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À la bonne santé des arts libéraux (Sibeal - Radwulf)

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À la bonne santé des arts libérauxCHAPITRE TROIS : ILS S'ELEVERONT QUAND S'ANNONCERA LA CHUTE

Chapitre concerné Chapitre III.
Date du sujet 4 Floraison 5:13.
Participants Sibeal - Radwulf.
TW Négligence parentale, maltraitance émotionnelle.
Résumé Radwulf sort de chez la préceptrice de son fils, qui se trouve être la même que celle de Sibeal. Il croise donc Sibeal à cette occasion, et engage une conversation ...
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>4 Floraison 5:13.</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1734-a-la-bonne-sante-des-arts-liberaux-sibeal-radwulf#20408">À la bonne santé des arts libéraux</a></li></ul><p><u>Sibeal Callaigh - Radwulf Hauptmann</u> Radwulf sort de chez la préceptrice de son fils, qui se trouve être la même que celle de Sibeal. Il croise donc Sibeal à cette occasion, et engage une conversation ...</p>[/code]

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TW : négligence parentale, maltraitance émotionnelle.

À la bonne santé des arts libéraux


En la très vénérable et très respectée demeure de madame Julianne de Percherain ; illustre savante en toutes sciences, autrice de deux traités d'arithmétique renommés dans toutes les Marches Libres occidentales, d'une chronique magistrale à propos de l'occupation orlésienne du Néverra durant l'âge des Tours mais aussi des moins célèbres (et également moins pertinentes) Considérations sur le schisme de la Chantrie et sur l'obscurantisme tévintide ; célèbre érudite des temps passés et présents (et même à venir si l'on en croit ses talents de divinatrice autodidacte, bien que l'on considère encore avec une certaine circonspection ses supposées capacités à prédire le futur dans les fumées d'encens) ; préceptrice éminemment prisée par la belle et richissime bourgeoisie de Mealluaine et Clachdun comme par la plus grande noblesse havenoise ; l'air grince. Radwulf Hauptmann, prévôt de l'Office de Starkhaven, descend avec gravité les escaliers menant de la salle d'étude de madame de Percherain à son grand salon, suivi de son jeune fils éponyme ; à la tête basse et la mine déconfite. Hormis le son de leurs pas, un silence de plomb règne sans conteste. Sous les lourds talons du prévôt s'exclame le geignement plaintif des marches de frêne, ployant sous la contrainte de ses deux-cent-quarante livres d'os, chair, muscle, graisse et – surtout, estime-t-il – de cervelle. Paré d'une tunique mi-longue en laine soigneusement tissée de fils d'or et d'azur, d'amples braies bleutées et d'une large coiffe en lainage enroulée autour de son crâne chauve, le riche bourgeois s'était, tôt le matin, apprêté de bon cœur en pensant ouïr d'excellentes nouvelles vis-à-vis de son héritier. En vain.

Pour le bon prévôt de Starkhaven, la sentence était tombée comme un couperet. Votre fils, ser Radwulf, lui avait confié la très révérée madame de Percherain, est d'une médiocrité sans faille en arithmétique, géométrie et astronomie. C'eut été une excommunication solennelle prononcée de la propre bouche de la Divine que Radwulf aurait tout autant blêmi. Que son unique fils soit en peine de nommer plus de vingt-cinq constellations, le bon prévôt n'en a cure ; mais que ses méninges souffrent à résoudre quelques équations à trois inconnues ou à comprendre la théorie des polygones égrédients, cela lui est proprement intolérable. Madame de Percherain eut beau congratuler son jeune élève sur ses excellentes dispositions en grammaire, rhétorique, philosophie et sur son talent avéré pour la composition musicale ; Radwulf le Glabre ne peut admettre ou endurer l'idée que la chair de sa chair, le sang de son sang, la prunelle des ses yeux et le portrait craché de sa Sesi adorée soit une énorme bille en mathématiques. La nouvelle lui reste en biais de la trachée, provoquant en lui une sensation de malaise indicible s'ajoutant à sa fatigue croissante. Sa journée s'annonce maussade ; ses plans d'avenir ternis.

