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Un simple échange de politesses [ft. Fionnuala]

Copper
Copper
Second des Dragons de Rubis
Second des Dragons de Rubis
Copper
Personnage
Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain
Âge : 41 ans
Pronom.s personnage : Il/lui
Origine : Terres Alamarries
Occupation : mercenaire, pêcheur
Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.
Pseudo : Adamant
Pronom.s joueur.euse : Il/lui
Crédits : Adamant
Date d'inscription : 20/07/2021
Messages : 224
Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos
Attributs : CC : 18/18
CT : 10/10
End : 15/15
For : 19/19
Perc : 15/15
Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3
Feuille
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t187-copper-second-des
Un simple échange de politessesCHAPITRE UN : BÉNIS SOIENT LES CHAMPIONS DU CRÉATEUR

Type de RP Classique (suite d'animation)
Date du sujet 17 Réconfort 5:12, fin d'après-midi
Participants Copper, Fionnuala
TW langage grossier
Résumé [suite du rp Les dames de fer, feat. Nora et Fionnuala] Après la défaite humiliante de Nora, Fionnuala a eu la bonne idée d'insulter toute la compagnie, évoquant même le nom d'Amadis Vael. Cette dernière se révélant être de famille, Copper comprend que s'il n'agit pas rapidement, la réputation des Dragons sera mise à mal. Il prend donc les devants et part s'entretenir avec la victorieuse outrée.
Pour le recensement


Code:
[code]<li><en3>17 Réconfort 5:12, fin d'après-midi</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t318-un-simple-echange-de-politesses-ft-fionnuala">Un simple échange de politesses</a> : <u>Copper, Fionnuala</u> [suite du rp <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t186-animation-les-dames-de-fer">Les dames de fer</a>, feat. Nora et Fionnuala] Après la défaite humiliante de Nora, Fionnuala a eu la bonne idée d'insulter toute la compagnie, évoquant même le nom d'Amadis Vael. Cette dernière se révélant être de famille, Copper comprend que s'il n'agit pas rapidement, la réputation des Dragons sera mise à mal. Il prend donc les devants et part s'entretenir avec la victorieuse outrée.</li>[/code]
Copper
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Second des Dragons de Rubis
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Illustration : TECHNO ALAMARRI

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C’était pourtant sur un ton amusé que Tod m’avait prévenu de cet entraînement. « Nora est en train de se faire passer un de ces savons tu devrais venir guigner ! » Mouais. Je n’avais pas vu l’entraînement dans son entièreté, mais j’arrivais au bon moment, j’imaginais. Ou alors au mauvais, cela dépendait des points de vue.

Ma surprise fut grande d’apercevoir une Nora .. comment dire .. intimidée ? Elle ne l’était sûrement pas vraiment, mais les mots de son adversaire avaient un impact qu’elle devait sûrement craindre. Personnellement, son discours outré m’avait tendu, et Tod dut voir ma mâchoire se serrer, mon regard briller d’une certaine sombre lueur.

- « Misérable insecte. Qu’importe quel est ton nom, tu es ridicule. Je ne sais même pas pourquoi j’ai perdu mon temps avec toi. Et vous autres qui vous amassez là, comme des vautours, vous n’êtes bon qu’à rire à la moindre de ses chutes. C’est donc ça, les Dragons de Rubis ? C’est donc ça, la compagnie de ma très chère arrière-petite-cousine, Amadis Vaël ? »

Lui comme bien d’autres présents pour assister au spectacle s’étaient tus. A l’évocation du nom d’Amadis, je soufflai du nez, ne quittant pas la victorieuse du regard. Tod avalait péniblement sa salive, sentant un malaise, et il avait raison : un grand malaise venait d’envahir nos rangs. Une Vael qui s’amusait à remuer son couteau richement décoré dans une plaie loin d’être refermée. Certains remarquèrent ma présence et se pétrifièrent sur place. Mais je préférais attendre la fin de son cirque.

- « C’est donc vous que le Prince, mon père, engage au moindre problème ? Vous qui protégez Starkhaven et ses habitants ? Vous qui servez le Créateur de votre sang et de vos larmes ? C’est pitoyable. Ou bien Amadis a-t-elle emporté avec elle tous les hommes et toutes les femmes de valeur, ne laissant que des gueulards, des soiffards et des estropiés ? En tant que Vaël, j’ai honte. »
- « .. Copper ? »

Tod parla à voix basse, mais je ne manquai aucune syllabe. Je penchai la tête vers lui en signe de réponse. Il poursuivit sur le même ton.

- « On fait quoi ? .. Je veux dire, on peut pas la laisser– »
- « Patience. »

Si Amadis m’avait appris quelque chose d’essentiel sur comment traiter avec les nobliaux, c’était de faire preuve de retenue et de patience. La réputation des Dragons était alors en jeu, et entre cet incident et le « scandale » de permettre à des elfes « sauvages » de s’entraîner avec nous, il fallait s’accrocher. Mais perdre patience maintenant nous ferait grandement défaut, surtout considérant le fait qu’elle venait, dans le plus grand des calmes, d’insulter toute notre compagnie comme si de rien n’était.

Je la regardai partir du coin de l’œil, puis me tournai vers Tod.

- « Occupe-toi des hommes, je me charge de la Vael. »
- « Ça va aller ? »
- « Oui. Ce n’est pas la première fois, et ça ne sera sûrement pas la dernière. »

M’occuper de nobles à l’égo blessé n’était pas si compliqué, dans le fond. Et avec les bruits qui couraient, cela recommencerait très certainement. Ce pourquoi il me fallait agir maintenant, au premier cas qui se présentait. Je la suivis donc nonchalamment, avec une certaine distance qui me séparait d’elle. Puis, mon pas s’accéléra, guettant une opportunité de la bloquer en passant par quelques raccourcis parallèles à sa trajectoire, et ce afin de lui barrer la route. Elle ne m’avait pas encore remarqué, mais cela ne saurait tarder. Je laissai ma voix porter, n’émettant qu’un mot, un nom qui saurait clairement définir mon interlocutrice.

- « Vael ! »

Je marchai alors dans sa direction, lentement, les mains dans mon dos, et cherchant son regard. Si une certaine envie de lui donner une paire de gifles en public sut satisfaire mon esprit un court instant, je devais chasser cette idée. Dommage. Mais j’avais la responsabilité de protéger mes hommes et la réputation de notre compagnie. Une fois davantage à sa hauteur, je me plantai droit devant elle, avant de croiser des bras contre ma poitrine.

- « Vous nous quittez déjà après une victoire si écrasante ? »

Il n’était pas difficile à déceler que, contrairement à mes hommes qui auraient célébré toute la nuit, la Vael n’en ferait pas grand-chose, que ce soit par modestie ou par dignité. Malgré tout, j’étais bien déterminé à lui expliquer – avec des dorures si nécessaire – le fond de ma pensée quant à sa conduite honteuse. Je lui souris.

- « J’aimerais vous parler dans ma tente avant votre départ. Je crains que ce ne soit pas une question. »

Copper s'adresse en #83352b
Tod s'adresse en #999933
Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
Chercheuse de la Vérité
Fionnuala Vaël
Personnage
Illustration : Un simple échange de politesses [ft. Fionnuala] Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
Messages : 1591
Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

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Un simple échange de politesses

Un instant d’arrêt pour prendre le temps d’étirer ce dos sur lequel on avait tant insisté. Depuis que cette foutue rouquine l’avait mise au sol, la première fois, il ne cessait de lui rappeler qu’il était fragile et qu’il ne tolérerait pas beaucoup d’autres comme ça. Sans son armure pour amortir un minimum et lui tenir la colonne en place… Si elle avait su, elle serait venue en armure complète de Chercheuse. Avec le jupon orné de l’Œil. Et la couronne du paternel, tiens.

Et encore : avec tout ça, l’autre aurait trouvé moyen de ponctuer toutes ses phrases par des insupportables Serah.

« Vael ! »

Pardon ? Qui m’appelle ainsi ?

La dernière fois qu’on avait prononcé son nom de famille, seul, avec une telle autorité, elle était à peine majeure et ne faisait pas bien la maline. S’en étaient suivies des heures sur la pierre dure de Montsimmard, sur les bancs froids de la chapelle, sous les regards inquisiteurs… Assez pour ne plus être impressionnée maintenant. Même ses supérieurs en Orlaïs avaient assez de recul pour utiliser un titre avant son nom de famille.

Aussi grave que la voix qui avait prononcé son nom avait pu être, Fionnuala se retourna prestement pour rabrouer l’insolent qui s’était permis une telle familiarité ; elle se prépara déjà à lui asséner que pour lui, « ce serait seulement Messerah » – voire Chercheuse, histoire d’enfoncer définitivement cette insolente compagnie dans la fange qu’elle méritait. Seulement, la guerrière se ravisa immédiatement quand elle entraperçut son interlocuteur, un air de surprise passant sur son visage et exprimant ce qu’elle réussit à retenir au fond de sa gorge nouée.

Oups.

L’homme face à elle la dépassait en taille – ce qui n’était déjà pas habituel, sans être exceptionnel non plus pour la gent masculine. Par contre, Fionnuala avait beaucoup moins l’habitude de se retrouver devant des hommes au torse nu et à la musculature plus qu’imposante ; ni même à la coiffure et au style vestimentaire si particuliers qui, aussi restreint soit-il, semblait pourtant le déranger un peu.

Un barbare alamarri.

Fionnuala en avait croisés quelques-uns à Val Royeaux, malgré la guerre : les combats n’arrêtaient pas le commerce, ni le désir de s’enrichir. Pas si peu civilisés que cela, les Alamarris : certes, leurs vêtements étaient déjà passés de modes, mais le tissu était riche et les bijoux resplendissait, et leur art plutôt raffiné. Par contre, ils étaient bel et bien habillés, ce qui ne semblait pas le cas de celui qui marchait droit vers elle, mains dans le dos et regard bien droit.

Il réussit à saisir celui de la Chercheuse qui y trouva une certaine politesse : dure, mais assez présente pour qu’elle se ressaisisse, lui fasse

« Vous nous quittez déjà après une victoire si écrasante ? »

Je ne voulais pas vraiment casser son nez : je croyais sincèrement qu’elle roulerait sur elle-même. Tu devrais lui apprendre, barbare : j’ai compris qui tu étais.

