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Ambassade musicale

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Ambassade musicaleCHAPITRE DEUX : CEUX QUI MARCHENT DANS LES PAS D'ANDRASTÉ

Type de RP Classique
Date du sujet 2 Marchiver, 5:13 des Exaltés
Participants @Finley Gallagher & @Arnth van Markham
TW Aucun
Résumé Arnth von Markham a convié Finley le barde à venir égayer leur second nouvel an, selon la tradition névaranne.
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>2 Marchiver, 5:13 des Exaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t792-ambassade-musicale">Ambassade musicale</a></li></ul><p><u>Finley Gallagher & Arnth van Markham</u> Arnth von Markham a convié Finley le barde à venir égayer leur second nouvel an, selon la tradition névaranne.</p>[/code]

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Ambassade musicaleCHAPITRE DEUX : CEUX QUI MARCHENT DANS LES PAS D'ANDRASTÉ


J’AI UN CONTRAT !! Après un long imbroglio systémique, la nouvelle est parvenue à mes oreilles - malheureusement trop courtes - ! L’ambassadeur du Névarra cherche à égayer son nouvel an traditionnel, et c’est à moi qu’ils ont décidés de faire appel. Rien ne pourrait me faire plus plaisir, d’autant plus que cette fête est plutôt rare en pays havenois, ça me permettra d’en apprendre un peu plus sur leur culture !! Ni une, ni deux, je m’étais retrouvé au pied du palais royal ; les névarrans n’ayant pas d’ambassade officielle (ce qui est bien regrettable), ils logeaient dans l’aile réservés aux diplomates (potentiellement pour moi, plus de contrats, et plus de rencontres !). Mais ça irait très bien. Je me redressais, fièrement.

Nous nous étions levés avec le soleil avec Ayrenn (certes, tardif, mais ça restait le mieux). Quittant le lit de paille dans lequel nous avions couché, je m’étais rendu chez moi, afin de me préparer le mieux que possible pour cette formidable épopée. Pour l’occasion, j’avais ressortie ma chemise brodée, légèrement bouffante qu’Eppie m’avait offerte pour ma majorité symbolique. Au niveau du torse, quelques broderies de soie incrustées de quelques pierres vertes et d’éclats de bois beiges et marrons la sublimaient. J’avais enroulé mon violon de son tissu habituel, et dans une autre étoffe de lin, j’avais emballé mon luth.

Franchement, j’étais vraiment ra-vi de cette invitation. Le palais royal était magnifique, et je frétillais d’impatience à l’idée de pouvoir mettre les pieds à l’intérieur. Je savais à peu prêt quels morceaux je voulais jouer ! Enfin, pas exactement, pas dans le bon ordre, et pas tout, mais en tout cas je savais jouer ce que je jouerais. J’avais dans ma tête pas mal de musique, que ce soit avec le violon, ou avec le luth, des chants (plutôt au luth), et pour l’occasion j’avais même mis en musique quelques vers écrits pour l’évènement. Je n’étais pas fier de tous, mais certains avaient plus que le mérite d’exister.

La cloche sonne une fois, c’était l’heure. Le garde qui surveillait l’entrée m’observait depuis un petit moment déjà, il devait sans doute se demander ce que je faisais assis sur les pavés depuis une heure, avec tout cet attirail. Je me levais prestement, et en un petit saut je me dirigeais vers les marches d’escaliers du beau bâtiment.

« Halte. Faîtes demi-tour, vous n’avez rien à faire ici.
- Messer, je vous prie de m’excuser, j’ai été convié par l’ambassadeur Van Markham, auriez-vous l’amabilité de m’annoncer à lui ?
- Oui c’est ça, dégage de là avant que je ne m’énerve. »

Dégage… dégage de… de là ? Mais ? Et la musique ? Je devais aller jouer, l’ambassadeur m’avait appelé. Pourquoi ce stupide garde ne voulait pas me laisser rentrer ? On ne l’avait pas prévenu ? Dans la panique, je remplaçais ma parure de cheveux, qui avait glissé devant mon oreille (un bijou magnifique : asymétrique, siégeant sur la partie gauche de mes cheveux, une sorte de semi-couronne de laurier mêlant dorure et bois noble). Je me redressais, et s'avançai de nouveau.

