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La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl

Yara
Yara
Coursière de l'Acanthe
Coursière de l'Acanthe
Yara
Personnage
Illustration : Le Chat(cal) vous juge

Peuple : Demie-elfe
Âge : 21 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Cairnayr – bien qu'elle n'en ait aucun souvenir – puis le Bascloître, et une pauvreté encore présente
Occupation : Voleuse polyvalente / officiellement coursière de l'Acanthe
Localisation : Starkhaven (Bascloître, Chowconer)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Half wood-elven/Half humain par Yorsy Hernandez (avatar) | Gee.lly et Silesti (illustration) | Lyr'se Aquilae (signature)
Date d'inscription : 07/02/2023
Messages : 163
Autres personnages : Isbeil Byrne
Attributs : CC : 10
CT : 14
End : 13
For : 12
Perc : 16
Ag : 14
Vol : 10
Ch : 14

Classe : Voleur, niveau 1
Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1583-yara
La nuit, tous les chats sont grisCHAPITRE TROIS : ILS S'ELEVERONT QUAND S'ANNONCERA LA CHUTE

Type de RP Classique
Chapitre concerné Chapitre III
Date du sujet 6 Longnuage 5:13 des Exaltés
Participants Yara et  @Karl
TW Vulgarité, vulgarité à caractère sexuel, mention d'animal mort
Résumé Alors qu'elle se rend au Laurier pour excuser une absence potentiellement gênante, Yara croise la route d'un chat bien curieux...
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>6 Longnuage 5:13 des Exaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1670-la-nuit-tous-les-chats-sont-gris-ft-karl">La nuit, tous les chats sont gris</a></li></ul><p><u>Yara et Karl</u> Alors qu'elle se rend au Laurier pour excuser une absence potentiellement gênante, Yara croise la route d'un chat bien curieux...</p>[/code]



"She bent most of the rules.
She broke the rest.”

V.E. Schwab, A gathering of shadows

     
La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl Wonx
Yara râle et s'esclaffe en #996699
Yara
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Origine : Cairnayr – bien qu'elle n'en ait aucun souvenir – puis le Bascloître, et une pauvreté encore présente
Occupation : Voleuse polyvalente / officiellement coursière de l'Acanthe
Localisation : Starkhaven (Bascloître, Chowconer)
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Classe : Voleur, niveau 1
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La nuit, tous les chats sont gris

Elle a merdé, pas vrai ?

C’est en tout cas l’avis de Lekka, qu’elle a attrapé avant son embauche et qui lui a glissé qu’il était fort possible que la patronne soit furax contre elle. Deux semaines. Voilà le temps depuis lequel Yara reporte son rapport sur cette fichue procession, dont elle n’a de toute façon pas vu grand-chose. Aussi, si elle reste convaincue que son absence était justifiée et nécessaire, cela ne l’empêche pas de réfléchir intensément au moyen d’en convaincre la maquerelle tandis qu’elle avance vers le Laurier.

L’air reste frisquet en ce début de soirée, surtout entre les ombres qui continuent de s’étendre, mais au moins le crachin glacial des derniers jours a-t-il cessé. Ses doigts et ses orteils capricieux en ont grandement bénéficié, de même que son présent, arraché dans une jardinière et auquel pendouille encore quelques racines couvertes de terre qu’elle époussette de son mieux avant de s’estimer satisfaite. Ce n’est pas le bouquet délicat des boutiques de Clachdun, mais ça reste des fleurs. C'est bien ce qu’on offre aux gens qui ont été malades pour montrer qu’on est content qu’ils soient pas morts, non ? Contente, elle l’est de plus bel et bien, et pas seulement parce que ça signifie que Vera continuera de lui verser un salaire… Si elle ne la renvoie pas, mais peut-être interprètera-t-elle également le geste comme une excuse ?

Je sais que tu m’as envoyé en surveillance, mais je t’ai fait défaut. A mon oncle aussi d’ailleurs, qui est drôlement suspicieux depuis, et dont j’ai dû m’occuper parce qu’il a été blessé. Un peu plus et vous vous réveilliez ensemble chez les sœurs, marrant non ?

Ouais… Peut-être pas exactement comme ça mais, comme on dit : d’une pierre deux coups. Ça la connait bien, les cailloux. Avec, elle loupe rarement sa cible, alors c’est comme une adulte responsable et professionnelle qu’elle va affronter les conséquences de ses actes et –

Y'a un chat sur le toit.

Pas brun comme Trufle, plus petit que Tartuffe, et – aussi bien par curiosité que pour repousser cette entrevue qu’elle redoute – Yara s’arrête. Evoluant agilement sur les tuiles, le greffier semble être sorti d’une fenêtre qu’elle sait mener au bureau de Vera. Nouveau venu ? Vagabond ? S’il a fait des dégâts – du genre boulotter deux-trois factures ou quelques pendeloques – peut-être que revenir avec adoucira la propriétaire. Mais encore faut-il l’attraper, prendre une décision, vite, car le voilà qui disparaît à l’angle du bâtiment ! Trois mètres pour atteindre la clé d’un possible salut, quatre foulées aussi silencieuses que rapides effectuée sans plus réfléchir…


Lancer de dé – Agilité : 6/14 (Réussite) – Chance : 15/14 (Echec)

L’ombre qui surgit soudainement derrière le mur est trop grande pour être celle d’un félin. Surprise, Yara siffle entre ses dents, opère un brusque écart, puis grimace en sentant sa chaussure déraper dans une masse spongieuse…

« Eh ! » lâche-t-elle avant même d’avoir vu celui qu’elle a failli percuter parce que, c’est vrai quoi, on pense pas à jaillir ainsi des ruelles !

En même temps, sa main se porte à l’une de ses poches, les doigts prêts à en saisir le contenu. Ce n’est pas parce que Goldhead est un quartier plus sûr que d’autres et qu’un cerbère aux cheveux filasses surgira sûrement au moindre cri qu’il ne faut pas être prudente.




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Karl
Karl
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Karl
Personnage
Illustration : La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl L0jv

Peuple : Humain
Âge : 34 ans
Pronom.s personnage : Usuellement, il ; iel.
Origine : Les caniveaux de Hossberg, dans les Anderfels
Occupation : Prestataire de jeux, organisateur de parties truquées ; receleur d'infos à la toile bien tissée, il saura vous orienter vers les meilleures canailles pour satisfaire vos pires désirs.
Localisation : Personne ne connaît sa véritable planque, et il est probable qu'il en change régulièrement. On le voit traîner dans tous les recoins les plus sordides de Starkhaven, du Clayrak au Clattercraft, en passant même parfois vers le bascloître.
Pseudo : Lyr'se Aquilae
Pronom.s joueur.euse : Il de préférence. Iel.
Crédits : Loken par Ori Vana, The Blade of the Arcane par Evan Monteiro | Lucky Cat II par The Verdant Hare | retouches par Lyr'se Aquilae
Date d'inscription : 28/10/2022
Messages : 66
Autres personnages : Faolan, Neria
Attributs : CC : 15
CT : 4
Mag : 18
End : 12
For : 12
Perc : 15
Ag : 15
Vol : 17
Ch : 15.

Classe : Mage, niveau 2 | Voleur, niveau 2
Sorts : - Désorientation (3 PM)
Expert de la tromperie, Karl sait user de magie pour parfaire ses illusions. Par suggestion subtile, il captive et altère les sens de la personne ciblée, faussant sa perception des distances, des obstacles, des indices sonores, visuels, tactiles ou olfactifs ; perturbée, la victime est immobilisée pendant un tour.

- Drain de vie (3 PM)
Son intérêt pour l'entropie lui a permis de découvrir ce sort très pratique. En tendant la main, Karl établit un lien parasite avec une cible unique afin d'aspirer sa force vitale ; l'ennemi sentira son énergie refluer alors que celle de l'apostat sera régénérée. Le sort prélève 9 PV à la victime pour les restituer à Karl.

- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

- Métamorphose en chat (End 12 | For 10 | Perc 17 | Agi 17 - Gratuit)
Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

- Ébullition du sang (1 PM & 2 PVs)
Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

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La nuit, tous les chats sont gris« It's called "purrfect timing" »

Si la nuit n'est pas complètement tombée, le voile épais des nuages obstinés à traîner aux jupons du ciel depuis la venue de l'archidémon se charge pour elle d'obscurcir les tranchées et les toits de la ville. Au sein de ce paysage sans nuances, tendu de gris triste et de noir sale superposés les uns aux autres et différenciables seulement par divers degrés de mouvement et d'évanescence, l'agitation lointaine des bons citadins qui se pressent entre les rues rincées par les pluies récentes se confond en un brouhaha visuel uniforme, où se dessinent parfois, sur une rive de lumière en marge du torrent d'ombres, une silhouette déséquilibrée, une main largement écartée ou un pas de travers, dans un sursaut d'individualisme - ou un regain de frustration contre le froid hors de saison.

Au milieu d'une pareille bouillie de noirceur et de mauvaise grâce humaine, qui se soucierait donc d'un modeste chat errant ?

Encore fallait-il que ledit chat apparaisse aux visions étriquées. Un pan d'obscurité se dote soudain de vie lorsque l'animal au pelage noir se perche sur le rebord de la fenêtre, qu'une âme fort samaritaine a laissée entrouverte, par mégarde n'est-ce pas, pour son seul usage ; il observe un instant les ténèbres voluptueuses qui submergent la rue de l'autre côté du verre, la truffe palpitante. Ses pupilles, rondes comme deux lunes pleines, semblent autant absorber la nuit précoce du dehors que recracher le néant des cours lents qui animent les profondeurs de son âme.

Et puis, sans prévenir, il se glisse par l'entrebâillement. Ses vibrisses raclent contre le chambranle avec une pression presque désagréable, mais le reste du corps suit sans heurt, et le voilà à l'extérieur.

Il ne faut pas avoir le vertige, quand on est un chat. Les quartiers privés de Vera ne se situant bien évidemment pas au ras de la plèbe - pardon, je voulais dire au rez-de-chaussée -, je me retrouve bientôt perché en aplomb de la voie principale d'où se pavane la façade du Laurier, toute en gravures chics et en voilures fastes. J'en ai connus qui auraient déjà fait un bond en arrière, l'échine hérissée ; pour ma part, je savoure le vent frais et la position de supériorité.

Les gens s'amoncèlent particulièrement devant cette face-là du bordel, cela dit. Pour le bien de ma couverture, descendre là-bas afin de reprendre forme humaine ne s'avère pas une fameuse idée.

