Vendangien 4:91 Naissance d’Anja, dans une fratrie où personne ne se soucie trop de l’ordre – elle est plus petite qu’un garçon et plus grande qu’une fille, sans compter les deux plus petits, mais sans se souvenir si l’âge a joué un rôle. Perdu dans une vaste plaine entre Weisshaupt et Hossberg, le village se vante d’avoir une forêt, petit amas d’arbres pas totalement isolés tout juste assez grand pour abriter quelques blaireaux.
Enfance Anja accompagne sa famille dans les foires de la région, d’abord pour passer avec un petit chapeau, ensuite pour faire les courses pendant que ses parents chantent, ensuite enfin pour participer au spectacle. Ses danses sont pour le moins originales, spectaculaires dans sa tête et d’un amusement fou mais pas exactement appréciées, mais elle se découvre vite un talent pour la chanson – l’écriture de vers (rarement profonds, mais ça rime bien) comme leur interprétation. Son léger accent, incontestablement andérien mais marqué par l'isolation de son village, n’entame pas la perfection de sa diction et les gens aiment l’écouter. Elle apprend également à jouer de plusieurs instruments basiques. Une fois, de passage dans la capitale, elle s’introduit avec sa sœur dans une chantrie et essaie son orgue, découvrant ses sons pour la première fois et avec émerveillement. Elle n'a pas le temps d'apprendre plus mais en garde un très bon souvenir.
La désolation andérienne ne la dérange pas, fière au contraire des traces indélébiles de son paysage et de l’invincibilité de la vie. Très vite, les deux sont incorporés à ses meilleurs textes.
13 ans (5:04) « Il est très joli ce poème, mais viens là une minute. Écoute. Les étrangers sont toujours une source de vers facile, mais fais attention au rôle que tu leur donnes, d’accord ? Les elfes ont déjà assez de problèmes comme ça, sans qu’on les éloigne du feu sacré par des moqueries trop ardentes, et avec les autres il faut toujours te demander si ça en vaut la peine. Tu vaux mieux que la facilité, d’accord ? Et puis… essaie d’éviter les tévintides, d’accord ? Ce sont des hérétiques, mais tous ne sont pas si… infernaux. J’en ai même connu un très gentil. Imagine un instant être seule un hiver – les voisins enneigés chez eux et trop effrayés par la peste rampante pour visiter, papa coincé par le gel à Laysh, ton fils unique encore au berceau… Imagine seulement passer des semaines sans voir âme qui vive, enfermée dans cette pièce. Même un tévintide, pour peu qu’il ne porte pas de bâton et salue poliment, serait une compagnie agréable, n’est-ce-pas ? Je ne te dis surtout pas de les apprécier, Anja, mais si tu en croises, c’est qu’ils ne sont plus chez eux. Ces étrangers sont souvent trop intéressants pour les condamner aveuglément. »
15 ans (5:06) Une bande de brigands emprunte le chemin principal de la forêt dans laquelle elle ramasse des baies, en direction du village. Leurs rires furieux et le cuir déchiré de leurs tenues l’horrifient, mais par chance ils ne la voient pas. D’abord terrifiée, longtemps cachée derrière un rocher, elle trouve finalement le courage de suivre leur direction, s’arrêtant bien loin de la première maison, en sécurité entre deux gros arbres. De ce qu’il se passe elle ne voit rien, mais elle entend les exclamations et les bruits de choc – terre brisée contre sifflement de lame, craquement de bois contre tissu percé. Recroquevillée dans sa cachette, elle écoute, ou croit entendre, longtemps, une part honteuse espérant ne jamais oublier ces détails d’une musicalité horrible.
19 ans (5:10) Bien qu’elle aime toujours autant sa famille, la chambre qu’ils partagent se fait petite ; son frère, supposé grand, parti – pas bien loin, il a acheté la maison d’en face – ses parents la mettent de plus en plus à contribution et elle a beau aimer écrire, le coucher de soleil est un peu répétitif pour vendre de nouveaux vers chaque mois. Et puis, écrire pour Andrasté est agréable, mais n’est-Elle qu’ici ? Sans être ravis, ses parents ont été jeunes aussi et ils la laissent partir en promettant avec insistance qu’elle aura toujours sa place parmi eux, si elle revient. Elle aura passé un an à hésiter et repousser son départ, mais elle quitte finalement son village.
Ses talents se révèlent lacunaires sans l’accompagnement familial, mais se forger une identité parmi le monde tellement plus vivant de l’extérieur est un défi qu’elle relève avec enthousiasme.
19-22 ans Trois ans à voyager, entrecoupés de plusieurs longues pauses ; pour s’imprégner de l’ambiance, pour se reposer, sincèrement ou parce que ce sont de bonnes excuses pour ne pas se jeter dans le danger trop vite. Au fil des mois elle se fait néanmoins plus hardie, méfiante et couarde mais plus rapide à se lancer, et elle quitte bientôt les Anderfels pour Nevarra, puis Antiva, qu’elle a toujours voulue voir. Le froid commençant à lui manquer, elle revient doucement aux Anderfels et rencontre un groupe de Garde des Ombres qui accepte de l’accueillir. C’est une vraie aubaine pour la jeune fille qui n’avait jusqu’alors rejoint aucune compagnie : quoi de plus sûr et de plus inspirant qu’un groupe de héros itinérants ? Car c’est bien vers Starkhaven, et non chez elle, que cette nouvelle aventure la tire.

