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Cioran - De l'inconvénient d'être né

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CIORAN
« Le renoncement est la seule variété d’action qui ne soit pas avilissante. » (Emil Michel Cioran)
Informations

Nom Cioran Âge 50 ans Genre Homme Peuple Nain Nation d'origine Haut-Royaume d’Orzammar Occupation Garde des Ombres Religion ou croyances Je crois en beaucoup de choses mais je n’ai pas de panthéon à consacrer. Je suis avant tout un philosophe nomade, un penseur du monde qui n’a de foi qu’en lui-même et ses mots, ses sensations. On pourrait dire de moi que je suis nihiliste, je le prendrais comme un compliment.  Langue(s) parlée(s) Commun, riveïnie et elfique État civil Mon âme parcourt le monde seul. Un penseur n’a besoin que de sa seule compagnie. Origine sociale Je viens d’une famille sans le sou, c’est d’ailleurs la raison qui m’a emmené à sortir d’Orzammar pour parcourir le monde, loin de cette vie frugale insatisfaisante (mais aussi, et surtout, parce que mes proches ne voulaient plus de moi). Les besoins matériels ne m’importent pas, mais je souhaite tout de même avoir le choix de les refuser, non pas qu’ils me le soient refuser d’office.   Niveau de vie Aujourd’hui je vis confortablement, plutôt chichement même, probablement parce que je n’ai pas besoin de grand-chose en réalité. Je ne suis pas pauvre, je ne suis pas riche, entre les deux bien que je n’ai pas souvent à faire attention à la taille de ma bourse – sauf quand il me faut vider les miennes.   Équipement Un fléau pour mettre du plomb dans la tête des jeunes, un bouclier pour encaisser les frappes de mes belligérants et une armure pour résister aux aléas de la vie. Mais, face à la question existentielle de l’importance de celle-ci, je n’ai rien pour me protéger ou pour combattre, je suis aussi faible qu’un nouveau-né. Et parfois, je rêve de la liberté qui est la leur.  

Harrim ▬ Pathfinder Kingmaker
GARDIEN

GUERRIER, NIVEAU 3


NAIN, ORZAMMAR, MONTAGNE, 50 ANS

Garde des
Ombres
Je suis un Garde des Ombres, une profession que le destin m’a imposé sans mon accord, mu par le besoin de satisfaire mes nécessités primaires. Malgré ce malheureux constat, je dois dire que me battre me permet, parfois, d’oublier la vacuité du monde et de l’existence. Seul le combat me donne l’impression d’être au monde, d’être véritablement là, d’agir et de réagir au présent.
Etranger
Oui, on peut dire de moi que je suis un étranger, bien que nous le sommes tous un peu. Il est vrai que je ne suis pas né sur les terres que j’habite mais, à mon grand dam, je suis apparu à l’univers et en cela, je ne puis être étranger à tout ce qui le compose.
Chronologie