« Je n’ai pas de raison de me réjouir d’une telle victoire, ni de la fêter, répondit Fionnuala avec une lassitude sur laquelle elle insista à peine. Je ne crois pas que vos hommes soient prêts à m’offrir un pot – quant à votre rouquine… »

La suspension ne laissait pas de place au mystère : surtout à l’entendement commun sur le fait qu’elle ne voulait pas infliger plus d’humiliation à son adversaire. La Chercheuse aurait bien aimé lui tendre la main, mais la chienne aurait été alors capable de la lui mordre.

Son vis-à-vis sourit. C’était absurdement dérangeant, et Fionnuala ne le lui rendit pas.

« J’aimerais vous parler dans ma tente avant votre départ. Je crains que ce ne soit pas une question. »

Je crains que je n’aie pas à recevoir d’ordre de votre part.

« Et ce serait pour ? »

Se redressant pour lui faire bien face et lui montrer qu’il ne lui faisait pas particulièrement peur, même entouré et soutenu par ses hommes qu’elle avait humiliés auparavant – avait-elle dit ou pensé très fort que cette rouquine les avait tous émasculés ? elle ne savait plus –, elle insista plus fortement sur le regard, et reprit avant qu’il ne réponde :

« Je crains que je n’aie pas le temps. Et je n’ai pas l’honneur de savoir qui vous êtes, merc… Ser. »

Bien sûr que si : Copper, l’Alamarri qu’Amadis a pris comme Second. Choix surprenant. Maintenant que je l’entends, il parle pas trop mal pour un barbare.

Il avait néanmoins l’air beaucoup moins effrayant maintenant qu’il parlait : et peut-être que si la Chercheuse insistait un peu pour filer à la tévintide, il céderait rapidement. Si Amadis avait choisi un tel profil, ce n’était sûrement pas pour ses talents oratoires, où il aurait eu une meilleure gueule et probablement moins d’épaules.

À moins que ce soit son type… Enfin.

« Mais dites-moi : quel était le nom de votre mercenaire ? Que je sache au moins à qui j’ai eu affaire. »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
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Heureusement pour elle, la Vael s’était arrêtée. Je pouvais lire dans son regard une certaine surprise, sans pour autant qu’elle ne perde pieds. L’agacement était encore fortement présent, cela dit, et j’espérais qu’elle ne le porterait pas bravement pendant toute notre conversation, sinon j’allais finir par perdre patience plus rapidement que prévu.

- « Je n’ai pas de raison de me réjouir d’une telle victoire, ni de la fêter. Je ne crois pas que vos hommes soient prêts à m’offrir un pot – quant à votre rouquine… »

Encore une fois, j’étais surpris qu’avec une susceptibilité pareille, elle ait gagné. Il fallait croire que Nora manquait de rigueur sur ses entraînement dernièrement : j’irais la secouer quand je la recroiserai, en attendant j’avais plus urgent sur le feu.

Quant à ma demande d’aller discuter entre nous sous ma tente, je pouvais sentir l’agacement pointer. Naturellement : personne n’aimait parler avec moi, encore moins lorsque c’était moi qui insistais. Ce n’était jamais réjouissant. Mais heureusement pour elle, Vael resta polie, pour l’instant.

- « Je crains que je n’aie pas le temps. Et je n’ai pas l’honneur de savoir qui vous êtes, merc… Ser. »

Evidemment qu’elle ne savait pas qui j’étais, je n’avais pas la grande gueule d’Amadis, qui ne se gênait pas de rappeler à tout le monde qui elle était, autant une Vael de sang que la meneuse des Dragons de Rubis. Je maintins mon sourire.

- « Il faut croire que je manque de manière, j’aurais dû commencer par là : je suis Copper, second des Dragons de Rubis, et je vais faire en sorte que vous ayez le temps pour discuter. Sauf si vous voulez le faire ici et maintenant, mais pour vous comme pour moi, ça sera loin d’être sympathique à vivre. »

Je lui offrais au moins la décence de se faire incendier à l’abri des regards, c’était toujours mieux qu’en public. Et puis, je me passerais bien des rumeurs. Ces foutus rumeurs.

Avec surprise, elle avait une question avant de commencer notre entrevue. Elle me prouvait alors qu’elle n’était pas si immature qu’elle l’avait laissé paraître avant, même si la colère avait toujours ce don de nous rendre extrêmement con.

- « Mais dites-moi : quel était le nom de votre mercenaire ? Que je sache au moins à qui j’ai eu affaire. »
- « La petite s’appelle Nora, c’est une jeune recrue. Un peu impulsive et ronchonne, mais elle prend ses entraînements très au sérieux. »

Si Genann avait vu cet affrontement, il aurait sûrement éclaté de rire, avant de reprendre son entraînement avec davantage de panache. Quelque part, j’étais triste d’avoir raté sa technique de provocation, car elle avait réellement l’air au point.

- « Si vous voulez bien me suivre, Messerah. »

Je lui fis un geste de la tête pour indiquer la direction, mais j’attendais qu’elle avance en premier : elle serait capable de me poser un lapin pendant que j’avais le dos tourné. Quitte à la traîner à ma tente, je le ferais, si elle voulait jouer les difficiles.

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Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
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« Il faut croire que je manque de manière, j’aurais dû commencer par là : je suis Copper, second des Dragons de Rubis, et je vais faire en sorte que vous ayez le temps pour discuter. Sauf si vous voulez le faire ici et maintenant, mais pour vous comme pour moi, ça sera loin d’être sympathique à vivre. »

Fionnuala haussa les sourcils. Ce Copper savait ce qu’il voulait : et, contrairement à cette première impression qu’offraient ses origines et son accoutrement, il s’avérait relativement patient et avait de bonnes manières. Cela intrigua immédiatement la Chercheuse : ce n’était pas un hasard si cet homme était là, non ? Pour exactement être pris de haut par quiconque préjugeait facilement – et, toute professionnelle qu’elle était, elle était tombée dans le piège à deux pieds – et ensuite créer la surprise. D’autant plus qu’il avait l’assentiment et le soutien de ses mercenaires.

Peut-être que finalement, Amadis avait fait un choix judicieux, méritant une meilleure considération. Que valait-il, ce Copper ?

« La petite s’appelle Nora, indiqua-t-il, c’est une jeune recrue. Un peu impulsive et ronchonne, mais elle prend ses entraînements très au sérieux.
- Je n’aurais pas employé le mot « sérieux »… du moins, ce n’est pas l’impression qu’elle a voulue laisser à une inconnue. »

Parler de la rouquine n’intéressait pas particulièrement Fionnuala : des gonzesses comme ça, nées du peuple et aussi vulgaires qu’insolentes envers tout ce qui. Elle avait définitivement ressemblé à un chien de salon orlésien mal peignée, à aboyer sur tout ce qui était trop grand, simplement par désir d’exister.

Pauvre fille.

« Si vous voulez bien me suivre, Messerah.
- Alors, soit. Je vous suis volontiers, Copper. »

De toute façon, le colosse, tu me lâcheras pas avant d’avoir dit ce que tu voulais. J’imagine que je vais me prendre un savon, c’est cela ?

Fionnuala remarqua rapidement que le Dragon ne bougerait pas avant qu’elle-même ne fasse un pas : il devait chercher son assentiment, être certain qu’elle ne partirait pas… ne l’avait-on jamais prise à fuir le danger ? Définitivement pas. En levant les yeux au soleil, elle reporta son regard sur Copper, et ajouta :

« Vous pouvez passer devant, ne vous inquiétez pas : je ne vais pas m’envoler comme ça. Ou bien dites-moi quelle est votre tente… »

…. parce que le spectacle qu’on offre commence à devenir ridicule.

« À moins qu’il faille chercher la plus grande de toutes ? Vous me direz, Copper, entre vous et moi, ce serait agréable de réussir à passer l’entrée sans trop se pencher. »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

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A m’entendre parler, son regard changea presqu’immédiatement : un classique. Certains étaient même étonnés que je sache parler, c’était dire la bêtise humaine. Mais cela faisait des années et des années que ce genre de « choc » me passait au-dessus de la tête, tant c’était fréquent. Son ton changea même vis-à-vis de moi, mais je n’étais pas certain de si c’était à cause de mon langage, de mon rang, ou des deux à la fois.

- « Je n’aurais pas employé le mot « sérieux »… du moins, ce n’est pas l’impression qu’elle a voulue laisser à une inconnue. »
- « En même temps, ce n’est pas sa principale préoccupation. »

Et c’était vrai, ce que j’aimais bien chez elle en fin de compte. Elle n’avait pas à se prendre la tête comme je devais le faire tous les jours, avec absolument toutes les personnes avec qui j’échangeais. Quel fardeau parfois d’être le « meneur » temporaire des Dragons.

Fort heureusement, surtout pour elle, la Vael accepta finalement de me suivre. J’attendis un peu, chose qu’elle remarqua presque sur le coup. A se demander comment une personne si consciente de son environnement s’était permise de faire pareille déclaration.

- « Vous pouvez passer devant, ne vous inquiétez pas : je ne vais pas m’envoler comme ça. Ou bien dites-moi quelle est votre tente…  À moins qu’il faille chercher la plus grande de toutes ? Vous me direz, Copper, entre vous et moi, ce serait agréable de réussir à passer l’entrée sans trop se pencher. »

Elle tentait de l’humour pour détendre l’atmosphère, et si je n’avais pas pareille situation à gérer, je lui aurais souris : cependant, mon visage complet ne remua pas un poil, la tuant du regard. Puis, je pris finalement les devants, certain qu’elle ne se défile pas.

- « Ça vaut mieux surtout pour vous de ne pas vous envoler. Suivez-moi. »

Tente après tente, nous arrivâmes devant, en effet, une grande tente, pour plusieurs raisons. Je tirai d’une main l’épais tissu, indiquant de l’autre main qu’elle pouvait entrer avant de refermer la marche derrière elle.

L’intérieur était autant utile que confortable : dans un recoin se trouvait mon lit, un mélange divin de fourrures et de couvertures, et dans un autre se trouvait mon bureau, avec une seule chaise cependant. Je n’avais pas l’habitude de convoquer des gens dans ma tente, et encore moins pour une réprimande. Je vagabondais toujours dehors, et faisais les choses dehors. J’attrapai la chaise pour la déposer devant le modeste bureau.