Pour le bien de mes pattes aussi, d'ailleurs, puisque je doute qu'elles apprécient l'atterrissage si je me jette de toute la hauteur du bâtiment ; alors, plutôt que de tenter un improbable, quoique indéniablement remarquable, numéro de cascadeur, je me rabats sur le chemin sécurisé que je pratique depuis que j'ai mes habitudes au Laurier : je longe l'appui de fenêtre, saute jusqu'au suivant, puis entreprends l'escalade de la gouttière.

Oui, il ne faut pas avoir le vertige ni être fragile des épaules, quand on est un chat.

Ma queue fouette l'air lorsque je me hisse sur le toit, hors de portée du vide. Je trottine sur les tuiles, avec le panache des félidés fats d'échapper si facilement à une fin funeste, en direction de la rue arrière que les autres demeures du quartier broient entre leurs flancs imposants et que les roturiers respectables abandonnent à cause de son allure, disons, peu convaincante. Mais ce florilège de déchets oubliés et de potentielles zones d'embuscade a le mérite de repousser les yeux des curieux. Ça tombe bien pour moi, car la crasse et le danger ne m'ont jamais dérangé.

Avec la complicité de la bâtisse voisine, je décrois du faîte hautain du Laurier pour une altitude plus raisonnable, descends de dépendance en corniche décorative jusqu'à enfin toucher terre. Parfait ! À moi l'anonymat des allées insalubres. Pour la plupart des lieux qui reçoivent l'immense honneur de ma visite féline, je prends un peu de large avant de retrouver figure humaine : question de sécurité. Mais le Laurier n'est pas une fréquentation de basse extraction, ni une vulgaire passade de saison ; depuis le temps que j'y abats mes cartes, on peut dire que j'y suis presque comme à la maison. Presque. N'offensons pas Vera, c'est une femme sensible ; laissons-lui croire qu'elle a encore toute la main sur les allées et venues de son personnel.

Et je n'aurais pas pu mieux choisir mes mots : après avoir déployé le dos, soupirant d'aise, étiré mes bras endoloris par la transition d'une forme à l'autre - et non par l'escalade à laquelle je viens de me livrer, je ne suis pas si vieux, merci -, puis tourné au coin de la venelle pour me préparer à disparaître dans la mêlée enthousiasmante des badauds crépusculaires, mon instinct se fend d'un pressentiment vif, et mon œil capte au dernier moment un mouvement silencieux mais agile qui fonce droit sur moi.

La silhouette est haute et déboule à grands pas - heureusement, elle semble se rendre compte de l'obstacle sur son chemin, elle aussi, puisque nous esquissons dans un bel ensemble deux arcs-de-cercle contraires pour nous esquiver mutuellement. « Eh ! » proteste une voix féminine, que la frustration pare des atours subtils d'un aboiement de roquet.

« Eh ! » je fais en écho. L'inconnue - supposons-la avec un e, en dépit de ses jappements rauques - trébuche sur ses appuis, et c'est plus par réflexe que par nécessité - si si, je vous assure ! Je sais tenir sur mes jambes ! - que je la retiens par le poignet. Finalement, rien de cassé. Nous tenons bon tous les deux. « Ce n'est pas conseillé de foncer dans les ruelles sombres sans regarder, vous savez ? Surtout pour une dame. »

Une fois stabilisés sur nos humeurs et sur nos pieds, je la relâche. La bougresse fait presque deux têtes de plus que moi, mais ses traits sont légers. Jeunes. Et familiers, avec ça. En même temps, une échelle pareille, ça se démarque très vite au sein d'un bordel.

« Yara, tiens ! Ça faisait un bail qu'on ne t'avait pas vue dans le coin. La patronne va être ravie. » Je soulève une commissure ironique - j'ai pu constater le ravissement en question en long, large et travers pas plus tard que ce soir -, puis un sourcil comique en découvrant l'étrange fardeau que la fauteuse de troubles promène avec elle.

« Des fleurs ? Oh, il ne fallait pas, vraiment, » je minaude sans quitter mon sourire. « Même si je crois qu'elles n'ont pas apprécié le choc... Elles tirent une drôle de tête ! Un peu comme ce que tu as sous le pied. »

Avec une hilarité croissante que je contiens tant bien que mal, je pointe le doigt vers la chose à l'odeur révélatrice dans laquelle sa superbe botte en cuir baigne toujours...





Il n'y a pas de liberté, seulement des longueurs de chaînes.
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La nuit, tous les chats sont gris
TW : mention d'animal mort

La dame t’emmerde. Suite de mots charmants venant spontanément à Yara juste avant qu’elle ne transpose la peau et la chevelure sombre du cadre urbain à une salle bien connue. Insulter un des collaborateurs – soit-il effronté et infoutu de tenir seul sur ses pieds – de Vera quand elle n’est plus sûre d’être dans ses petits papiers ne serait pas franchement malin, n’est-ce pas ? Ou, au moins, pas avant de l’avoir convenablement salué :

« Et en débouler quand on est foutrement bigleux, c’est conseillé ? » qu’elle riposte donc en dégageant son poignet d’un geste sec, abandonnant dans le même temps l’idée de contester sa dernière provocation. Leur ton mordant est, de toute façon, bien assez parlant ; l’ironie et la contradiction implicite s'entrechoquant dans le demi-jour agonisant.

La question ne tarde pas à être suivie d’une autre : un « On s’connait ? » dont le ton bougon ne suffit pas à masquer totalement la surprise que suscite la familiarité soudaine de son interlocuteur.

Elle l’a déjà vu pourtant. Elle connait même son prénom – Karl – ainsi que le but qui l’amène parfois au bordel, et cela même sans s’être jamais approchée desdites soirées, se contentant de les observer avec curiosité depuis les ombres. Pas assez à perdre, tout simplement. L’homme est de ceux qui ont fait de la défaite des autres leur gagne-pain. Autrement dit : ces doigts qu’elle a eu le déplaisir de sentir sur sa peau ne sont pas seulement trop audacieux, mais aussi habiles dans le maniement des dés pipés.

Qu’on ne s’y méprenne pas. Aux yeux de la voleuse, l’occupation n’est pas moins respectable qu’une autre – tant qu’elle ne vide pas ses poches – et peut-être même aurait-elle mieux accueilli une tentative de conversation dans d’autres circonstances. Mais, dans celles qui sont les leurs, c’est seulement avec une expression dubitative qu’elle considère ce sourire de beau-parleur habitué à son numéro ; trop fière pour trahir un intérêt quand elle soupçonne son porteur du genre à être trop heureux de jouir d'une réputation. L’intuition semble d’ailleurs vite confirmée par la raillerie suivante ; ultime pique qui ne manque pas d’attirer son attention sur les fleurs mourantes, sans oublier le rat indéniablement crevé gisant sous sa semelle.

« Oh chié ! » qu’elle s’exclame – si fort que sa voix porte sûrement jusqu’aux oreilles des cocottes et de leurs clients – avant de vigoureusement râcler son talon souillé contre les pavés. « D’abord tu bousilles mes fleurs. Ensuite tu salopes ma godasse, et… »

Ici, un regard jeté aux alentours achève de renfrogner Yara. La présence du rongeur grignoté a au moins eu l’avantage de lui rappeler la raison de sa présence dans la ruelle mais, évidemment : aucune trace du greffier ! Ce crétin a dû le faire fuir avec sa grande bouche !

« …et maintenant tu me fais perdre ma cible !  T’es un putain de chat noir ou quoi ? »




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Karl
Karl
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Karl
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Illustration : La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl L0jv

Peuple : Humain
Âge : 34 ans
Pronom.s personnage : Usuellement, il ; iel.
Origine : Les caniveaux de Hossberg, dans les Anderfels
Occupation : Prestataire de jeux, organisateur de parties truquées ; receleur d'infos à la toile bien tissée, il saura vous orienter vers les meilleures canailles pour satisfaire vos pires désirs.
Localisation : Personne ne connaît sa véritable planque, et il est probable qu'il en change régulièrement. On le voit traîner dans tous les recoins les plus sordides de Starkhaven, du Clayrak au Clattercraft, en passant même parfois vers le bascloître.
Pseudo : Lyr'se Aquilae
Pronom.s joueur.euse : Il de préférence. Iel.
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Vol : 17
Ch : 15.

Classe : Mage, niveau 2 | Voleur, niveau 2
Sorts : - Désorientation (3 PM)
Expert de la tromperie, Karl sait user de magie pour parfaire ses illusions. Par suggestion subtile, il captive et altère les sens de la personne ciblée, faussant sa perception des distances, des obstacles, des indices sonores, visuels, tactiles ou olfactifs ; perturbée, la victime est immobilisée pendant un tour.

- Drain de vie (3 PM)
Son intérêt pour l'entropie lui a permis de découvrir ce sort très pratique. En tendant la main, Karl établit un lien parasite avec une cible unique afin d'aspirer sa force vitale ; l'ennemi sentira son énergie refluer alors que celle de l'apostat sera régénérée. Le sort prélève 9 PV à la victime pour les restituer à Karl.

- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

- Métamorphose en chat (End 12 | For 10 | Perc 17 | Agi 17 - Gratuit)
Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

- Ébullition du sang (1 PM & 2 PVs)
Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

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Deux yeux d'un vert révolté se fichent dans les miens dès que ma boutade remonte jusqu'aux oreilles de la gamine ; l'agacement transpire de ses joues rondes malgré l'obscurité environnante, mais, pour sa défense, elle n'essaie pas vraiment de le dissimuler. « Et en débouler quand on est foutrement bigleux, c’est conseillé ? » balance-t-elle du tac au tac en se libérant brutalement de mon étreinte. Oh, quel manque de gratitude envers mon héroïque intervention ! Je la laisse aller sans opposer de résistance, le sourire élargi. La prochaine fois, je ne l'oublierai pas : elle aura tout le loisir de découvrir par elle-même l'attraction du sol et de dégorger sa mauvaise humeur contre les pavés durs.

Son emportement a au moins ça de bon qu'il la rend clairement identifiable même si tout Starkhaven descendait dans la ruelle à cet instant précis, et s'il me restait des doutes sur son nom, ils ont été adroitement balayés. La réputation de Yara la précède, après tout, et sa maîtrise de soi, ou devrais-je dire son absence, est légendaire. La fameuse terreur, hein ? Vera n'exagérait pas à ton sujet. Pour une fois.

Que je la reconnaisse et l'alpague par son prénom interloque la trouble-fête ; sa moue passe de franchement exaspérée à frustrée, mais intriguée, ce qui la frustre d'autant plus et nimbe ses traits farouches d'une maussaderie tout à fait adolescente. « On s’connait ? » elle ronchonne comme une enfant arrêtée dans son caprice par l'intéressante perspective d'une friandise.

