NomSon Excellence Agnese de Palia, fille du Prince-Marchand Arturo de Palia et de la Maîtresse de Caravane Dahya d’Acélie. Si les titres sont vite superflus pour les âmes familières, rares sont les surnoms qu’elle tolère. La Pie Antivane ? Elle en rirait volontiers de cette belle trouvaille d’un anonyme, mais le décorum se doit d’être préservé. Seule une poignée d’intimes peuvent le proférer sans représailles.Âge27 ans, et un demi-lustre d’exil pour l’austère Cité des Princes. Tout perdre par témérité pour une chance de survie à l’Enclin, on ne saurait nier l’humour du Créateur.GenreFéminin, pour le pire et le meilleur dans les carcans traditionnels antivans. Pourquoi aurait-elle des scrupules à en jouer, alors qu’ils s’en servent pour l’entraver ?PeupleHumaine, Andrasté soit louée. Si Elle écoute vraiment.Nation d'origineAntiva, la cité de Tréviso, ses charmes et ses venins, ses fragrances et ses couleurs. Un double deuil brutal, du pays de son enfance et de l’espérance d’un retour, une douce mélancolie qu’elle se doit désormais de briser pour mieux continuer. De Riveïn, elle n’a hérité que des traits et une chevelure, un amour immodéré des épices, une passion des fins travaux d’orfèvres.OccupationAmbassadrice d’Antiva et de Riveïn, d’une contrée défunte et d’une autre défiante de l'Engeance, défenseuse réluctante des réfugiés dont elle ne partage que le sang ; les jours se succédant sans nouvelles paternelles, héritière putative avec sa demi-soeur Katriel de la fortune des de Palia, d’un empire marchand chancelant dont elle tente d’éviter le naufrage. Et que dire de ses propres affaires à gérer dans les Marches ? Une sinécure !Religion ou croyancesChantrie Andrastienne, sans réelle conviction ni foi sincère. Elle s’acquitte du nécessaire, et guère plus. Que le Créateur garde son Immatériel, ce côté-ci du Voile lui suffit largement pour ses affaires. Même son ego ne saurait se mesurer à celui de ces maudits Magisters d’antan !État civilCélibataire aux multiples liaisons féminines, un scandale si éventé qu’il ne fait plus frémir les pires commères de la Cour. Et pourtant, certaines sont de ses secrets les plus farouchement gardés, dont un volatile aux ailes d’ébènes …Langue(s) parlée(s)L’antivan, le commun et le riveïnie avec aisance. Voguer de l’un à l’autre dans une même tirade est une mesquinerie qu’elle s’autorise pour marquer son déplaisir. Du tévène et de l’orlésien, elle sait énoncer quelques politesses au fort accent antivan … si l’envie lui prend.Origine socialeNoble de titre et marchande de métier, une famille princière de facto, de richesse et de pouvoir. Une naissance sous les meilleures auspices, une enfance dorée d’abondance et sans privation, de parents aimants et fortunés, de tuteurs attentionnés et de besoins comblés.Niveau de vieUn train de vie si longtemps luxueux, et pourtant si chiche à l’aune de Tréviso. Elle y a fait de nombreuses concessions, à l’annonce de la Chute et de la Ruine, du début de l’Enclin, le sourire léger mais les mains crispées. Un sacrifice nécessaire pour sa crédibilité d’Ambassadrice, alors que son peuple souffre. Et du reste, batailler pour sauvegarder les affaires familiales a son prix. Une garde-robe réduite du triple, un cellier soigneusement constitué vidé, et tant d’autres plaisirs délaissés. Seules ses précieuses collections de chefs d'œuvres d'or et d’argents ont résisté au pillage de la nécessité.ÉquipementDes bijoux d’or rivéniens finement travaillés, une marque de gratitude pour sa défense de leurs intérêts, et une chevalière antivane, héritage de plein droit des de Palia. Des tenues sur mesure aux tissus chiches en ornement, jouant sur des variantes de clairs-obscurs. Aucune arme, jamais : si ses protecteurs sont impuissants à arrêter une lame, à quoi bon brandir une dague d’une main malhabile ? Se suriner soi-même pour épargner l’effort à l’assassin, voilà bien tout ce qu’elle saurait accomplir.
