4:70 des ténèbres : Rivein était la terre d’origine de Dawti, le pays qui l’avait vu naître et commettre ses premiers méfaits. On savait peu de choses sur sa famille et sur sa vie pendant son enfance, mais on pouvait apercevoir quelques signes distinctifs dans sa posture, sa manière de parler, laissant supposer qu’il avait vécu – longtemps ou temporairement – dans un certain luxe avant de tout perdre. Ou peut-être n’était-ce là qu’une impression qu’il souhaitait se donner, à la manière d’une revanche enfantine sur son passé miséreux. Toujours est-il que ses doigts de fée s’étaient agités alors même qu’il n’était pas encore entièrement homme, et c’est cela qui expliquait peut-être son habilité dans son art, qu’il avait eu le temps de pratiquer longuement. Avait-il commencé ses exactions plus par jeu que par besoin ? C’était une possibilité mais, bien vite, le plaisir de posséder l’enserra aussi fort que les bras d’une amante, et il se surprit à toujours en vouloir plus, à toujours souhaiter ce qui n’était pas déjà dans ses poches, quand bien même l’objet de sa convoitise était commun ou usé. Dawti arrivait à trouver de la beauté partout, dans la simplicité comme dans la complexité, dans le produit bas de gamme comme dans celui luxueux.  5:08 des exaltés : Dix ans déjà, une décennie s’était écouler sans en avoir l’air pour le filou, dont la vie rocambolesque n’avait pas changé d’un poil. En autant d’années, on pouvait en vivre des choses différentes mais même si le temps pouvait passé, un esprit comme celui de Dawti ne pouvait pas renier sa nature. L’adrénaline coulait autant que le sang dans son organisme, la monotonie du quotidien devenait alors du poison pour son cœur et il retomba de nouveau dans ses vieux travers. Le plaisir de l’aventure était une histoire d’amour houleuse, et le départ se faisait parfois nécessaire quand on sentait que les papillons s’étaient transformés en vers. L’exil, oui, mais pas sans raison. Une dette sans fin à accomplir pour récupérer son honneur, ou du moins c’est ce qu’il prétendait en donnant à manger aux oreilles affamées. C’était un voleur, un contrebandier, un charlatan et que-sais-je-encore mais Dawti est un homme qui tenait sa parole, qui essayait toujours de ne pas déroger à ses promesses. Starkhaven n’était pas un mauvais endroit pour un ouvrier du chapardage après tout. Ce n’était pourtant pas tout à fait une terre accueillante et l’aventurier errait alors sans attaches, vivant de quêtes et d’autres, toujours en mouvement, toujours aux aguets, constamment poursuivis.  5:10 des exaltés : La Guerre des Rats faisait rage et Dawti s’était rapetissé à la manière des rongeurs, se planquant dans les coins sombres en attendant l’appel du rossignol ou l’odeur alléchante d’un fromage à croquer (qui ne le mettrait pas dans la panade, évidemment). Des activités illégales, le bonhomme en avait quelques-unes à son compteur et il dut se faire minuscule pour éviter d’être victime de la purge. Mais même après avoir passé ce moment si terrible, voilà que le sort s’acharnait de nouveau sur le pauvre voleur. Quand bien même celui-ci voulait désormais sortir de la ville, il était désormais coincé à l’intérieur, comme un chien en cage, prisonnier d’une dette que lui réclamait une nouvelle ambassadrice qu’il ne connaissait malheureusement que trop bien : Agnesse de Palia. Malgré la tempête qui ne cessait de s’abattre sur ses lucratives affaires, qui ne l’étaient plus tout à fait du coup, une accalmie lui permit de faire la rencontre d’une marchande qui l’aidera plus que l’homme ne pouvait l’espérer. Arlisa, l’Elfe, sa sauveuse pour ainsi dire, l’accueilli dans son commerce contre sa protection et ses services, un bel arrangement que le charlatan n’hésita pas à accepter longtemps. C’est dans cet état actuel que le gentilhomme se trouve : coincé entre le marteau et l’enclume, incapable de s’éclipser dignement et avec plus d’adversaires que de doigts sur ses mains.   