Réjoui d'avoir capté son attention derrière les premiers abords de la colère, j'incline la tête sur le côté, l'air complice. « Aaah, mais bien sûr que je te connais. Yara ! La coqueluche de Vera. Elle m'a beaucoup parlé de toi, en tous cas. » Oh, et je suis sûr que ta ravissante mine se ravirait davantage si tu savais tout ce qu'elle m'a rapporté à ton sujet. Je ne peux pas tout à fait me retenir de glousser en songeant à l'expression pincée de la maquerelle alors qu'elle se désolait une fois encore d'avoir accepté une telle quatre-cent-coups sous sa coupe. Un regret du quotidien pour la maîtresse du Laurier, un véritable régal à suivre pour moi !

Mais il semble que mon aimable interlocutrice n'ait toujours pas remarqué le tapis de marque dans lequel elle s'est pris le pied. Lorsque j'ai enfin l'obligeance de signaler son embarras, loin de m'attirer sa reconnaissance éternelle, ce sont plutôt ses foudres qui jaillissent : son juron jeté à la cantonade ricoche entre les murs étroits de la venelle, amplifié par l'acoustique favorable, et retentit certainement jusqu'à l'avenue principale où des passants surpris doivent tourner vers ce pan de ville lugubre un regard chargé d'appréhension. Pour ma part, j'observe Yara astiquer frénétiquement son soulier contre la pierre sans perdre une miette du spectacle. « D’abord tu bousilles mes fleurs, » lâche-t-elle d'un ton hargneux. Devant le bouquet fané, je lève des sourcils impuissants : je ne les ai même pas touchées, ces plantes, elles ont l'air d'avoir souffert bien avant de me croiser sur leur chemin ! « Ensuite tu salopes ma godasse, et… » (Là, elle se met à scruter la pénombre avec une telle concentration que je suis presque tenté de jeter un coup d’œil derrière mon épaule, mais le risque d'un danger approchant dans mon dos reste moins probable que la honte évidente de tomber dans un piège vieux comme le monde.) « …et maintenant tu me fais perdre ma cible !  T’es un putain de chat noir ou quoi ? »  

Cette fois, l'éclat de rire qui m'échappe est franc.

« Eh bien, on dirait que tu as écouté aux portes en plus d'espionner par la serrure, pas vrai, Yara la fouine ? » Car je me rappelle très bien de son visage curieux tendu vers ma table, persuadé d'avoir la connivence des ombres et de la distance pour l'abriter, et que j'ai aisément repéré entre deux jets de dés insolemment efficaces. Le regard que j'appuie juste une seconde de trop entend bien que je sais. Et puis je singe une très légère révérence. « Le Chat Noir des mises grises, Karl en personne, Messerah. Tu as soit une bonne mémoire, soit une sacrée chance, mais, étrangement, je ne parierai pas sur la seconde option, » je déplore en glissant une œillade navrée vers le rat crevé.

« C'est d'ailleurs très injuste de ta part de me coller tous tes malheurs sur le dos. Ou sur celui des chats noirs. Si tu savais ce que ces pauvres bêtes dégustent pour quelques superstitions ! Les plus malchanceux, dans l'histoire, c'est bien eux. » Les souvenirs du félin de jais qui a maintes fois été moi s'encombrent d'un nombre trop important d'images de cailloux s'abattant sur lui, si ce n'est pire, pour que je puisse encore pardonner aux pieux imbéciles qui souscrivent à des croyances aussi pathétiques. Mais bien sûr, difficile d'expliquer à la jeune fille que je fais matou sur mon temps libre.

Cependant, son impatience grandissante n'a d'égale que l'insistance de ma curiosité.

« Allons, ne fais pas cette tête. Tu cherchais quelque chose ? Le destinataire de ces fleurs, peut-être ? »





Il n'y a pas de liberté, seulement des longueurs de chaînes.
Yara
Yara
Coursière de l'Acanthe
Coursière de l'Acanthe
Yara
Personnage
Illustration : Le Chat(cal) vous juge

Peuple : Demie-elfe
Âge : 21 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Cairnayr – bien qu'elle n'en ait aucun souvenir – puis le Bascloître, et une pauvreté encore présente
Occupation : Voleuse polyvalente / officiellement coursière de l'Acanthe
Localisation : Starkhaven (Bascloître, Chowconer)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Half wood-elven/Half humain par Yorsy Hernandez (avatar) | Gee.lly et Silesti (illustration) | Lyr'se Aquilae (signature)
Date d'inscription : 07/02/2023
Messages : 163
Autres personnages : Isbeil Byrne
Attributs : CC : 10
CT : 14
End : 13
For : 12
Perc : 16
Ag : 14
Vol : 10
Ch : 14

Classe : Voleur, niveau 1
Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1583-yara
La nuit, tous les chats sont gris
TW : mention d'animal mort

Coqueluche ?
Merde !

Est-ce que c’est une insulte ?

Aucune putain d’idée, alors Yara se contente de faire ce qu’elle fait de mieux : c'est-à-dire tirer la gueule. Et, si la comparaison animalière que lui renvoie Karl a au moins le mérite d’être plus claire, c’est avec un air de détachement non calculé qu’elle hausse ensuite les épaules. Il l’a repérée ? Très bien.

Et alors ?

De une : ce n’est pas comme si elle avait cherché à être invisible ; de deux : observer est un plaisir utile qu’elle assume d’autant plus quand il s’agit de surveiller des doigts un peu trop agiles à son goût. Et donc, s’il espère susciter un peu de honte ou de gêne, Karl peut aller la chercher ailleurs. Au même endroit, à vrai dire, où il devrait se foutre son insupportable bagout dont le sens lui échappe à moitié. Cherche-t-il à la déstabiliser pour la gruger ? La seule chose de sure, c’est qu’elle le trouvait bien plus amusant quand il donnait du "Messerah" aux autres.

« Tu as soit une bonne mémoire, soit une sacrée chance, mais, étrangement, je ne parierai pas sur la seconde option.
— Et tu devrais ptete arrêter de parier tout court. Parce qu’à porter la poisse et à faire le mariole sans regarder où tu vas, la tienne va finir par tourner. »

Pour le lui prouver, Yara est presque tentée de shooter dans le rat décomposé. Trois fois rien... Juste histoire qu’il vienne aussi repeindre ses grolles, odeur de caniveau comprise. Vindicative, sa botte pointe même un instant dans sa direction avant de se détourner, retenue seulement par deux choses : la première, évidente, étant que Vera est plutôt stricte sur ce qui concerne les agressions entre collaborateurs ; et la seconde, un peu moins, prenant la forme curieuse d’une défense de la cause féline.

Adoucir est un mot trop fort et trop tendre pour décrire le changement d’expression de la voleuse. Disons plus précisément que sa colère s’émousse pour la laisser un poil moins hargneuse ; oh toujours agacée, mais de façon différente.

« Ouais, ouais... » qu’elle marmonne de mauvaise grâce, comme une enfant boudeuse de recevoir une leçon, avant de s’adosser au mur du Laurier avec un soupir. « Le monde est cruel, c'est triste à chialer. On a compris. »

Comme si j’avais besoin d’une parfaite gueule de tévintard pour m’expliquer les préjugés.

« N’empêche que tu m’as quand même fait louper ma cible.
— Allons, ne fais pas cette tête.
— Je fais pas une tête.
— Tu cherchais quelque chose ? Le destinataire de ces fleurs, peut-être ? »

Les tiges bruissent dans les mains gantées tandis que la raillerie file, emportée par le silence que Yara impose un instant à la ruelle pour considérer son interlocuteur.


Lancer de dé – Perception : 1/16 (RÉUSSITE)

« Tu te crois vraiment fûté, ein ? » demande-t-elle finalement au lieu de répondre à la question. « Autant que quand tu fais semblant de battre tes cartes, puis que tu t’arranges pour les placer où tu veux. J'ai pas raison ? »

Le regard vert reste fermement planté dans le brun avec ce qui ressemble bien à une lueur de défi.

Parce qu’il agite ses carottes un peu trop grossièrement à son goût, et qu’elle refuse de le suivre bêtement comme un âne.

Parce qu’elle n’est pas peu fière de lui apprendre que sa discrétion laisse à désirer, et qu’ils peuvent bien être deux à s’amuser.

« Quoi ? Tu crois que j't'ai pas cramé, à sortir ton joli baratin pendant que tu fais tourner la moitié de ton paquet pour les remonter ? » Echo de celui de l'Andérien un peu plus tôt, un sourire fanfaron étire ici les lèvres de la voleuse. « Laisse-moi te dire une chose, messer Karl : si t’attend que j'te demande ce que Vera a dit ou dans qu’elle direction ce foutu chat noir – pas toi, le vrai – a filé pour me donner ton prix, tu vas encore poireauter longtemps, parce que ça risque pas d’arriver. »




"She bent most of the rules.
She broke the rest.”

V.E. Schwab, A gathering of shadows

     
La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl Wonx
Yara râle et s'esclaffe en #996699
Karl
Karl
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Karl
Personnage
Illustration : La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl L0jv

Peuple : Humain
Âge : 34 ans
Pronom.s personnage : Usuellement, il ; iel.
Origine : Les caniveaux de Hossberg, dans les Anderfels
Occupation : Prestataire de jeux, organisateur de parties truquées ; receleur d'infos à la toile bien tissée, il saura vous orienter vers les meilleures canailles pour satisfaire vos pires désirs.
Localisation : Personne ne connaît sa véritable planque, et il est probable qu'il en change régulièrement. On le voit traîner dans tous les recoins les plus sordides de Starkhaven, du Clayrak au Clattercraft, en passant même parfois vers le bascloître.
Pseudo : Lyr'se Aquilae
Pronom.s joueur.euse : Il de préférence. Iel.
Crédits : Loken par Ori Vana, The Blade of the Arcane par Evan Monteiro | Lucky Cat II par The Verdant Hare | retouches par Lyr'se Aquilae
Date d'inscription : 28/10/2022
Messages : 66
Autres personnages : Faolan, Neria
Attributs : CC : 15
CT : 4
Mag : 18
End : 12
For : 12
Perc : 15
Ag : 15
Vol : 17
Ch : 15.

Classe : Mage, niveau 2 | Voleur, niveau 2
Sorts : - Désorientation (3 PM)
Expert de la tromperie, Karl sait user de magie pour parfaire ses illusions. Par suggestion subtile, il captive et altère les sens de la personne ciblée, faussant sa perception des distances, des obstacles, des indices sonores, visuels, tactiles ou olfactifs ; perturbée, la victime est immobilisée pendant un tour.

