Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €


Victor Donnall - Carnet Noir

Victor Donnall
Victor Donnall
Conseiller du Prince
Haut-Juge de Starkhaven
Conseiller du Prince  Haut-Juge de Starkhaven
Victor Donnall
Personnage
Peuple : Humain
Âge : 34 ans
Pronom.s personnage : Il
Origine : Starkhaven, dans les palais de la cité-état
Occupation : Seigneur de la famille Donnall, Haut-Juge de Starkhaven, Conseiller aux affaires courantes.
Localisation : Dans son bureau
Pseudo : ITW
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : DR
Date d'inscription : 14/08/2023
Messages : 46
Autres personnages : /
Attributs : CC : 10/10 CT : 10/10 .End : 13/13 For : 10/10 Perc : 19/19 Ag : 7/7 Vol : 17/17 Ch : 19/19
Classe : Civil 2
Feuille
Joueur

 

https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1915-victor-donnall-b
Maltraitances infantiles, Handiphobie importante et validisme, Morts, Morts en couches, Sexisme, Préjugés de genre, ViolencesVictor Donnall
Brûle de t’élever
Informations

Nom Donnall, nom porté avec fierté, témoignage d’une longue et illustre lignée ancienne de Starkhaven, dont les ancêtres jugent sévèrement depuis leurs portraits le dernier rejeton de leur glorieuse famille. Nom qui oblige, nom qui pèse, nom qui blesse quand il est associé à celui qui le porte, et qui ne rêve que de l’amener au firmament, pour mieux se faire un prénom, et se défaire des oripeaux de mépris que son géniteur lui assena en affublant son dernier-né infirme d’un patronyme aussi chargé de signification. Victor, prénom aussi ancien que son nom, lourd de symboles, et si mal taillé pour celui qui l’a longtemps détesté. Victor, qui n’aspire qu’à être réellement victorieux : de lui-même, par-dessus tout, et des autres, assurément.  Âge 34 ans, bientôt 35, et l’impression d’en avoir vingt de plus, enfermé dans un corps qui souffre depuis son plus jeune âge. Et pourtant, quand il se retourne sur ce qu’il a accompli en si peu de temps, le sourire vient : beaucoup ne peuvent pas en dire autant. Genre Homme, qui ne correspondra jamais à ce que l’on attendait d’un mâle de son rang, relégué aux occupations féminines par nécessité, qui se plaît bien davantage en leur compagnie et à leurs côtés qu’à ceux de ses pairs virils. Homme qui se complaît à défier les attentes qui pèsent sur lui, sans illusion sur les vicissitudes de ces dernières. Homme, pour contredire les mauvaises langues. Peuple Humain. Nation d'origine Les Marches Libres, fières et rebelles et plus particulièrement Starkhaven, même si son arbre généalogique fourmille d’alliances en dehors de la cité, et issues d’autres nations, comme la plupart des aristocrates de son rang. Occupation Seigneur de la famille Donnall, administrateur de ses biens et terres, Haut-Juge siégeant au Conseil de Starkhaven. Compositeur d’opéras à ses heures perdues. Religion ou croyances « Le Créateur m’a joué un mauvais tour à la naissance. Je n’ai pas fini de le lui rendre. » dans le secret de sa conscience. Dévoué serviteur de la Chantrie pour le commun, issu d’une lignée non moins connue pour sa piété, qui a donné sa sœur au divin office où elle brille, qui n’hésite pas à faire œuvre de charité bien ordonnée autant que faire se peut. Langue(s) parlée(s) Commun, évidemment, mais son amour pour les langues n’est pas un secret. Plusieurs patois des Marches Libres, indispensables pour ses recherches coutumières. Orlésien, avec une réelle aisance, comme le névarran, quoiqu’avec un accent nettement plus prononcé. État civilVeuf, son mariage avec Agatha Sullivan s’est terminé avec le décès de cette dernière en couches. Célibataire, par conséquent, portant encore le deuil de ses quelques années d’union. Père de trois enfants : une fille bâtarde, Aoife, née de ses œuvres de jeunesse, et deux enfants légitimes, Eryn et Callum, ce dernier n’ayant que quelques jours. Origine sociale Fils d’une puissante famille aristocratique de Starkhaven, Victor est arrière-petit-fils de Prince, sa grand-mère Eryn, née Vael, étant la sœur aînée du père de l’actuel dirigeant de la cité-état. Il est également lié aux Byrne, autre ancienne et noble famille par sa mère. Petit cousin du Prince, cousin d’un des Conseillers, la noblesse coule dans ses veines, et rares sont les familles nobles avec lesquelles il ne partage pas une once de sang. Mais puisque l’on est toujours le pauvre d’un autre, il a parfaitement conscience que les titres ne valent que là où ils ont de l’importance, et que chaque nation regarde ceux des autres avec la condescendance due à son propre sang. Niveau de vie Elevé. Même si Victor préfère mener une vie personnelle relativement frugale, sa fortune est considérable. Sa famille a mis des années à assurer sa mainmise sur une large partie du quartier le plus commerçant de Starkhaven, et la politique habile de sa grand-mère et de son grand-père a considérablement fait croître leurs fonds propres. L’homme s’astreint à poursuivre cette politique, et il n’ignore jamais que le paraître est parfois plus important que les réalisations. Que cela l’agace n’a guère d’importance.  Équipement Une collection de cannes de marche notoirement vaste, des vêtements de prix de couleur sombre, divers surins habilement dissimulés – qui a dit que le boiteux devait être sans défense ? – des terres, titres de propriété et autres reconnaissances de dettes. Une maisonnée complète. Une épée de parade qui est vraiment de parade.

