Le droit du devoir - Ateesha

Victor Donnall

Conseiller du Prince
Haut-Juge de Starkhaven

Personnage

Peuple : Humain

Âge : 34 ans

Pronom.s personnage : Il

Origine : Starkhaven, dans les palais de la cité-état

Occupation : Seigneur de la famille Donnall, Haut-Juge de Starkhaven, Conseiller aux affaires courantes.

Localisation : Dans son bureau

Pseudo : ITW

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : DR

Date d'inscription : 14/08/2023

Messages : 43

Autres personnages : /

Attributs : CC : 10/10 CT : 10/10 .End : 13/13 For : 10/10 Perc : 19/19 Ag : 7/7 Vol : 17/17 Ch : 19/19

Classe : Civil 2

Feuille

Joueur

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1915-victor-donnall-b

Dim 3 Mar - 17:09

Le droit du devoirCHAPITRE QUATRE : DANS LES MURMURES COULERA LE CRÉPUSCULE FURIEUX

Type de RP RP Classique
Chapitre concerné Chapitre 4
Date du sujet 30 Réconfort 5 : 13
Participants Victor Donnall, Ateesha Leto
TW A venir
Résumé Le Haut-Juge rencontre la Garde-Connétable à la Commanderie.
Pour le recensement

Code:: [code]<ul><li><en3>30 Réconfort 5 : 13</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t2210-le-droit-du-devoir-ateesha#27238">Le droit du devoir</a></li></ul><p><u>Victor Donnall, Ateesha Leto.</u> Le Haut-Juge rencontre la Garde-Connétable à la Commanderie..</p>[/code]

Victor Donnall

Conseiller du Prince
Haut-Juge de Starkhaven

Personnage

Peuple : Humain

Âge : 34 ans

Pronom.s personnage : Il

Origine : Starkhaven, dans les palais de la cité-état

Occupation : Seigneur de la famille Donnall, Haut-Juge de Starkhaven, Conseiller aux affaires courantes.

Localisation : Dans son bureau

Pseudo : ITW

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : DR

Date d'inscription : 14/08/2023

Messages : 43

Autres personnages : /

Attributs : CC : 10/10 CT : 10/10 .End : 13/13 For : 10/10 Perc : 19/19 Ag : 7/7 Vol : 17/17 Ch : 19/19

Classe : Civil 2

Feuille

Joueur

Dim 3 Mar - 17:09

Un instant, les yeux clairs de Victor se posèrent sur les tabards et emblèmes de la Garde des Ombres qui ornaient l’entrée de la Commanderie de Starkhaven et la signalait dans les ruelles de Sullenhall. Les griffons le jaugeaient, comme s’il cherchait à savoir ce qu’un homme tel que lui pouvait faire dans un tel endroit. Longuement, le conseiller observa les alentours, les oreilles emplies du bruit de la rue derrière lui, conscient également de la nervosité de ses gens, qui attendaient en arrière, et de l’impatience polie des deux gardes en armure qui encadraient la lourde porte lui faisant face. Mais puisqu’il n’était pas dans son élément, il pouvait au moins demeurer maître des horloges, pour un temps du moins. Il chercha, dans ses souvenirs, ce que les récits autour des Enclins et de l’ordre légendaire lui avaient inspiré, enfant. Il ne trouva guère mieux que de l’effroi, ou de l’indifférence, arrivé à l’âge où il avait compris que, comme tant d’autres voies martiales, celle-ci ne lui offrirait aucun débouché. Oh, certes, l’on disait qu’il y avait des érudits, dans la Garde. Bien sûr. Mais enfin, face aux engeances, il valait mieux être capable de lever l’épée. Et lui ne saurait jamais y parvenir : l’on s’était ingénié à ce qu’il comprenne cet état de fait, et il avait fini par abandonner l’idée de le remettre en cause. Alors, il avait jugé cette voie fermée, et l’avait maintenue à distance. Evidemment, avec l’âge, les subtilités politiques et de droit avaient recouvert d’une vision nouvelle les connaissances apprises plus tôt. Que la Garde des Ombres affirme refuser de se mêler des affaires du bas-monde pour se consacrer à la lutte contre l’Enclin n’y changeait rien : elle était une force avec laquelle il fallait composer. Que les puissants le veuillent ou non en vérité. La chute d’Antiva et la déclaration d’apparition d’un Archidémon mettaient en lumière l’urgence dormante en réactivant officiellement d’anciens droits. Finalement, après plusieurs minutes, il consentit à se tourner vers les deux colosses face à lui et déclara :