- Drain de vie (3 PM)
Son intérêt pour l'entropie lui a permis de découvrir ce sort très pratique. En tendant la main, Karl établit un lien parasite avec une cible unique afin d'aspirer sa force vitale ; l'ennemi sentira son énergie refluer alors que celle de l'apostat sera régénérée. Le sort prélève 9 PV à la victime pour les restituer à Karl.

- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

- Métamorphose en chat (End 12 | For 10 | Perc 17 | Agi 17 - Gratuit)
Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

- Ébullition du sang (1 PM & 2 PVs)
Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1643-karl-there-are-b
La nuit, tous les chats sont gris« It's called "purrfect timing" »
TW : Vulgarité à caractère sexuel

Oh, la gamine n'est pas ravie. Elle n'est pas ravie du tout, à en juger par l'air de contrariété un tantinet dédaigneuse qui tire tous les traits de son visage vers le bas, comme si on avait accroché des poids invisibles aux coins de ses sourcils et de ses lèvres. Spectacle dommageable : elle va attraper des rides avant l'âge si elle continue sur cette lancée.

« Et tu devrais ptete arrêter de parier tout court. Parce qu’à porter la poisse et à faire le mariole sans regarder où tu vas, la tienne va finir par tourner. »

Mais c'est que, non contente de bouder, elle pique, la guêpe ! Je reçois l'attaque sans perdre le sourire, les mains déployées comme pour mieux l'accueillir.

« Fortuna apprécie les culottés, et devine de quoi je n'ai jamais manqué ? »

Sur quoi je renchéris en soulignant les préjugés faciles qu'elle ose brandir à l'encontre des chats noirs, et tout particulièrement d'un félin précis, dont la somptueuse toison de nuit se hérisse à l'envers de sa peau humaine : vraiment, combien de soupçons injustifiés et de cruautés gratuites nous devons essuyer, nous autres fauves des ruelles, pour avoir l'audace de présenter notre séant de noirceur poilue devant tous ces pudiques andrastiens impréparés à notre vue ! Quand même, je ne vais pas laisser les prêches stupides des crédules se propager sans réagir.

Je n'aurais pas cru que ma petite plaidoirie pour la défense de ma double-vie toucherait ma charmante interlocutrice plus loin que la partie serrée de sarcasmes et de réparties que nous nous balancions jusque-là, et pourtant, un je-ne-sais-quoi de doute se met à trembler dans ses prunelles vertes. La mine vexée est encore là, mais son nez se défroisse, ses traits échappent un peu à l'attraction implacable de la frustration qui les déforme en grimace. « Ouais, ouais... » elle grogne dans sa moustache, avec un tel « contre » à son « cœur » que j'ai la sensation d'être en train d'extirper les mots de sa bouche à la tenaille. « Le monde est cruel, c'est triste à chialer. On a compris.

– Pas la peine d'être si défaitiste.

– N'empêche que tu m'as fait perdre ma cible. »
Yara a le reproche plaintif d'une mioche dérangée dans son jeu de chat perché. Sa déception passe presque au travers de sa moue renfrognée, et je me retiens de justesse de lui tapoter l'épaule, en signe de compassion. « Allons, ne fais pas cette tête.

– Je fais pas une tête.

– On dirait que tu as vu passer l'amour de ta vie et qu'il ne s'est même pas retourné pour dire bonjour. Alors, tu cherchais quelque chose ? Le destinataire de ces fleurs, peut-être ? »


Je crois que, cette fois, j'ai fait mouche. Plutôt, je l'ai agacée suffisamment fort et suffisamment longtemps pour qu'elle se fige, que la lueur de ses yeux verts se durcisse, et que le silence plombe un instant l'ambiance jusqu'ici bon enfant de notre joyeuse rencontre.

« Tu te crois vraiment fûté, ein ? » elle siffle, enroulée dans son indignation comme un serpent à sonnette, qui frétille avant de bondir. J'ai envie de hausser les épaules en rétorquant un « Je ne le pense pas, je le suis » amusé, mais mon petit doigt me dit qu'il ne lui en faudrait pas plus pour qu'elle tente vraiment de projeter sur moi la carcasse du rat crevé. « Autant que quand tu fais semblant de battre tes cartes, puis que tu t’arranges pour les placer où tu veux. » À cet instant précis, son expression vaut bien mille souverains : elle se rengorge avec une fierté touchante, et la morosité de son visage s'éclaircit soudain devant la satisfaction de son triomphe. Elle me jette son regard comme d'autres jettent leur gant. « J'ai pas raison ? »

Elle a l’œil affûté, cette gamine. Je comprends mieux pourquoi Vera l'a repérée, et pourquoi elle la garde sous sa coupe malgré toutes les difficultés qu'elle lui cause. Je ne réplique pas tout de suite : je préfère attendre d'entendre ce que Yara a encore en réserve – tout dans sa posture victorieuse annonce qu'elle n'en a pas fini.

« Quoi ? Tu crois que j't'ai pas cramé, à sortir ton joli baratin pendant que tu fais tourner la moitié de ton paquet pour les remonter ? 

– Une des manipulations les plus classiques, et elle reste diablement efficace. Avoue que ces gars-là ont bien mérité de perdre leur argent pour avoir gobé mon histoire sur le troisième nichon de la Princesse Caitlin, »
je lui réponds tranquillement.

Princesse Caitlin qui n'a jamais existé ailleurs que dans mon imagination enflammée, mais elle avait plus que largement rempli son office en fournissant une diversion suffisante à mes joueurs avides de détails croustillants – mais pendant que je parle, mes pensées s'activent. Ce n'était pas très intelligent de ma part de m'être endormi sur mes lauriers, sans mauvais jeux de mots, et de m'être si facilement cru à l'abri, alors que les parties où j'avais aperçu la gamine n'étaient pas forcément les seules où elle m'avait espionné. Elle avait bien pu m'observer dans mon dos, pendant que je remaniais les cartes à l'insu des clients engourdis par toutes leurs consommations. J'ai eu de la chance dans mon malheur, Yara n'était pas à la recherche d'autre chose que de techniques de triche – et heureusement, même, que c'était Yara qui avait pu profiter de ma baisse de vigilance, et pas quelqu'un d'un peu plus sérieux. Sinon...

Mais elle exulte. Son sourire – le premier qu'elle m'offre – s'étire d'un bout à l'autre de ses joues, savourant son effet. « Laisse-moi te dire une chose, messer Karl : si t’attends que j'te demande ce que Vera a dit ou dans quelle direction ce foutu chat noir – pas toi, le vrai – a filé pour me donner ton prix, tu vas encore poireauter longtemps, parce que ça risque pas d’arriver. »

La mention du « foutu chat noir » me fait froncer les sourcils – et puis... Oh. Oh.

Oh-oh.

Ben alors, Karl, mon vieux, tu rouilles ? Un peu plus, et ta couverture sautait à cause de la première vaurienne qui passait. En d'autres temps, ça aurait pu te faire tuer. Et finalement, plus que sa jubilation d'avoir percé à jour une de mes combines, c'est cette angoissante perspective qui fait courir un frisson désagréable dans mon dos. Je peux survivre à la perspicacité d'une fille des rues un peu plus attentive que les autres dès que je m'installe à une table de jeux, mais on peut dire que je n'ai pas la même assurance en ce qui concerne les templiers. Oh oui, heureusement que c'était tombé sur elle.

Merci pour la piqûre de réalité, Yara.

« Tu viens de me le demander quand même, » je note, l'air de rien. Mais j'incline obligeamment la tête, le sourire de nouveau accroché aux lèvres, inébranlable. « Je suis homme de parole, cela dit, et quand on me bat à mon propre jeu, je suis bien forcé de me plier aux règles. Alors non, je ne te demande aucun prix ; mieux, même : tu as gagné le droit à mon aide. » C'est qu'une idée vient de me traverser l'esprit, et elle a le mérite de me distraire des innombrables scénarios tragiques qui auraient pu conduire à ma fin peu éclatante si jamais le revers de Fortuna que j'ai subi ce soir s'était montré moins indulgent. Oui, maintenant que j'y réfléchis, il y a un bon moyen de terminer ce funeste carambolage un peu plus plaisamment qu'il n'a commencé. « C'est donc ce fameux chat, l'objet de tous tes désirs ? Oui, » j'anticipe avec une mimique amusée, « je l'ai vu passer, et il avait l'air bien pressé, ce matou. Tu lui as fait peur avec tes fleurs séchées ? » D'une rotation des talons, je fais volte-face en direction des ombres de la ruelle. « Il est parti de ce côté. Allez, puisque je me sens vraiment d'humeur généreuse, je suis prêt à t'accompagner pour le retrouver. » Je retiens l'envie furieuse de ricaner qui monte dans mes épaules. Il ne faut pas croire : quand on pense m'avoir, je garde toujours un dernier tour dans mon sac.





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« Fortuna apprécie les culottés, et devine de quoi je n'ai jamais manqué ?
— D'ennemis ? »



« Avoue que ces gars-là ont bien mérité de perdre leur argent pour avoir gobé mon histoire sur le troisième nichon de la Princesse Caitlin. »

Yara est assez mauvaise perdante pour reconnaître ce défaut chez un autre, aussi le ton et l’expression tranquille de Karl ne la trompent-ils pas. Sa piètre justification – car c’en est bien une – sonne même agréablement faux à ses oreilles rondes, plus douce que le ronronnement d’un chat. C’est qu’elle se doute bien de l’effort que doit lui coûter cette petite plaisanterie soigneusement emballée d’indifférence. Repérer le mouvement furtif n’a pas été facile, mais les longues heures d’observations ont doublement payé. A vrai dire, ce profit imprévu la met tant en joie que ses yeux pétillent presque tandis qu’elle répond, d’une voix faussement compréhensive et assurément railleuse :

« Je comprends. Tu pouvais pas prévoir qu’une femme s’rait un peu plus dure à appâter qu’les puceaux et autre soulards queutard qui s’bousculent à ta table. »

Oui, vraiment : la tronche que tire l'arnaqueur est des plus satisfaisantes. Alors Yara exulte crânement, incapable de deviner ce qui le dérange réellement ; ne se renfrogne surprenamment pas non plus quand il tente, à nouveau, de l’enfler.