DRAKONIS, 4:86 DES TÉNÈBRES Des cendres du bûcher à l’autel du mariage, de la perte d’une héritière vouée aux Cercles à l’annonce d’une nouvelle, sans guère plus d’une année écoulée. Nul ne saurait accuser Arturo de laisser son deuil entraver ses ambitions, dans la lutte toujours sournoise, hélas parfois violente, qui oppose désormais Valisti et de Palia pour Tréviso. Une alliance de raison, d’intérêts mercantiles et politiques antivans, de visées diplomatiques et patriotiques rivéniennes. Un respect mutuel, une estime sincère, mais guère de passion dans ce pacte qui l’unit désormais à Dahya. Une première leçon que la jeune Agnese aura bien le temps d’apprendre. Dans le Jeu, les sentiments ne sont qu’une pièce de plus sur le plateau.4:94 DES TÉNÈBRES Couvée, choyée, confiée aux meilleurs professeurs de Tréviso, héritière présumée du patrimoine paternel, des réseaux caravaniers maternels ; l’existence est dorée, privilégiée, et pourtant … Tant Arturo que Dahya savent la dure réalité des hautes sphères d’Antiva et des Cours, de leurs intrigues à la violence aussi funeste que sournoise. D’un commun accord, Agnese y sera préparée. Dans les contes de l’enfance, dans les protecteurs qui s’enchaînent à ses pas, dans les leçons de ses précepteurs, dans les rares sermons que ses parents lui adressent. Nulle fortune n’est éternelle, nulle place n’est acquise. Déjà ses manipulations puériles sont accueillies avec fierté, ses premières ambitions immatures canalisées plutôt qu’étouffées.5:02 DES EXALTÉS La fougue de la jeunesse sans les rênes de la sagesse et de l’expérience ; l’idéal matriarcal rivénien en pleine collusion avec le machisme séculaire antivan ; l’effroi farouche qu’elle inflige à ses prétendants, malgré la méticuleuse sélection d’Arturo, tant elle sait déjà ses propres goûts. Un cépage dangereux qui commence déjà à macérer, à l’inciter dans ses premières intrigues. Un besoin de prouver, aux autres qui lui dédaignent une place, à ses parents qu’elle adore tant, à soit-même aussi, qu’elle peut réussir, s’élever sans attendre l’héritage ou le mariage. L’audace juvénile arrogante l’amène à de dangereux paris, certaine de pouvoir charmer une issue quoi qu’il advienne. Mais la mise la plus importante disparaît, la piste déjà froide menant à Starkhaven.5:08 DES EXALTÉS Une fois le vin tiré, il doit être bu, aussi amère soit-il. Talonnée par les conséquences de ses maladresses adolescentes, les intérêts contrariés de réels puissants d’Antiva, la fuite s’impose, au risque de provoquer une nouvelle vendetta, le sort de Carmelia comme funeste leçon. Soldant toutes les faveurs, faisant grâce de la moindre dette, Agnese parvient à arracher le poste d’ambassadrice à la Cité des Princes. Un exil douloureux et solitaire, afin de gagner du temps, de récupérer son dû, de pouvoir monnayer son retour en grâce. Face à l’échec cinglant, à peine installée, elle se refuse pourtant à abdiquer. Quel qu'en soit le prix, et les armes à manier, elle reviendra, un jour, la promesse en est faite.5:13 DES EXALTÉS Cinq longues années, d’atroce solitude, sans confident, sans allié fiable, à batailler dans l’austère et humide bourgade. Un travail patient et méticuleux, de couleuvres acrimonieuses à avaler, d’insignifiants combats à mener, pour s’imposer comme l’hérault enthousiaste des enfants de Riveïn, la farouche défenseuse des intérêts d’Antiva. Pour se prémunir de représailles, se rendre indispensable, établir ses propres affaires dans les Marches, sans jamais être menaçante, sans piétiner les intérêts des Maisons des Princes ou des Corbeaux. Et puis le cataclysme soudain, l’horreur de l’Enclin. La prudence n’est désormais plus de mise. Pour elle, pour les de Palia, cette fois … elle n’échouera pas.
Capacité de combat : 7 Capacité de tir : 7 Endurance : 14 Force : 12 Perception : 19 Agilité : 15 Volonté : 16 Chance : 14
Santé : 29 Dégâts physiques : 12 Dégâts à distance : 19 Défense physique : 2 Défense magique : 2 Armure : 0 Points de destin : 14
Type de secret : Caché.
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