- « Vous pouvez vous asseoir, si vous voulez. »

Puis, je m’assis contre la table, les bras croisés. Elle n’était finalement pas si désagréable : gérer ma colère s’avérerait bien plus simple que je ne l’aurais anticipé, ce qui m’arrangeait. Je n’avais pas les nerfs à me prendre la tête pour des fioritures.

- « Je ne vais pas perdre mon temps à vous rappeler ce qui vient de se passer, vous n’êtes pas une demeurée. Cependant, je vais plutôt m’attarder sur le pouvoir de vos propos, et le merdier qu’ils peuvent engendrer si je ne prends pas le temps de vous mettre au pas avant. »

Quelle idée, aussi .. Nora est une petite qui donnait tout ce qu’elle avait dans ces entraînements, et qui n’allait pas si bien que ça de base, pour de bonnes raisons. Fionnuala était indéniablement plus vieille qu’elle, peut-être avions-nous le même âge. C’était d’un ridicule ..

- « Mais avant, dites-moi tout : vous sentez-vous mieux, à avoir enfoncé plus bas que terre une enfant, d’avoir craché vos insultes à tout-va autour de vous ? Êtes-vous satisfaite d’un comportement si mature pour votre âge ? Et ne me jetez pas à la face comme excuse que c’était votre colère, engendrée par son comportement durant un entraînement. Si vous ne savez pas gérer vos émotions, vous feriez mieux de déposer votre épée immédiatement. »

Je pinçai mes lèves un bref instant, canalisant la mienne, de colère. Evidemment que j’étais furieux qu’on m’emmerde parce qu’une princesse se permettait de descendre toute ma compagnie, sous prétexte qu’elle était contrariée. Sourcils froncés, je ne la quittai pas des yeux, écoutant ses complaintes ou remarques potentielles. Je repris, le ton toujours aussi calme, bien que mon accent se faisant plus intense, soulignant davantage que je n’étais pas d’humeur.

- « Vous prendre la tête pour un entraînement, regardez-vous, tout de même .. Mais je dois dire que ce n’est pas votre vie, sûrement pleine de dilemmes et de problèmes, qui m’intéresse, mais les conséquences de vos propos. Que pensez-vous qu’il va se passer, à présent ? Remettre en question notre métier, ce pour quoi nous sommes là – et que nous faisons d’ailleurs très bien, au passage ? Les mots courent rapidement, particulièrement avec un sang comme le vôtre dans les veines. C’est quoi votre objectif, nous rendre la vie plus dure qu’elle ne l’est déjà ? Nous faire perdre la confiance des résidents, déjà suffisamment ébranlée par l’exil d’Amadis ? Simplement parce qu’une gamine vous a traité de grognasse ? »

L’absurdité de cette conversation me donnait la migraine, pour être honnête. Pourquoi c’était à moi de gérer ce genre d’enfantillages, déjà ?

- « Vous parliez de l’impression que la jeune Nora laisse sur les inconnus. Sachez que l’impression que j’ai de vous n’est vraiment pas terrible non plus. Je vous pensais plus nettement mature et maîtrisée. »

Copper s'adresse en #83352b
Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
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Personnage
Illustration : Un simple échange de politesses [ft. Fionnuala] Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
Messages : 1591
Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

Feuille
Joueur

 

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Un simple échange de politesses

« Ça vaut mieux surtout pour vous de ne pas vous envoler. Suivez-moi. »

Les traits épais du visage de Copper étaient figés en une expression assez assassine : Fionnuala abandonna définitivement toute tentative de détendre l’atmosphère, pour ne pas plus importuner son guide et son ascendant physique.

Les tentes défilèrent, et les regards se firent de moins en moins mauvais à l’encontre de la Chercheuse à mesure qu’ils approchaient du logement de leur supérieur ; les bruits courraient rarement aussi rapidement qu’on le pensait. Déformation professionnelle, elle détailla cette scène se déroulant sous ses yeux. Autour des tentures tendues, chaises, braseros ou stands étaient bien installés : les mauvaises herbes poussaient déjà autour, comme pour les ancrer plus fort encore dans le paysage. Un campement temporaire, pourtant parti pour la durée.

Certains yeux s’arrondirent, et Fionnuala se demanda bien pourquoi cette surprise ; dans l’aspiration de l’Alamarri, elle en avait oublié ses propres singularités physiques. Elle restait grande, guerrière et, l’espérait-elle, altière – avec le pourpoint sali par le combat et qu’elle avait complètement oublié d’épousseter. Erreur qu’elle tenta rapidement de corriger, tandis qu’on se questionnait sur sa présence nouvelle dans la tente de Copper.

Spartiate, si le terme pouvait être approprié : même si le barbare n’avait pas l’air d’avoir lésiné sur les peaux et les couvertures sur son lit. Tandis que la Chercheuse fit ses premiers pas sous le lin lourd, étouffant le brouhaha du campement, comme si une nouvelle réalité se déroulait sous ses pieds. Quelques souvenirs ressurgirent, sentiments passés mais non dépassés, mais elle les chassa d’un soupir : pas encore, pas maintenant.

Un instant, Fionnuala se demanda s’il allait lui laisser la seule chaise disponible, et la question trouva rapidement sa réponse. Copper l’installa face au bureau et l’invita, sans affection dans sa politesse :

« Vous pouvez vous asseoir, si vous voulez.
- Bien aimable à vous, merci. »

Sans hésiter, elle s’assit, et laissa échapper l’habituelle plainte de satisfaction que pouvait ressentir son dos. Tandis qu’elle s’installait avec assurance sur ce siège assez simple, croisant ses longues jambes, lui se posa contre son propre bureau, la dominant de sa stature ; elle donnait le change en affichant une certaine détente bien que, sans l’avouer, elle avait le cœur battant et les sens en alerte. Les Alamarris n’étaient pas connus pour leur calme et leur civilité et si Copper démentait ces stéréotypes, Fionnuala se demandait bien quand le naturel chassé reviendrait au galop. Et le moins qu’elle puisse constater était qu’il avait beaucoup de choses à dire.

« Je ne vais pas perdre mon temps à vous rappeler ce qui vient de se passer, commença-t-il, vous n’êtes pas une demeurée. Cependant, je vais plutôt m’attarder sur le pouvoir de vos propos, et le merdier qu’ils peuvent engendrer si je ne prends pas le temps de vous mettre au pas avant. »

Tant que cela, pour trois phrases lancées à la volée ?

Les sourcils de l’« invitée » s’arquèrent, mais elle attendit tranquillement la suite.

« Mais avant, dites-moi tout : vous sentez-vous mieux, à avoir enfoncé plus bas que terre une enfant, d’avoir craché vos insultes à tout-va autour de vous ? Êtes-vous satisfaite d’un comportement si mature pour votre âge ? Et ne me jetez pas à la face comme excuse que c’était votre colère, engendrée par son comportement durant un entraînement. Si vous ne savez pas gérer vos émotions, vous feriez mieux de déposer votre épée immédiatement. »

Votre « enfant » a quand même la vingtaine bien tapée, et est assez grande pour foutre une belle raclée à un paquet de vos hommes. Va falloir la traiter comme une adulte et la laisser faire face à ses responsabilités. Quant à mes émotions et à la portée de mon épée, merci de vous en inquiéter, mais je pense qu’elles ont toutes deux prouvé leur valeur… contre une enfant, peut-être… Enfin.

À cet instant précis, Fionnuala comprit qu’elle avait tout intérêt à garder le silence et à le laisser dérouler son sermon – par le Créateur, elle se croyait retournée à Montsimmard, les quelques rares fois où son naturel chahuteur avait été maté. Définitivement. Cela rendait cette entrevue plutôt embarrassante, surtout avec ce ton qui s’échauffait et cette voix toujours plus profonde.

« Vous prendre la tête pour un entraînement, regardez-vous, tout de même. Mais je dois dire que ce n’est pas votre vie, sûrement pleine de dilemmes et de problèmes, qui m’intéresse, mais les conséquences de vos propos. Que pensez-vous qu’il va se passer, à présent ? Remettre en question notre métier, ce pour quoi nous sommes là – et que nous faisons d’ailleurs très bien, au passage ? Les mots courent rapidement, particulièrement avec un sang comme le vôtre dans les veines. C’est quoi votre objectif, nous rendre la vie plus dure qu’elle ne l’est déjà ? Nous faire perdre la confiance des résidents, déjà suffisamment ébranlée par l’exil d’Amadis ? Simplement parce qu’une gamine vous a traité de grognasse ? »

Vous commencez à juger beaucoup de choses qui vous dépassent, Copper. Ce que moi je vois, par contre, c’est l’affaiblissement certain des Dragons de Rubis : Amadis a eu droit à l’exil parce qu’elle portait le nom de Vaël ; mais si vous, Alamarri, y étiez allé, à quel sort auriez-vous eu droit ? Moins clément. Je comprends votre peur, mais vous me confirmez que vous n’avez pas gardé la crème de la crème de votre compagnie. Que celle-ci se promène maintenant en Antiva, à profiter de la « Dolce Vita ». Je n’ai fait que mettre le doigt sur votre problème…

La Chercheuse était demeurée de marbre, retenant impeccablement ce sourire qui devait pourtant poindre, face à cet énervement somme toute, légitime : l’implication de Copper pour ces hommes devenait si tangible qu’elle comprenait qu’il soit emporté. Son propre coude s’éleva et entoura cette chaise pour donner un change plus apaisé ; de plus, elle soutint son regard avec fermeté et considération, lui faisant comprendre que, bien que muette, elle n’était pas sourde.