« C’est ça, et j’suis la Divine Justinia, ricane-t-elle plutôt lorsque l’audace le pousse – entre deux sourires et des boniments plus mielleux que les sucreries de Sioned – à se présenter comme un homme de parole, rien que ça.
— C'est donc ce fameux chat, l'objet de tous tes désirs ? Oui, je l'ai vu passer, et il avait l'air bien pressé, ce matou. Tu lui as fait peur avec tes fleurs séchées ? Il est parti de ce côté. Allez, puisque je me sens vraiment d'humeur généreuse, je suis prêt à t'accompagner pour le retrouver. »

Yara espère pour lui que Karl ne s’attendait pas réellement à la voir foncer naïvement dans la ruelle : ce serait franchement gênant, d’être aussi bête. Elle ne se tourne pas non plus dans la direction indiquée, se contentant de l’étudier, un sourcil relevé, la bouche contractée en une moue dubitative, avant de rouler lentement, exagérément, des yeux.

« Eh beh ! Ce qu’il faut pas entendre... »

L’ombre a fini par complétement envelopper leur renfoncement. A l’instar de la température, l’irritation de la voleuse a baissé de quelques degrés, atteignant un niveau juste suffisant pour qu’elle envisage une autre réaction que l’attaque – pure et brutale – privilégiée jusque-là. Karl veut jouer ? Très bien. Après les piques, c’est après tout une suite logique.

Peut-être qu’elle aurait fait pareil.

Va faire pareil.

« Laisse-moi deviner, il s’est planqué sous un tas d’ordures pour que mes mains jalousent pas mes godasses ? » l’interroge-t-elle donc, désignant sa chaussure souillée et reculant dans le même temps, sans jamais lui tourner le dos. Insiste seulement, et c’est toi que j’fous dedans. Son regard contient l'avertissement muet. L’écart entre eux se creuse d’un pas, puis deux, puis trois. « Si t’exige pas d’prix, c’est juste parce que tu cherches à t’payer ma tête. »

La tresse oscille, puis frôle les épaules lorsque celles-ci se haussent :

« Enfin, si ça te fait plaisir… »

Le bouquet de fleurs – de toute façon trop abîmé pour être offert – fuse des mains sans prévenir en direction de l’Andérien. Un lancer plus dramatique que violent, que Yara ponctue d’une révérence et d'une volte-face canaille, puis d’un geste sans équivoque, juste avant d'entreprendre l'ascension vers son nouveau but : le toit du Laurier Carmin.

Si tu veux.

Et surtout si tu peux.


Lancer de dé – Agilité – Réussite



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- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

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Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

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Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

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« ...et devine de quoi je n'ai jamais manqué ?

— D'ennemis ? »


C'est le prix du talent, ma chère !  



Elle ne lâche pas l'affaire, bien sûr. Je la comprends, en soi. Déstabiliser quelqu'un comme moi n'est pas donné à tout le monde, et sans doute que j'aurais forcé mon avantage, à sa place et à son âge. Je lis les signes sur son visage. Derrière la compassion factice qu'elle essaie de moduler, ses yeux étincellent, plantés dans les miens, à l'affût d'un dernier sursaut d'agonie de la part de mon ego atteint pour s'arroger une raison supplémentaire de triompher.

« Je comprends. » Son expression s'éclaire, pas tant de compréhension que d'anticipation. « Tu pouvais pas prévoir qu'une femme s'rait un peu plus dure à appâter qu'les puceaux et autres soulards queutards qui s'bousculent à ta table. »   

L'espace d'un instant - oh, pas grand-chose, juste le temps d'une respiration, d'un changement d'intonation, ou de laisser la place à une quinzaine de mots de filer au vent - mon regard s'ombre dangereusement. Brandir ton entrejambe comme défense ? Tu sonnes plus comme un gars que tu le penses. La pensée se perd, les mots noyés dans les tréfonds de mon crâne, et je chasse l'ombre d'un rictus aux canines éclatantes. N'insulte pas mon intelligence, Yara.

Le feu nourri des plaisanteries reprend en vigueur, enhardi par la jubilation de son côté et la nécessité du mien - sous couvert de ne pas céder du terrain, je ressasse les implications peu sympathiques de m'être fait filer le train. Heureusement, les rouages de mon esprit ont toujours su fonctionner indépendamment de ma langue, et la vivacité des uns comme de l'autre n'est plus à prouver. Je tiens le cap, même si je ne mène plus la barque. Cela dit, rien ne m'empêche de faire profil bas, d'admettre la victoire de Yara, la laisser s'en délecter...

...et refaire surface quand elle aura le dos tourné.

Tomber à terre n'est pas une erreur. Tout au plus le rappel de considérer le problème sous un nouvel angle.

Et puis, mieux vaut une gamine dépenaillée qu'une bande de templiers pour remettre des « poings » sur les I.

« C'est ça, et je suis la Divine Justinia, » qu'elle ose pouffer au moment où je lui certifie ma reddition, en parfaite honnêteté. Quelle honte ! Première leçon, Yara : apprends à distinguer quand un menteur te dit la vérité. Puisqu'il ne la dit pas souvent, tu risquerais bien de le vexer. Certes, la bonté seule ne justifie pas ma proposition, et peut-être que le marché réserve quelques surprises cachées, mais au moins en ce qui concerne mon abdication, je ne te mène pas en bateau - et de plus fins que toi l'auraient compris. Tu fais étalage de ton inexpérience, petite fouine.

De plus, le chat est là et, d'une certaine façon, je suis déjà en train de t'aider à le trouver, n'est-ce pas ?

Échafauder mon plan réussit à redonner de la sincérité à mon sourire. Le badinage de Yara n'y est pas complètement étranger non plus, je veux bien le reconnaître. Quand elle n'est pas en train d'aboyer, elle pourrait presque être une complice de répartie agréable, hé ! Son répertoire d'expressions n'est pas si mauvais. Là, tenez : elle me reluque d'un air bovin, le sourcil en pointe de flèche, la bouche pincée et ravalée par l'absence de crédulité, dans la plus pure représentation du dédain adolescent. Son indifférence bornée me donne envie de ricaner, et mille répliques trop bien senties me viennent en tête pour saluer sa performance, mais je me contiens - il ne faudrait pas qu'un mot malheureux me prive du clou du spectacle ! Et quel clou, alors. Après une ultime moue, la fouineuse attitrée de Vera roule les yeux dans ses orbites, avec une telle emphase que je les entendrais presque grincer.

« Eh bah ! Ce qu'il faut pas entendre...   

— Ou voir. Un peu plus et les yeux te tombaient des joues.

— Laisse-moi deviner, » elle enchaîne, l'air tout à fait sûre d'elle, « il s'est planqué sous un tas d'ordures pour que mes mains jalousent pas mes godasses ?   

Pensif, je l'inspecte sans m'approcher. « Les unes n'ont rien à envier aux autres, » je fais remarquer. Yara ne me quitte toujours pas des yeux, le doigt pointé sur sa botte pleine de jus de rat, et avance à reculons, un pas hasardeux après l'autre. C'est à se demander si elle n'espère pas remarcher dans cette charogne. « Mais quel manque de confiance ! » je finis par m'exclamer. « Qu'est-ce que j'ai donc fait pour mériter ça ?  

— Si t'exiges pas d'prix, c'est juste parce que tu cherches à t'payer ma tête. 

— Tu as un très mauvais sens des affaires, Yara. Tout ce qu'on gagne à humilier ses clients, c'est la certitude d'une vengeance. » C'est vrai, ou du moins ce n'est pas entièrement faux : peuvent humilier ceux qui se savent à l'abri des représailles. Les mieux entourés, donc... ou les gens assez futés pour tourmenter leurs victimes à leur insu.

Je n'ai pas beaucoup de doutes sur le fait que Yara ne puisse pas me voir venir. Je me targue, quand même, d'avoir des méthodes plus subtiles que de lui plonger la tête dans la merde.

« Enfin, si ça te fait plaisir... » Elle hausse les épaules.

« Tu retrouves tes manièr... » Évidemment, c'est là qu'elle choisit de me gratifier d'une courbette irrévérencieuse et, surtout, de me balancer son pot pourri à la figure. L'instinct prend le pas sur le réflexe de la maudire, rattrapant le bouquet au vol et récoltant au passage un paquet de terre humide. Saleté ! Je retrousse les babines, mais elle se retourne déjà. Sa main trace dans l'air un mouvement vague qui pourrait signifier tout et n'importe quoi, tant que ça s'avère provocateur.

Et voilà qu'elle se met à grimper.

On veut prendre un peu de hauteur sur la situation ? Soit. Le bouquet séché rejoint bientôt le cadavre de rat sur les pavés. Si Yara compte me semer en empruntant la voie des airs, elle va devoir apprendre qu'il en faut plus pour me décourager.

Elle a déjà bien entamé son ascension lorsque j'arrive, le pas tranquille, au pied du mur. Je n'ai pas besoin de me dépêcher : moi, je sais que le chat qu'elle cherche traîne toujours en bas. À la place, je lève les yeux, lui adresse une expression faussement chargée de regret... avant d'attraper la première saillie à ma portée.

Escalader une paroi aussi raide est tout de même plus intuitif avec les griffes et la légèreté d'un chat, mais l'humain que je suis n'a jamais boudé son plaisir face aux altitudes. Les pans de mon manteau claquent contre mes mollets et mes cuisses, happés par le vide qui ouvre sa gueule sous mon ventre ; mais la disparition du sol me fait seulement prendre conscience de sa pesanteur. Félin ou humain, l'élévation procure indifféremment la sensation d'une liberté pénétrante, parce qu'elle force à vivre le présent, suspendu à l'acuité de ses membres ; sa vie tenue à la force de deux doigts, on brise toute l'emprise de l'avant et du sera.

Cela dit, si j'avais su plus tôt que je retournerais là, j'aurais pu m'épargner la peine de descendre du toit.

Le ciel étend son drap de nuages noircis par la nuit au-dessus des toits aplatis du quartier. Dressée sur fond d'obscurité, une forme plus dense que les autres m'attend.

Eh non ! On ne se débarrasse pas si facilement d'un vilain chat noir. Je me hisse à sa portée, prêt à assumer ma « défaite » sous le jugement de mon implacable arbitre. Allez ! Ma performance est honorable, tu dois bien l'admettre.

« C'était sympathique pour se mettre en forme, mais j'attends toujours le moment où tu me jettes par-dessus bord, » je lui lance, mains nonchalamment logées dans mes poches.

Je tourne la tête d'un côté, puis de l'autre, sans me presser. Lève un sourcil seulement à moitié interrogateur.

