pas, non : la Mana arrive même à la désarmer, à briser sa lance, affront et honte qui échauffent son visage ridiculisé. À cette poitrine soudain en partie dénudée, elle a envie de donner un coup furieux : symbole ou simple colère, elle n'y arrivera de toute façon pas.

Soudain, l'équilibre se dérobe, repart, et c'est fini, Ny'ari tombe ; elle perd. Cette fois-ci aura suffi pour la Mana, mais seulement, celle-ci continue : elle a le culot de la menacer avec une arme émoussée qu'elle essaye d'enfoncer. À quel jeu joue-t-elle ? La Dalatienne ne veut pas attirer d'ennuis aux siens, pas maintenant, pas contre leur désormais Championne : elle n'est pas effrayée et hésite même à continuer, si l'autre y tient tant... mais elle lâche et se détourne de son adversaire vaincue.

Mais effectivement, non, Ny'ari n'aime pas perdre : et elle déteste cette femme qui ose la dominer d'une lame émoussée, et ces règles idiotes qui l'empêchent de la renverser ; et elle déteste cette honte qui irradie son dos, comme le sable gelé peut percer son armure ; et elle déteste cette déception qui bloque ses yeux et sa gorge, à l'idée qu'elle ne rendra pas les siens, ses enfants, aussi fiers qu'elle aurait aimé. Alors, pour garder la face, elle préfère présenter le visage de la fierté, du défi, de l'insulte, tandis qu'elle se redresse :

« Que Fen'harel te trouve dans tes plus terribles cauchemars. Quand le Loup implacable aura été attiré par la clameur de ces gens qui croient t'aimer, quand son orgueil sera insulté par tes pavaneries, alors il t'emportera dans ses ténèbres et tu crèveras de ne pas avoir été humble. Et j'espère que t'emporteras d'autres shems comme toi. »

Profil de Ny'ari Tanassavir

Capacité de combat : 16 ; Capacité de tir : 13 ; Magie :  8 ; Endurance :  13 ; Force : 12 ; Perception : 15 ; Agilité : 16 ; Volonté : 10 ; Chance : 12.
Santé : 33 ; Mana : 8 ; Dégâts physiques : 12 ; Dégâts à distance : 15 ; Défense physique : 2 ; Défense magique : 1 ; Armure : 6 ; Points de destin : 12.



Durant mes pérégrinations, toutefois, j’ai trouvé un récit commun à toutes les peuplades de cette contrée ; un récit d’orgueil et de damnation qui, malgré quelques variations, reste identique en substance.
Celle de leur combat contre la chute inévitable de notre monde.

Ielvin
Ielvin
Artisan tisserand
Artisan tisserand
Ielvin
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Illustration : tragic.jpeg

Peuple : Elfe.
Âge : 42 ans.
Pronom.s personnage : masculins.
Origine : Pas ouf.
Occupation : Tisserand, ex-petite frappe réformée.
Localisation : Typiquement le Bascloître ou Clattercraft. Décidément pas dans les embrouilles.
Pseudo : Mâo.
Pronom.s joueur.euse : elle.
Crédits : Ielvin © Harteus
Date d'inscription : 31/08/2021
Messages : 258
Autres personnages : Niklaus & Sibeal.
Attributs : CC : 14
CT : 12
End : 15
For : 12
Perc : 18
Ag : 16
Vol : 10
Ch : 18

Classe : Civil, niveau 2
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t362-ielvin-cretinemen

Le combat est terrible, si terrible que Ielvin aurait presque envie de croire que le Prince vient d'user d'un mauvais tour pour distraire la foule. Pour sûr, il n'y a pas eu duel aussi féroce depuis le début du tournoi - quoique, il a ouï dire que la petite finale n'avait rien à envier non plus en matière de violence. Mais c'est bien l'une des premières fois de sa vie qu'il voit pareil déferlement de frénésie car les deux combattantes ne lésinent pas sur leurs coups. Chacune veut la victoire coûte que coûte et si les cris de la foule couvrent les feulements des guerrières, l'elfe peut aisément imaginer les désagréables choses qu'elles se crachent l'une et l'autre à la figure.

