• @Drynne
• @Hector de Grandbois

Le temps court contre vous, vous l’avez compris : on évoque très clairement des otages parmi les membres du village, et cet éboulement est épais. Surtout qu’à force de déblayer, votre certitude d’être sur la bonne voie s’affirme : et il faudra bien tôt ou tard ouvrir cet accès. Oui, mais, un geste maladroit de votre part provoque un éboulement de l’autre côté – assez pour faire réagir les monstres en questions. À ces glapissements qui s’éloignent, aux cris de surprise de vos camarades à côté, il est désormais bien clair que les engeances savent que vous êtes là, et qu’elles se préparent à votre arrivée – mais c’est à celle, avec colère, de Turab que vous devez faire face, vous qui avez désobéi à ses ordres, et le voilà qui hurle en utilisant les plus fleuris mots. Attirant à vous tous ceux et toutes celles ici réunis. Mais vous êtes par contre certaines et certains, aussi, qu’elles comptaient revenir à la surface, et qu’elles se préparent à un gros coup… ce que Turab entend bien une fois sa fureur passée sur vous. En tout cas, l’entrée est identifiée.

Approcher des Tréfonds : au niveau de la falaise, vos voix appellent la Garde des Ombres et leurs alliés. L'entrée des Tréfonds a été découverte, et il est temps de pénétrer les profondeurs. La suite se déroule ici.

• Le prochain tour s'ouvrira le 7 octobre 2022.
• Pour ce tour 3, vous commencez dans votre coin à déblayer l'entrée, ce qui attire des visiteurs indésirés... ainsi que la colère de Turab. Mais au moins, vous prévenez tout le monde que la suite des évènements se déroulera bien ici.
• Observer le mal dans les yeux et les choix attenants s'adressent en premier lieu aux Gardes des Ombres et aux organisations affiliées. Si vous pensez que votre personnage est concerné, n'hésitez pas à contacter @Frère Génitivi.
• Vous pouvez vous joindre dès ce post à l'event.
• Vous pouvez poster à la suite pour contextualiser et détailler le choix de votre personnage. Ce post est optionnel et doit être, de préférence, court.
• N'oubliez pas que les évènements qui se déroulent dans l'event sont, par principe, des secrets avoués, connus des joueurs et joueuses mais pas des personnages.

Mukae souffla du nez. Turab n'avait pas tant l'air intéressé par ses trouvailles que déjà, ses sourcils se fronçaient sur un mécontentement bien palpable alors qu'il hâtait le pas vers les camarades qui commençaient le déblaiement de l'entrée. A coup sûr, ils allaient se faire engueuler. La naine se retrouvait donc comme une andouille farcie, plantée là, ronchonnant dans sa barbe inexistante. Notablement vexée, elle ne put donc s'empêcher de lancer un regard amer derrière son épaule. Que devait-elle faire ? Retourner en arrière et faire ses petites recherches dans son coin comme une naine bien fière et digne ? La guerrière ne supportait pas la contrariété mais l'heure n'était pas non plus aux enfantillages. Les cris d'un enfant désespéré qui faisait écho jusque dans son crâne eut tôt fait de lui rappeler sa position : des gens comptaient sur elle. Des citoyens qui n'avaient rien demandé et qui se trouvait les pieds dans une misère suintant le sang et la détresse absolue.

Elle marmonna donc quelques injures disgracieuses et se dirigeait finalement à son tour vers la bouche de l'enfer. Son bras se levait pour se saisir de son marteau et sous les yeux stupéfaits de l'audience, elle claquait la roche avec une hargne presque effrayante pour extérioriser son irritation du moment. Un coup. Deux coups. Puis la frénésie s'empara de la garde des ombres pour frapper sur une intervalle régulière qui faisait souffrir la pierre, gémissant sous son assaut à chaque impact rudement porté. Ses yeux s'enfonçaient ensuite vers ses collègues, agitant son arme vers eux farouchement "ALLEZ LA ON N'A PAS QU'CA A FAIRE !" Autant dire, elle fulminait et ce ne serait clairement pas Turab qui saurait l'arrêter dans sa hâte. Mieux valait-il encore la laisser tranquille. Si Mukae défiait le monde entier, elle balayait tout aussi bien l'autorité quand cela lui chantait. Cet acharnement valait toutefois quelques œillades curieuses qui s'approchaient d'abord lentement jusqu'à quasiment poser le nez sur son épaule. A nouveau, elle râlait et subitement, le petit tas de muscle nerveux se retournait, les rétines sévères vissées au creux de son crâne "Restez pas dans mes pattes vous ! Vous voulez prendre un coup sur l'coin du nez ou quoi ? 'Ttendez qu'on termine" Si elle comprenait que ces malheureux voulaient des réponses, il ne fallait pas exagérer non plus. C'était dangereux alors elle les incitait à reculer, avant de reprendre son labeur cette fois-ci plus calmement, dégageant l'issue de ses paumes ouvertes

La poussière remontait dans ses narines à tel point qu'elle se mettait même à éternuer, se frottant le nez "manque plus que j'ai la morve aux narines"