DR, Pinterest
Civil

CIVIL, NIVEAU 2


Humain, Marches Libres, Noble, 34 ans

Conseil de Starkhaven
Dernier arrivé au Conseil de la cité-état, Victor y occupe la position de Haut-Juge, et s’acquitte de son devoir avec autant de droiture que possible. Sincèrement passionné par le droit, il n’est pas le dernier pour exhumer un obscur exemple historique afin de justifier – ou infirmer – une proposition. Se posant en point d’équilibre du Conseil, il soutient les projets des uns et des autres au mieux des intérêts de la cité … et des siens. Mais finalement, ne sont-ils pas les mêmes ? Et si son cousin Eiric est le gendre du Prince, lui en partage le sang. Et les charges, puisque la réclusion de Kendric Vael pousse le Conseil à s’occuper des affaires courantes. Comme quoi un Prince, finalement, est bien peu de choses, en somme. Le Conseil est une arme, pour qui sait le manier.
Aristocratie
Arrière-petit-fils et petit-cousin de Prince, fils et seigneur d’une noble et haute lignée, cousin d’une lignée non moins honorable, la naissance de Victor le prédestine aux devoirs qui incombent à la noblesse. Si sa vision est plus oligarchique qu’aristocratique, - et parfois volontiers ploutocratique et méritocratique – l’homme est persuadé d’une chose : les dirigeants sont faits pour prendre des décisions. La réalité de l’aristocratie est celle-là, qui lui donne sa raison d’être. Une société a besoin de dirigeants pour amener l’ordre et la prospérité, mais si le sang est un moyen comme un autre d’élection … Tout dirigeant devrait se souvenir qu’on ne gouverne pas indéfiniment contre les lois naturelles, et contre le bon sens populaire. La légitimité provient aussi de la compétence, sous peine d’affaiblir durablement ce « gouvernement des premiers » dont ses pairs tirent leurs revenus et leur gloire.
Chronologie