« Mais où est passé ton chat, au juste ? »





Il n'y a pas de liberté, seulement des longueurs de chaînes.
Yara
Yara
Coursière de l'Acanthe
Coursière de l'Acanthe
Yara
Personnage
Illustration : Le Chat(cal) vous juge

Peuple : Demie-elfe
Âge : 21 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Cairnayr – bien qu'elle n'en ait aucun souvenir – puis le Bascloître, et une pauvreté encore présente
Occupation : Voleuse polyvalente / officiellement coursière de l'Acanthe
Localisation : Starkhaven (Bascloître, Chowconer)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Half wood-elven/Half humain par Yorsy Hernandez (avatar) | Gee.lly et Silesti (illustration) | Lyr'se Aquilae (signature)
Date d'inscription : 07/02/2023
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Autres personnages : Isbeil Byrne
Attributs : CC : 10
CT : 14
End : 13
For : 12
Perc : 16
Ag : 14
Vol : 10
Ch : 14

Classe : Voleur, niveau 1
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La nuit, tous les chats sont gris

Si le culot avait un visage, quelque chose dit à Yara que celui-ci serait tout en pointes et en angles : une peau sombre, une cicatrice à la tempe, une barbe hirsute, ainsi qu’un nez trop grand…

Sans oublier, à bien y regarder, une tignasse aussi hérissée que la pilosité.

« Mais quel manque de confiance ! » s’exclame donc ledit culot, d’une façon qui – elle peut le lui concéder – serait presque convaincante. « Qu'est-ce que j'ai donc fait pour mériter ça ?
— Inventé des princesses à trois bosses pour plumer des pigeons ? »

Certes, la scène valait son pesant d’or. Certes, les dupes appauvries l’avaient bien cherché. Toutefois, l’havenoise en a également tiré une leçon : hors de question de finir du côté des couillons.

« Les gens comme toi font rien gratuitement. Si t'exiges pas d'prix, c'est juste parce que tu cherches à t'payer ma tête.
— Tu as un très mauvais sens des affaires, Yara. »

L’usage de son prénom – parce qu'il lui semble superflu et donc moqueur – fronce une énième fois ses sourcils. Là encore, l’agacement finit pourtant par glisser comme le vent sur sa peau, sans trouver de prise, tempéré par la promesse d’amusement d’un plan fraichement échafaudé.

« Tout ce qu'on gagne à humilier ses clients, c'est la certitude d'une vengeance.
— Mais je suis pas ta cliente. »

La négation ricoche contre les murs trop proches.

« Enfin, si ça te fait plaisir… »

Quelques secondes plus tard, le rôle que chacun aura tenté de forcer sur l’autre – celui du druffle lourdaud – perdra temporairement son importance. Les expressions se feront moins acérées ; les mouvements moins artificiels. Plus verticaux.

Mais pour le moment Yara sourit.

Puis s’incline.



Si Yara n’a jamais présenté beaucoup de masse – jusqu’à paraître parfois maigre pour sa taille – son corps, souple et plus fort que ses vêtements ne le laissent supposer, révèle en cet instant tous ses atouts. Progressant avec l’aisance que confère l’habitude le long des fissures et des saillies, la voilà déjà à mi-hauteur quand un bruit lui parvient de sous ses pieds. Le sourire qui ne l’a pas quittée s’élargit jusqu’à révéler le trou dans sa dentition, mélange d’un plaisir presque juvénile et de franche appréciation. C’est que le nain roublard a de la ressource ! Par ce défi relevé, le voilà qui vient de gagner le droit d’être laissé tranquille… Jusqu’à un certain point.

Elle a, de toute façon, mieux à faire.

A savourer.

Il y a l’intensité accrue avec laquelle elle perçoit soudain le présent ; la traction du vide dans son ventre ; l’appel, encore plus impérieux, du ciel infini. Il y a cette sensation grisante de hauteur qui ne donne pas envie de rentrer les épaules, de baisser la tête pour se cacher, mais au contraire de s’élever, encore et encore ; le jeu des muscles qui la hissent dans un dernier effort sur les tuiles. Il n’y a qu’ici, accueillie par les nuages et la première lueur d’une lune que plus rien n’entrave, délivrée elle-même des rues trop étriquées, que Yara se sent véritablement vivante. Que là qu’elle se déploie pleinement, papillon triomphant de la chrysalide pour trouver sa lumière, être affranchi d’une gravité à laquelle nul ne peut pourtant échapper.

Le souffle vespéral cingle ses pommettes jusqu’aux larmes, joue avec les mèches folles de sa tresse. Il est plus libre, plus fort ici ; emporte aux alentours son « Alors, à la traine ? », ultime vacherie pour sceller sa victoire. Plus vif aussi. La demi-elfe tire sur les manches de sa tunique, en recouvre ses doigts sensibles avant d’avancer vers le milieu du toit, où son regard a croisé une ombre mouvante. Les oreilles triangulaires pivotent. La queue touffue fouette l’air. Désormais assez prêt pour voir le museau charbonneux se plisser, la coursière du Laurier s’accroupit. L’intérieur de sa poche bruisse pour dévoiler un reste de tourte un peu sec, mais encore largement comestible.

« Contente de te revoir aussi, saleté.
— C'était sympathique pour se mettre en forme, lui répond une voix plus masculine que féline. Mais j'attends toujours le moment où tu me jettes par-dessus bord.
— Soit pas con.

Le ton est presque celui de la conversation. En l'absence de pas dans sa direction, Yara ne prend pas la peine de se retourner ; préfère plutôt tendre son offrande pour la voir, sans surprise, être boudée par le greffier. Plus délicat qu’une foutue précieuse. Ses épaules se soulèvent avec indifférence, plus à l’intention de l’ingrat que du retardataire auquel ses paroles s'adressent pourtant :

« Ça s’rait vraiment pas l’endroit le plus malin pour commettre ton meurtre. Vera a des yeux et des oreilles partout ici. »

Les prunelles jaunes continuent de la juger en silence.

« Mais où est passé ton chat, au juste ? »

La question de Karl la crisperait si elle accordait à cette recherche la moitié de l'importance qu’il semble lui encore prêter. Comme ce n’est plus le cas – autant se faire une raison – Yara enfourne la part de tourte, essuie ses doigts gras sur son pantalon puis s'écarte, révélant l'animal que sa silhouette dissimulait jusque-là :

« Mystère résolu ! Cette petite brute territoriale a dû lui foutre une sacrée trouille... »


@Karl
Et merci @Vera pour le prêt de Tartuffe. <3


"She bent most of the rules.
She broke the rest.”

V.E. Schwab, A gathering of shadows

     
La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl Wonx
Yara râle et s'esclaffe en #996699
Karl
Karl
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Karl
Personnage
Illustration : La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl L0jv

Peuple : Humain
Âge : 34 ans
Pronom.s personnage : Usuellement, il ; iel.
Origine : Les caniveaux de Hossberg, dans les Anderfels
Occupation : Prestataire de jeux, organisateur de parties truquées ; receleur d'infos à la toile bien tissée, il saura vous orienter vers les meilleures canailles pour satisfaire vos pires désirs.
Localisation : Personne ne connaît sa véritable planque, et il est probable qu'il en change régulièrement. On le voit traîner dans tous les recoins les plus sordides de Starkhaven, du Clayrak au Clattercraft, en passant même parfois vers le bascloître.
Pseudo : Lyr'se Aquilae
Pronom.s joueur.euse : Il de préférence. Iel.
Crédits : Loken par Ori Vana, The Blade of the Arcane par Evan Monteiro | Lucky Cat II par The Verdant Hare | retouches par Lyr'se Aquilae
Date d'inscription : 28/10/2022
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Autres personnages : Faolan, Neria
Attributs : CC : 15
CT : 4
Mag : 18
End : 12
For : 12
Perc : 15
Ag : 15
Vol : 17
Ch : 15.

Classe : Mage, niveau 2 | Voleur, niveau 2
Sorts : - Désorientation (3 PM)
Expert de la tromperie, Karl sait user de magie pour parfaire ses illusions. Par suggestion subtile, il captive et altère les sens de la personne ciblée, faussant sa perception des distances, des obstacles, des indices sonores, visuels, tactiles ou olfactifs ; perturbée, la victime est immobilisée pendant un tour.

- Drain de vie (3 PM)
Son intérêt pour l'entropie lui a permis de découvrir ce sort très pratique. En tendant la main, Karl établit un lien parasite avec une cible unique afin d'aspirer sa force vitale ; l'ennemi sentira son énergie refluer alors que celle de l'apostat sera régénérée. Le sort prélève 9 PV à la victime pour les restituer à Karl.

- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

- Métamorphose en chat (End 12 | For 10 | Perc 17 | Agi 17 - Gratuit)
Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

- Ébullition du sang (1 PM & 2 PVs)
Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

Feuille
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La nuit, tous les chats sont gris« It's called "purrfect timing" »

Le vent offre toutes les sensations de la liberté.

Véloce, comme l'énergie d'un corps enfin dégagé de ses carcans ; réjoui, comme l'esclave savourant enfin la vie loin des chaînes ; omniprésent, comme l'exultation de celui qui redécouvre le bonheur d'une existence propre, et se doit de l'exhiber partout où sa volonté reconquise jugera bon de l'emmener, afin que le monde ne puisse plus jamais la lui dénier.

En d'autres termes : le vent, c'est fichtrement grisant.

Ce n'est pas la (pas si) petite Yara qui cherchera à me contredire : si la vitesse et l'adresse avec lesquelles elle a mis la gravité au tapis en escaladant cette paroi verticale ne sont pas des preuves suffisantes de son enthousiasme, la chaleur de son « Alors, à la traîne ? », nettoyée de toute colère, me permettrait presque d'envisager un sourire sur ses lèvres boudeuses - quelle audace ! Mes doigts agrippent encore la bordure polie par la pluie d'un surplomb, aussi je me garde de tout commentaire avant de m'être élancé, à la faveur d'une ultime impulsion, sur l'esplanade ouverte qui sert de coiffe au Laurier.

« Que veux-tu ! Ces griffes ne sont plus de prime jeunesse, » je réplique une fois à bon port, en agitant quelques doigts électrisés par l'effort de l'ascension. Cette prise de perspective n'était pas une mauvaise initiative, je dois le reconnaître. Se recentrer sur le présent aide à faire le tri des priorités, chasser les angoisses et clarifier les idées - surtout, je m'en serais voulu de gâcher la bonne humeur naissante de Yara avec des ruminations qu'elle n'aurait, de toute façon, pas eu le privilège de comprendre.

C'est que, l'aspect « brute de carambolage » mis à part, elle ne se débrouille pas si mal pour faire sa première impression.