« Vous parliez de l’impression que la jeune Nora laisse sur les inconnus. Sachez que l’impression que j’ai de vous n’est vraiment pas terrible non plus. Je vous pensais plus nettement mature et maîtrisée. »

Copper s’arrêta là, retrouvant sûrement son souffle. Sans se départir de son calme, Fionnuala garda sa position pleine d’assurance sur sa chaise, ne quitta pas les yeux de son interlocuteur, rassembla son courage et déclara, espérant fort qu’elle ne finira pas avec un poing dans le visage :

« Permettez-moi, avant toute chose, de vous présenter mes excuses, Copper. »

Sincère, le ton portant selle continua de sa bouche asséchée et pâteuse :

« Je ne pensais vraiment pas que mes mots vous atteindraient aussi fort. Vous avez raison : j’aurais dû mieux me maîtriser face à votre jeune mercenaire. »

Décroisant les jambes, posant ses coudes sur ses genoux, Fionnuala se décrocha du dossier de sa chaise, se faisant plus petite, moins assurée – mais peut-être plus confidente ? Sa tête était redressée pour continuer de capter le regard dur. Elle continua d’un ton moins contrit mais pas non plus trop imposant, pour ménager cet homme qui semblait échauffé :

« Il est vrai… Seuls vos Dragons étaient présents dans cette assemblée, n’est-ce pas ? Ou même quelques-uns d’entre eux, peu importe. Ces mêmes hommes qui souriaient avec crasse en regardant leur camarade tomber et se relever, avec rien d’autres que des insultes dans sa bouche. »

J’aurais vraiment voulu, à la base, que ce soit deux femmes qui montrent un petit peu à tous ces mâles ce que voulait dire le combat. Je n’étais pas tout à fait sur la même longueur d’onde que cette… « enfant ».

« Croyez-moi qu’autant en colère que je pouvais être, Copper, et je ne me permettrai pas de le nier, je n’ai pas pensé à mal : vous comme moi savons que l’honneur des Dragons de Rubis est intrinsèquement lié à la réputation de la famille Vaël… Ce n’était qu’un entraînement, mais c’est également la démonstration de la santé de votre compagnie, et de ces alliances répétées, n’est-ce pas ? »

Sauf à Hasmal. Savez-vous, Copper, si Amadis a agi de son propre chef ?

« Ma déception était donc réelle, affirma Fionnuala en se redressant, ses mains dansant un peu, fondée sur les insultes répétées de Nora, au seul prétexte que je suis mieux née qu’elle. Vous vous plaignez des conséquences de mes éclatements : mais qu’en aurait-il été si plus noble que moi avait été dans cette arène ? Si plus mal intentionné que moi avait vu son honneur ainsi bafoué et sali ? Je n’ai fait qu’exprimer par les mots ce que d’autres auraient pu exécuter en actes. »

En vérité, je pourrais aussi être cette personne, si je décide d’être Chercheuse de la Vérité avant la puînée des Vaël. Mes collègues peuvent aussi prendre ce rôle : un mot, on tombe sur vous, comme les autres. Comment te sens-tu vis-à-vis du Créateur, Alamarri ? J’ai cru comprendre que si Ses paroles sont parvenues sur vos terres reculées, elles ont du mal à s’imposer. Ce sont des questions innocentes qui ne franchiront pas mes lèvres, car encore une fois, tu es lié de près au destin de ma famille.

« Je ne souhaitais honnêtement pas porter préjudice à vos Dragons de Rubis, répéta la Chercheuse avec chaleur, simplement rappeler à ces hommes leur honneur. Je n’ai aucun intérêt à ce que vous plongiez, au contraire : comme je viens d’arriver pour la première fois depuis de longues années, je souhaitais rencontrer la compagnie d’Amadis. Celle qui avait libéré Hasmal et aidé à nettoyer la Cité des Princes de sa pègre. »

Là-dessus, bras et jambes décroisés, dos appuyé sur la chaise, Fionnuala s’ouvrit totalement, dans une posture quasi- le laissa réagir et répondre.

« Je vous prie à nouveau, Copper, d’accepter mes excuses. Et si vous êtes disposé à m’offrir de quoi boire, ne serait-ce qu’un peu d’eau, je ne serai pas contre : j’aimerais me rincer la bouche, surtout si nous devions encore un peu parler, peut-être qu'on s'accorde sur comment je peux me racheter. »

Avec cela, soit le Second la fichait dehors avec un coup de pied bien placé, soit leur soirée n’était pas totalement perdue.




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
Merci pour les cadeaux  Stareheart:
Copper
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Second des Dragons de Rubis
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Illustration : TECHNO ALAMARRI

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Occupation : mercenaire, pêcheur
Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.
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Elle accepta de s’asseoir, et c’était tant mieux. Ça montrait quelque part qu’elle ne se sentait pas non plus trop nerveuse, au point de privilégier une porte de sortie si les choses tournaient mal. Bien.

Cependant, elle semblait surprise de ce pour quoi je l’avais interpelée. Vous allez me dire qu’une noble n’avait aucune idée du pouvoir des mots, ainsi que des rumeurs que cela pouvait engendrer ? Elle ne pouvait pas être sérieuse. A venir insulter tous les dragons publiquement, elle ne POUVAIT PAS être sérieuse. Elle restait cependant dans le silence, ne me quittant nullement du regard, et heureusement. Même si, d’un côté, la voir baisser le regard de gêne m’aurait apporté une immature satisfaction. Je n’étais pas là pour ça.

Un léger sourire pointait sur ses lèvres. Quoi, me voir énervé était quelque chose d’amusant ? On aurait dit une enfant fière d’avoir saccagé la maison pour attirer l’attention de ses parents. Je n’avais pas encore l’honneur de connaître la joie d’être un père, mais face à une gamine insolente de son genre, j’aurais craqué depuis longtemps déjà. Le monde bénit le fait qu’elle soit à mes yeux qu’une étrangère.

Et elle commença à enfin répondre à mes propos.

- « Permettez-moi, avant toute chose, de vous présenter mes excuses, Copper. Je ne pensais vraiment pas que mes mots vous atteindraient aussi fort. Vous avez raison : j’aurais dû mieux me maîtriser face à votre jeune mercenaire. »

Si cette espèce de passif-agressif siffla à mes oreilles comme tel, je pressentais que le plus amer serait à venir. Oh, prête-moi ta force, j’en aurais besoin.

- « Il est vrai… Seuls vos Dragons étaient présents dans cette assemblée, n’est-ce pas ? Ou même quelques-uns d’entre eux, peu importe. Ces mêmes hommes qui souriaient avec crasse en regardant leur camarade tomber et se relever, avec rien d’autres que des insultes dans sa bouche. Croyez-moi qu’autant en colère que je pouvais être, Copper, et je ne me permettrai pas de le nier, je n’ai pas pensé à mal : vous comme moi savons que l’honneur des Dragons de Rubis est intrinsèquement lié à la réputation de la famille Vaël… Ce n’était qu’un entraînement, mais c’est également la démonstration de la santé de votre compagnie, et de ces alliances répétées, n’est-ce pas ? »

Les bras croisés, je l’observai en silence. Elle osait parler maintenant de politique après avoir foutu pas mal de bordel. Elle avait cette audace. Et bien sûr, la question de l’état d’esprit des Dragons était posé sur la table, elle n’avait qu’à se servir pour me faire comprendre quelque chose que je savais déjà. Mais elle reprit.

- « Ma déception était donc réelle, fondée sur les insultes répétées de Nora, au seul prétexte que je suis mieux née qu’elle. Vous vous plaignez des conséquences de mes éclatements : mais qu’en aurait-il été si plus noble que moi avait été dans cette arène ? Si plus mal intentionné que moi avait vu son honneur ainsi bafoué et sali ? Je n’ai fait qu’exprimer par les mots ce que d’autres auraient pu exécuter en actes. »

La seule pensée d’une humiliation nettement plus physique envers la petite Nora me tendit instantanément. Elle avait raison sur cet aspect, mais une plaie restait une plaie. Que ce soit de trancher ou de couper un bras, la douleur restait présente, tout en étant incomparable. Qu’essayait-elle de prouver, avec son analyse biaisée ?

- « Je ne souhaitais honnêtement pas porter préjudice à vos Dragons de Rubis, simplement rappeler à ces hommes leur honneur. Je n’ai aucun intérêt à ce que vous plongiez, au contraire : comme je viens d’arriver pour la première fois depuis de longues années, je souhaitais rencontrer la compagnie d’Amadis. Celle qui avait libéré Hasmal et aidé à nettoyer la Cité des Princes de sa pègre. »

Je pouvais sentir dans mon dos ce frisson d’inconfort face à une telle évocation. Les deux, mêmes. Parler d’Hasmal était tabou, et la guerre des rats .. Ce n’étaient pas les meilleurs souvenirs qu’elle aurait pu évoquer. Je remarquai par après que mes dents étaient serrées fortement les unes contre les autres. J’avais encore du chemin à faire pour prendre le recul nécessaire sur ces deux événements, il fallait croire. Et puis, Vael conclut sa petite tirade.

- « Je vous prie à nouveau, Copper, d’accepter mes excuses. Et si vous êtes disposé à m’offrir de quoi boire, ne serait-ce qu’un peu d’eau, je ne serai pas contre : j’aimerais me rincer la bouche, surtout si nous devions encore un peu parler, peut-être qu'on s'accorde sur comment je peux me racheter. »

Mes sourcils se froncèrent face à une telle proposition. Se racheter, hein ? Que pourrait-elle apporter de bon à la compagnie ? Lentement, toujours en silence, je frottai ma barbe d’une main crispée, mais pensive. Si je jouais bon, et c’était là ce que ferait Amadis à ma place, j’aurais la possibilité d’apporter gros pour les Dragons. La question restait quoi.

Le tissu de la tente s’ouvrit brusquement, mais je ne tournai pas la tête tout de suite. Je savais à quoi m’attendre.

- « Copper, j’ai pu faire le tour des – »

Tod se figea en apercevant Fionnuala assise face à moi. J’inclinai la tête dans sa direction, le visage figé dans une non-expression que je comptais préserver pour cette entrevue. Il avala sa salive lentement, ne la quittant pas des yeux, avant de faire un timide geste de la main.

- « M-messerah .. »
- « Bon boulot Tod. »

Son regard se posa sur moi, ce qui semblait être pour lui un soulagement. Je lui offris un sourire.

- « Sois aimable et ramène-nous deux chopes de bière, tu veux bien ? »

Le pauvre Tod balaya des yeux la tente, jonglant entre le visage de la noble et le mien, avant de hocher de la tête en silence.

- « Heu .. oui oui, bien sûr. Je reviens dans un instant. »
- « Bien. Et veille à ce que personne ne vienne nous déranger. »
- « Ça marche, ça marche. »

Et il repartit aussi vite qu’il n’était venu, sûrement soulagé de pouvoir quitter les lieux. La tension devait se sentir, le pauvre. Il avait toujours été trop sensibles aux humeurs d’autrui. Ainsi, mon attention entière revint sur mon interlocutrice, et je bénis intérieurement l’arrivée de Tod en ces lieux, qui me permit de respirer un peu d’air frais, ainsi que moins tempétueux.