« Victor Donnall, Haut-Juge et Conseiller du Prince. La Garde-Connétable m’attend. »

Il attendit patiemment que le mot passe. Puis un garde en uniforme lui annonça que son interlocutrice allait le recevoir – non sans indiquer qu’il fallait laisser ses armes à l’entrée, ce qui provoqua un haussement d’épaules de la part de Victor. Les cannes de marche comptaient-elles comme des armes ? Une fois autorisé, il indiqua à ses suivants de l’attendre, et pénétra entre les murs de la Commanderie. Son guide n’avait apparemment pas compris que la vitesse de marche de l’invité n’était guère élevée, mais par fierté, le Donnall serra les dents et s’efforça bravement de suivre le rythme imposé, sa canne râclant le sol avec lourdeur. Les murs étaient pauvres, sans ornementation autre que la chaleur des torches et les emblèmes accrochés. Çà et là, il percevait l’agitation de la Commanderie, avec les gardes qui vaquaient à leurs occupations. L’endroit sentait la sueur et la maille, le sang et la mélancolie. Cela puait l’ichor et la mort, et l’odeur prit Victor à la gorge. Était-ce celle d’une vie âpre, consacrée à un devoir n’offrant d’autre issue que le trépas, ou bien celle de l’inéluctable destin de Starkhaven, lorsque l’engeance aurait déferlé ? Un frisson lui parcourut l’échine. Rarement s’était-il senti aussi déplacé, au milieu des ombres qui dansaient contre les murs éclairés par les torches brûlantes et de celles qu’il imaginait dans les yeux des guerriers croisés. L’impression de malaise l’oppressait désagréablement, la douleur dans sa jambe n’aidant pas à sa concentration à mesure qu’il progressait dans les couloirs hâves. Et puis, il y avait ces cris, ces grondements provenant de l’extérieur, qu’il devinait être ceux des griffons, la flagrance inimitable du purin qui collait aux bottes et des fientes qui suintaient dans les rigoles des dalles au sol. Non, Victor n'était pas à sa place. Qu’à cela ne tienne : il avait l’habitude, et aucun endroit de cette ville ne serait en dehors de sa portée, physique ou symbolique. Finalement, il arriva enfin devant une porte qu’on lui indiqua être celle où l’attendait son interlocutrice. Poli, le garde lui ouvrit, puis referma derrière lui.

La femme qui lui faisait face avait l’allure et la carrure d’une guerrière, peut-être rehaussées par sa taille, qui n’était pas particulièrement imposante. Tentant de maîtriser son souffle – la vive allure de la marche l’avait fatigué – Victor inspira et se composa une figure neutre, où se distinguait seulement un sourire courtois. Voilà qui était donc Ateesha Leto, bras droit de la Commandeure-Garde Senaste. Oh, bien sûr, son rang aurait sans doute requis qu’il s’adresse directement à cette dernière. Cependant, le Haut-Juge avait appris à ne point trop s’attarder, lorsque cela n’avait pas d’importance primordiale, sur les questions de rang et de savoir ravaler son orgueil. Il avait été à suffisamment bonne école pour cela. En l’occurrence, il s’était dit qu’une première approche avec quelqu’un d’un peu moins accaparé ferait preuve nécessaire de bonne volonté. Il se redressa, les mains fermement appuyées sur le pommeau de sa canne, choisie avec soin pour l’occasion. Cette dernière était avant tout une canne de marche, choisir pour son pommeau large et l’appui qu’il offrait à la main. Le manche, droit et en bois d’ébène, était d’une rigidité suffisante pour supporter le poids du corps entier. Le pommeau d’ivoire était finement gravé, néanmoins, des armes de Starkhaven. Malgré sa taille – respectable, quand il se tenait dressé – Victor avait conscience de sa fragilité, face à la puissance se dégageant de son interlocutrice, engoncé qu’il était dans sa redingote sombre et ses habits de deuil, qui avaient au moins l’avantage d’être aussi sobres que ceux de Leto, quoique d’une facture autrement plus fine, de ce qu’il pouvait apercevoir. Cela, paradoxalement, lui permit de retrouver son assurance – même factice. La force se mesurait de bien des façons.