- BRAVO MAAAAANAAAA ! Hurle-t-il tout de même lorsque la brune sort victorieuse de cette première manche qui semble avoir duré des heures.

C'est un peu tard pour se rendre compte qu'il n'aime pas ce genre de spectacle. Vraiment, voir sa Mana et cette sauvageonne de dalatienne se taper dessus pour le bon plaisir de Starkhaven le laisse quelque peu pensif. Une chance que les armes soient émoussées car une partie du haut de la capitaine tombe et ce n'est pas le sein dévoilé qui fait frémir Ielvin, mais bel et bien la perspective que sa propriétaire aurait - dans d'autres circonstances, pu aisément être embrochée comme un porcinet sur une brochette !
D'ailleurs Mana n'est pas en reste non plus et sitôt son adversaire mise au sol, elle la menace du faux tranchant de sa lame pour le plus grand plaisir du public qui l'espace d'un instant se demande si la gagnante ne va pas pousser la mise en scène jusqu'au bout en cassant son arme sur la poitrine de l'autre pour une mise à mort grotesque et grandiloquante.

Fort heureusement c'est dans le sable que se plante l'épée et applaudissant en unisson avec le reste des spectateurs, Ielvin peut définitivement se réjouir de cette victoire et se laisser porter par l'euphorie ambiante.
Une euphorie si contagieuse et si enfiévrée que le blondinet est presque poussé (bon d'accord, sans doute s'est-il un peu trémoussé jusqu'aux barricades) dans la lice. Qu'on l'attrape si on l'y arrive ! Personne n'est assez rapide pour lui mettre le grapin dessus avant qu'il n'ait bondi sur la nouvelle Championne pour la prendre dans ses bras et la faire tourner sur elle-même.

- CHAMPIOOOONNE MANNNAAAAAA ! S'exclame-t-il avant de la poser en sol et de se débarrasser de son espèce de pèlerine à capuche pour la poser sur les épaules de la brune, plus soucieux qu'elle ne chope (et ramène chez lui) la mort plutôt qu'elle ne perde sa dignité (ils ne sont plus à ça près). Alors, combien de dents t'as perdu ? Qu'il glousse bêtement, les yeux brillants de joie et de fierté.

Mana a gagné !

Résumé : Ielvin est un peu secoué par la violence du duel mais il est grave heureux pour Mana quand elle gagne, à tel point qu'il la rejoint dans la lice (#fcklapopo) pour la prendre dans ses bras et lui donner de quoi se couvrir.





The art of losing isn’t hard to master;
so many things seem filled with the intent
to be lost that their loss is no disaster.
One Art, Elizabeth Bishop.

GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 1f351 Séant-Criblé du Grand Tournoi de Starkhaven GRAND TOURNOI - Défi des armes - Finale 2747
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Isbeil Byrne
Isbeil Byrne
Apprentie du Cercle
Apprentie du Cercle
Isbeil Byrne
Personnage
Illustration : Post Tenebras Lux

Peuple : Humaine
Âge : 20 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Noblesse havenoise (Corintamh, Marches Libres)
Occupation : Apprentie mage
Localisation : Cercle de Starkhaven (généralement à la bibliothèque ou dans la chapelle)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : The Inner Sun by Anndr (avatar) | Megan Rieker (illustration) | Adamant (signature)
Date d'inscription : 10/10/2021
Messages : 541
Autres personnages : Yara
Attributs : CC : 10
CT : 10
Mag : 14
End : 13
For : 10
Perc : 12
Ag : 12
Vol : 14
Ch : 14

Classe : Mage niveau 1
Sorts : Feu follet magique : invoque une boule lumineuse inoffensive
Soin : guérit la cible par contact (+14 PV)
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t447-isbeil-byrne
Ç’aurait été logique que son amie soutienne un membre de son clan et pourtant Varina n’avait pas fini sa phrase. Elle avait l'air perdue, ailleurs : en proie à un mauvais souvenir. Repensait-elle aux duels précédents ? Ses mots suivants semblaient aller dans ce sens. Quoi qu’il se soit passé pendant la demi-finale, cela semblait l’avoir secouée. Isbeil observa de nouveau la guerrière qui avait entrepris de s’échauffer, armée de son bâton. L’aurait-elle trouvé si menaçante si elle n’avait pas entendu toutes ces histoires sur son combat précédent, sans l’hésitation de Varina ?  