- « Quelle audace de critiquer la gestion des Dragons jusque dans ma propre oreille, dans ma propre tente. Je ne saurais pas dire s’il s’agit d’insolence ou de courage. »

Les traits de mon visage s’étaient un peu détendus, même si je n’oubliais rien. Comment oublier cet épisode, après tout ? Mais mon cerveau avait déjà suffisamment analysé pour savoir comment poser mes priorités.

- « Que cette entrevue vous serve plutôt d’avertissement, et non de déclaration de guerre quelconque. Aussi révoltée puissiez-vous être, mes hommes se passeront de le savoir de votre bouche. Venez vers moi directement et je les mettrai au pas moi-même. »

Aussi culotés pouvaient-ils l’être, même insolents car j’étais un « sauvage » à leurs yeux, ils se mettaient au pas lorsque j’étais suffisamment sur les nerfs. J’avais dû constamment prouver mes valeurs depuis le départ d’Amadis, et je continuerais aussi longtemps qu’il en serait nécessaire. Je n’avais pas peur de leur haine et de leur manque de respect. Qu’ils le veuillent ou non, je ferais mon travail dans cette compagnie.

Tod revint timidement avec deux chopes de bière bien remplies. Je lui souris à nouveau, tandis qu’il me tendit la mienne.

- « Tiens, fraîchement tirée. »
- « Merci, Tod. »
- « Hum, Copper, c’est possible de te parler plus tard ? »

Je me penchai vers lui, sans réellement chuchoter. Je voulais donner à Tod l’illusion d’une intimité, alors que la Vael se tenait non loin. Ma voix fut quand même plus atténuée, pour ne pas dire plus douce.

- « A quel sujet ? »
- « Oh, les mêmes conneries .. « un sauvage qui fait de la diplomatie, on aura tout vu ! », ou alors le classique « il va finir par couler les Dragons, vivement qu’Amadis revienne ». »

Sa manie de faire une petite voix ridicule quand il imitait quelqu’un me fera toujours rire. Ravalant mon sourire amusé, je haussai des épaules, adressant un bref regard à mon interlocutrice. Si elle savait comment gérer ces mercenaires était une plaie, par moments. Mais j’espérais aussi qu’elle en prenne bonne note, si elle avait daigné écouté la moindre.

- « On en parlera plus tard, hein Tod. »
- « Oui, oui bien sûr. Ça peut même attendre demain si tu préfères– »
- « Non. Ce soir. »

Puis, je fis un mouvement de tête vers Fionnuala, que Tod avait oublié dans sa nervosité. Il se raidit, avant d’apporter la chope à la jeune femme.

- « Navré, voilà votre bière, Messerah. »
- « Tod, n’oublie pas de te détendre un peu ce soir, hein. »
- « Je vais tâcher de ne pas oublier l’essentiel, Copper. »

Puis, faisant un petit mouvement de la main, il quitta la tente à nouveau. J’observai la couleur du breuvage, avant de la boire tranquillement.

- « La situation des Dragons n’est pas optimale en ce moment, il est vrai. Votre grain de sel n’aide en rien, mais puisque vous voulez vous racheter ..  »

Je bus une autre gorgée, réfléchissant à cette proposition encore. Il était dans l’intérêt des Vael de me filer un coup de main, n’est-ce pas ?

- « Reste à savoir comment. Avez-vous déjà une idée ? »

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Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
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Agilité : 11.
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Un simple échange de politesses

Respect et crainte : les deux protagonistes dans cette tente se toisaient, s’exprimaient, conversaient avec civisme et politesse, quelque chose que l’on n’aurait pas forcément attendu de prime abord de cette rencontre – bien que cela menaçait, à tout instant, de déraper. La Chercheuse le remarquait bien, dans les expressions et l’attitude du mercenaire, que ce qu’elle lui déroulait ne le convainquait pas ; mais l’inverse aurait été un peu facile…

À se ficher dans le pétrin, seule, il fallait apprendre à en sortir, seule. Elle n’était pas femme à reculer devant l’effort.

La scène lui échappa cependant quand le second de Copper – disait-on le quart, dans ces cas-là ? – débarqua pour lui annoncer qu’il avait fait son tour. Se figeant face à elle, le dénommé Tod lui adressa une salutation tendue mais polie ; elle lui rendit un hochement de tête courtois, mais détendu. Elle s’amusait silencieusement à provoquer cette gêne à des hommes, mercenaires de surcroît : et encore, elle n’avait même pas ouvert la bouche, pour l’enfoncer encore plus. Son supérieur le chargea de ramener de la bière en guise de rafraîchissement. À défaut d’être la boisson la plus galante, elle conviendrait, sûrement, à cette soif qu’elle désespérait d’étancher – et puis, que pouvait-elle attendre de plus dans un camp de mercenaires ?

Dans tous les cas, lorsque le Tod sortit, Fionnuala lui adressa son plus flamboyant sourire, dont la seule malice aurait été de chercher à mettre le mercenaire mal à l’aise ; elle ne lui voulait fondamentalement pas plus de mal, et se trouva satisfaite de voir que ça marchait. Le tiers déguerpi, la conversation entre Copper et elle reprit, sur un nouveau reproche :

« Quelle audace de critiquer la gestion des Dragons jusque dans ma propre oreille, dans ma propre tente. Je ne saurais pas dire s’il s’agit d’insolence ou de courage. »

L’audace, cher Copper, c’est ce qui vous différencie d’Amadis ou de moi-même.

Mais la Chercheuse commençait en réalité à s’impatienter : il serait vraiment bon que le Second des Dragon avance dans ses arguments, car à lui reprocher sans fin d’avoir critiqué sa compagnie devant tous, elle allait croire qu’elle ne tenait vraiment pas à grand-chose. Aussi soupira-t-elle :

« Ne refaisons pas la conversation, Copper : je sais que j’aurais pu me contenir devant tous, mais je ne me suis pas non plus amusée à le rapporter aux oreilles du Prince ou à vous conspuer dans des soirées mondaines, sans quoi vous n’auriez pas pu intervenir et faire votre numéro de gros bras. »

Attrapant son fauteuil à deux mains, Fionnuala l’éloigna un peu de Copper, le plaçant en oblique de telle façon à ce qu’elle puisse s’installer plus confortablement dedans et tendre ses jambes sans indisposer l’Alamarri – et ainsi détendre son dos.

« Que cette entrevue vous serve plutôt d’avertissement, continua celui-ci, et non de déclaration de guerre quelconque. Aussi révoltée puissiez-vous être, mes hommes se passeront de le savoir de votre bouche. Venez vers moi directement et je les mettrai au pas moi-même.
- Je ne suis personne pour déclarer la guerre, cher Dragon : aucune nation ne me suivra, je n’ai pas d’armée : contrairement à vous, je suis seule et ne dépends que de moi-même. J’ai des comptes à rendre, mais enfin, rien qui ne nous avance ici. J’ose tout de même espérer que vous agirez, c’est tout : et je n’ai aucun doute que vous savez très bien faire respecter votre autorité, tant que ni doutes, ni sympathie, n’interfèrent. »

Parce qu’ils saisiront l’occasion, surtout s’ils sont en tort sans l’admettre : c’est humain.

Le second revint avec ses deux chopes de bière, et les deux hommes commencèrent à converser de façon discrète : Fionnuala saisit la volonté de Copper, et apprécia sa démarche de confiance. Préserver son second sans non plus empêcher son invitée de comprendre ce qu’il se passait : joli coup. La Marchéenne entra avec un léger sourire dans son jeu et comprit alors que, si elle avait réussi à dépasser le préjugé alamarri, ceux qui l’accompagnaient au quotidien n’y arrivaient pas.

Est-ce parce que les Dragons sont tous aussi arriérés que j’ai osé l’affirmer, ou du fait de son effort justement politique et diplomatique avec moi ?

« Navré, voilà votre bière, Messerah.
- Merci », fit-elle en recevant celle-ci avec un grand sourire, regardant Tod droit dans les yeux.

Celui-ci reporta cependant son attention sur son supérieur et réussit à s’échapper ainsi de ce qui aurait été un échange de regards sûrement malaisant pour lui. Dommage. De toute façon, Copper était plus intéressant, et il reprit après une bonne gorgée de bière.

« La situation des Dragons n’est pas optimale en ce moment, il est vrai. Votre grain de sel n’aide en rien, mais puisque vous voulez vous racheter... Reste à savoir comment. Avez-vous déjà une idée ?
- Des excuses publiques, pour commencer ? », déclara Fionnuala sans détour.

Si ça n’avait tenu qu’à moi, et dans une visée ben plus pragmatique, je vous aurais conseillé de faire porter toute la responsabilité sur les épaules de Nora. Elle est bien assez grande pour ce faire. Mais enfin, « c’est vous l’chef », comme vous dites sûrement ici.

À son tour, la Chercheuse trempa les lèvres dans son breuvage, goûta un instant à la fraîche amertume, et la trouva bien à son goût : sa soif fut rapidement étanchée d’une pinte à moitié vidée, sans gêne mais avec quelques manières – même si, il fallait le reconnaître, boire faisait un bien fou. La légèreté de l’alcool commençait à poindre, avec douceur et totalement maîtrisée, quand elle continua :  

« Savez-vous ce que vos hommes et vos femmes aimeraient entendre ? Ne m’en demandez pas trop, je garde un tant soit peu de fierté… mais je suis prête à réparer cette petite bavure. J’ai bien l’impression qu’on vous reprocherait un manque de diplomatie, ce que sincèrement, je ne constate pas : vous êtes d’une politesse et convivialité incroyables. Et je n’aime pas savoir que des mensonges courent, alors que je pourrais aider à rétablir la vérité. Et un peu d’ordre. Ce ne sont pas dans mes habitudes que de ne pas aider dans ce genre de situations. »

Fionnuala reprit quelques bonnes gorgées de sa bière, vidant dangereusement son grand verre, avant de se jeter avec plus de détente dans ce siège et de fixer Copper.