« Garde-Connétable, c’est un honneur de vous rencontrer officiellement. Je vous remercie d’avoir accédé à ma demande d’entrevue. J’ai conscience que le devoir vous accapare, aussi je vais tenter d’être économe de votre temps comme du mien et de l’employer à bon escient. »

Ateesha Leto

Garde-connétable des Marches Libres
Seconde de Senaste

Personnage

Peuple : Humain

Âge : 39 ans

Pronom.s personnage : Elle

Origine : Antivanne

Occupation : Garde des ombres

Localisation : À Starkhaven, aux côtés de Senaste, ou à l'endroit où ses missions l'envoient

Pseudo : Elnaie

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : Personal project characters and sketches, Kelly McLarnon, Artstation

Date d'inscription : 28/07/2023

Messages : 341

Attributs : CC : 14 ; CT : 16 ; End : 12 ; For : 15 ; Perc : 15 ; Ag : 17 ; Vol : 13 ; Ch : 15.

Classe : Voleuse, 3

Feuille

Joueur

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1889-ateesha-leto

Dim 28 Avr - 23:33

Ateesha était à deux doigts de s’éclipser, de rejoindre Aile d’Argent et de s’envoler pour fuir ces responsabilités et cette rencontre qui l’attendait. Elle n’aurait jamais cru se trouver dans cette position et occuper de telles fonctions, auparavant. Alors recevoir un Haut-Juge et un Conseiller du Prince… Elle avait, dans la mesure du possible, tenté de se préparer à ce rendez-vous, avant de solliciter l’avis de Senaste, celle-ci affirmant qu’elle faisait confiance à sa Seconde. Nombreuses en étaient les raisons, que ni l’une ni l’autre n’avoueraient, mais elle était inaltérable, quoi qu’il en soit. C’est pourquoi Ateesha attendait, dans son bureau officiel et non celui, moins formel, qu’elle possédait dans ses quartiers, l’homme qui avait sollicité un entretien avec elle.

Elle avait préparé une théière, en vue d’accueillir convenablement quoi que de manière frugale un homme probablement habitué à tous les luxes et tous les excès mais qui devrait se contenter de cela. Peut-être, si le moment s’y prêtait ainsi que son humeur, sortirait-elle quelques gâteaux secs, afin d’agrémenter tout cela. Toujours est-il qu’elle était prête à le recevoir, assise derrière la table presque trop imposante pour elle. Elle ne savait guère qui avait occupé cette pièce auparavant, mais quelqu’un d’une plus importante stature qu’elle, de toute évidence. Qu’à cela ne tienne, elle était maintenant sienne et Ateesha ne se laisserait impressionner par rien – ni personne, et certainement pas un Haut-Juge, de ce fait.

Entendant frapper à la porte, le son étant légèrement étouffé par son aspect massif, elle se leva d’un bond, refusant de donner la moindre impression d’oisiveté. D’un petit signe de tête, elle congédia le garde – nombreux étaient les projectiles dans la pièce qui pourraient lui servir à ralentir et arrêter son invité, s’il décidait de s’en prendre à elle, avant même que les différents gardes ne puissent intervenir.

« Honneur partagé, Conseiller. » Était-il présent pour faire arguer son rôle de Haut-Juge ou celui de Conseiller ? Elle se méfiait très certainement davantage du second, alors même qu’elle s’attendait à tout, des idées les plus fantasques au plus terre-à-terre. Mais elle ne comptait pas anticiper : son invité donnait le ton, et semblait ne pas vouloir prendre de détours, officiellement, du moins. Son attitude lui indiquerait ce qu’il en serait. « Permettez-moi de vous servir un peu de thé, pendant que je vous indique. » Joignant le geste à la parole, elle l’invita à s’asseoir avant tout.

Victor Donnall

Conseiller du Prince
Haut-Juge de Starkhaven

Personnage

Peuple : Humain

Âge : 34 ans

Pronom.s personnage : Il

Origine : Starkhaven, dans les palais de la cité-état

Occupation : Seigneur de la famille Donnall, Haut-Juge de Starkhaven, Conseiller aux affaires courantes.