4 :78 Naissance des derniers-nés de l’union entre Alexander Donnall et son épouse Aileen, née Byrne. Après deux fils, la troisième grossesse du couple avait été accueillie par l’heureux mari avec félicité. La délivrance ne connaîtra pourtant pas d’issue heureuse. A une fille succède un second enfant dont la déformation du bas du corps s’avère fatale – à moins que ce ne soit la fatigue d’un enfantement si long. Malgré les attentions du mage à ses côtés et de ses dames, Aileen décède, et en dépit des admonestations du marié éperdu qui hurla à plusieurs reprises de laisser l’enfant. Le choc est brutal, à la mesure de la passion dévorante éprouvée par l’impétueux Alexander pour sa femme adorée. Il s’enferme pour pleurer à loisir la défunte, sans accorder aucun regard aux deux nourrissons. Ce sera sa mère, Eryn Donnall, née Vael, qui prendra en pitié ses petits-enfants et s’occupera de leur sort, réglant personnellement les soins pour le garçon. La seule action de l’heureux père sera de leur donner leurs prénoms. 4 : 88 Aigri par la perte de sa femme, Alexander Donnall se renferme sur ses plaisirs et se plaît à rappeler à chaque instant à son dernier-né l’étendue de son désarroi qu’un infirme ait pu prendre la place de sa tendre épouse. Reclus dans sa chambre, le gamin ne parvient à marcher qu’à ses cinq ans, après plusieurs interventions de sa grand-mère. Dès lors, le paternel se met en tête « d’en faire quelque chose ». Livré à ses frères et à leurs camarades, incapable de suivre physiquement les exercices des petits garçons de son âge, le gosse endure, et ce qui devait arriver arriva : il est laissé la jambe brisée par ses aînés. Les larmes, d’amertume et de haine, ne seront séchées que par sa sœur jumelle et sa grand-mère, qui administrera une volée acide à son fils et héritier, avant de décréter qu’elle s’occupera dorénavant de l’éducation de Victor. « Qu’il reste aux femmes. » dira le paternel. 4 : 94 Sous la férule de sa grand-mère, Victor s’épanouit dans une éducation de lettré, qui lui enseigne l’histoire de son nom – et de celui qu’a jadis porté l’irritable princesse, ainsi que  les rudiments de ce qui fait l’éducation d’un gentilhomme digne de ce nom … Elle ne lésine pas, façonne le garçon à sa main, appréciant ses réelles capacités intellectuelles. Il montre un intérêt pour le droit ? Elle fait venir un maître de rhétorique orlésien pour lui apprendre l’art de la plaidoierie. Il aime l’histoire ? Elle lui paye des leçons d’un illustre professeur antivan pour qu’il approfondisse ses connaissances. Et lui serine que ce n’est pas parce qu’il a un corps contrefait que son esprit doit également l’être. 4 : 95 A dix-sept ans, Victor n’est pas épargné par les émois de son âge. Meurtri par les remarques de son père comme de ses frères sur son physique et les doutes que ses aînés se plaisent à colporter sur ses capacités à accomplir le devoir que l’on attend de tout noble de son rang, souffrant des regards que l’on porte sur lui, le garçon se met en tête de leur prouver qu’ils ont tort. De ses premières amours naît une fille, qu’il reconnaît comme sienne, prouvant ainsi qu’il est en mesure d’accomplir son devoir viril – à la surprise générale. Son paternel n’aura qu’un commentaire : « Tu n’es pas totalement inutile. » 4 : 96 D’une beauté radieuse, sa sœur jumelle Adda attire bien des convoitises, et les demandes en mariage commencent à arriver. Pour échapper au vieux barbon de quarante ans son aîné que semble lui destiner son père, la jeune femme annonce sa volonté de se dévouer corps et âme à la Chantrie, et se fait sœur. Il faut toute la diplomatie d’Eryn Donnall pour convaincre Alexander de ne pas faire un scandale – après tout, consacrer une enfant à la Chantrie sera une marque de prestige, pourvu qu’elle y réussisse. Un Donnall, après tout, ne saurait être ordinaire, peu importe où ses pas le mène. Quant à Victor, il soutient sa sœur, mais voit avec horreur l’une de ses seuls soutiens s’en aller. 4 : 99 L’atmosphère devient de plus en plus difficile dans le cercle familial. Les affronts d’Alexander trouvent désormais des réponses tout aussi mordantes chez son dernier-né, qui gagne en assurance et n’est plus un enfant. Face à la violence qui monte, Eryn Donnall se résout à intervenir et conseille à son petit-fils de partir. Benjamin, il ne pourrait guère espérer grand-chose, qui plus est comme il est. Sur ses conseils, il écrit à plusieurs nobles d’autres contrées et – sans doute avec l’appui discret de sa grand-mère, obtient une réponse favorable du Duc de Crassilliot, qui accepte de le prendre dans sa maisonnée en qualité de secrétaire. C’est ainsi qu’il part en Orlais, laissant Starkhaven derrière lui sans une once de regrets. 