4:62 L’année de tous les maux, le moment le plus terrible de mon existence, la perte de toutes les potentialités, de toutes les libertés apportées par l’inexistence et le vide. Ce jour-là, je fus né. Et, à peine marmot, je savais inconsciemment que ce monde me dégoûterait. Ma famille, des démunis provenant des ruelles sombres des Communs, avaient déjà accueilli quelques secondes avant ma punition, ma sœur jumelle : Anna Tall. 4:76 Enfant de fiers serviteurs d’une des familles nobles habitant le Quartier du Diamant, j’ai profité d’une éducation lacunaire en me faufilant des robes de ma mère pour écouter aux portes, suivant avec une curiosité maladive une petite naine de mon âge pour qui j’avais alors un béguin. Entre deux œillades amoureuses, je notais les références citées de certains de ses professeurs et je pris goût tôt à la réflexion, à la différence de ma jumelle qui commença alors à me traiter en paria, trop occupée à s’imaginer transfuge de classe en épousant une personne émérite Orzammar. Jeunes, évidemment, nous avons travaillé longtemps avec nos parents pour servir dignement nos maîtres. 4:82 Avec les années, je commençais peu à peu par développer un sentiment de dégoût envers ma position de servant. J’aimais apprendre mais mon statut ne me permettait pas d’aiguiser mon savoir, de poncer mes pensées pour les affûter. Pour me divertir et pour éviter l’aliénation dans les tâches quotidiennes, je débutais des discussions solitaires, m’interrogeant avec mes connaissances triviales sur le monde et sur la raison de ma propre venue dans celui-ci. Lorsque l’on me confiait le nettoyage des chambres de la fille de la famille, j’en profitais bien souvent pour feuilleter les ouvrages avec la peur d’être pris la main dans le sac. Mon amour était encore bien vivace à l’époque et je m’imaginais bêtement devenir son époux, comme si les propres rêves de Anna Tall étaient devenus les miens.   4:83 D’humeur romantique, je confesse avoir laissé quelques mots subtils, en espérant que l’habilité de ma langue pouvait dépasser ma classe sociale. Voilà deux mensonges en un : le premier, évident, était qu’une fille bien née n’avait que faire d’un domestique sale, crasseux, au physique relativement ingrat ; la deuxième erreur, finalement, consistait à croire que j’avais quelque talent dans l’art de manier les mots. J’étais un enfant sous-éduqué, incapable de faire un paragraphe sans fautes et avec une syntaxe tout bonnement honteuse. Bien vite, des rumeurs s’entendirent aux quatre coins de la demeure, jusqu’à remonter jusqu'à moi et à ma propre famille. En plus de mes intentions déplacées, je n’étais plus très efficace, trop occupé à rêvasser, et nous fûmes virés après des décennies de loyaux services. 4:84 Ironiquement, depuis que j’étais devenu un Sans-Caste, la vie me semblait plus censé. Loin des froufrous et des circonvolutions des nains qui se pensaient supérieurs à nous, mon existence s’était centré sur l’unique nécessité de survivre. J’étais manifestement le seul à vivre correctement cette déchéance et, bien vite, un ressentiment fort se fit ressentir à mon encontre. J’étais la raison de l’assiette vide, des insectes qui rampaient,  de la violence des Taudis. Je sentais bien que l’on ne souhaitait plus de moi et qu’il était de même pour moi : je ne voulais plus être ici, plus que l’on m’enferme dans un rôle, que l’on me dise quoi faire et quoi penser. Alors, ultime sacrilège, j’abandonnais les miens pour monter à la surface, pour devenir volontairement un paria. 4:88Mon voyage initiatique m’emmena à rejoindre la Garde des Ombres, moi qui n’avais jamais combattu auparavant. Je m’étais laissé porter par le destin et, dans une journée où j’avais décidé de dire oui à tous les événements que m’apportait la vie pour défier la fatalité, on m’avait enrôlé dans une organisation que je ne connaissais que de nom. Amusé, j’acceptais alors de me plier sous les ordres, de m’entraîner pour devenir un guerrier, tant l’incongruité de la situation me plaisait. L’Union ne me fit pas peur : là encore, j’acceptais de mourir et de vivre avec la même ardeur, car les deux chemins se rejoignaient au bout du sentier. 5:12 Les années passèrent et je profitais de ma nouvelle vie pour compenser ce que je n’avais pas reçu à la naissance avec l’avidité d’un affamé. Malgré ma mauvaise réputation – qui n’était nullement usurpé ─ je réussis à me creuser une place plus ou moins confortable, celui d’un garde singulier qui rechignait à la tâche avec la rage d’un combattant. Mon efficacité sur le champ de bataille avait tendance à contrebalancer mon flegme naturel et bien que je fusse souvent sous le joug de blagues foireuses à mon encontre, je deviens vite un membre important par ma capacité à faire raisonner les autres. Parfois, certaines recrues venaient profiter de mes pensées, m’écoutant silencieusement discourir sur la vacuité d’agir, sur l’inutilité de la vie et j’appréciais particulièrement ces moments-là, car je pouvais échanger avec moi-même tout en partageant ma vision avec les autres – quand bien même celle-ci était jugée pessimiste ou déplacée. À propos de l’engeance, je n’ai pas grand-chose à dire : je me bats contre elle vaillamment mais avec le même intérêt qu’un forgeron qui tremperait sa lame. Mourir, vivre, tout ça n’a que très peu d’importance.  