En vérité, Radwulf avait ardemment espéré que madame de Percherain louange les capacités algébriques de son fils, et juge ce dernier apte à endosser quelques fonctions au sein de l'Office. Plus que jamais auparavant, le prévôt estime être en besoin d'assistance quant à la tenue de ses métiers et affaires. Ses commerces, tout d'abord, balbutient en raison de la conjecture économique rendue médiocre par les affres de l'Enclin et les souffles d'un dragon très peu soucieux de la bonne santé du libre-échange marchéen. Cependant, ce sont bien ses offices à la cour qui le préoccupent conséquemment : les foules de réfugiés, de vagabonds et de va-nu-pieds se ruant vers Cropfields, les injonctions de la noblesse à ce que le Droit d'Enceinte soit scrupuleusement perçu dans la crainte que l'Engeance ne surgisse à l'horizon et la panique générale rendant la vie professionnelle du prévôt proprement exténuante. L'écume des misères qui ne cesse de s'ameuter contre les remparts de la cité érode lentement mais sûrement sa santé mentale et sa rigueur de travail, et Radwulf eût aimé que son propre héritier puisse s'illustrer et faire ses armes dans ce contexte particulièrement tendu – et vraisemblablement très formateur, au demeurant ! - dans le vaste monde du fonctionnariat. Certes, le riche bourgeois pourrait lui confier plus amplement la gestion de son négoce ; mais Radwulf envisage le devenir de son fils à être bien plus qu'un énième oligarque. Selon ses propres opinions, être négociant est à la portée de quiconque doté d'un bon flair et sachant dégainer un sourire de canaille ; tandis que le fonctionnariat au service du prince demande une mosaïque de qualités que l'on ne trouve que chez les hommes d'exception ; à savoir le sérieux en toutes tâches, l'abnégation, l'humilité, et surtout la science du droit et du gouvernement des affaires de l'État. Peu de bourgeois-marchands prétendent véritablement à ces vertus. Radwulf, lui, le put au prix de nombre d'efforts et sacrifices. Et alors qu'il offre à son fils l'excellence sur un plateau ; ce dernier semble rendre les armes avant même les débuts de sa course aux honneurs. Quelle indignité.

Dans une longue marche malaisée, les deux Radwulf traversent l'immense salon de l'hôtel particulier de madame de Percherain sans piper mot. Le plus jeune est le premier à regagner la rue voisine, tandis que son père déverse une rondelette somme d'écus d'or dans une poterie en faïence précieuse où trône déjà un monticule de devises rutilantes ; que madame de Percherain s'empressera de récolter en fin de semaine. Lorsqu'il rejoint les côtés de son enfant sous un soleil pâlot, le prévôt de Starkhaven évite avec une cruauté involontaire le regard penaud du jeune homme. Ses yeux balaient rapidement la chaussée alentour ; dénommée rue de la Pie-Grièche ; une petite artère résidentielle à la voirie étroite en terre battue, finement entretenue par un voisinage aristocrate exigeant qui n'hésite guère à missionner leur foule de domestiques corvéables à merci pour balayer les trottoirs dès qu'on les estime peu séant et impropre aux beaux souliers. On dit qu'il y fait bon vivre ; Radwulf sait quant à lui que la moitié des foyers y sont imposables par au moins seize écus d'or par trimestre, et que l'autre est exemptée de charges fiscales en raison de sa noblesse. Aucune enseigne n'y pend à un mur, aucun étal n'y obstrue les passants, le pas des chevaux y est rare et le roulement des charrettes presque étranger. Ici trône un calme plein et entier, seulement troublé par le pas des rares promeneurs et l'aboiement sourd d'un molosse almarri au loin. Cette quiétude, habituellement un véritable nectar pour les oreilles et les pensées de Radwulf, rendent néanmoins l'air plus lourd encore entre les deux Hauptmann ; dont les yeux se cherchent et se fuient dans un concert de gêne.