Localisation : Dans son bureau

Pseudo : ITW

Pronom.s joueur.euse : Elle

Crédits : DR

Date d'inscription : 14/08/2023

Messages : 43

Autres personnages : /

Attributs : CC : 10/10 CT : 10/10 .End : 13/13 For : 10/10 Perc : 19/19 Ag : 7/7 Vol : 17/17 Ch : 19/19

Classe : Civil 2

Feuille

Joueur

Dim 5 Mai - 21:20

« Bien volontiers, je vous remercie. »

Tout aussi courtois que son interlocutrice, Victor la remercia – du thé chaud lui ferait le plus grand bien après cette traversée douloureuse des couloirs lugubres de la Commanderie, et lui ferait oublier l’humidité des murs comme l’odeur désespérément tenace de fumier qui collait à ses narines, malgré l’endroit où il se trouvait désormais. Il accueillit la désignation d’un fauteuil sur lequel asseoir son séant avec un soulagement qu’il eut bien du mal à dissimuler, et dut faire un effort surhumain pour ne pas s’y précipiter, ce qui n’aurait pas été très convenable. Néanmoins, quitter la station debout lui fit le plus grand bien, et il allongea sa jambe difforme comme il le put devant lui, le pied retourné de biais pour éviter que le poids du membre ne repose sur l’excroissance qui pointait dans le mauvais sens. Main sur sa canne, il redressa son dos, pour essayer de se donner une contenance qui correspondait davantage à son rang. Qu’il détestait cette faiblesse dont il était affublé, ces douleurs qui le trahissaient ! Qu’il se haïssait, prisonnier d’un corps qui lui ferait sans cesse défaut, qui ne serait jamais à la hauteur de ses qualités d’homme ou d’esprit, qui l’enfermerait toujours dans une image faussée de ce qu’il était, aux yeux des autres. Dans ces moments, où il se sentait si douloureusement inférieur à ceux qui lui faisaient face, dans leurs uniformes, dans leur chair bien portante, dans la force de leurs muscles, l’âcreté de son ressentiment envers le Créateur qui l’avait fait naître ainsi revenait avec une puissance d’autant plus sombre.

« Vous m’avez désigné par mon titre de Conseiller, et non de Haut-Juge. C’est juste, car c’est en tant que nouveau Conseiller aux Affaires Courantes de la cité que je viens au premier chef m’adresser à la Garde des Ombres. »

Il ignorait si la rumeur des changements auxquels le Prince avait procédé au sein de son Conseil avaient atteint l’ordre au griffon, et si, en vérité, ce dernier s’en souciait. La mésentente entre Sénaste et le Kendric Vael n’était pas feinte, eu égard aux événements de la Cathédrale. Et si la chute d’Antiva avait donné raison à la Commandeure-Garde, il eut été optimiste d’imaginer que la rancune d’un Prince puisse s’abaisser à ce genre de considérations. Pour autant, l’urgence de la situation, dont Victor était parfaitement au courant, tant au vu des rapports qui parvenaient au Conseil qu’en raison de l’afflux de réfugiés et du lot d’histoires que ce dernier charriait, avec leur cortège de fantômes et de morts laissés derrière, amenait à une autre approche. En tout cas, c’était la sienne. Parce qu’il estimait que c’était nécessaire. Et parce que, contrairement à d’autres, il était talonné par une certitude entêtante, cruelle, profonde : si Starkhaven tombait, il mourrait. C’était aussi simple que cela. Il ne pouvait s’illusionner sur son sort, parce qu’il était incapable de se défendre. Et parce qu’il avait, finalement, trop d’honneur pour abandonner sa cité comme sa fortune pourrait l’y pousser. Oh, sans doute que beaucoup imaginaient qu’il partirait, lâchement. Sans doute qu’aux yeux de son interlocutrice, il n’était qu’un aristocrate de plus qui se réveillait un peu tard et voulait lui mettre des bâtons dans les roues, inconscient des enjeux. Or, Victor n’était pas un combattant, et avait sa propre vision de ce qui devait être accepté ou pas, certes. Mais il avait cette compréhension instinctive de ce que cela faisait, d’être à la merci d’un sort contre lequel il ne pourrait se défendre, parce qu’il en avait été ainsi de toute son existence. Son agonie silencieuse pour accomplir une tâche aussi stupidement simple que suivre le pas rapide d’un soldat dans des couloirs en témoignait.

« Je désire m’enquérir de la situation de la Commanderie de Starkhaven. Ses besoins, notamment en approvisionnement.

Et voir avec vous comment agir au mieux, compte tenu de ce que la situation exige.»

Contenu sponsorisé

Personnage

Feuille

Joueur

Le droit du devoir - Ateesha

Ainsi tomba Thédas :: Vivre à Starkhaven :: Cropfields - Anneau extérieur :: Sullenhall

Sauter vers: