4:86 Tu vis le jour quelques minutes après ta soeur, Elendîs. Votre mère, fatiguée par une longue grossesse gémellaire et affaiblie par un accouchement difficile, ne survécut pas. Vous eûtes donc été élevés par votre père, Taralen, Hahren du Bascloître de Starhaven de l’époque. Toi et ta sœur eûtes été bénis d'une enfance paisible pour des elfes, protégés par le statut particulier de votre père. Ce dernier vous enseigna tout ce qu'il pouvait, en plus de l'éducation reçue du Couvent des Murmures. Or, tu eus du mal à trouver ta place dans cette famille et plus largement dans la communauté. Depuis tout petit, tu imaginais un futur où tu serais loin de la misère et de la pauvreté du Bascloître. Tu rêvais de t'élever dans la société à l'instar des humains, à chance égale, d'embrasser une vie normale et digne... Mais la réalité était tout autre. 5:00 La fièvre avait plongé Elendîs dans un sombre abîme, te laissant impuissant face à sa détresse. Malgré tous vos efforts, Talaren et toi aviez échoué à trouver un remède pour sauver l'adolescente. Tu la serrais désespérément dans tes bras, l'implorant de tenir bon, de se battre contre la mort qui la guettait. Mais tu sentais ta sœur bien-aimée glisser lentement, inexorablement, vers l'autre monde. Soudainement, tu perçus quelque chose d'étrange, une force étrange et puissante qui semblait lutter contre la maladie qui rongeait Elendîs. La jeune fille, comme portée par un souffle de vie nouveau, ouvrit les yeux, émerveillée de te voir sous un jour nouveau. Toi, source de vie et de guérison, et dont la présence avait chassé la mort de ses rêves, tu refusas de céder ta sœur à Falon'Din. Aucun doute ne subsistait désormais. Hormis cette force invisible, qui découlait de votre lien fraternel vous unissant à jamais, tu étais doué d'une magie exceptionnelle, et dont la puissance n'avait cessé de grandir au fil des jours depuis ta venue au monde. Cette réalité terrifiait Elendîs et Talaren, qui décidèrent de te protéger en dissimulant ton don à autrui. 5:02 Tu avais toujours porté en ton coeur l'ombre d'un doute : Talaren était un elfe corrompu. Lorsque la vérité éclata, révélant ses intrigues et ses pot-de-vin réguliers, ton cœur se gonfla d'indignation et de colère. Comment un être si malhonnête, si égoïste, si peu digne de confiance pouvait-il partager ton sang ? Les ténèbres menaçaient de te submerger, de souiller ton nom par l'héritage néfaste de ton géniteur. La promesse que tu fis à Elendîs de ne point troubler la paix, de ne point causer de scandale, se brisa lors d'une confrontation publique, où, emporté par la fureur, tu te laissas submerger par l'émotion. Ta sœur tenta de te ramener à la raison, mais le mal était fait. La colère t'avait aveuglé, t'avait fait perdre toute mesure. Parallèlement, la peur liée à ton don magique grandissait en toi, une angoisse presque insoutenable. C'est alors que, dans un moment de désespoir, tu appris l'existence de l'Empire Tévinter, havre de paix où les mages étaient traités avec dignité, sans égard à leur race. L'appel de l'exil se fit pressant : tu ne pouvais demeurer ici, condamné à une vie de mensonge et de duperie. Or, le périple s'annonçait périlleux, et l'aboutissement demeurait incertain. Alors tu décidas de l'entreprendre seul, avec la promesse de revenir un jour pour Elendîs. Grâce à l'or illicite de votre père, tu négocias un passage clandestin auprès de contrebandiers peu scrupuleux. Sous le manteau de la nuit, tu abandonnas ton foyer, laissant derrière toi une lettre d'adieux, où tu expliquais que ta place était auprès d'êtres comme toi, loin des ombres de la tromperie. Mais les regrets ne tardèrent pas à t'assaillir. Les passeurs te trahirent, t'emmenant à la Cité d'Antiva au lieu du Tévinter, dans l'intention de te vendre comme esclave à la Maison des Corbeaux. Ce fut en dévoilant ta magie au grand jour, attirant ainsi l'attention de la Chantrie, que tu réussis à échapper à ton sinistre sort. Les templiers t'arrêtèrent et te conduisirent au Cercle de Magie d'Antiva, où s'ouvrait un nouveau chapitre de ta vie, parsemé d'espoir et d'incertitudes. 5:11 Dans l'enceinte silencieuse de la Chambre de la Confrontation, tu te tins droit, le regard fixé sur le sol. Les ombres dansaient autour de toi alors que les mages et les templiers observaient avec une solennité presque palpable. Les battements de ton cœur résonnaient dans tes oreilles, tandis que la sueur perlait sur ton front. Tu savais que cette épreuve scellerait son destin et que la moindre faiblesse serait fatale. La Chevaleresse-Commandant récita un passage du Chant de Lumière, et les mots résonnèrent avec une profond écho, imprégnant l'atmosphère d'un pouvoir mystique. Tu plongeas alors tes mains dans le bol de lyrium, ton esprit s'élançant vers l'infini, où les limites du réel et de l'irréel s'effaçaient. Le