Nom Vaël. Celui que porte la famille princière de Starkhaven, héritage de générations de dirigeants dévoués à la Chantrie et construisant ce qui est la plus grande cité des Marches Libres ; en Orlaïs, le nom était souvent reconnu et plutôt respecté pour son œuvre, et ne constituait définitivement pas un fardeau à porter. Fionnuala, en revanche, est une autre histoire : lubie du père ou de la mère ? Personne n’arrive à le prononcer sans l’écorcher et la tentation s’avère grande de le raccourcir en « Fiona » ; et pourtant, si la dénommée n’a pas donné son accord, il vaut mieux éviter de le faire. Âge 37 ans. L’âge guette, mais le corps reste vaillant : résultat de longues années d’entraînement et d’une propension précoce à endurer les douleurs et à continuer d’avancer, jusqu’à oublier de s’écouter. Genre Féminin. Quête ou fierté ? Fionnuala a passé son existence à osciller entre les deux : femme dans un corps plus fort, plus robuste, plus grand, dans un ordre militaire essentiellement masculin et pourtant capable de se faire respecter car elle n’était pas si femme, finalement ; femme qui aime prendre soin d’elle, propre, impeccable, regardant avec une envie sourde toutes ces Orlésiennes aux coiffures  si élaborées et aux robes impressionnantes, si belles et si elles. PeupleHumaine. C’est ainsi que va le monde et Fionnuala regarde la plupart des Nains et des Elfes avec distance : elle porte les préjugés des siens, à n’en pas douter, car son éducation l’y a formée, mais elle ne considère pas les autres uniquement par leur peuple. Elle préfère regarder leurs valeurs et leurs croyances, héritières souvent de culture différentes. Nation d'origine Marches Libres. Porter la marque d’être née et d’avoir grandi à Starkhaven dans son nom ; avoir un prénom relativement imprononçable, remontant à une ancienne princesse planacène oubliée de l’histoire ; et cet accent, que l’on dit heureux et qui amusait bien en Orlaïs… Occupation Chercheuse de la Vérité. Son frère aîné était déjà destiné à prendre la suite de leur père, alors, on a offert la puînée à la Chantrie, dans une perspective politique bien calculée : on pensait à une sœur, avec l’espoir d’en faire la Grande-prêtresse des Marches Libres ; et puis l’on découvre son goût pour l’escrime et l’équitation, sa grande taille, et l’on se dit qu’elle pourrait être templière pour ainsi finir Chevaleresse-commandante du Cercle de Starkhaven ; et puis la fille déçoit, se trompe, et l’on ne veut plus qu’elle reste dans la cité, l’on ne veut plus non plus entendre parler des Cercles après les déboires de l’héritier finalement mage, l’on veut éloigner tous ces problèmes. Fionnuala sert depuis plus de vingt ans dans l’Ordre des Chercheurs de la Vérité, depuis Val-Royeaux et loin de sa cité natale, soldate modèle et respectée : ses missions ont toujours été faites avec piété et sérieux et elle compte même dans ses hauts-faits sa participation à la Quatrième Marche Exaltée et à Vol Dorma. À l’image de ses compagnons envoyés à Starkhaven, on dit que la Divine lui fait confiance pour comprendre ce qu’il s’y trame, d’autant plus que c’est son ancien foyer… mais quelle demeure aussi peu connue constitue réellement un foyer ? Religion ou croyances Chantrie andrastienne. Fionnuala croit en le Créateur et en sa prophétesse, Andrasté, et sa foi n’est plus à remettre en question. Tout d’abord par éducation : la famille et la cité dans lesquelles elle est née et a grandi ne laissent que peu de place à d’autres croyances, d’autant plus qu’elle était l’enfant destinée à la Chantrie. Ensuite par rédemption : tout au long de son premier voyager vers Val-Royeaux, bercée par les allures de son cheval, elle priait Andrasté de lui pardonner, priait le Créateur de lui montrer sa voie et de lui permettre enfin d’affronter le monde. Enfin, par vocation : car elle a trouvé au sein des Chercheurs et au service de la Divine la vision d’un monde sans frontière et enfin juste, acceptant tout le monde dans Sa Lumière, et surtout une capacité à traquer ceux qui en son sein nuisait à Son œuvre. Langue(s) parlée(s) Commune, essentiellement : Fionnuala baragouine un peu d’orlésien mais c’est assez mauvais pour qu’elle ne cherche pas à se ridiculiser. État civil Célibataire, et Fionnuala ne changera pas de statut : au jour où elle est entrée dans l’Ordre, elle a fait vœu de célibat. Déterminée dans son choix, elle s’est toute entière offerte au Créateur et à Andrasté, et n’estime de toute façon pas avoir le temps pour quoi que ce soit d’autre – quant à l’envie, cela fait bien longtemps qu’elle a balayé la question du revers d’une main gantée. Origine sociale Fille puînée du Prince de Starkhaven, Fionnuala pourrait difficilement prétendre à ascendance plus noble : serait-elle née au sein de la famille impériale orlésienne, à la rigueur… mais par sa mère elle-même est-elle liée à l’Empire. Jamais n’a-t-elle ressenti le besoin, jamais n’a-t-elle eu même à se soucier de l’argent, la rendant si peu matérialiste ; elle qui ne possède rien, hormis son équipement de combat. Niveau de vie La question ne se pose plus : son statut de Chercheuse lui épargne souvent le prix des biens nécessaires et, si cela ne suffit pas, elle évoque le nom de son père ou de sa mère pour calmer le commerçant. Ajoutons à cela sa belle épée longue et son mètre quatre-vingt-cinq et plus rares sont les téméraires qui insistent. Équipement Fionnuala ne possède avec elle que son équipement militaire. Accompagnant son armure de Chercheuse, il y a le bouclier et l’épée longue, mais elle porte aussi une épée plus courte, appelée parfois long couteau, plus utile en combat plus rapproché : à sa taille est également attachée une miséricorde. La plupart du temps, elle ne déambule pas avec l’attirail complet, composant selon la mission poursuivie ; mais quand le cérémoniel l’exige, elle va jusqu’à sortir la longue jupe de velours rouge et noire, ornée de l’œil des Chercheurs, qu’elle noue par-dessus son armure complète – on crève de chaud l’été mais au moins, on vous laisse le passage.  Il y a aussi ce pendentif chantriste qu’elle a gardé depuis qu’elle était enfant, cadeau de sa mère qui a souffert des affres du temps : le coin inférieur gauche du soleil est même manquant, emporté à Vol Dorma où les rayons reposent encore, dans la terre nourrie du sang des fidèles.