« Messer, je vais réitérer ma demande, mais je suis attendu. Je vous prierais de faire en sorte que je puisse rentrer.
- Ne me fais pas répéter une troisième fois. »

Le garde avança de quelques mètres, donnant un coup de sa hallebarde sur le sol marbré du promontoire. Je sursautai, et ma grande cape en laine vola légèrement. Comment ça ? Il voulait m’attaquer ? Mais que quelqu’un fasse quelque chose, ambassadeur, où êtes-vous ? Peut-être y a-t-il une autre entrée ? Je ne sais plus quoi faire…Tout s’annonçait pour le mieux…

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La salle à manger respire la vie, plus saine que la veille et l’avant-veille, l’euphorie du nouvel an tempérée par le devoir qu’il apporte. Le groupe a un peu changé – les fêtards du trente-et-un ne sont pas tous sensibles à la logique nevarrane, et depuis le temps il sait avec qui boire et avec qui parler – mais ce sont toujours les mêmes voisins, à peu de choses près, qu’il côtoie depuis presque deux ans. Et c’est toujours aussi dérangeant, même s’il l’oublie dès qu’il n’y pense pas : ils sont peut-être assez aimables pour s’intéresser à ses coutumes, mais ils restent marchéens. Même avec un enclin à la porte, ils ne comprennent pas vraiment.

Ça reste une soirée agréable, parfaite pour une transition entre le deuil de la cathédrale et les combats à venir – auxquels il ne pense pas aujourd’hui – mais elle serait meilleure ailleurs. Pourtant le buffet est bon, la lumière impeccable et l’ambiance vive et propre, mais rien à faire.

« Croyez qu’il joue de quoi le ménestrel ?
– Barde,
corrige-t-il.
– Ça va, c’est la même chose…
– Il y en a pas un qui est plus dans l’héroïque ?
– Oh, vous savez pas ce que Thomas m’a sorti ce matin ? On se promenait dans la rue et d’un coup il nous sort « on pense souvent que c’est les cerisiers qui fleurissent en premier, mais c’est les amandiers. » Très sérieux, sans raison…
– On a passé vingt minutes sur une discussion très premier degré sur la botanique,
confirme l’intéressé sans la moindre honte, quoiqu’il ait l’air incrédule aussi. Très intéressant !
– C’était lunaire, j’ai même pas compris d’où ça sortait.
– Vous en avez conclu autre chose que les amandiers ? »


Il sourit en écoutant les hommes échanger, sautant d’un sujet à l’autre, avec cependant un certain détachement depuis la mention du barde. Il est déjà censé être là, non ? Arnth n’est peut-être pas l’homme le plus ponctuel au monde – encore que comparé aux havenois… – mais l’argent est généralement un bon motif pour faire un effort. Le musicien qu’ils ont payé a, d’après un de ses compagnons, un nom de noble, mais ce n’est pas une excuse, et il se lève brusquement à cette pensée.

« Tu vas chercher le barde ?
– Ménestrel. »


Sur ce mot il quitte la salle, puis le couloir frais jusqu’à arriver à la porte d’entrée, bel et bien froide. Le palais reste bien chauffé, mieux que le manoir Markham, si bien que la différence n’est pas marquante – plus visible que sentie. L’air plus bleu, les fenêtres plus mates. Sans doute est-ce froid pour Starkhaven, à entendre les autres, et ça explique sûrement qu’il ne croise personne malgré l’heure loin d’être tardive – ou alors les dignitaires aiment juste trop se plaindre.

Enfin il arrive à l’entrée, d’où s’élèvent des voix. Une qu’il connait, pour en avoir entendu cent bonjours sur cent tons différents, et une plus fine, presque mélodieuse malgré l’urgence. Pas étonnant que son musicien soit en retard s’il faut se frayer un chemin à travers tous nos gardes… Sa hache est restée dans sa chambre, trop encombrante pour un repas entre amis, mais l’épée est fidèle à son côté et il la tire en ouvrant la porte menant dehors.

« J’interromps. C’est mon invité que vous empêchez d’entrer ? On vous l’a annoncé.
– Quoi, lui ? Vous êtes sûr ? »


Un rapide coup d’œil confirme que c’est, probablement, bien lui – Finley quelque chose. Arnth a beau ne pas être très grand, il se sent comme un géant face à lui, aidé des marches qui lui donnent bien trente centimètres de plus. Le garde a le mérite de ne pas flancher face à l’arme – sortie mais pas brandie, pointant vers le bas comme on tiendrait la main d’un enfant – mais il ne proteste pas plus, s’écartant avec un haussement d’épaules dubitatif.

« Si vous le dites.
– Merci pour vos efforts. »
Il range son épée avec un bref hochement de tête respectueux avant de se tourner vers le jeune homme – quel âge peut-il avoir ? Vingt, vingt-cinq ? Il fait moins, mais la tenue a l’air trompeuse. « Mes excuses de vous avoir cru en retard, je ne pensais pas que nos gardes seraient si zélés. Arnth. On peut y aller ? » Il jette un regard au matériel encombrant du musicien : c'est beaucoup à porter pour une seule personne, alors s'il faut aider...
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