paysage qui se dévoila à toi était à la fois étrange et familier, peuplé de créatures et de formes inimaginables. Les ombres dansaient tout autour, changeantes, insaisissables, reflétant les pensées et les peurs les plus abyssales. Tu te doutais que quelque part dans cet univers immatériel, un démon attendait, avide de posséder ton corps et de franchir la barrière entre les mondes. Au détour d'un sentier brumeux, tu aperçus une silhouette qui te parut étrangement familière. Tes pas t'amenèrent plus près, et tu vis alors le visage de ta sœur jumelle, Elendîs, que tu avais si cruellement abandonnée. Ton cœur se serra, les larmes menaçant de couler, mais tu te ressaisis. Le démon qui avait pris l'apparence de ta moitié te regardait, les yeux emplis de tristesse et de reproches. Elle te demandait, murmurant d'une voix pleine de chagrin, la raison pour laquelle tu l'avais si lâchement laissée. Malgré la douleur qui t'étreignait, tu devais résister à cette tentation insidieuse, à ces mensonges et illusions. Avec une détermination renouvelée, tu te concentras sur tes forces intérieures, repoussant le démon qui tentait de s'emparer de toi. La créature hurla de rage et de frustration, mais tu tins bon, et finalement, le démon s'évanouit, vaincu par ta volonté inébranlable. Ce fut alors que le monde autour de toi se dissipa, et que tu te retrouvas de nouveau dans la Chambre de la Confrontation. Les mages et les templiers te regardaient, impressionnés par ta réussite. Tu avais triomphé de la Confrontation, et était désormais un mage à part entière. Les ombres de l'épreuve s'étaient estompées lentement, mais avaient laissées derrière elles un poids qui se mit à peser plus lourdement sur ton âme que jadis. Malgré cette victoire, la douleur persistait, telle une plaie ouverte qui refusait de se refermer. Le souvenir d'Elendîs, ta sœur jumelle, t'obsédait, hantait tes pensées et dévorait chaque parcelle de ton être. Les jours passaient et les nuits te semblaient interminables. Dans l'obscurité, tu sentais sa présence, ses murmures s'insinuant dans les méandres de ton esprit. Lorsque tu te retrouvais seul, tu te surpris à murmurer son nom, comme pour conjurer le sort, pour la rappeler à toi. Devant le miroir, scrutant ton reflet, tu cherchais en vain un signe d'Elendîs dans tes traits. Tes yeux se perdaient dans cette image, et il ne restait plus qu'un regard marqué par l'obscurité au mépris de l'illumination des vitraux. Ta moitié restait un souvenir, une ombre qui planait sur ton existence. La culpabilité te rongeait, chaque souvenir avec elle te ramenant à la triste réalité : tu l'avais abandonnée. 5:13 Au crépuscule de ton existence d'antan, tu te tenais à la fenêtre de ta chambre, du haut de la tour du Cercle de Magie, les yeux rivés sur l'horizon sombre et menaçant. Les engeances, conduites par l'archidémon Andoral, s'apprêtaient à dévorer le monde que tu avais connu. L'air était lourd de présages funestes, et le grondement lointain de la bataille ne cessait de croître. Au commencement des premières rumeurs, tu étais résolu à rester, à combattre jusqu'à la fin. La solitude était une compagne fidèle, silencieuse et encombrante, et pourtant, tu trouvais un certain réconfort dans la perspective de l'affrontement. Mais la veille de l'attaque, tandis que tu observais les bateaux prêts à fuir la cité, un souvenir d'Elendîs, doux et lointain, s'imposait à toi. Une lueur d'espoir naissait : peut-être qu'au-delà de ces mers déchaînées, ta sœur t'attendait encore. Alors, guidé par cette étincelle, tu décidais de suivre la Première-enchanteresse Amadio et de monter à bord d'un bateau en partance. Pendant que les eaux tumultueuses t'entraînaient loin de la cité condamnée, tu te raccrochais à l'espoir de retrouver celle qui te semblait appartenir à un autre monde, un autre temps. À Wycome, tu mis tes talents en magie et tes connaissances botaniques à profit pour soigner les malheureux dans le besoin. Ton dévouement et tes compétences attirèrent l'attention d'une figure en armure, arborant une cape bleue, et il te fut proposé de prêter allégeance à la Garde des Ombres. Tu te souvins des années passées dans la tour du Cercle de Magie d'Antiva, enfermé loin du monde, loin de ta soeur jumelle Elendîs. Ton cœur se serra de nouveau à la pensée de ce lien brisé, et tu refusas de laisser passer cette opportunité. La liberté avait un goût amer, mêlée au sang et à la poussière, mais elle n'en demeura pas moins précieuse. Ce fut ainsi qu'une nouvelle étape s'offrit à toi, et avec elle, l'espoir de retrouver ta moitié. Alors tu t'apprêtas à partir pour Starkhaven, le regard fixé vers l'horizon. Les réminiscences d'Antiva s'éloignaient doucement, emportés par les vents du changement. Peut-être y trouveras-tu Elendîs, saine et sauve, et peut-être parviendrez-vous à renouer les liens du passé.

