Sur un papier où est estampé le sigle du cabinet de notariat, et où s'enchevêtrent les armes de la ville de Montsimmard. Il y a de nombreuses ratures, et une tache d'encre, mais la signature est élégante.
[...] Je suis allé dans le salon en pleine nuit, mais tu n'étais plus là. Elle est bien plus désagréable depuis que tu as disparu, et étrangement, plus personne ne rature parle de toi. C'est comme si tu n'existais plus. Pourtant je sais que tu existes. Là-bas, tu vas devenir mage, et je trouverai un moyen de te rejoindre rature. J'espère qu'ils te distribuent le courrier. Peut-être que ce n'est pas le cas, père n'en sait rien, et mère ne me répond jamais quand je l'interroge. Peut-être que moi non plus je n'existe plus désormais. Disparaître, tu m'as dit que c'était impossible, autrefois. Mais avec tes pouvoirs, rien ne l'est. Je vais penser à un plan et on s'enfuira, Lyse. C'est une promesse.

Sur un papier plus précieux et plus épais, presque autant que du parchemin, le symbole de la Chantrie est en filigrane. L'écriture est plus posée, et moins enfantine.
Lysandra, tu m’avais dit que la première nuit loin de la maison avait été la plus difficile, mais je n’ai strictement rien ressenti. Peut-être uniquement l’euphorie un peu trop éphémère de ne plus la voir elle, et ses regards méprisants. Ils ne me manquent pas, ils ne me manquaient déjà pas lorsqu’ils étaient là. Mais toi, j’espère te rejoindre très vite, j’espère devenir ce templier qui saura toujours te rappeler à l’ordre. Une façon d’inverser les rôles, enfin ! Il paraît qu'il faut apprendre à se faire obéir, et je me suis longtemps demandé comment on apprenait ce genre d'aptitude, ne devrait-ce pas être naturel ? Comme père qui disait que son frère avait un talent pour la chevalerie. Et la débauche si je me souviens bien. Bon, il faut dire qu'ici, si la chevalerie va me servir, je crois que la débauche n'est pas particulièrement inscrite dans les voeux que l'on doit porter. Je dois réfléchir au mien, il paraît que c'est mieux. J'ai de sérieux doutes. [...]

Ecrit en marge d'un livre personnel, un brouillon de quelques phrases en dalatien, appliquées, qui courent et s'interrompent brusquement. Peut-être que la missive n'a jamais été préparée, ou transmise.
istani nahen im orlais. istani nauthahen nin. cilni avren, emig.* [...]
* Je ne sais pas si tu es encore en Orlaïs. Je ne sais pas si tu te souviens. J'essaye d'oublier, maman.

Sur le revers d'une page d'un livre de prière, certains vers à la gloire d'Andraste sont encore lisibles, mais il y a une caricature assez grossière sous le titre courant. Impossible de savoir si elle est de la main de Camille ou d'un camarade de chambrée.
[...] Emile a choisi sans grande surprise le voeu de chasteté, tu me diras qu'avec sa gueule, moi j'aurais sans doute fait pareil. Cette nuit va être longue. Longue et interminable. Je sais que je devrais me concentrer sur les prières, et la cérémonie, et attendre l'illumination. C'est ce dont tout le monde parle, l'illumination, comme si ça devait nous descendre en pleine face, comme ça. Bon... Parce que c'est toi, tu sais que je suis partagé, j'aimerais pouvoir y croire, y croire vraiment, comme Jeremiah qui a choisi de vivre dans la pauvreté, et qui n'a que l'idée de venir en aide à ceux qui sont démunis, les familles déchirées par la magie, ou encore ceux qui en demeurent les victimes. Certains sont catégoriques, la magie doit être cloîtrée, et moi, je ne sais que penser, je ne peux pas leur dire que c'est pour te revoir, et veiller sur toi, ça semble si... commun ? Je n'en sais rien. Je n'ai donc choisi aucun voeu, je suis appliqué, je me suis entraîné, je pourrais passer la veillée sans faillir, et me confronter au lyrium. Mais je ne parviens pas à faire semblant au point d'y croire moi-même. J'aimerais juste te revoir, est-ce un crime, Lyse ? [...]

Sur un papier un peu froissé. Le symbole chantriste est cette fois-ci enluminé sur le bord droit. Ce papier semble trop précieux pour un templier, sans doute a-t-il été dérobé au chevalier-capitaine.
[...] Elle s’appelle Maeve, et elle me fait un peu penser à toi parfois. Elle a des rêves plein la tête qui sont un peu contagieux. Je ris plus lorsqu’elle est là, même s’il faut toujours garder une mine de circonstances, le capitaine me l’a répété. Ils ne sont ni votre famille, ni vos amis. Je lui ai demandé alors qui vous étiez, vous les mages, si vous n’étiez ni l’un ni l’autre. Il a regardé dans le vague et il a conclu sur : un outil indispensable et dangereux. Je n’ai pour une fois rien répliqué. Tu aurais été fière de moi. Les concepts qu’ils ont dans la tête, je les comprends mais je ne les adopte pas. J’essaie pourtant. Je me demande si ma mère était mage. Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça… Excuse-moi. [...]