Amer et songeur, le bon prévôt se demande avec chagrin comment l'éducation de son fils s'est ainsi heurtée à un tel rempart. Si Radwulf n'eut que rarement pris la peine de s’essayer à l'exercice de la paternité active (ce qu'il ne regrettait que par occasion), il s'étonne néanmoins que son enfant n'ait jamais appris de lui par l'exemple. Son propre père, Radwulf troisième du nom, n'avait jamais daigné lui enseigner quoique ce soit de sa propre bouche ou de ses propres mains ; si ce n'est comment manger et autres savoirs élémentaires dont il ne put se passer dès le plus jeune âge. Lui aussi avait été couvert de précepteurs et préceptrices, de maîtres et maîtresses à penser, à écrire, à compter afin de bâtir, ériger et consolider son éducation et ses savoirs. Mais de la figure de son père, il sut tirer par l'exemple le goût de l'acharnement à la tâche, des comptes bien tenus et de la voracité marchande. Son père l'éduqua aussi - et hélas surtout - en creux de par sa vie contre-exemplaire. C'était un homme bruyant, sale, cruel, arrogant, avare et tué par sa propre gloutonnerie ; et Radwulf se jura dès ses obsèques de ne jamais devenir comme lui, voir de devenir son parfait inverse en certains endroits.

L'idée qu'un jour son fils ferait peut-être de même ne lui effleure pas l'esprit.

Le bon prévôt pondère finalement la situation présente, et pose son regard sur son fils à la mine plus qu'inquiète. Sans doute s'attend-il à des remontrances, des reproches, des cris. C'est ainsi que son grand père aurait assurément réagi, et c'est également ainsi que son père s'était parfois comporté. Mais Radwulf le Glabre, à la fois trop exténué pour partir dans des éclats de voix et ému par les apparents tourments de son fils, se décide à la clémence. Jamais on ne lui avait appris à être un père aimant, mais il s'essayait parfois à l'exercice, avec une maladresse souvent dommageable :

-Ne t'apitoie pas sur ton sort, Radwulf. Énonce-t-il. Au moins sais-tu compter. C'est là le plus important. L'on te trouvera un métier à la hauteur de tes compétences ; il en existe beaucoup.

Des mots creux, vite tus par un nouveau silence démesuré d'inconfort. Radwulf le Jeune baisse lentement yeux, mirant la pointe de ses souliers avec peine. Son père avale sa salive et, peinant à ajouter quelque chose, vagabonde à nouveau des yeux à la recherche de n'importe quel secours. Ce dernier lui vint au loin en une silhouette sombre, encadrée de longs cheveux noirs et gorgée de sang-bleu.

-Ah ! Hèle-t-il à son interlocutrice encore lointaine de sa grosse voix un tantinet caverneuse. Mademoiselle Callaigh, quelle heureuse fortune de vous trouver ici ! Poursuit-il en insistant sur la titulature orlésienne pour se donner un air chic.

Le bon prévôt s'incline poliment devers l'arrivante, posant son épaisse main sur la tête de son fils afin qu'il l'imite dans son geste. Lorsqu'il se redresse, il décerne un court sourire - avare en chaleur, propre à ceux qui ne sourient que très peu - à la noble fille de Cairnayr. Radwulf le Jeune balbutie quelques salutations à peine audibles, que son père préfère ne pas relever de suite.

-Sont-ce vos heures d'étude avec madame de Percherain ? Je n'ai pas souvenir de vous avoir déjà aperçue en ces horaires. S'enquiert-il en reprenant son expression habituelle ; que l'on jure figée dans une une figure sévère ou rustre. Mon fils lui-même vient de recevoir les appréciations de votre préceptrice. Aucun commentaire supplémentaire. Je ne doute guère que les vôtres seront excellentes, comme à votre habitude. Ajoute-t-il à l'adresse de son interlocutrice. Ou bien les avez-vous déjà reçues ?