On ne vit pas jusqu’à mon âge sans avoir couru quelques jupons : souvent sous l’injonction d’une pièce ou deux, parfois sous le regard lubrique d’une jeune femme que le danger fait frémir. J’ai eu mon compte de ses cambriolages d’un soir et il se pourrait bien qu’en plus d'être entré là où personne ne m’attendait, j’eus laissé par accident des cadeaux malencontreux. Parfois, je plains mes présents : je ne suis pas fait pour être père. Et puis, quel gosse voudrait d’un paternel comme moi ?  Quitte à continuer sur des on-dit, il se pourrait bien que la rumeur sur mon amour du théâtre soit bien vraie. Peut-être même que les planches ne mettaient pas tant inconnues que je le prétendais. Cela pouvait justifier mon goût – peut-être légèrement honteux – des belles entrées et des beaux mots. Quand on se devait d'ouvrir un sac discrètement, il était en général plus facile de le faire en couvrant le volé d’éloges : sur sa perspicacité, par exemple, son œil vif ou sa poche percée. Voleur, peut-être, cambrioleur, assurément mais pas aussi vil qu’on le prétend. Je choisis mes victimes et mes affaires avec un certain discernement. Je vole ce qui ne pourrait pas manquer ou pas longtemps. Même lorsqu’on traîne dans des aventures répréhensibles, il est possible de faire preuve d’un peu de morale. Encore que, je l’avoue, cela dépend évidemment des pièces qui me reste encore dans ma bourse. Quand le ventre gronde, difficile de … faire le difficile.

Pronom du personnage Il. Thèmes Vol, tromperie, filouterie. Mort du personnage ? Oui.  Objet des rumeurs Carrément !

Pseudo Soleil ou Papa Soleil. Avez-vous plus de 16 ans ? Oui. Comment avez-vous trouvé le forum ? Grâce à une amie aussi sur le forum. Fuseau horaire Paris, France métropolitaine. Mot de la fin Il fait bien beau par ici !