5 : 03 Les années auprès du Duc se révèlent les plus formatrices qu’il ait jamais eues. Si le geste du Duc fait jaser – quelle est donc cette idée grotesque que Jean-Floribert a encore concoctée – le jeune havrenois étudie et observe patiemment le Noble Jeu. Il apprend avec ardeur la complexité du système social d’Orlais, s’intéresse à son droit – plus codifié que le coutumier qui a cours dans les Marches Libres et s’épanouit sous des masques qui ne peuvent cacher son physique, mais lui permettent de développer une assurance qu’il ne soupçonnait pas posséder, désormais éloigné de l’ombre paternelle. Il se rend aux audiences orlésiennes et dévore leurs ouvrages de droit, assiste à des leçons d’érudits, bien aidé par le pécule que lui envoie sa grand-mère tous les mois. Quand le Duc doit quitter Orlais, il accepte de trouver à s’employer comme clerc et compile pendant six mois des notes d’arrêt et commentaires de jurisprudence diverses. 5 : 04 Victor s’établit au Nevarra, parmi les Van Cauwenberghe. Le patriarche, mal remis du départ de son seul fils au Cercle, accueillit Victor avec beaucoup d’enthousiasme, appréciant la curiosité inépuisable du jeune homme pour la culture de sa nation, ses coutumes, son droit, toujours. Le garçon compile les différentes décisions judiciaires du maître des lieux en un corpus et propose un historique de celles qu’il a pu consulter et retrouver, ainsi qu’un index codifié sur la justice en leurs terres. Il commence à compiler ses notes pour se forger une revue de droit comparé et caresse l’idée de s’établir, mû par l’inclination réciproque nourrie envers l’aînée des filles de son protecteur, mais la curiosité – ainsi que l’impossibilité d’une telle union - le pousse à partir à nouveau. 5 : 06   Une lettre de sa grand-mère le rappelle urgemment à Starkhaven. Son frère aîné a eu la bienheureuse idée de mourir en duel – dont l’objet, obscur, alimente les ragots les plus sulfureux – laissant une veuve sans descendance, et son second frère se meurt de pneumonie. A son arrivée, il se fend d’un unique commentaire, à sa sœur : « Cela ne fera pas un homme de moins à Starkhaven, mais une place à prendre. » 5 : 07 La longue agonie de son frère le place dans une position étrange. Pas tout à fait héritier, les doutes s’amenuisent sur les chances qu’il en soit autrement à mesure que les rechutes adviennent. Mais puisque son père refuse obstinément de reconnaître ce fait et le prive de subsides, il cherche par lui-même et obtient une charge de juge, au moment même où se déclenche la Guerre des Rats. Le travail ne manque pas. Il siège avec efficacité, puisque son tribunal ne désemplit pas – comme la potence qui en dépend. La chose ne lui amène guère d’amitié parmi le peuple, peu sensible à la beauté d’un arrêt rigoureusement justifié en droit quand un garçon de seize ans qui pleure sa mère est roué en place publique. Tous s’accordent au moins sur une qualité : l’homme est incorruptible. Comme certains le font remarquer avec perfidie, ce n’est pas forcément une qualité. Son travail est remarqué par le Conseil, de même que ses nombreuses notes informatives et de propositions qu’il fait parvenir au Haut-Juge. Quand enfin son frère décède, il refuse d’abandonner sa charge et continue son office, qui teinte de rouge la hache du bourreau. Ligué avec Eryn et sa sœur, qui a toujours conservé un œil sur leur famille, il écarte son père, miné par la maladie, et prend le pouvoir dans leur maisonnée. Revanche des femmes et affiliés. Et désormais libre, il négocie son mariage avec une héritière, célébré en grandes pompes. 5 : 09.  Son épouse met au monde une fille, qu’il prénomme en hommage à sa grand-mère. Le décès du Haut-Juge laisse une place vacante au Conseil du Prince. Sa lettre de demande d’audience trouve un écho favorable. Quand il ressort de son entrevue avec Kendric Vael, personne n’est en mesure de savoir ce qui a été dit. Mais quelques jours plus tard, il obtient le siège convoité. 5 : 10 La réclusion du Prince le prend au dépourvu. Comment un pouvoir autocratique peut-il se justifier sans sa tête de proue ? Et ce n’est ni l’influence de l’épouse désavouée par son incapacité à donner un héritier ni le bâtard qui semble n’avoir aucune envie de supporter le poids sur ses épaules qui sont capables de donner une ligne de conduite réelle à cette ville. Pour l’homme épris de stabilité qu’il est, ce chaos entretenu est un affront au bon sens. Stratégiquement, il décide de se placer comme le partisan du droit et de l’ordre, tirant parti de ses connaissances juridiques et historiques pour alimenter ses participations au Conseil – et entraver les décisions avec lesquelles il est en désaccord. Irvine lui inspire un mépris souverain, tant il lui rappelle son père. Mais après tout, qu’espérer de la part d’un Conseiller aux affaires militaires qui n’a même pas à sa main la principale force de la cité, à savoir les mercenaires d’Amadis Vael ? Callaigh est probablement l’être le plus dangereux de la pièce : les hommes qui doivent leurs