Sibeal Callaigh
Sibeal Callaigh
Demoiselle de Cairnayr
Demoiselle de Cairnayr
Sibeal Callaigh
Personnage
Illustration : À la bonne santé des arts libéraux (Sibeal - Radwulf) CmQWen8

Peuple : Humain.
Âge : 22.
Pronom.s personnage : féminins.
Origine : Aristocratie havenoise.
Occupation : Noble.
Localisation : Là où sont les meilleurs potins (Cairnayr principalement).
Crédits : Hildegard © Serge Birault
Date d'inscription : 03/03/2023
Messages : 59
Autres personnages : Ielvin & Niklaus.
Attributs : CC : 12.
CT : 8.
End : 11.
For : 10.
Perc : 18.
Ag : 11.
Vol: 15.
Ch : 14.

Classe : Civile, niveau 1.
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1640-sibeal-we-all-ha
Nocturne No. 1 in B-Flat Minor
Comme tous les débuts de semaine, c'est aux abords de sa propriété de Mealluaine que rôde Sibeal. Bien qu'elle préfère de loin son cher manoir de Cairnayr, l'emplacement plus que central de sa résidence secondaire fait de celle-ci le parfait pied à terre pour ses jours de leçons puisqu'il lui permet de s'épargner l'aller-retour journalier entre le port et la capitale. Et puisqu'aujourd'hui c'est sous la bonne tutelle de Madame de Percherain qu'elle doit s'instruire, il n'y a rien d'étonnant à croiser la demoiselle dans la rue de Pie-Grièche.
Ce qui est étonnant, en revanche, c'est peut-être la cocasse escorte qui trottine à ses côtés : un trio de fiers quoique grisonnants dobermans alignés en rang d'oignons devant elle, tous trois menés par le farouche Bisque qui doit presque courir sur ses courtes pattes pour tenir la cadence. Plus burlesque encore, c'est la garde du corps qui marche à sa hauteur : une imposante alamarrie armée jusqu'aux dents, tenant la laisse du bichon ainsi que les manuels de sa maitresse tandis que cette dernière avance tranquillement en serrant à peine les laisses de son trio de gros chiens d'une main, l'autre étant tendrement posée sur le biceps épais de sa sentinelle attitrée.

- Oh Masha ne soyez pas grincheuse voulez-vous ? Préfériez-vous promener Tibere, Neron et Caligula ? Propose-t-elle à sa barbare préférée qui - comme d'habitude, tire une tête de trois pieds de long en essayant probablement de se rappeler que le salaire exorbitant qu'elle touche doit forcément valoir l'humiliation quotidienne de devoir servir de servir de porte-bagage et de dresseuse de bichons à une bourge trop gâtée.

Mais Masha n'a pas le temps de lâcher un de ses grognements caractéristiques que Bisque répond pour elle : le petit frisé se met à aboyer furieusement et à tirer (en vain) sur son collier à l'approche d'un couple de passants ce qui a pour effet de faire tourner la tête à la jeune Callaigh. Réajustant le tambourin richement brodé qui retient ses cheveux, Sibeal adresse un sourire radieux au promeneur qui l'interpelle et dont elle a bien entendu reconnu tant la voix que la silhouette.