« Bien bonne, votre bière. Une cuvée locale ? Ou rapportée des voyages des Dragons ? Je ne sais même pas quelles ont été vos autres missions – ni celles de votre compagnie, ni les vôtres, Copper. »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
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Copper
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Illustration : TECHNO ALAMARRI

Peuple : Humain
Âge : 41 ans
Pronom.s personnage : Il/lui
Origine : Terres Alamarries
Occupation : mercenaire, pêcheur
Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.
Pseudo : Adamant
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Crédits : Adamant
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La bière avait ce miracle de toujours délier les langues : je buvais ma chope avec lenteur et retenue, pour garder une certaine main mise sur la conversation. Après tout, c’était moi qui avais demandé cette conversation, et jugeais donc optimal que je sois au meilleur de ma forme, même si je tenais bien l’alcool. Vaël semblait se détendre à son tour, savourant sa pinte comme si elle n’avait rien bu depuis des jours – mais avec ces petites manières bien caractéristiques des nobles.

- « Des excuses publiques, pour commencer ? »

C’était en effet un bon point de départ, mais je n’allais pas lui demander de ramener Amadis pour se faire racheter non plus. Je connaissais les limites de ce genre de négociations, si je pouvais appeler les choses ainsi. Je hochai lentement de la tête en signe d’approbation, avant de reporter la chope à mes lèvres.

- « Savez-vous ce que vos hommes et vos femmes aimeraient entendre ? Ne m’en demandez pas trop, je garde un tant soit peu de fierté… mais je suis prête à réparer cette petite bavure. J’ai bien l’impression qu’on vous reprocherait un manque de diplomatie, ce que sincèrement, je ne constate pas : vous êtes d’une politesse et convivialité incroyables. Et je n’aime pas savoir que des mensonges courent, alors que je pourrais aider à rétablir la vérité. Et un peu d’ordre. Ce ne sont pas dans mes habitudes que de ne pas aider dans ce genre de situations. »
- « Je ne vous en demanderai jamais trop, ne vous en faites pas. »

Je pris cependant une pause pour analyser ses propos. Elle pensait pouvoir faire une différence, au coeur des Dragons, pour que l’on me respecte autrement que par la discipline et l’intimidation ? Elle avait grand espoir. Et elle n’était pas Amadis.

- « Quant à la situation en interne, j’ai bien peur que vous ne pouvez rien y faire. De plus, ils soupçonneraient que je vous ai forcé la main à dire des choses pour ma propre défense, et donc vos excuses, aussi authentiques soient-elles, ne vaudraient plus grand-chose pour le reste. »

Mon regard parcourut un instant la sortie de la tente, pensif. Il y avait tant à gérer dans cette compagnie, mais ce n’était pas sa responsabilité d’y faire le moindre changement.

- « Cela dit, les excuses publiques sont une bonne idée. Vous n’aurez qu’à mentionner que dans la ferveur de cet entraînement, vous vous êtes laissée emporter et que vos propos vous ont échappé. Je ne suis pas connu dans cette compagnie pour mon éloquence, donc habillez ça comme vous voulez. »

Le sujet semblant clos, je constatais que la Vaël qui me faisait face avait presque terminé sa chope. Eh bien, elle devait avoir très soif. Après un entraînement pareil, ça pouvait se comprendre. Elle changea ainsi le sujet, puisque nous avions fait le tour, s’attardant sur la bière qu’elle venait de boire.

- « Bien bonne, votre bière. Une cuvée locale ? Ou rapportée des voyages des Dragons ? Je ne sais même pas quelles ont été vos autres missions – ni celles de votre compagnie, ni les vôtres, Copper. »
- « Cuvée d’une petite brasserie de Cairnayr, on l’a découverte à la Naine Détrousseuse. On a pris quelques barils en rentrant à Corintamh. »

Je notai cependant ce soudain intérêt pour mon travail. Un sourire s’élargit sur mon visage pour retenir un soupir amusé, qui prit tout de même la fuite dans mes narines.

- « J’ai beaucoup voyagé, je ne saurais même plus vous dire toutes les missions et contrats que j’ai accomplis. Quant aux Dragons, surtout depuis la guerre des rats, nous travaillons uniquement sur le territoire havenois. Le départ d’Amadis et d’une grosse partie des troupes ne nous aide pas à chercher du travail trop loin de la cité. »

Marquant une pause, je me désaltérai un peu de cette bonne bière relativement locale.

- « Et puis, il faut aussi garder à l’esprit que nous avons le tournoi à préparer. Nous devrons également en assurer la sécurité, épaulés de la garde civile, je l’espère. Nous ne manquons pas de boulot, en ce moment. »

Puis, mon regard se posa dans celui de mon interlocutrice, qui semblait complètement détendue grâce à ce délicieux breuvage.

- « Et vous, alors ? Des occasions de voyager, en tant que soldat de la Chantrie ? »

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Chercheuse de la Vérité
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Illustration : Un simple échange de politesses [ft. Fionnuala] Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
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Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
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Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
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Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

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Un simple échange de politesses

« Je ne vous en demanderai jamais trop, ne vous en faites pas. »

Les sourcils de Fionnuala décollèrent tous seuls, amusant celle-ci de les voir exprimer son étonnement avant qu’elle ne le ressente elle-même. La bière descendit, avec moins de retenue que celle du dirigeant mercenaire : après tout, le guerrier s’était manifestement détendu, et avait abandonné l’idée que la situation allait s’envenimer ; et elle avait fourni assez d’efforts pour mériter désormais de se désaltérer. La conversation glissait sur son terrain à elle – plus courtois, plus amical, un peu plus… politique.

« Quant à la situation en interne, j’ai bien peur que vous ne pouvez rien y faire. De plus, ils soupçonneraient que je vous ai forcé la main à dire des choses pour ma propre défense, et donc vos excuses, aussi authentiques soient-elles, ne vaudraient plus grand-chose pour le reste.
- Parce que l’on peut réellement croire que je sois une femme à laquelle on force la main ? Je pensais que vous compreniez la force des Vaël. »

Il y avait Vaël, le sang, bien sûr : des femmes et des hommes toujours droits et quasi implacables, depuis ce jour de la rébellion pacifique jusqu’à… jusqu’au refus de son père de prendre part à la Quatrième Marche Exaltée, et à elle de représenter les siens en Tévinter – et, par extension, Starkhaven elle-même. Puis que c’était surtout Vaël, la force du nom : de toutes ces valeurs chantristes et nobles qu’il transportait, de la puissance qu’une cité leur offrait pour qu’ils la portent en avant. Fionnuala n’était effectivement pas Amadis, mais ne le lui avait-elle pas fait comprendre cela ?

La Chercheuse se plongea un instant dans sa bière, en but une gorgée – il y avait des pensées particulières à avaler.

« Cela dit, les excuses publiques sont une bonne idée, continua-t-il. Vous n’aurez qu’à mentionner que dans la ferveur de cet entraînement, vous vous êtes laissée emporter et que vos propos vous ont échappé. Je ne suis pas connu dans cette compagnie pour mon éloquence, donc habillez ça comme vous voulez.
- Ce sera sans fourrure alors, merci. »

Quoique sa langue ait peut-être parlé un peu vite, Fionnuala se laissa aller à un rire sans gêne – de toute façon, elle n’était pas à cela près, et ne comptait sûrement pas donner à son interlocuteur l’arme d’une honte quelconque. À la place, elle s’installa sur sa chaise, se disant qu’elle improviserait bien ses mots sur le moment : le but n’était pas de saper à son père, son frère, tout soutien de leur force militaire… le reste irait tout seul.

« J’ai beaucoup voyagé, je ne saurais même plus vous dire toutes les missions et contrats que j’ai accomplis. Quant aux Dragons, surtout depuis la guerre des rats, nous travaillons uniquement sur le territoire havenois. Le départ d’Amadis et d’une grosse partie des troupes ne nous aide pas à chercher du travail trop loin de la cité. Et puis, il faut aussi garder à l’esprit que nous avons le tournoi à préparer. Nous devrons également en assurer la sécurité, épaulés de la garde civile, je l’espère. Nous ne manquons pas de boulot, en ce moment.
- Je ne doute pas de la capacité de vos ordres à savoir… maintenir l’ordre. Mais un conseil, que tout garde pourrait aussi vous donner : apprenez-leur à ne pas être trop prompts à réagir aux insultes. Je reste néanmoins rassurée de savoir que le Prince vous fait confiance pour assurer la sécurité du Grand Tournoi. »

Nouvelles gorgées : son verre se vidait un peu trop vite à son goût, mais c’était terriblement trop peu pour autant d’émotions, pas vrai ? En tout cas, la situation des Dragons de Rubis continuait de l’intégrer, car elle n’arrivait pas totalement à saisir leur place dans tout cet échiquier. Ni même leurs rapports avec son père, éternel absent : il semblait y avoir autant de défiance en interne, compréhensible compte tenu de l’exil de leur cheffe, qu’une certaine et stable continuité en l’absence de leur principal employeur.

« Et vous, alors ? Des occasions de voyager, en tant que soldat de la Chantrie ? »
- Ça dépend de si vous considérez mes vingt dernières années en Orlaïs comme un voyage ou un déménagement – je vous avoue que je ne me suis pas encore décidée : j’apprécie le whisky et le vin à leur juste valeur », ajouta-t-elle en terminant d’une traite le fond de sa pinte, et en haussant les épaules.

Être une géante bien entraînée avait cela d’avantageux que l’alcool passait normalement plutôt bien, désaltérant plus qu’enivrant ; sortir d’un combat sous un soleil de plomb avait cela de mal que sa tête se mit rapidement à battre, ombre à sa bonne humeur, lui déliant légèrement la langue quand elle se permit de répondre :

« Mais en dehors de l’Empire oui, j’ai dû servir dans les armées saintes à Tévinter. C’est un voyage dont je me serais volontiers passé : le nord est bien trop chaud et ses aubes rouges terriblement humides. »

Et les habitants, peu accueillants quand on vient encore une fois ravager leurs terres – quoique généreux en souvenirs terriblement tenaces…

Cette bière lui offrait une poésie à l’humour bien trop douteux à son goût. Mais l’hésitation à demander une nouvelle pinte était passé, et elle ne guetta plus le fameux Tod : c’était bien le Second des Dragons qui l’intéressait là. Car , il parlait effectivement bien : trop bien pour quelqu’un l’ayant presque menacée d’une correction, quelques instants plus tôt ; trop bien pour quelqu’un qui s’affichait en mots et en apparence comme un Alamarri, de ceux qui repoussaient sans fin les ingérences extérieures de l’autre côté des Dorsales de Givre. Politesse, ou simple accoutumance à la vie marchéenne, qui requérait bien moins de rudesse que ce que le climat du sud avait formée ?