places aux autres ne rêvent que de briller, plus encore quand ils ont été atteints dans leur place d’homme. Dunaid lui inspire un profond respect, pour son parcours et sa poigne, et ils ont en commun les souvenirs de la Guerre des Rats. Dommage qu’elle ait parié sur le bâtard. Quant à son cousin, Eiric Byrne, Victor le plaint. Il n’oublie pas la gentillesse de l’homme lorsqu’ils étaient enfants, apprécie sa droiture et s’aligne volontiers sur son attention envers le peuple, quand cela ne contrevient pas à ses intérêts. Mais il le voit aux prises avec un mariage qui le dévore, et ne peut que constater, avec un brin d’ironie, qu’Eibhlin Vael est de la trempe de sa grand-mère, et que les femmes de la famille princière savent aisément marquer de leur empreinte les familles qui les accueillent. Sa position est intenable, mais qui est-il pour le mettre en garde ? L’ambition ne se raisonne pas. Et elle n’est pas si désagréable à voir, quand on en est le plus proche parent mâle. 5 : 11 Affaibli par la syphilis qui le ronge, Alexander Donnall est enfermé par son fils dans sa chambre, comme il l’avait fait durant son enfance, afin de protéger la réputation de leur famille. Si Victor veille consciencieusement à ce que tous les soins lui soient apportés, et à ce qu’il ne manque de rien, il passe bien trop de temps au chevet paternel, à conter par le menu tout ce qu’il défait des décisions d’Alexander – sans que ce dernier ne puisse s’y opposer, la paralysie ayant gagné ses muscles faciaux. Et quand, enfin, les râles d’agonie arrivent, le fils s’assure que la dernière chose que l’homme entende soit sa voix avant de rendre l’âme.  5 : 12 Le Grand Tournoi auquel Victor se doit d’assister lui semble une perte de temps, mais il y trouve un intérêt particulier, comme la moitié des hautes loges, face à l’étalage public auquel se livrent les Vael. « Nous au moins, nous avons la décence de nous détester derrière des portes closes. », confie-t-il à sa sœur. L’inquiétude, face à ces peccadilles, est néanmoins réelle quand il voit les dissensions exposées ainsi, entre le Prince et la Garde des Ombres, au milieu de la Cathédrale. Peu lui importe de savoir qui a raison ou tort – bien qu’il estime que s’entendre discrètement avec la Commandeure-Garde n’aurait guère coûté – car le mal était là : la parole princière était mise en doute dans Starkhaven. 5 : 13 L’annonce de l’Enclin et la dévastation d’Antiva l’horrifient. Parce qu’il y voit la déchéance d’un pays entier, mais la réalisation atroce n’est rien face à l’angoisse qui l’étreint face au devenir des siens, et alors qu’une pesanteur semble avoir envahie le Palais, maintenant que le bâtard est parti – geste qui révulse un homme ayant consacré son existence entière à se battre pour réussir, et qui voit celui qui s’était donné la peine de naître et d’être consacré par son Prince de père abandonner sa position. Si les suites de la procession l’accaparent logiquement, l’homme constate la fragilité du pouvoir en place : il n’y a pas d’héritier naturel à Kendric Vael. Il observe les autres conseillers, voit les doutes dans leurs yeux, tandis qu’ils contemplent la même équation, et constatent les retards pris dans les décisions importantes : non prise en charge des réfugiés, non relèvement des murs de la cité, non préparation militaire … Non, Kendric Vael n’a pas d’héritier naturel. Mais surtout, Starkhaven n’a pas de cap pour la guider dans la tempête qui s’annonce. Et la tempête se déchaîne, dans les rues, au sein même du Conseil – Irvine aura eu le mérite d’être aussi médiocre en coups d’état qu’en conduite de ses affaires, et il est toujours bon de louer les êtres constants. Face à ces débords qui menacent d’emporter les Vael, Victor se tient à l’écart. Sa propre famille, construite avec tant de patience, vacille. Tandis que la condamnée vomissait ses imprécations, lui priait ardemment toutes les divinités possibles d’entendre les gémissements de son épouse et de la soulager. Enceinte et très affaiblie par cette grossesse, Agatha ne peut que s’aliter, prise de fortes fièvres, qui contraignent son époux à demander au Prince et à la Grande Prêtresse l’autorisation de la veiller. Starkhaven saigne de ses morts, mais les Donnall pleurent leur maîtresse de maison, qui s’éteint au même moment. L’enfant qu’elle attendait vient au monde comme Victor trente-deux ans avant lui, sans sa mère. Faible et maladif, tous se demandent s’il passera l’hiver.

Attributs


 

 

Capacité de combat : 10.
  Capacité de tir :  10
 
  Endurance :  13
  Force : 10
  Perception : 19
  Agilité : 7
  Volonté : 17
  Chance : 19


 

 

Santé : 28
 
  Dégâts physiques : 10
  Dégâts à distance : 19
  Défense physique : 0
  Défense magique : 3
  Armure : 0
  Points de destin : 19.


 

   

Secret 1

Type de secret : Caché.
 


Secret 2

Type de secret : Caché
 


Victor Donnall - Carnet Noir