- Monsieur, par imitation et aussi par complaisance, elle utilise le mot orlésien, le prévôt. Ser Hauptmann. Les salue-t-elle tout deux d'une petite révérence à laquelle évidemment ne se joignent ni les chiens, ni l'alamarrie. Quel plaisir en effet de vous croiser en cette magnifique journée. Plaisir qui n'a pas l'air d'être partagé par Bisque qui s'égosille toujours sur le duo jusqu'à ce que Sibeal ne lui adresse un petit coup de pied pour lui intimer de se taire. Si d'ordinaire, elle se fiche bien que son canidé puisse insulter tous les non-nobles de la ville, la demoiselle ne tient pas particulièrement à ce qu'il se fasse les dents sur les mollets d'un des plus importants dépositaires de l'autorité du trésor public. Quand bien même les Callaigh ne sont pas exactement soumis à l'impôt du Prince, mieux vaut s'éviter de s'attirer les foudres de certains de ses fonctionnaires. D'autant plus qu'elle éprouve une sympathie aussi certaine qu'intéressée pour celui-ci en particulier. Il ne faut pas être n'importe quel pécore pour occuper pareil poste aussi longtemps sans aucun titre de noblesse.

- En effet, vous êtes fort perspicace mon bon Monsieur. Nous profitons du beau temps pour promener les chiens avant ma prochaine leçon avec madame de Percherain. D'ordinaire je suis les cours du soir mais nous avons convenu de décaler nos heures plus tôt dans la journée pour nous permettre de nous laisser le temps de revoir ensemble ma dernière étude sur l'organisation sociétale d'Orlaïs et ses influences sur les classes havenoises. Elle fait signe à Masha de se pencher et désigne du doigt l'un des recueils qu'elle porte sous le bras, un ouvrage sobrement intitulé «Orates, Bellatores et Laboratores - de Val-Royeaux à Starkhaven, entre résistance et répercussions, quel avenir pour la société havenoise ? ».

- Oh bien entendu, je n'attends pas tous les trimestres pour demander à madame de me donner ses appréciations, toute critique est bonne à recevoir. En effet, Sibeal est le genre d'élève insupportable à constamment harceler ses professeurs, les houspillant sans cesse pour mieux leur extirper tout leurs savoirs jusqu'à être totalement certaine de leur avoir tiré tous les vers du nez et d'être dans leurs bonnes grâces. Mais je dois vous avouer que je commence à avoir fait le tour des travaux de cette chère de Percherain - en plus d'avoir l'esprit trop cartésien pour pleinement apprécier ses talents en libanomancie. Non pas que je remette en question ses qualités d'érudite mais une fois ma thèse achevée j'aimerais me tourner vers d'autres horizons. Vers quelque chose de plus concret. On y vient petit à petit.

Mais inutile de se presser, elle lance un regard plein de condescendance aimable en direction de Radwulf junior à qui elle adresse la parole :

- Et vous Ser ? J'imagine qu'avec le travail de votre estimé pater, les leçons de madame doivent vous paraitre dérisoires. Une question à double-sens, mademoiselle qui a toujours les oreilles qui trainent et aime autant discutailler théorèmes que messes basses avec sa préceptrice sait très bien que le seul et unique enfant Hauptmann est un piètre mathématicien. Un comble pour le fils d'un percepteur ! Sans doute compte-t-il sur la richesse accumulée par ses deux géniteurs pour se la couler douce, pensant qu'il peut bien se permettre de se désintéresser de ce genre d'études pour se focaliser ailleurs. Quel dommage ! Quelle opportunité également ! Car Radwulf senior ne se fait plus tout jeune et il faudra bien un jour qu'il trouve comment assurer la longévité de son capital si savamment accumulé s'il ne peut compter sur son seul et unique héritier.

Comme désireux de se joindre à la conversation, Bisque lâche un long jappement enthousiaste, faisant baisser les yeux de tous les interlocuteurs sur le quatuor de canidés. Si les dobermans se sont sagement assis aux pieds de leur maitresse, l'inépuisable bichon, lui, continue de s'agiter en remuant queue et oreilles. Dans un soupir, Sibeal hausse les épaules :

- Oh ne vous inquiétez pas pour les chiens, ce sont des amours bien entendu. Vous pouvez les caresser. Nouvel aboiement de Bisque, suivi d'un long grognement de sa part. Enfin peut-être pas Bisque. Il est de mauvaise humeur aujourd'hui. Comme tous les jours d'ailleurs.





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