« J’imagine que vous connaissez également ça, non ?, conclut Fionnuala en le perçant de ses yeux brillants. Le dépaysement en allant au nord ? Depuis combien de temps avez-vous quitté vos terres, Copper l’Alamarri – à l’éloquence bien plus rassurante que ce qu’il affirme ? »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

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Une phrase attira avec ironie mon attention. Une phrase bête, toute simple, un fait, en soi.

- « Parce que l’on peut réellement croire que je sois une femme à laquelle on force la main ? Je pensais que vous compreniez la force des Vaël. »

Je ne pus retenir un sourire à cette évocation. Les Vaël dirigeaient la cité, mais ils restaient des hommes. Je ne voyais nullement Amadis comme une sorte de divinité mortelle à laquelle je devais ma vie. Le mal et le bien affectaient tout être et toute chose, sans se soucier des titres et des exploits. Je ne comprenais pas cette notion de force qu’elle évoquait, cela ne voulait pas dire que j’y manquais de respect.

Je plongeai dans ma bière, avant de reprendre la discussion là où elle avait été laissée. Je n’avais pas le temps de faire des éloges ou de froisser, je voulais en finir rapidement. Quelque chose me disait que la Vaël tenait mal l’alcool : la voilà déjà trop à son aise, trop confiante, mais surtout son attitude avait complètement changé. Elle n’était pas qu’une fille de Prince, après tout, elle demeurait une guerrière dans l’âme, peu importait sa cause. Ainsi, sa remarque sur la fourrure tira un autre sourire de ma barbe fournie. Elle ne savait pas ce qu’elle manquait.

Son rire marqua définitivement une certaine bienveillance de sa part. Aucune moquerie, aucun sentiment de supériorité, simplement deux combattants qui parlaient de banalités. C’était à en oublier le but initial de cet échange, mais je n’étais pas tant dérangé par ce constat.

- « Je ne doute pas de la capacité de vos ordres à savoir… maintenir l’ordre. Mais un conseil, que tout garde pourrait aussi vous donner : apprenez-leur à ne pas être trop prompts à réagir aux insultes. Je reste néanmoins rassurée de savoir que le Prince vous fait confiance pour assurer la sécurité du Grand Tournoi. »

Je me contentai d’un hochement de tête sans élaborer quoi que ce soit. A vrai dire, j’avais davantage le sentiment que dame Byrne, sa sœur, était celle qui me faisait confiance dans le maintien de l’ordre au sein de ce tournoi.

Les voyages de Vaël se résumaient donc à Orlaïs essentiellement ; bénie soit ma barbe, pour cacher la grimace que j’effectuai en réflexe à cette seule mention. Ces sauvages masqués à plumes ..

- « Ça dépend de si vous considérez mes vingt dernières années en Orlaïs comme un voyage ou un déménagement – je vous avoue que je ne me suis pas encore décidée : j’apprécie le whisky et le vin à leur juste valeur. Mais en dehors de l’Empire oui, j’ai dû servir dans les armées saintes à Tévinter. C’est un voyage dont je me serais volontiers passé : le nord est bien trop chaud et ses aubes rouges terriblement humides. »

L’armée sainte pour affronter les serpents du nord. Ce n’était pas surprenant, en soi, mais bon à savoir. Elle les avait donc vu de près, mais aussi, elle devait avoir pas mal de sang sur les mains. Le tragique fardeau d’un guerrier qui se battait pour une cause qu’il considérait juste. J’avalai un peu de bière, l’observant avec attention et patience.

- « J’imagine que vous connaissez également ça, non ? Le dépaysement en allant au nord ? Depuis combien de temps avez-vous quitté vos terres, Copper l’Alamarri – à l’éloquence bien plus rassurante que ce qu’il affirme ? »

Le temps d’effectuer quelques calculs dans ma tête pour répondre avec une certaine précision à sa réponse, et je serais tout à elle. J’avais quitté les miens des années auparavant, sans jamais y revenir une seule fois. Je haussai des épaules.

- « Presque vingt-cinq ans que j’ai intégré les Dragons de Rubis, et une vingtaine d'années que je sers la compagnie en tant que Second. Donc longtemps. »

Une éloquence rassurante ? Ben dis donc. Je pris bonne note de cette information, même si ce n’était pas la première fois qu’on m’en faisait la remarque.

Mes terres me manquaient-elles ? Pas vraiment, et je m’étais fait une raison : en tant que Second, je ne pouvais pas vraiment rentrer au pays voir la famille et les amis. Mais ce n’était pas si douloureux que ça, vu que je n’avais personne à y visiter. Ma vie était désormais rattachée à Starkhaven et à ses habitants ; cela ne voulait pas non plus dire que je devais abandonner mes racines pour autant.

- « Au fil des ans, on s’y fait, on s’y acclimate. Littéralement. »

La chaleur qu’il faisait à Starkhaven était toujours aussi étouffante pour moi par instants, surtout en saison estivale. Mes terres abritaient la neige éternelle à ses plus hauts sommets, et me voilà bercé par un soleil trop attentif du matin au soir. On s’y faisait, oui.

Copper s'adresse en #83352b




Copper écrit en #83352b
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Un simple échange de politesses

Issue presqu’inattendue dans les premiers instants de cet échange, voilà que Copper s’était fendu d’un sourire, et profitait de son propre breuvage à mesure que la Chercheuse parlait. Mais voilà : la bonne – ou du moins, meilleure – humeur chez l’Alamarri devait rimer avec laconisme, car voilà que son éloquence avait dû prendre un peu de repos, et il se retrouvait silencieux.

Agréable, mais silencieux. Au moins, aucun cri ne secouait le lin lourd de sa tente, et cela devait en faire jaser quelques-uns plus loin dans le campement, d’autant plus en y ajoutant les joues cramoisies de son aide de camp. Peut-être la petite mercenaire elle-même devait y participer, elle qui avait fait montre de si peu de politesse. Aucune idée d’où elle pouvait se trouver – et finalement, peu importait, car Nora passa dans son esprit aussi rapidement qu’un éternuement.

« Presque vingt-cinq ans que j’ai intégré les Dragons de Rubis, et une vingtaine d'années que je sers la compagnie en tant que Second. Donc longtemps. »

Les années surprirent la Chercheuse, qui se retrouva à réfléchir, un instant, et à se rappeler les bruits et les réputations qui avaient alors marqué son arrivée à Montsimmard : les fils de chevaliers orlésiens officiellement victorieux dans les terres alamarries, officieusement en déroute, vaincus par le froid… et à peine plus glorieux que leurs cousins pillards au nord. Heureusement que la jeune Marchéenne avait su, dans son malheur, garder sa langue bien vissée derrière ses dents. Car son jugement, lui, ne s’était pas arrêté aux exils et aux colères. Et elle en avait eu en réserve, à resservir à ces nobles sans honneur, pendant vingt ans.

Un sourire se refléta dans l’alcool ambré, et puis…

« Longtemps…, répéta lentement Fionnuala, les yeux fuyants, comme si le simple mouvement d’un regard suffisait à mesurer ce temps passé. Oui, vingt-cinq ans, déjà vingt ans, peuvent être qualifiés de « longtemps ». Vous et moi avons alors cela de commun, alors. »

Celle-ci fit un instant tourner le liquide dans sa pinte, profitant des dernières gorgées tant qu’il y en avait. Quoique… vu combien l’on était bien accueilli et servi dans cette tente, il pourrait être amusant d’appeler le Dragon cramoisi pour le secouer un peu. Un sourire se perdit dans la déclaration suivant du Second de la compagnie :

« Au fil des ans, on s’y fait, on s’y acclimate. Littéralement.
- Comme si les terres alamarries étaient plus accueillantes que les contrées au bord de la Minantre. Ce n’est pas la réputation qu’ont vos vallées ni ses habitants, quoique je n’ai jamais eu l’occasion d’admirer ce côté-ci des Dorsales de Givre. »

À nouveau, Fionnuala raffermit sa place sur le siège, et continua en regardant toujours l’Alamarri debout contre son bureau.

« Oui, nous avons en commun je pense des images que l’on ne peut raconter aux autres sans qu’ils n’acquiescent, au mieux par compassion, au pire par politesse. Je me trompe ? Des moments de solitude où la sollicitude d’autrui n’est qu’un vide de plus, un vide de trop, comblé par ces mots creux que nous nous sommes nous-mêmes répétés si souvent. »

Sa langue passa sur ses lèvres, terriblement sèches, et elle se demanda le temps d’un éclair si elle ne dépassait pas les limites ; pourtant, la Marchéenne continua, ses yeux sombres brillant toujours de cet étrange éclat du passé :

« Pour ma part, je suis partie en avant en sachant que j’avais toujours un foyer qui m’attendait, derrière. Ce foyer qu'on m'a un jour permis de rejoindre, et je me suis servie, et me voilà rentrée. Contrairement à vous, n’est-ce pas ? La plupart des Chantristes n’approuvent pas les velléités des chevaliers orlésiens sur vos terres alamarries, il y a vingt-cinq ans. Le Créateur lui-même les a punis en les privant de la victoire et en leur infligeant ce déshonneur que leur « Marche Exaltée » en Tévinter leur a causé. »

Les mots n’étaient pas prononcés avec mépris ou arrogance, non : ils s’étalaient avec franchise, simplement comme un constat auquel ils pouvaient tous deux adhérer. Comme pour montrer à Copper que non, elle n’était pas de ceux qui opineraient simplement de la tête, même si elle n’avait pas vu ses horreurs. Peut-être facilitées par l’alcool, les paroles de Fionnuala pouvaient aussi avoir pour but de trouver simplement un sens, une explication, d’une personne ayant vécu.

« Pour ce que ça vaut, et sans entrer dans les détails, naturellement, acceptez les excuses sincères d’une fidèle andrastienne. »

Le fond de bière dansa, non bu, craignant peut-être d’arroser la paille de cette tente plutôt que son gosier. Peut-être que la puînée Vaël serait finalement éjectée manu militari de cette tente, d’une poigne plutôt méritée.




