Occupation : Je retranscris vos histoires pour que les ères suivantes s'en souviennent...
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Date d'inscription : 23/06/2021
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Feuille
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Lun 26 Sep - 20:44
Durant mes pérégrinations, toutefois, j’ai trouvé un récit commun à toutes les peuplades de cette contrée ; un récit d’orgueil et de damnation qui, malgré quelques variations, reste identique en substance.
Celle de leur combat contre la chute inévitable de notre monde.
Hector de Grandbois
Hector de Grandbois
Garde de rang
Personnage
Peuple : Humain
Âge : 36 ans
Origine : Noblesse Orlésienne, né en ville.
Occupation : Garde
Localisation : Tavernes ou la commanderie de la garde
Crédits : Holy Warrior, Tomasz Ryger, Artstation
Date d'inscription : 02/09/2022
Messages : 176
Attributs : CC : 20/20
CT : 10/10
End : 16/16
For : 20/20
Perc : 14/14
Ag : 13/13
Vol : 10/10
Ch : 12/12
Classe : Guerrier niveau 2
Feuille
Joueur
Sam 1 Oct - 23:13
Chercher l'entrée des TréfondsCHAPITRE DEUX : CEUX QUI MARCHENT DANS LES PAS D'ANDRASTÉ
L'étrange calme qui tenait Hector était une parole d'expérience. Dans ce groupe amené ici par devoir, il n'était bon ni pour soigner, ni pour réconforter. Pour lui son talent, tout comme sa priorité, était de chercher la menace. D'un pas calme le géant observait les alentours, cherchant une indication, une idée. Jamais il n'avait été le meilleur chasseur de la garde, son rôle était celui d'une arme, on l'agitait lorsque des choses devaient être tuées ou apeurées, lorsqu'il était hors de son utilité habituelle Hector avait tendance à suivre plus qu'autre chose.
Étrangement ce fait l'avait toujours un peu dérangé. Suivre les actes d'autrui, les ordres, quelqu'un. Jamais n'avait-il eu de loyauté absolue, fut-il un garde ou l'héritier d'un marquis. Alors il prenait des initiatives comme il pouvait, même si il ne changeait pas les choses, il ne supportait pas d'être sur le côté à attendre qu'un autre fasse l'action qui devait tout changer. Ici la chose était similaire, lui n'était pas le plus grand expert sur les tréfonds, mais c'était encore là où il se sentait le plus à sa place. Identifier des preuves sur les morts ? Peu pour lui. Consoler les survivants ? Il n'était pas confiant en lui-même pour affronter les regards perdu du petit peuple oublié des puissants.
Après quelques pas Hector s'arrêta. Un entrée, scellée. La caverne dessous est inaccessible, mais une odeur, un sentiment, une idée. Peut-être est-ce bien la bonne. De son initiative Hector commença à déblayer la route. Il posa sa grande épée non loin, pour un meilleur mouvement, et commença à enlever les pierres une par une, jusqu'à pouvoir révéler un passage.
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Dim 2 Oct - 16:38
Observer plus longuement-
L'ambiance palpitait partout autour de la naine. Mais il ne s'agissait pas d'une effervescence exacte, liée à de l'excitation ou de l'engouement. Non, il s'agissait plutôt d'un relent mortel où les coeurs battaient d'une frayeur pleine et entière. Pourtant, Mukae semblait imperméable à cette détresse et cette inquiétude qui barraient le front de ses camarades. Elle accordait toutefois un regard à son ami Drynne, dont le teint blafard et usé lui serrait quelque peu le coeur. Mais elle n'avait pas le temps de penser à ça, pour l'instant. Elle n'avait pas le temps de se soucier d'autre chose que la mission qui lui incombait. @Hector de Grandbois et son meilleur ami @Drynne s'attaquaient déjà aux décombres dans l'espoir de trouver des indices. Mais Mukae, contre toute attente, restait figée sur sa position, considérant seulement ce ciel immense et blanc, qui surplombait leur existence fragile. Pourquoi ne réagissait-elle pas ? D'habitude, elle était la première à se lancer dans la mêlée sans véritablement se poser de questions. C'était d'ailleurs l'un de ses défauts, que de se jeter à coeur ouvert dans la bataille telle une tempête indomptable que rien, ne saurait arrêter. Si ce n'était peut-être la Mort.
Alors qu'est-ce qui te retenait, toi, guerrière incandescente ?
"Hummmm... J'vais regarder aux alentours, j'reviens. Faites gaffe à vous" informait-elle, un peu préoccupée. Malgré son impulsivité qu'on pouvait aisément lui reprocher, il ne fallait pas pour autant ignorer ses instincts. Alors certes, elle avait fui de sa terre promise et avait vécu un long moment à la surface pour constater que son lien à la Pierre, s'était quelque peu érodé. Mais il subsistait toujours, au fond de ses tripes, cette petite voix qui lui murmurait -par ici. Une voix qu'elle écoutait machinalement, détournant ses petits pas pour visiter le site un peu plus en longueur. La naine s'éloignait donc, pour établir un état des lieux du terrain. Et si rien ne la frappait au premier abord, un peu plus loin dans son excursion près d'un quart d'heure après, elle se trouvait bientôt obligée de crapahuter, arpentant des roches qui semblaient avoir été crachés par le souffle d'un dragon. Des blocs de roche qui s'éparpillaient sur facilement cinq mètres de distance. Par réflexe, elle dégainait son marteau comme pour anticiper une attaque qui ne tarderait pas à fondre sur elle. Mais en gardant le silence pour entendre son environnement, elle se rendit bien vite compte que sa réaction n'était due qu'à l'anxiété qui imbibait les lieux -et ses fibres. Seul le calme mordant et le souffle du vent, se portaient à la connaissance de son ouïe. Alors, elle la rangea à sa place, dans son dos, considérant d'un oeil fixe cette vue d'ensemble...
Deux options s'imposaient ainsi à sa brève analyse. Soit l'arrivée des engeances avait provoqué un tel fracas que la pierre s'était tout simplement trouvée explosée au moment de leur apparition -notifiant ainsi une forme de puissance terrifiante et magistrale étant donné l'envergure des dégâts. Soit... Soit elles étaient, aussi, sorties de ce côté là. Sa mâchoire se serrait, le regard grave. Dans tous les cas, cela n'annonçait clairement pas un bon présage. Peut-être étaient-elles plus nombreuses que prévues et surtout, plus enracinées dans la tourmente des souterrains. Il fallait qu'elle en tienne informée les autres, juste par précaution, avant de commencer à gratter le sol plus en profondeur. Alors Mukae faisait marche arrière, pour remonter sa route et retrouver Turab.
"Hé" appelait-elle après lui, arrivant à sa hauteur "Faut qu'tu viennes voir ça. A deux-cent mètres, y'a d'la roche qui a pété comme ici. Chais pas pourquoi, mais j'ai un mauvais pressentiment. J'crois qu'va falloir élargir les r'cherches"