Anecdotes

Vous l’aurez compris, Cioran est un nihiliste, un philosophe qui a tendance à tout remettre en question quand ça l’arrange. Mais malgré ce vernis intellectuel qu’il souhaite plutôt élaborer, se cache surtout un être flegmatique capable de se contenter de très peu et de vivre en n’en faisant le moins possible.   Sa réputation au sein de la Garde des Ombres est très fluctuante : il est atypique et beaucoup l’apprécie justement pour son caractère excentrique. Mais il est aussi une source intarissable de blague sur son comportement, sur ses manières et sa façon de s’exprimer. En revanche, jamais en face, il reste un très bon guerrier malgré tout même s’il n’irait jamais corriger lui-même un des soldats récalcitrants. À quoi bon, après tout ? Il possède des connaissances lacunaires sur un peu tout et n’importe quoi et il ne prend jamais trop de temps avant de les partager, quand bien même il n’est pas tout à fait sûr dans ce qu’il avance. Il se plaît bien dans son rôle de professeur et n’hésite pas à dire des balivernes en prenant un air sérieux et didactique. D’un naturel solitaire, Cioran cherche quand même régulièrement l’approbation de ses camarades en partageant ses pensées, notamment aux quelques recrues qui le voient comme un penseur d’exception (rassurez-vous, ils sont peu nombreux et ils changent rapidement d’avis à son sujet). Avec le temps, il compte quelques relations solides qui dépassent sa nature peu engageante.Cioran n’aime pas la violence gratuite et il passe son temps à s’interposer dans les conflits qui lui semblent ridicules. C’est un des éléments paradoxaux qui compose sa personnalité, même lui a parfois des choses qui lui tiennent à cœur.

Questions

Le monde de Thédas est vaste et, pourtant, voilà que vous vous trouvez actuellement à Starkhaven. Comment êtes-vous arrivé ici et pourquoi y restez-vous ?

Je suis ici parce que je me déplace avec la Garde des Ombres et que les habitants ont besoin de nos services. Je me laisse porter par les décisions des autres, comme je me laisse naviguer par le destin.

Depuis les évènements de la cathédrale, deux avis s'opposent : d'un côté, la menace énoncée par la Commandeure-Garde à propos de l'Enclin mérite une attention particulière, comme le suggèrent les nations de l'ouest ; et de l'autre, on rejoint la position du Prince sur une absence manifeste de preuves, corroborée par les voyageurs antivans... Prenez-vous un parti dans cette opposition et que pensez-vous de la situation ?

J’avoue que cette question ne m’évoque pas grand-chose, en réalité. Je suis d’avis d’attendre, de laisser faire, et de voir qui des deux protagonistes aura le dernier mot sur la réalité qui se cache derrière ces événements. Je ne prends pas parti, le monde m’a déjà bien trop trompé après tout.

À Starkhaven, l'union fait souvent la force, mais l'on trouve parfois préférable de faire cavalier seul ou cavalière seule. Quelle est votre place parmi les différentes organisations et factions de la cité et pourquoi avez-vous fait ce choix ?

Alors, je n’ai pas choisi de rejoindre cette organisation, on me l’a proposé et j’ai dit oui. Je sais que cela peut paraitre contre-intuitif mais, comprenez moi, j’étais dans une journée d’expérience philosophique où il me fallait répondre positivement à tous les aléas qui se présentaient ce jour même. Je suis un nain de parole, quand je m’engage, je le fais jusqu’au bout – mais pas à mon maximum, mon entropie est bien trop importante pour ça. Dans la vie, je suis d’un naturel solitaire mas j’avoue aimé le sentiment de camaraderie qui se dégage des Gardes de l’Ombre. Ce n’est pas toujours très agréable cependant.

Même accompagné de vos proches, de vos collègues, de votre animal de route, vous vous retrouvez seul ou seule à vous demander de quoi demain va bien pouvoir être fait. Quel est votre objectif le plus concret et direct à suivre ?

En voilà une belle interrogation ! Mon objectif le plus concret ? Dieu, laissez moi y réfléchir quelques jours avant de vous donner une véritable réponse. S’il fallait me forcer à vous contenter d’une de mes réflexions, je dirais que la chose la plus concrète que je pourrais faire serait de marcher en réfléchissant à ce que je ferais ensuite. Peut-être manger ou me reposer, tiens, jusqu’au lendemain. Et la même chose ensuite, et ensuite. Sur le chemin, peut-être que je trouverais des gens à rejoindre : que ce soit via une auberge ou via une corde, laissée-là, ballante, sur un arbre à pendus.

