Type de RP Flashback
Chapitre concerné Chapitre IV
Date du sujet 8 Voiréale 5:13
Participants  @Linnarel @Taenar
TW À renseigner au fil du rp
Résumé Ayant conservé leur brève rencontre en tête, Taenar décide de retrouver l'elfe Dalatien Linnarel, s'aventurant jusque dans le Bascloître de Starkhaven, un endroit où il n'avait encore jamais mis les pieds depuis son arrivée dans la ville.
Pour le recensement

Code:

[code]<ul><li><en3>8 Voiréale 5:13</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t2501-dans-l-ombre-du-vhenadahl-linnarel#32010">Dans l'Ombre du Vhenadahl</a></li></ul><p><u>NOMS DES PARTICIPANTS.</u> Ayant conservé leur brève rencontre en tête, Taenar décide de retrouver l'elfe Dalatien Linnarel, s'aventurant jusque dans le Bascloître de Starkhaven, un endroit où il n'avait encore jamais mis les pieds depuis son arrivée dans la ville.</p>[/code]

Taenar avançait à travers les ruelles du Bascloître avec une calme détermination, son regard glissant sur les petites maisons insalubres qui se pressaient les unes contre les autres. Le quartier des elfes citadins de Starkhaven exhalait une puanteur de moisissures et de misère, et la misère se voyait dans chaque visage, chaque ruelle étroite, chaque silhouette recroquevillée dans l’ombre. L’air était lourd, presque suffocant, rempli de l’odeur âpre de la pauvreté et de la désolation. Des enfants aux pieds sales couraient en criant entre les maisons, tandis que des adultes, figés dans une résignation palpable, se déplaçaient lentement, comme condamnés à vivre dans une éternelle attente. La menace de l’Enclin n’arrangeait assurément pas les choses.

Le Vhenadahl, imposant et majestueux malgré la détérioration de son environnement, se dressait au cœur du quartier, ses branches squelettiques s’élevant vers le ciel gris comme pour défendre un peuple qui ne semblait plus capable de se défendre lui-même. Taenar s’arrêta un instant sous son ombre, fixant l’arbre avec une froide indifférence. Il n’éprouvait aucune émotion particulière à son égard. C’était juste un arbre, une relique d’un passé révolu qu’il n’avait ni oublié ni regretté. Tout ici lui semblait profondément étranger. Il n’était pas là pour revivre ses souvenirs, ni pour se perdre dans la misère qui l’entourait. Il avait un objectif. Linnarel. Cet elfe Dalatien peureux qu’il avait entrevu quelques temps plus tôt, fardé de misère et de nervosité. Taenar ne savait pas pourquoi il l’avait remarqué, mais une étrange intuition lui disait que cet elfe n’était pas aussi insignifiant qu’il en avait l’air. Il fallait qu’il en sache plus. Après tout, il n’était pas un inconnu de ce genre de lieux, mais il en ressentait toujours un dégoût intérieur.

À mesure qu’il avançait, son apparence soignée, ses vêtements colorés à la mode tévintide, attiraient les regards — des regards souvent durs et méfiants, scrutant son passage avec un mélange de curiosité et de jugement. Il n’était pas le bienvenu ici, et ça ne faisait aucun doute. Ses habits luxueux, contrastant de manière frappante avec la misère ambiante, étaient un rappel visible de son statut. Un esclave peut-être, mais un esclave qui vivait mieux qu’eux, de prétendus elfes libres. Ses pas pleins d’une assurance tranquille ne faisaient que souligner cette différence. Il n’avait pas l’intention de se laisser perturber par ces regards acérés. Il avait un but, et rien ne l’en détournerait.

Il s’approcha d’un groupe d’elfes, leurs visages fatigués à peine éclairés par les faibles rayons du soleil qui se faufilaient entre les bâtiments. D’une voix calme, mais ferme, il posa la question qu’il avait en tête: où trouver Linnarel, l’elfe Dalatien? La question semblait innocente, mais les regards se firent plus perçants, plus méfiants. Après un silence pesant, une voix timide murmura une direction, désignant une petite maison au fond d’une ruelle, adossée à une vieille porcherie désaffectée. L’endroit semblait perdu dans les méandres de la pauvreté, un lieu que le temps et l’abandon avaient presque englouti.

Taenar, sans hésitation, s’y dirigea. Ses pas résonnaient dans la ruelle, et les regards des habitants le suivaient comme une ombre. Arrivé devant la porte, il s’arrêta un instant, observant la vieille bâtisse aux planches pourries et à la porte à moitié défoncée. Un léger soupir s’échappa de ses lèvres. Puis, sans plus de réflexion, il leva la main et frappa trois coups nets, sa voix intérieure exprimant déjà l’anticipation de ce qui allait suivre. Il attendit, les yeux fixés sur cette porte vieillie de l’ancienne porcherie, tandis que le silence autour de lui se creusait de plus en plus profondément.