Dans un pays plus libre, elle aurait été gauchère - aux Anderfels la question s'est si peu posée qu'on n'a pas eu le temps de le remarquer.
Sans vouloir rejoindre leurs rangs, ni nécessairement approuver si on lui posait la question, elle admire les femmes au pouvoir. Le pouvoir étant relatif.
Elle a peur de beaucoup de choses, à l’exception des hauteurs.
Elle n'a jamais eu ses règles.
Elle est très mauvaise pour être à l'heure.
Son sourire, auto-imposé qu'il soit, n'est pas faux pour autant ; car il faut l'avoir pour y croire, et la joie ne naît pas des grimaces !
Son oncle (qu'elle aime beaucoup) a un problème d'alcool, ce qui l'a pas mal marquée.
Elle est très proche de sa sœur, Andra, malgré leur maigre ressemblance ; celle-ci étant bien plus brune, bien plus sobre et bien plus religieuse, et plus portée sur les costumes et accessoires que le spectacle en soi. Elle n’a pas toujours été comme ça, pourtant, elle a même eu une – scandale ! – amourette avec le fils du voisin quand elle avait dans les dix ans, mais ce temps romantique semble révolu.
Une autre de ses sœurs s'appelle Liese ; dans les petit.e.s, on trouve entre autres Annika et Daniel. Son frère aîné est Beat.
Paradoxalement, alors que la magie la terrifie encore plus que les démons, elle est curieuse de tout ce qui fait Tevinter. Antiva reste néanmoins la préférée de ces voyages.
Anja ressemble énormément à sa mère ; de sa famille paternelle elle n’a que les yeux boueux. Comme des marécages, disait-il toujours avec grande affection.
Anja sait écrire, mais sa lecture est limitée aux écritures les plus aérées et simples.
Rien de tel que le lait et la crème pour lui remonter le moral - s'il y a des morceaux de fruits avec, encore mieux !
Elle a commencé à parler relativement tard (« tu marchais déjà et on pouvait te laisser nourrir les chatons »), au point que ses parents s’en seraient inquiétés si elle n’avait pas été aussi vivace que ses frères et sœurs.

Pronom du personnage Elle, mais une erreur la toucherait plus qu'elle ne la vexerait. Thèmes Tous, mais c'est mon doudou soyez gentils Mort du personnage ? Pourquoi pas

Pseudo Trèfle Avez-vous plus de 16 ans ? Voui Comment avez-vous trouvé le forum ? Fort beau, ma foi ! Fuseau horaire Paris Mot de la fin C’est la faute à Velvet