Sur un parchemin entièrement vierge. L'écriture est plus resserrée, elle suinte de ces émotions contraires qui assaillent celui qui s'est épanché. Les mots s'écorchent et parfois se saccadent, les phrases sont disjointes car tout n'a pas été écrit au même moment.
[...] Il n’y avait rien. Du vide, uniquement du vide, dans ses yeux. Elle se rappelait de moi pourtant. Mais elle était comme éteinte. Comme une flamme mourante, dans la haute cheminée du salon, tu te souviens ? Tu te souviens que parfois on allait jusqu’aux cuisines pour piquer quelque chose à manger ? Et qu’il n’y avait que des braises à notre retour. Des braises, ça tient encore chaud pourtant. Mais elle n’était plus que le froid. Elle n’était plus que ça. [...] J’ai écrit à Val-Royeaux. Je partirai demain. C’est ce qu’ils ont dit. Mais les mots ne m’atteignent pas. J’ai le même air qu’elle désormais, je ne sais même pas comment le dissimuler. [...]

Sur un papier grossier, où les fibres apparaissent à certains endroits, le cachet est celui de l'armée de Val-Royeaux, les armes de la ville, fières et élégantes s'entremêlent au symbole de la Divine.
Lyse, on nous dit de ne rien mettre dans le courrier qui puisse renseigner l’ennemi. Alors je ne te parlerai de rien. Ni des lieux, ni de mes compagnons d’armes, ni du sang, ni des nuits interminables. Ni de ce qu’on imagine de la guerre parfois. On se trompe. On doit bien se tromper de toute façon, pour continuer, pour ne pas perdre de vue ce qu'on souhaite conjurer. Je crois que cette lettre tu ne l’auras pas. Alors je ne te dis rien, je te raconterai si jamais j’ai l’autorisation de te voir en rentrant. Je te raconterai ou bien ce sera toi qui parlera de tout ce que je ne sais pas. Encore et encore, jusqu’à ce que j’oublie. Permet-moi d'oublier. Une fois encore, une dernière fois ? [...]

Sur un papier très épais qui aurait dû servir à un codex enluminé, les marges sont déjà tracées. Le filigrane est celui de l'imprimerie de Starkhaven.
[...] Tu m’as à peine reconnu. Mais c’est moi n’est-ce pas ? C’est forcément moi. C’est forcément encore moi, sous la morgue, sous la peine, sous la peur. Dis-le moi, je t’en prie. Dis-le moi. Il n’y a que toi qui puisses me faire croire encore à ça. À quelque chose qui puisse compter ou au moins signifier que j’ai fait le bon choix. [...] J'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi loin de toi, mais c'était déjà le cas sur la route de Val Dorma. Je ne demanderai pas pardon au Créateur. Uniquement à toi, Lyse, si tu veux bien me l'accorder. Mais ne me demande pas de te raconter. Ne me le demande plus jamais.
Prends soin de toi, je crois ne plus pouvoir venir te voir à Montsimmard.
Ton frère, qui ne t'oubliera pas.

Tu connais mon amour pour tes personnages Je suis tellement ravie que Camille t'ait plu, et plus encore par ce que tu en as fait Y'a plus qu'à filer jouer maintenant !!

Ta demande acceptée par les autorités de la ville, te voilà maintenant inscrit(e) dans ses registres et tu peux arpenter Starkhaven comme tu l'entends ! Toutes les zones de jeu te sont désormais ouvertes, et tes nouveaux partenaires n'attendent que toi.

Mais avant de te lancer dans l'aventure, nous te demandons quelques petites dernières démarches qui permettront de bien suivre tes pérégrinations. Tout d'abord, pense à recenser ton personnage en remplissant le formulaire des bottins, pour qu'il puisse ainsi apparaître dans les statistiques. Tu constateras d'ailleurs que tu as obtenu tes 100 premières pièces d'or que tu peux dépenser comme bon te semble dans la boutique !

Pour permettre à ton personnage de s'intégrer sur le forum, parmi toute cette joyeuse petite bande, nous t'invitons très vivement à rédiger ta fiche de liens : c'est à travers elle que les autres joueurs pourront te contacter pour te proposer des idées de jeu pour construire une belle histoire. De plus, pour suivre l'avancement RP de ton personnage, n'hésite pas à compléter sa chronologie.

Tu peux discuter avec les membres de la Faction Chantrie ici et te tenir au courant de l'avancée de son influence dans la Cité-État de Starkhaven !

Pour le côté plus festif mais totalement accessoire : une zone flood n'attend que tes envies de détente et d'animations.

Enfin, plusieurs formalités importantes qui te suivront pendant toute ton aventure parmi nous.
À compter du 20 de chaque mois, et jusqu'au dernier jour de celui-ci, un recensement mensuel sera organisé pour savoir si tu souhaites rester parmi nous ; si tu a posté ton absence, tu n'as aucune inquiétude à avoir, tu seras pris en compte.
Enfin, lorsque tu ouvriras un sujet, pense bien à le recenser dans la chronologie du forum ; fais-le également à sa clôture.

Après toutes ces petites informations, Ainsi tomba Thédas te souhaite un très beau moment de jeu. N'hésite pas à contacter Andrasté si tu as la moindre question !