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

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Peuple : Humain
Âge : 41 ans
Pronom.s personnage : Il/lui
Origine : Terres Alamarries
Occupation : mercenaire, pêcheur
Localisation : Vit désormais à Cairnayr où il pêche, jongle avec Corintamh, sinon traîne pas mal à Starkhaven aussi.
Pseudo : Adamant
Pronom.s joueur.euse : Il/lui
Crédits : Adamant
Date d'inscription : 20/07/2021
Messages : 224
Autres personnages : Alzyre de Launcet, Tiaru Tohopka, Miche, Aerontus Nepos
Attributs : CC : 18/18
CT : 10/10
End : 15/15
For : 19/19
Perc : 15/15
Ag : 12/12
Vol : 12/12
Ch : 12/12

Classe : guerrier niveau 3
Feuille
Joueur

 

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Une lueur s’était allumée dans son regard attentif à l’évocation des années. Oui, vingt-cinq ans. Que je n’avais plus de maison. Que j’allais au gré du vent et de la marée. Que mes pas et le temps m’éloignaient chaque jour un peu plus de ce petit village, où pêcher du poisson était la seule réelle inquiétude. Mais j’étais là, paré de ma culture jusqu’au bout des dents et loin de les ranger de sitôt. Après un quart de siècle, on pourrait penser que mon héritage s’estomperait, mais non. Bien au contraire. Car cet héritage était tout ce qui me restait, fondamentalement.

- « Oui, nous avons en commun je pense des images que l’on ne peut raconter aux autres sans qu’ils n’acquiescent, au mieux par compassion, au pire par politesse. Je me trompe ? Des moments de solitude où la sollicitude d’autrui n’est qu’un vide de plus, un vide de trop, comblé par ces mots creux que nous nous sommes nous-mêmes répétés si souvent. »

La guerre. Personne ne dirait de tels mots sans penser à la guerre. Qu’on la subisse ou qu’on la fasse, le ressenti était le même. Quoique. Ne subissions-nous pas tous la guerre, attaquants ou attaqués ? Je haussai des épaules légèrement, les mains jointes auprès de ma chope, le regard droit dans le sien.

Fionnuala ne me voyait plus vraiment, à présent. Je connaissais ce regard perdu entre deux mondes, regard devant lequel défilait un cortège de souvenirs douloureux ou simplement marquants.

- « Pour ma part, je suis partie en avant en sachant que j’avais toujours un foyer qui m’attendait, derrière. Ce foyer qu'on m'a un jour permis de rejoindre, et je me suis servie, et me voilà rentrée. Contrairement à vous, n’est-ce pas ? La plupart des Chantristes n’approuvent pas les velléités des chevaliers orlésiens sur vos terres alamarries, il y a vingt-cinq ans. Le Créateur lui-même les a punis en les privant de la victoire et en leur infligeant ce déshonneur que leur « Marche Exaltée » en Tévinter leur a causé. »

Il n’avait pas été difficile de voir le sujet arriver de par son choix de mots, et heureusement : cela m’avait permis de me préparer à ce qu’elle m’emporte, moi aussi, dans cette tempête de cauchemars qui n’auraient de fin.

- « Pour ce que ça vaut, et sans entrer dans les détails, naturellement, acceptez les excuses sincères d’une fidèle andrastienne. »

Un rictus mauvais se traça sur mon visage. Visage qui avait vu sa mère se faire déshonorer au seuil de sa propre maison. Son père qu’on coupa en deux par frustration de la défaite. Son frère emporté par la lance d’un cavalier en furie. Que savait-elle, de l’impuissance des innocents ? Rien, et pourtant, la Chantrie cherchait toujours à avoir le beau rôle, à excuser les intentions mauvaises de tout un chacun. Je pris une bonne inspiration avant de m’exprimer, afin de calmer ce sang en ébullition, ces images qui déferlaient encore devant mes yeux aujourd’hui.

- « Le Créateur ne les a pas puni, les Montagnes l’ont fait à sa place. Leur arrogance et leur mégalomanie cherchaient à triompher, et ils ont été mordu par l’hiver. Une petite brise, et les voilà transformés en vulgaires glaçons. »

La colère montait, mais il n’en était rien sur mon visage, qui observait les traits de mon interlocutrice. Je me permis tout de même de dire ce que je pensais, de ses vaines excuses.

- « Quant à vos excuses .. D’abord, ne les cachez pas derrière votre doctrine, Vaël. Ça ne change pas grand-chose au faible poids qu’elles représentent. Ensuite, ce n’est pas à vous de le faire. Enfin, c’était il y a longtemps, et il ont suffisamment payé. Une maigre consolation pour le cœur Alamarri, mais raisonnable pour éviter d’être aussi stupide et prétentieux que ces poltrons à plumes. »

Je me levai, déposant la chope sur mon bureau usé. Puis, je m’approchai de mon interlocutrice et la fixai dans le blanc des yeux.

- « Je crois que nous avons fait le tour de la discussion essentielle du jour. Vous savez ce que vous avez à faire. »

Je lui tendis tout de même la main dans l’optique d’une poigne d’au revoir. Qu’elle me foute le camp au lieu de balancer des excuses ridicules à tout va sur ce que la fille du Prince n’avait jamais, et ne pourrait jamais vivre. Comme si le Créateur y pouvait quelque chose.

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Copper écrit en #83352b
Theme song
Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
Chercheuse de la Vérité
Fionnuala Vaël
Personnage
Illustration : Un simple échange de politesses [ft. Fionnuala] Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
Messages : 1591
Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

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Un simple échange de politesses

Les excuses au nom de la Chantrie, en son nom propre, également, ne furent pas du meilleur effet sur Copper : le guerrier roux prit assez rapidement ombrage, la bouche tordue et les yeux recouverts du voile des souvenirs. La réaction ne perturba pas Fionnuala, pas plus qu’elle n’appréhenda les mots après l’inspiration : surprise ? un peu. Déçue ? un peu également.

« Le Créateur ne les a pas puni, les Montagnes l’ont fait à sa place. Leur arrogance et leur mégalomanie cherchaient à triompher, et ils ont été mordu par l’hiver. Une petite brise, et les voilà transformés en vulgaires glaçons. »

Difficile de savoir ce qui dominait chez Copper : oh, sûrement était-il en colère, mais si c’était le cas, il le masquait assez aisément. Les mots qui suivirent éclairèrent la chandelle de la Chercheuse qui, attentive interlocutrice – à qui avait-il déjà prononcé ces mots ? Combien de chantristes, de dignitaires chantristes, même, avaient pu entendre ces mots, lui livrer ces mots ? Un honneur, sûrement.

« Quant à vos excuses .. D’abord, ne les cachez pas derrière votre doctrine, Vaël. Ça ne change pas grand-chose au faible poids qu’elles représentent. Ensuite, ce n’est pas à vous de le faire. Enfin, c’était il y a longtemps, et il ont suffisamment payé. Une maigre consolation pour le cœur Alamarri, mais raisonnable pour éviter d’être aussi stupide et prétentieux que ces poltrons à plumes.
- Les excuses étaient vraies, Copper, énonça calmement Fionnuala, bien loin de mal prendre cette réaction, et me paraissaient de mise comme j’ai indirectement servi cet empire qui s’est à ce moment-là illustré par sa honte. Elles ne se cachent derrière rien d’autre que cette sincérité. Elles ne ramèneront personne à la vie, non, ne reconstruiront pas vos villages, mais ne vous priveront pas non plus de votre vengeance, ni de ces montagnes victorieuses. Et vous avez droit de ne pas les accepter. »

Cela n’engage que vous, car je n’y étais pas, mais j’arrivais à deviner la cime des Dorsales de Givre depuis Montsimmard.

« Je crois que nous avons fait le tour de la discussion essentielle du jour. Vous savez ce que vous avez à faire.
- Effectivement, et Fionnuala se leva à son tour pour faire face à cet homme à l’avantage peu fréquent d’être plus grand qu’elle. À défaut du vôtre, j’espère remporter le cœur de vos hommes avec mes prochaines excuses. M’est avis que j’aurais encore moins de succès qu’ici. »

Un bruit d’éclaboussure dans sa chope lui rappela qu’elle ne l’avait pas complètement vidée, hérésie à laquelle elle remédia d’une gorgée rapide : la bière était tiède mais, au moins, l’Havenoise avait fait honneur à son hôte. Le récipient fut déposé à son tour aux côtés de sa cousine.

« Ceci dit, ne put-elle réellement s'empêcher d'ajouter, avec la bière que vous leur servez, cela ne m’étonne pas qu’ils y prennent goût. Je ne suis pas certaine moi non plus que j’y résisterais longtemps. »

La Chercheuse regarda un instant la main tendue de Copper, légèrement surprise, s’attendant à ce qu’il reste sur sa répugnance après ses mots. Mais elle n’hésita pas longtemps, la saisissant avec vigueur tout en le regardant droit dans les yeux. Droite, fière, et ferme. De combattant à combattante. De vétéran à vétérane ?

« Serrons-nous la main maintenant, plutôt que dehors, ou les vôtres risqueraient de passer plus de temps à commérer qu’à m’écouter. »

Pouvait-il simplement comprendre, peut-être avec ce geste anodin, combien ils avaient plus en commun que ce qu’il s’imaginait ? La Chercheuse ne tarda pas et s’en alla vers l’ouverture de la tente.

« Après vous, Second des Dragons des Rubis ? »

Question rhétorique, tandis que Fionnuala se tenait à côté de l’entrée de la tente, laissant le chemin libre pour que le grand Alamarri puisse montrer la voie. Rassurer ses troupes sur le fait qu’il dirigeait encore et possédait de l’autorité. Même si, en plus du corps courbaturé d’avoir récupéré du combat, et de la nuque rugueuse d’avoir été tannée par le soleil, son dos commençait déjà à geindre dans l’expectative d’excuses publiques. D’une courbette pour entretenir l’illusion que tout allait bien pour Copper, au sein des Dragons de Rubis.

Parce que manifestement, avec l’exil d’Amadis Vaël, les mercenaires se retrouvaient réellement en très mauvaise posture.


Fin du RP.
@Copper.


Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
Merci pour les cadeaux  Stareheart:
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Un simple échange de politesses [ft. Fionnuala]