« Tu n’es pas obligée de soutenir qui que ce soit. » répondit Isbeil. Elle avait cependant l’impression que ce qui tourmentait sa camarade allait plus loin qu’un choix entre deux concurrentes. Lui revenait en mémoire ces moments où Varina lui avait semblé absente ou étrangement abattue et qui semblaient de plus en plus fréquents. « Si les choses dérapent, on n’aura qu’à partir, demander à un templier de nous raccompagner. Je n’aurais qu’à dire que je me sens mal. » Sa voix s’était faite plus assurée à mesure que le plan prenait forme dans son esprit. Ça ne serait même pas mentir : si le combat devenait vraiment trop brutal, il y avait de grandes chances qu’elle se sente effectivement mal. « D'accord ? »  Elle voulut offrir à son amie un sourire réconfortant, seulement cette dernière ne la regardait plus. Isbeil suivit son regard pour le découvrir fixé sur la tribune princière et ses trois trônes, occupés par le Prince, la Princesse et l’héritier. Tiarnan Vaël.

Isbeil avait entendu les rumeurs. Comment y échapper dans un milieu aussi clos que le Cercle ? Pour des jeunes privés de libertés et forcés de vivre dans une promiscuité forcés, les commérages constituaient une distraction de choix. Elle n’avait pourtant jamais cherché à en savoir plus, jugeant que tant que son amie n’évoquait pas le sujet, cela ne la regardait pas… Sur le moment, cela semblait être la bonne décision à prendre, néanmoins avoir surpris ce regard mélancolique venait la faire douter. Isbeil se refusait toujours à questionner directement Varina sur le sujet, mais peut-être pourrait-elle lui promettre de l’écouter, quoi que celle-ci ait à lui dire ?

« C’est ton frère là, c’est ça ? Avec sa femme ? C’est la fille du prince qui est enceinte ? Tu vas être tante alors ! » s’enquit soudain la jeune elfe, interrompant ses réflexions.

Peut-être Varina observait-elle simplement le couple Byrne, et qu’elle avait vu quelque chose là où il n’y avait rien, influencée par ces ragots auquel elle s’était pourtant promis de ne pas donner d’importance. Ne sachant plus que croire, Isbeil laissa la conversation dévier et hocha la tête, touchée que sa camarade s’intéresse à ses proches.

« Oui c’est Eiric. Je regrette de ne pas pouvoir vous présenter. Je suis sûre qu’il t’aimerait bien. » L’idée la fit sourire, et elle se jura de saisir l’occasion si celle-ci se présentait. « Et oui, Eibhlin est enceinte. De sept mois, alors c'est pour bientôt. »

L’apprentie n’évoqua pas de son inquiétude pour la santé de la future mère et de l’enfant. Il lui tardait qu’il naisse et que cette peur soit derrière eux, mais elle était aussi consciente que se ronger les sangs maintenant – alors qu’Eibhlin paraissait bien se porter et que Varina semblait avoir ses propres soucis – n’aiderait personne.

Le combat débuta. La clameur du public était si forte que l’on n’entendait les armes s’entrechoquer, et encore moins les mots que la retardataire adressait à la dalatienne. D’un geste de la tête, Isbeil attira l’attention de son amie sur la capitaine sans navire.

— Que penses-tu qu'elle lui ait dit ? Tu crois qu’elle cherche à la provoquer ?

Résumé : Isbeil surprend le regard de  @Varina Tanassavir et s'interroge. Doutant toutefois de la marche à suivre, elle préfère ne rien dire pour le moment et répondre à la question de son amie. Elle commente ensuite l'attitude de Manaohani.


"Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière."
 
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