Je débarrasse mes mains de la poussière en une secousse, avance souplement vers la position où je distingue, sous la chape des ténèbres retombées, une silhouette en suspension sur ses genoux pliés. La boutade un brin cynique m'échappe par instinct tandis que je m'arrête à quelques pas de l'infatigable coursière, les doigts triturant le trio de dés enfoui dans mes poches. « Sois pas con, » elle répond, épaules haussées sans que cette perplexité fasse beaucoup de sens dans l'état actuel de la conversation. « Ça serait vraiment pas l'endroit le plus malin pour commettre ton meurtre. Vera a des yeux et des oreilles partout ici.  

— Eh bien, grâce à ton pragmatisme, je vais pouvoir vivre une journée de plus. Je ne manquerai pas de rapporter ta loyauté à Vera ! » La facétie me vient avec son naturel coutumier mais, le nez levé à la figure des étoiles, mon rire s'adresse plutôt aux tourbillons du vent.

La motivation initiale de cette escapade aérienne n'a pas déserté mon esprit, et puisque je me sais seul détenteur - n'est-ce pas - d'une solution qui fuira inévitablement ma comparse de gouttière, je me permets de glisser un mot innocent à propos du chat que nous cherchons. La réponse me parvient avec un léger délai, le temps que la cabrioleuse se relève, et curieusement déformée, comme si elle s'était tout à coup rempli la bouche de pâte.

« Mystère résolu ! Cette petite brute territoriale a dû lui foutre une sacrée trouille... »

Intrigué par la forme touffue et quadrupède que je devine tassée aux pieds de Yara - et, bon, d'accord, un peu indigné qu'on puisse accuser mon pendant félin de décamper devant la première bestiole venue - je m'approche à pas lents.

« Il en faut plus pour effrayer un... »

Un picotement familier me traverse de part en part - cette fois, ce n'est pas l'ivresse de la grimpe, bien que le sentiment me procure la même impression féroce de puissance. Ça m'arrête en plein élan ; un instant de battement, durant lequel j'ai bien conscience de paraître particulièrement comique ou foncièrement déconcertant, ce qui me pousse à articuler, un peu à l'aveuglette, la fin de ma réplique :

« ...un matou hargneux. »

Mouais, on aurait pu trouver mieux sur celle-là, mais le « matou hargneux » désigné par Yara accapare toute mon attention. Le félin rive sur moi ses lanternes jaunes, et ça suffit pour que le picotement s'intensifie. Oh. L'Immatériel reconnaît les siens, comme on dit.

Pour le coup, ce matou-là aurait pu me faire fuir.

Ce n'est pas Aethra, ça, c'est certain. Je reconnaîtrais son poil écaille-de-tortue même au fin fond des abysses. Alors, ami ou ennemi ? Cela reste à déterminer.

Laissons-lui le bénéfice du doute... sans exposer Yara à des risques inutiles. C'est faire une fleur à l'imposteur, aussi - à sa place, je sais que je n'aurais pas apprécié qu'un humain traîne trop longtemps dans mes parages.

« Tu sais, s'il est si teigneux, tu ne devrais peut-être pas rester aussi près. » Je tente de prendre un ton mesuré, tranquille, sans quitter des yeux « l'animal » - qui me le rend bien. Sent-il que je sais ? « Les chats sauvages n'apprécient pas trop d'être domestiqués. »  

Voilà ; je ne peux pas faire preuve de moins de subtilité. N'empêche : combien sommes-nous à esquiver les forces de la Chantrie sous cette forme, dans cette ville ? Il va peut-être falloir que je pense à renouveler mon catalogue.

Ainsi qu'à avertir Vera de la présence d'un apostat inconnu au bataillon si près de ses quartiers. Je ne suis pas du genre à moucharder sur mes congénères, mais je n'ai pas non plus la naïveté de croire que je sois l'unique mage dont les barons des bas-fonds peuvent se payer les services. Prudence est mère de sûreté, Fortuna me l'a bien rappelé.





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« Il en faut plus pour effrayer un... Matou hargneux. »

Le temps d’une seconde – infime, vite emportée par le vent – Karl s’est figé. Déséquilibre soudain d’un homme s’éloignant de sa "prime jeunesse" ? Menacé par l’une de ses crises imprévisibles peut-être – de celles laissant une moitié de visage tout affaissée ? Gâté par la nature comme il l’est, voilà qui ne pourrait que l’arranger ! A moins que…

Oh.

La présence de Tartufe mettrait-elle le Chat Noir mal à l’aise ?

Voilà qui serait délicieusement ironique.

« Tu sais, s'il est si teigneux, tu ne devrais peut-être pas rester aussi près.
— T’es bien mignon, mais j’pense pouvoir survivre à une bestiole mal lunée. »

Ou même à deux.

Le clin d’œil que Yara adresse à l’Andérien échoue à le dérider.

« Les chats sauvages n'apprécient pas trop d'être domestiqués. » insiste-t-il.

En plus d’avoir la curieuse impression qu’il ne s’adresse plus à elle, la demie-elfe trouverait presque ça bête. Sauvage. Domestique. La distinction, marquée, ne fait pas sens. Comme beaucoup d’autres, le félin à leurs pieds n’est ni l’un ni l’autre : juste libre. Pourquoi contraindrait-elle une créature assez fière pour ne faire que ce qu’elle aurait décidé, rester uniquement où elle l’aurait choisi (même si cela comprend ici la proximité d'une épave telle que Miche) ?

Mais Karl n’attend certainement pas ce genre de réponse et, fière, Yara l’est tout autant :

« Quoi ? Tu vas t’barrer la queue entre les jambes, toi aussi ? » Comme les astres qui les observent, la malice dans sa voix scintille. « Il pétoche, non ? » qu’elle glisse ensuite à l’oreille duveteuse, les talons fermement ancrés sur les tuiles, parce qu’ils peuvent être deux à jouer à ce jeu-là.

Elle ne se redresse que lorsque le greffier, après l’avoir longuement toisée, semble décider que le vide reste préférable aux âneries des bipèdes, puisqu’il se détourne pour sauter souplement du toit.

« Dis à Vera que j’arrive et qu’j’espère qu’j’lui ai manqué ! »

Le cri poursuit le souvenir de la queue cendrée. En contrebas, le châssis d’une fenêtre grince, et un fragment de vie noctambule s’échappe : une voix de femme – Dasyra – auquel répond un rire flottant. En fermant les yeux, Yara pourrait presque deviner le froufrou satiné des robes, la fragrance douceâtre des fards et des poudres… Puis le battant claque. Le chant des préparatifs s’éloigne, se brouille, se confond dans la rumeur assourdie et intermittente, déclinante, de rues progressivement désertées.

Même au plus tard de la nuit, celle-ci ne se taira jamais vraiment. Seulement, à cette heure-là, la monte-en-l'air sait où elle se trouvera : dans l’antre de la macquasse, à essuyer un savon certain. Mérité.

Mais peut-être émoussable.

Et dans ce cas…

« Bon ! » Ponctuant l'exclamation, ses mains frappent l'une contre l'autre. « C’est pas tout, mais tu m’en dois quand même une. »

Quand un nuage pénible se profile à l’horizon, autant faire durer l’agréable.


@Karl
Et merci @Vera pour le prêt de l'incomparable TartuffeTM. <3


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Karl
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- Drain de vie (3 PM)
Son intérêt pour l'entropie lui a permis de découvrir ce sort très pratique. En tendant la main, Karl établit un lien parasite avec une cible unique afin d'aspirer sa force vitale ; l'ennemi sentira son énergie refluer alors que celle de l'apostat sera régénérée. Le sort prélève 9 PV à la victime pour les restituer à Karl.

- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

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Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

- Ébullition du sang (1 PM & 2 PVs)
Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

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La nuit, tous les chats sont gris« It's called "purrfect timing" »

Vu avec la joueuse : les posts seront raccourcis.

La gamine ne percute rien, forcément. Elle ferme joyeusement l’œil sur le problème - un clin de paupières dont la complicité ne me donne pas trop envie de rire, pour une fois - et ne rate pas l'opportunité de se foutre de moi. Ce qui n'est pas un crime en soi, mais j'ai dans l'idée que Vera n'apprécierait pas trop qu'il arrive malheur à sa coursière parce qu'elle aura frimé avec un apostat sauvage, pendant que je suis resté planté sans rien faire.  

« La peur, c'est la preuve d'un instinct de survie fonctionnel, » je rétorque en haussant deux sourcils peu impressionnés.

Le faux minet semble réfléchir à la situation dans laquelle il s'est empêtré, prend le temps de m'examiner derrière ses yeux ronds et perçants. De prudent, mon visage s'est mué en une moue d'avertissement. L'intrus évalue les jubilations victorieuses de Yara une dernière fois, avant de juger, certainement, qu'une gredine émaciée ne vaut pas la peine de ruiner sa couverture, et détale sans demander son reste. La gosse lui balance un salut qui me laisse songeur. C'est un des miaulards de Vera ? Voilà qui va lui faire plaisir, tiens.

Mais je n'ai pas l'occasion de fausser compagnie à notre vedette du jour : Yara se pend encore un peu à mes chausses, bien décidée à tirer ce qu'elle peut de mes poches. « Je te demande pardon ? » je m'indigne théâtralement quand elle m'assure que je suis son débiteur. « Ce terrible fauve t'aurait déchiré la main si ma formidable présence ne l'avait pas fait fuir, et tu exiges encore mes services ? À ce stade, c'est toi qui vas m'en devoir une, à me réclamer à cor et à cri. »





Il n'y a pas de liberté, seulement des longueurs de chaînes.
Yara
Yara
Coursière de l'Acanthe
Coursière de l'Acanthe
Yara
Personnage
Illustration : Le Chat(cal) vous juge

Peuple : Demie-elfe
Âge : 21 ans
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Cairnayr – bien qu'elle n'en ait aucun souvenir – puis le Bascloître, et une pauvreté encore présente
Occupation : Voleuse polyvalente / officiellement coursière de l'Acanthe
Localisation : Starkhaven (Bascloître, Chowconer)
Pseudo : Talasi
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Half wood-elven/Half humain par Yorsy Hernandez (avatar) | Gee.lly et Silesti (illustration) | Lyr'se Aquilae (signature)
Date d'inscription : 07/02/2023
Messages : 163
Autres personnages : Isbeil Byrne
Attributs : CC : 10
CT : 14
End : 13
For : 12
Perc : 16
Ag : 14
Vol : 10
Ch : 14

Classe : Voleur, niveau 1
Feuille
Joueur

 

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La nuit, tous les chats sont gris

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Karl n’a pas tort : la peur peut se révéler utile… À condition d’être rationnelle.