Ce que l’on remarque directement chez toi, ce sont tes yeux verts d’une profondeur envoûtante, tels deux émeraudes précieuses. Pourtant si éclatants, ils sont maussades et cernés de fatigues, le reflet même d’une mélancolie déchirante. Ils semblaient avoir vu plus de malheurs que de joies, plus de peines que de bonheur. Puis, élancé comme la plupart de tes paires, tu te différencies d’eux par ton mètre soixante-quinze, un véritable complexe depuis ton enfance. Cheveux mi-longs, châtain, parfois ternes et emmêlés, parfois flamboyants et lumineux, trahissent tes milles états d’âmes. Et sur ta peau pâle comme la lune, douce au toucher, se dessinent des traits fins, comme sculptés par un artiste habile, et qui rendent hommage à la beauté elfique, intemporelle. De nature introvertie, la silhouette effleurant à peine le décor, tu restes depuis ta passive enfance en retrait, comme le spectateur de ta propre pièce de théâtre. Hésitante et légère, ta voix douce, à peine murmurée, s’emporte dans les airs, telle une plume envolée. Derrière cette apparence timide, se dissimule néanmoins une âme sage et pleine d’intelligence. Car, le regard meurtri par la misère et l’injustice, tu n’as pourtant jamais cessé de chercher à comprendre le monde environnant. C’est en agissant avec prudence et discernement, que tu prends le temps de peser chaque geste et chaque sentiment. Solitaire et songeur, ton amour pour la botanie t'offrait un réconfort inégalé. Dans ton enfance, en l'absence d'un jardin où cultiver ton amour pour les plantes, c'est au creux de ta chambre que tu donnais vie à ton havre de verdure. Telle Mythal, tu t'occupais de chaque plante avec dévouement et tendresse, les regardant grandir sous ton regard protecteur. De l'Élfidée à l'Embrium, elles prospéraient grâce à ton attention bienveillante et à la magie de tes mains. Chaque matin, tu passais des heures à contempler la rosée perlée sur les pétales, la lumière du soleil qui jouait sur les nervures des feuilles, et le frémissement des plantes sous la caresse du vent. Au Cercle de Magie d'Antiva, ta passion pour les plantes prit une autre dimension. Là, tu étudias les mystères de la botanie, apprenant les propriétés médicinales et alchimiques des innombrables espèces qui peuplaient Thedas. Sous la tutelle de maîtres érudits, tu découvris le langage des plantes, leur chant silencieux qui n'avait de cesse de te fasciner. Mais, au-delà des connaissances pratiques, c'est la beauté éthérée des fleurs et des feuillages qui t'enchantait le plus. Au creux de tes mains, le pouvoir se dévoila, embrassant l'acier, le nimbant d'une aura glacée. L'épée, alors, devint le prolongement de ton être, l'instrument de ta volonté, une lame de givre qui, dans l'air, dessina des arabesques envoûtantes. Tes mains maladroites peinaient à saisir fermement la garde de l'épée. Au cœur de la Tour d'Antiva, où chaque murmure résonnait tel un écho, ton existence se tissait dans l'étreinte de l'acier et de la magie. Les jours se succédaient, inlassablement rythmés par le froissement de la lame et le chant des incantations. L'aube te trouvait déjà debout, l'esprit vif et le regard déterminé, t'entraînant avec ferveur et dévotion. Tes gestes devirent plus fluides, plus précis, tissant avec soin la trame de ton art. Sous le regard pesant et scrutateur des templiers, les heures s'écoulaient, l'acier chantait sa mélodie enlacée dans la danse du vent, ta lame s'embrasant d'un froid mordant. Dans cette routine implacable, c'est ainsi que tu appris à te connaître, à découvrir les limites de ton corps et de ton esprit. (note : changement de classe à ses 25 ans après l’atteinte du niveau 2 de confirmation mage au profit de la classe guerrier. À l’image des guerriers des arcanes, il se concentre sur l’utilisation de l’arme élémentaire et sur l’art de l’épée.)

Pronom du personnage Il/lui. Thèmes Aucune restriction pour le moment, tant que le règlement est respecté et que le thème est abordé de manière intelligente et bienveillante.Mort du personnage ? Oui, avec fair-play, cohérence et logique. Il est préférable d’en discuter préalablement.

Pseudo Rezhel. Avez-vous plus de 16 ans ? Oui, j’ai plus de 16 ans. Comment avez-vous trouvé le forum ? Topsites. Fuseau horaire CET. Mot de la fin Fen'Harel ma ghilana.