Drakonis 4:87 Ewan et Enid, intendants de lointains tantervaliens, administrent la carrière de marbre depuis quelques années déjà quand leur première fille naît. Seule enfant dans un rayon qu’ils lui font calculer un peu trop souvent à son goût, l’amitié est compensée par la liberté. Les ouvriers sont gentils, les couloirs familiers, et la famille aimante : pas de quoi se plaindre.
10 ans Pourquoi maintenant ? Sûrement pas à cause des suppliques incessantes de l’enfant qui veut un petit frère, et pourtant c’est bien ce qu’elle a, très exactement : coup sur coup naissent Raphael et Angeal, deux bestioles qu’elle aime déjà.
14 ans Elle les aime, et elle les adore, mais ils pleurent trop et elle a quatorze ans. Non, vraiment, les frères sont idéaux à temps partiel seulement, et elle ne passe pas moins de temps dans les tunnels des ouvriers après leur naissance qu’avant. C’est quand l’un d’entre eux s’effondre que sa magie se manifeste pour la première fois, en une flamme immense qui illumine la grotte juste le temps de la rassurer – avant de la replonger dans le noir, seule, à attendre la délivrance. Belles promesses que celles de la magie.
Les sauveteurs ne tardent pas, et elle retrouve sa famille avec joie, sans penser que ce sera une des dernières fois ; même si, bien sûr, ça ne la surprend pas.
15 ans (5:02) Peut-être pas littéralement une des dernières, parce que plusieurs semaines passent entre l’aveu à ses parents et son départ au Cercle, pour des raisons purement administratives. Quelques semaines avec ses frères, ses parents, et l’interdiction formelle d’expérimenter avec sa magie depuis qu’elle a fait exploser la cheminée. Le moment finit par arriver, pourtant, et Millicent entre au cercle de Starkhaven, prête à maîtriser ces nouveaux pouvoirs.
19 ans (5:06) La maîtrise n’arrive pas et les accidents se multiplient. Les années passent et les sorts se diversifient sans jamais s’éteindre, et les rumeurs d'Apaisement se font de plus en plus nombreuses ; personne, parmi les adultes, n'en parle, mais l'issue paraît de plus en plus probable. Dans le doute, elle entreprend la rédaction d'un cahier, qu'elle remplit de tout ce qu'elle est. De tout ce qu’elle ressent. Parce que même si elle ne sera plus jamais elle-même… elle se croira assez pour s’écouter, non ?
5:06 Oui. Elle s’écoute. Primauté fait loi et son reflet est la première chose qu’elle a vue. Le Chevalier-Commandant est la seconde. Alors elle écoute - parce que bien sûr, le rituel est venu ; elle ne comprend pas, aujourd'hui, comment elle a pu être surprise en voyant les templiers arriver.
Les expériences de son passé font peu à peu d'elle l'assistante du vieil Apaisé chargé du commerce du Cercle : d'abord les comptes, les stocks, bientôt la vente... Elle fait de tout, mais le superviseur aux cheveux blancs veille. À eux deux, ils assurent le succès de l'étal du Cercle - pas le leur, malgré ce que disent certains clients - et les rentrées d'argent nécessaires à sa survie.

Avant, elle aimait les araignées.
C’est au Cercle qu’elle a vraiment appris à lire, même si le langage et la ponctuation viennent purement de son cœur (et faisaient grimacer ses professeurs, sûrement soulagés de ne plus avoir à subir ses abréviations barbares. Enfin, moins.)
Elle est en revanche excellente en mathématiques.
Elle n’y connaît rien en architecture, mais elle sait reconnaître tous les cailloux possibles.
Elle aimait courir, il paraît.
Les sens lui sont restés, à défaut d’émotions, et elle apprécie aujourd’hui au moins deux choses : les pommes et la chaleur.
Ses tâches habituelles ne sont pas plus fières que les autres, mais à choisir, elles lui semblent plus profitables. N'importe qui peut prendre des notes ou vérifier du stock - mais au-delà de ses compétences personnelles, la particularité des apaisés n'est-elle pas mieux exploitée au contact de la magie ? Son mentor l'accuserait de préférence, s'il ne savait pas la chose impossible. À force de l'y voir, on pourrait cependant croire qu'elle a un certain attachement à la boutique.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, son bracelet ne vient pas de ses frères : on ne l’aurait jamais laissée le garder, si c’avait été le cas. C’est elle-même qui l’a fabriqué, avec les moyens du Cercle, pour garder l’impression d’un lien, même le sachant pertinemment faux.

Pronom du personnage Elle. Thèmes Tous.Mort du personnage ? Pourquoi pas !

Pseudo Trèfle Avez-vous plus de 16 ans ? Oui. Comment avez-vous trouvé le forum ? Par le plus beau et le plus charismatique des enchanteurs ! Fuseau horaire Paris. Mot de la fin Cette fois je m’y suis tenue, à ce « pas de mage », non ?