« C’est Tartuffe. » Comme lorsqu’on s’adresse à un enfant un peu lent, Yara articule et détache soigneusement chaque mot. « Pas une foutue engeance. »

Un petit rire lui échappe ; son premier ce soir. Que faire d’autre quand la menace sur laquelle revient son regard pèse trois kilos et mesure à peine vingt centimètres au garrot ? Ah oui, en effet : il y a de quoi être prudent. Terrifié même !

« On dirait bien que le Chat Noir est une souris. »

Son amusement, amoindri par le départ du félin, revient sauvagement à la charge quand l’indignation de Karl s’élève. Allons donc ! L’escroc est aussi lent dans sa réflexion que pour la grimpe ? Voilà qui va nécessiter de rafraichir sa mémoire, alors la voleuse souffle dans ses mains – maintenant que son corps dressé offre plus de prise au vent, la nuit lui paraît plus froide – avant de tendre l'index.

« Un : j’ai gagné. Deux : pas de matou vagabond. Trois : t’as massacré mes fleurs. » Ses doigts suivent le décompte puis s’agitent sous le nez proéminent. « Face à tes honteux échecs et parce que je compte bien ramener quequ'chose à Vera, je me vois obligée d'échanger les conditions de ton assistance. Tu sais, celle que tu m’as offerte sans rien me demander ? »

Encore une occasion où t’aurais dû te taire. Éclatant, le sourire satisfait qui étire ses lèvres prend brièvement le relais du soleil disparu.

« Mais t’en fait pas va, petite souris noire. Comme j'suis sympa, j'te protège en échange des vilains monstres à moustache. »




"She bent most of the rules.
She broke the rest.”

V.E. Schwab, A gathering of shadows

     
La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl Wonx
Yara râle et s'esclaffe en #996699
Karl
Karl
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Garde-Acolyte de la Commanderie de Starkhaven
Karl
Personnage
Illustration : La nuit, tous les chats sont gris | ft. Karl L0jv

Peuple : Humain
Âge : 34 ans
Pronom.s personnage : Usuellement, il ; iel.
Origine : Les caniveaux de Hossberg, dans les Anderfels
Occupation : Prestataire de jeux, organisateur de parties truquées ; receleur d'infos à la toile bien tissée, il saura vous orienter vers les meilleures canailles pour satisfaire vos pires désirs.
Localisation : Personne ne connaît sa véritable planque, et il est probable qu'il en change régulièrement. On le voit traîner dans tous les recoins les plus sordides de Starkhaven, du Clayrak au Clattercraft, en passant même parfois vers le bascloître.
Pseudo : Lyr'se Aquilae
Pronom.s joueur.euse : Il de préférence. Iel.
Crédits : Loken par Ori Vana, The Blade of the Arcane par Evan Monteiro | Lucky Cat II par The Verdant Hare | retouches par Lyr'se Aquilae
Date d'inscription : 28/10/2022
Messages : 66
Autres personnages : Faolan, Neria
Attributs : CC : 15
CT : 4
Mag : 18
End : 12
For : 12
Perc : 15
Ag : 15
Vol : 17
Ch : 15.

Classe : Mage, niveau 2 | Voleur, niveau 2
Sorts : - Désorientation (3 PM)
Expert de la tromperie, Karl sait user de magie pour parfaire ses illusions. Par suggestion subtile, il captive et altère les sens de la personne ciblée, faussant sa perception des distances, des obstacles, des indices sonores, visuels, tactiles ou olfactifs ; perturbée, la victime est immobilisée pendant un tour.

- Drain de vie (3 PM)
Son intérêt pour l'entropie lui a permis de découvrir ce sort très pratique. En tendant la main, Karl établit un lien parasite avec une cible unique afin d'aspirer sa force vitale ; l'ennemi sentira son énergie refluer alors que celle de l'apostat sera régénérée. Le sort prélève 9 PV à la victime pour les restituer à Karl.

- Lévitation (3 PM)
Autre outil essentiel de son arsenal magique : la manipulation d'objets à distance. Naturellement prédisposé à cette faculté, c'est l'un des premiers sorts que Karl a su maîtriser. Il s'en sert notamment pour faciliter ses tours de passe-passe et ses vols. D'un point de vue offensif, il peut également jeter des projectiles sur les ennemis : cela nécessitera un second jet de Magie et si l'attaque touche, la cible perdra 15 PV.

- Métamorphose en chat (End 12 | For 10 | Perc 17 | Agi 17 - Gratuit)
Reliquat d'une magie étouffée par la Chantrie, que Karl a apprise durant ses voyages. L'apostat adopte l'apparence d'un chat noir aux yeux ambrés : sa silhouette est svelte, haute sur pattes, sa tête et ses oreilles triangulaires et allongées, sa queue longue, son poil fourni. Sous cette forme, il interprète et interagit avec le monde au travers de ses nouveaux sens, mais conserve sa conscience et ses réflexions humaines ; pour chaque action exigeant un lancer de dé, il dépensera 1 PM.

- Ébullition du sang (1 PM & 2 PVs)
Karl a versé dans des arts interdits. Une simple entaille, faite à l'aide de son couteau ou de ses ongles acérés par la métamorphose, lui permet de puiser sa magie dans une source honnie : grâce à cette profanation, il embrase le sang d'une ou plusieurs cibles dans son champ de vision, comme si du magma coulait désormais dans leurs veines. La douleur est atroce et les dommages physiques, conséquents : les victimes subissent chacune 14 points de dégâts.

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Et elle continue de se marrer ! Ah, évidemment, c'est bien drôle. Le vieux claque des genoux face à un minou, et ça y est, on roule sous la table ! Enfin, j'avais qu'à ne pas me faire surprendre, je suppose. Je la laisse s'amuser sans renchérir, réponds à son rire humiliant par un petit rictus conciliant. Qu'elle croit donc à son avantage. Mieux vaut ça qu'elle soupçonne la vérité - pas sûr qu'elle ait encore très envie de biberonner son Tartuffe après avoir imaginé le mage des rues derrière...

« On dirait bien que le Chat Noir est une souris.

— C'est pas une honte, j'adore ces bestioles. »

Et au sujet d'un individu en particulier, ce n'est pas une simple blague de mauvais goût que mon instinct félin m'a murmuré. Le petit Schnurrhaar - paix à son âme - aurait certainement préféré galoper avec un ami rat qu'un gros chat qui aurait eu toutes les raisons de le bouffer...

Comme arrive le moment où la gamine exige rétribution, et que, ni une ni deux, je lui fais part de mon opinion sans dissimuler l'enthousiasme que ça m'inspire, elle réchauffe ses doigts engourdis pour préparer ses comptes. « Un : j’ai gagné. Deux : pas de matou vagabond. Trois : t’as massacré mes fleurs.

— Ils étaient crevés, tes pissenlits !

— Face à tes honteux échecs et parce que je compte bien ramener quequ'chose à Vera, je me vois obligée d'échanger les conditions de ton assistance. Tu sais, celle que tu m’as offerte sans rien me demander ? » Elle me décoche un sourire radieux. « Mais t’en fait pas va, petite souris noire. Comme j'suis sympa, j'te protège en échange des vilains monstres à moustache.

— En d'autres termes, » je traduis, « tu veux me ramener moi en trophée pour Vera, afin que je protège tes moustaches à toi de la rouste que tu vas te prendre après t'être évaporée dans la nature. J'ai pigé ? »

Je me mets à examiner l'horizon, la moue soudain pensive, et hausse un sourcil en grattant distraitement ma barbe. « Ton discours est bien joli, j'y vois toujours pas comment tu serais en mesure de me demander un service pareil. Je t'ai suivie pour chercher ton chat : pas ma faute s'il a déjà dégagé. Tes fleurs te moisissaient carrément dans la main, c'est presque une faveur que je t'ai fait de pas devoir brandir ces horreurs devant Vera. Et que je sache : j'ai jamais dit que je faisais la course avec toi. » Je cesse de me triturer le menton pour lui rendre son sourire. « Prenant en compte ces nouvelles considérations, je me dois de répéter ma question : qu'est-ce qui te fait croire que tu es en posture de réclamer que je répare ton bazar à ta place ? Allez, » je raille, « t'espérais quand même pas que jouer au garde-matou serait une raison suffisante ? »





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Yara
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Lui ? Un trophée ? Plutôt un boulet que Yara s’étonnerait presque de vouloir trainer à son pied, si sa curiosité ne la démangeait d'en gratter la rouille.

« Que dalle ouais. Même si tes chevilles pouvaient passer la porte, j'pencherais plus sur un truc joli à regarder. »

Et bien sûr qu’elle compte adoucir Vera avec. Pas de quoi faire le malin quand un enfant l’aurait compris, alors, la mine gâtée, la voleuse lève les yeux au ciel en soufflant du nez. Oh, elle ne s’attendait pas à ce que Karl se rende si facilement ; et l’entendre se désengager avec tant de verve – à croire qu’elle lui demande de remplacer la lune plutôt qu’un malheureux bouquet – en s'asseyant fort confortablement sur ce qui l’arrange est déjà une forme de victoire en soit. Mais bon sang ! Quand va-t-il arrêter de prétendre qu’elles étaient crevées, ces foutues fleurs ? Evidemment qu’elle a fait gaffe à choisir celles qui présentaient le mieux !

Bon... Peut-être est-elle bien un tout petit peu agacée qu’il ait vu si clair dans son jeu. Mais qu’il ne croit pas qu’elle ne voit pas aussi le sien. S’il compte l’énerver jusqu’à ce qu’elle lâche l’affaire – ou pire, oublie qu’elle l’a déjà battu – il se fourre le doigt dans l’œil. Jusqu'au coude.

« Pour un homme de parole, tu reviens beaucoup dessus. » Un constat qu'accompagne une moue ennuyée. « J’me demande ce qu’en pensent tes clients. »

Aucun ne doit être assez bête pour vraiment lui accorder sa confiance, mais il y a un certain équilibre à respecter quand on parie comme lui sur les secrets et les ombres. Les pigeons doivent bien croire quelque chose, après tout.

Et la souris s'agiter dans le piège où elle s’est elle-même jetée.

« J’ai gagné le droit à ton aide. C'est toi qui l'a dit, alors aide-moi sur ce coup et on s'ra quittes. »

En guise de motivation supplémentaire, la voleuse incline la tête :

« A moins que t’aies aussi peur de t’amuser ? »




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