Personnage

Pronom du personnage Il, lui. Thèmes Tous les thèmes possibles et imaginables. .Mort du personnage ? Oui mais, attention, il le fera peut-être tout seul avant que vous puissiez en avoir l'occasion.  Objet des rumeurs Bien sûr, c'est déjà le cas avec son comportement désastreux au sein de la Garde des Ombres après tout.

Joueur

Pseudo Soleil. Avez-vous plus de 16 ans ? Oui. Comment avez-vous trouvé le forum ? Via Ganako. Fuseau horaire France métropolitaine. Mot de la fin Hop !

Andrasté
Andrasté
Prophétesse du Créateur
Prophétesse du Créateur
Andrasté
Personnage
Illustration : Cioran - De l'inconvénient d'être né 00271e5d6ef73524ca7af225b44553f426543b3d

Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Je rappelle au Créateur le malheur des hommes qu'il a pourtant promis d'aimer...
Localisation : Aux côtés du Créateur.
Pseudo : Compte administrateur
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Adamant (avatar).
Date d'inscription : 22/09/2020
Messages : 3124
Feuille
Joueur

 

Validation

Maintenant, les ennuis commencent !

Crédits : Mâo, Faction Étrangers

Ce fut très chouette de lire son histoire qui nous plonge dans Orzammar Cutie J'aime beaucoup la façon dont tu as nuancé ton personnage, très nain mais assez éloigné des stéréotypes. Wouah
Amuse toi bien à Starkhaven Wouaah


La herse se lève, les portes s'ouvrent : Starkhaven s'offre à toi dans toute sa splendeur et dans tous ses mystères !
Que vas-tu faire dans la Cité des Princes ?


Etrangers

Bienvenue, Cioran


Ta demande acceptée par les autorités de la ville, te voilà maintenant inscrit(e) dans ses registres et tu peux arpenter Starkhaven comme tu l'entends ! Toutes les zones de jeu te sont désormais ouvertes, et tes nouveaux partenaires n'attendent que toi.

Mais avant de te lancer dans l'aventure, nous te demandons quelques petites dernières démarches qui permettront de bien suivre tes pérégrinations. Tout d'abord, pense à recenser ton personnage en remplissant le formulaire des bottins, pour qu'il puisse ainsi apparaître dans les statistiques. Tu constateras d'ailleurs que tu as obtenu tes 100 premières pièces d'or que tu peux dépenser comme bon te semble dans la boutique !

Pour permettre à ton personnage de s'intégrer sur le forum, parmi toute cette joyeuse petite bande, nous t'invitons très vivement à rédiger ta fiche de liens : c'est à travers elle que les autres joueurs pourront te contacter pour te proposer des idées de jeu pour construire une belle histoire. De plus, pour suivre l'avancement RP de ton personnage, n'hésite pas à compléter sa chronologie.

Tu peux discuter avec les membres de la Faction Étrangers ici et te tenir au courant de l'avancée de son influence dans la Cité-État de Starkhaven ! Et tu trouverais également dans le tableau du cantor toutes les informations sur les organisations, ainsi que des forums dédiés si tu fais parties d'une ou plusieurs.

Pour le côté plus festif mais totalement accessoire : une zone flood n'attend que tes envies de détente et d'animations

Enfin, plusieurs formalités importantes qui te suivront pendant toute ton aventure parmi nous.
À compter du 20 de chaque mois, et jusqu'au dernier jour de celui-ci, un recensement mensuel sera organisé pour savoir si tu souhaites rester parmi nous ; si tu a posté ton absence, tu n'as aucune inquiétude à avoir, tu seras pris en compte.
Enfin, lorsque tu ouvriras un sujet, pense bien à le recenser dans la chronologie du forum ; fais-le également à sa clôture.

Après toutes ces petites informations, Ainsi tomba Thédas te souhaite un très beau moment de jeu. N'hésite pas à contacter Andrasté si tu as la moindre question !



Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

Cioran - De l'inconvénient d'être né