4:70 des ténèbres : Rivein était la terre d’origine de Dawti, le pays qui l’avait vu naître et commettre ses premiers méfaits. On savait peu de choses sur sa famille et sur sa vie pendant son enfance, mais on pouvait apercevoir quelques signes distinctifs dans sa posture, sa manière de parler, laissant supposer qu’il avait vécu – longtemps ou temporairement – dans un certain luxe avant de tout perdre. Ou peut-être n’était-ce là qu’une impression qu’il souhaitait se donner, à la manière d’une revanche enfantine sur son passé miséreux. Toujours est-il que ses doigts de fée s’étaient agités alors même qu’il n’était pas encore entièrement homme, et c’est cela qui expliquait peut-être son habilité dans son art, qu’il avait eu le temps de pratiquer longuement. Avait-il commencé ses exactions plus par jeu que par besoin ? C’était une possibilité mais, bien vite, le plaisir de posséder l’enserra aussi fort que les bras d’une amante, et il se surprit à toujours en vouloir plus, à toujours souhaiter ce qui n’était pas déjà dans ses poches, quand bien même l’objet de sa convoitise était commun ou usé. Dawti arrivait à trouver de la beauté partout, dans la simplicité comme dans la complexité, dans le produit bas de gamme comme dans celui luxueux.  5:08 des exaltés : Dix ans déjà, une décennie s’était écouler sans en avoir l’air pour le filou, dont la vie rocambolesque n’avait pas changé d’un poil. En autant d’années, on pouvait en vivre des choses différentes mais même si le temps pouvait passé, un esprit comme celui de Dawti ne pouvait pas renier sa nature. L’adrénaline coulait autant que le sang dans son organisme, la monotonie du quotidien devenait alors du poison pour son cœur et il retomba de nouveau dans ses vieux travers. Le plaisir de l’aventure était une histoire d’amour houleuse, et le départ se faisait parfois nécessaire quand on sentait que les papillons s’étaient transformés en vers. L’exil, oui, mais pas sans raison. Une dette sans fin à accomplir pour récupérer son honneur, ou du moins c’est ce qu’il prétendait en donnant à manger aux oreilles affamées. C’était un voleur, un contrebandier, un charlatan et que-sais-je-encore mais Dawti est un homme qui tenait sa parole, qui essayait toujours de ne pas déroger à ses promesses. Starkhaven n’était pas un mauvais endroit pour un ouvrier du chapardage après tout. Ce n’était pourtant pas tout à fait une terre accueillante et l’aventurier errait alors sans attaches, vivant de quêtes et d’autres, toujours en mouvement, toujours aux aguets, constamment poursuivis.  5:10 des exaltés : La Guerre des Rats faisait rage et Dawti s’était rapetissé à la manière des rongeurs, se planquant dans les coins sombres en attendant l’appel du rossignol ou l’odeur alléchante d’un fromage à croquer (qui ne le mettrait pas dans la panade, évidemment). Des activités illégales, le bonhomme en avait quelques-unes à son compteur et il dut se faire minuscule pour éviter d’être victime de la purge. Mais même après avoir passé ce moment si terrible, voilà que le sort s’acharnait de nouveau sur le pauvre voleur. Quand bien même celui-ci voulait désormais sortir de la ville, il était désormais coincé à l’intérieur, comme un chien en cage, prisonnier d’une dette que lui réclamait une nouvelle ambassadrice qu’il ne connaissait malheureusement que trop bien : Agnesse de Palia. Malgré la tempête qui ne cessait de s’abattre sur ses lucratives affaires, qui ne l’étaient plus tout à fait du coup, une accalmie lui permit de faire la rencontre d’une marchande qui l’aidera plus que l’homme ne pouvait l’espérer. Arlisa, l’Elfe, sa sauveuse pour ainsi dire, l’accueilli dans son commerce contre sa protection et ses services, un bel arrangement que le charlatan n’hésita pas à accepter longtemps. C’est dans cet état actuel que le gentilhomme se trouve : coincé entre le marteau et l’enclume, incapable de s’éclipser dignement et avec plus d’adversaires que de doigts sur ses mains.   

On ne vit pas jusqu’à mon âge sans avoir couru quelques jupons : souvent sous l’injonction d’une pièce ou deux, parfois sous le regard lubrique d’une jeune femme que le danger fait frémir. J’ai eu mon compte de ses cambriolages d’un soir et il se pourrait bien qu’en plus d'être entré là où personne ne m’attendait, j’eus laissé par accident des cadeaux malencontreux. Parfois, je plains mes présents : je ne suis pas fait pour être père. Et puis, quel gosse voudrait d’un paternel comme moi ?  Quitte à continuer sur des on-dit, il se pourrait bien que la rumeur sur mon amour du théâtre soit bien vraie. Peut-être même que les planches ne mettaient pas tant inconnues que je le prétendais. Cela pouvait justifier mon goût – peut-être légèrement honteux – des belles entrées et des beaux mots. Quand on se devait d'ouvrir un sac discrètement, il était en général plus facile de le faire en couvrant le volé d’éloges : sur sa perspicacité, par exemple, son œil vif ou sa poche percée. Voleur, peut-être, cambrioleur, assurément mais pas aussi vil qu’on le prétend. Je choisis mes victimes et mes affaires avec un certain discernement. Je vole ce qui ne pourrait pas manquer ou pas longtemps. Même lorsqu’on traîne dans des aventures répréhensibles, il est possible de faire preuve d’un peu de morale. Encore que, je l’avoue, cela dépend évidemment des pièces qui me reste encore dans ma bourse. Quand le ventre gronde, difficile de … faire le difficile.