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LIEU - Continent de Thédas

Frère Génitivi
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Conteur érudit
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Frère Génitivi
Personnage
Illustration : LIEU - Continent de Thédas Lgqv

Occupation : Je retranscris vos histoires pour que les ères suivantes s'en souviennent...
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Date d'inscription : 23/06/2021
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Feuille
Joueur

 

   

Thédas

Description des lieux

Crédits : The Bloody Chamber (Amanda Sartor)
Anderfels

  • Description : Beaucoup s’imaginent que le Premier et le Deuxième Enclins ont définitivement détruit le nord-ouest du continent. Les terres ont effectivement été ravagées par les assauts interminables des engeances ; le climat a été définitivement bouleversé ; les villages reculés, à jamais perdus. Pourtant, à l’instar des Nains, ceux qui condamnent facilement les Anderfels en les voyant comme sacrifiés de l’Histoire auraient tôt fait de se tromper, car ce sont sur les plus grands champs de batailles que poussent les plus belles fleurs.
       Les Andériens existent encore : ils rient, chantent, souffrent et se battent ; ils vivent, tout simplement. Leur roi siège à Hossberg qu’il préserve des dangers de son royaume, quitte à s’en couper, en continuant à faire prospérer leur culture et leur art; mais il compte également à faire résonner le Cantique, car les Andériens comptent parmi les chantristes les plus dévots : puisqu’ils sont parmi les plus sinistrés des misères de ce monde, de ceux qui en appellent au retour du Créateur quitte à appliquer avec rigueur Ses lois.
       La ténacité est ce qui les caractérise le plus et avec elle viennent l’espoir et la férocité ; à ce titre, leurs plus grands hérauts ne sont autres que les Gardes des Ombres. Situés à Weisshaupt, plus en amont du fleuve Lanterfluss, ils agissent en véritables administrateurs des terres andériennes, protecteurs des villages reculés, sauveurs de ces populations acharnées à survivre. De tout le continent, leur présence y est la plus forte : l’histoire des Enclins a commencé ici, continue de s’y dérouler et, à n’en pas douter, s’y terminera.
       Car les Anderfels ne seraient rien sans les Gardes des Ombres ; mais les Gardes des Ombres ne seraient pas ce qu’ils sont sans les Anderfels...

Antiva

  • Description : Ah ! Antiva la belle ! Antiva le Joyau de Thédas ! Antiva, qui au crépuscule vous séduit et à l'aube vous assassine... Je vous chuchoterais bien qu’elle est une nation fort singulière, mais sans doute avez-vous l’impression que je dis cela dans chacun de mes descriptifs - et vous auriez sûrement raison. Après tout, chaque nation forme un tout uni avec plus ou moins de force, chacune se distinguant des autres. Mais laissez-moi vous expliquer ce que je trouve de si singulier à ce doux pays.
    Pour le monde entier, Antiva est un repère de malandrins, d’escrocs et surtout d’assassins, conduit par une douzaine de princes marchands qui n’ont de princier que la fortune et le pouvoir : tout s’y achète, finalement. Beaucoup ignorent pourtant que le pays possède un Roi, et ceux qui le savent considèrent le couple royal comme des marionnettes guère plus utiles qu’à dépenser leur argent en dorure et en statue. Il est facile en effet de caricaturer Antiva et sa culture, bien que moins extravagante que celle d’Orlaïs, pourtant ce serait sous-estimer sa puissance et son poids politique en Thédas. Il est aujourd’hui impossible d’attaquer Antiva sans risquer une guerre globale du continent, tant il y a de familles nobles liées à celle de la famille royale et c’est un exploit dont aucune autre nation ne peut se vanter.
    Antiva, c’est aussi une douceur de vivre, un art que nul autre n’entretient avec autant de raffinement. Certains la décrivent comme de l’oisiveté, d’autres la balayent d’un revers de mains indolent en soufflant Dolce Vita, languissant au cœur des vignes ou au bord des canaux, étés comme hivers. Grave erreur : il serait si aisé de tomber dans l’insouciance en flânant dans ses plus belles cités, sous les reflets d’une mosaïque de verre ou face à un palais recouvert d’or au point d’en oublier les corbeaux tapis dans l’ombre.

Névarra

  • Description : Ah le Névarra ! Que dire sur cette nation longtemps rattachée aux Marches Libres, défendant férocement son indépendance qui pendant longtemps d’ailleurs était rattachée aux Marches Libres ? J’ai été très étonné lors de mes voyages à travers ce pays, moi qui comme tout le monde m’attendais à un peuple de guerriers austères aux noms à rallonge. Nous portons sur le Névarra une vision militaire et même un peu sanglante ; et pourtant, voilà que dans le moindre petit village, si l’on y prête attention, se révèlent à nous de magnifiques œuvres d’arts, sculptures, mosaïques, fresques…

    Il est vrai que les Névarrans ne sont pas les plus accueillants, ni les plus sympathiques de prime abord : mais, qui ne le serait pas, à leur place, coincé entre deux empires qui rêvent de s'emparer de leurs riches mines ? Il y a de quoi être méfiant et paranoïaque. Une fois expliquées les raisons de ma venue, j’ai été accueilli chaleureusement, fort bien nourri et logé et je chéris les riches échanges que j’ai pu avoir, que ce soit des moments de communion autour de notre foi partagée, ou le plaisir de donner et de recevoir des enseignements. Et je ne vous parle même pas des nombreuses festivités auxquelles j’ai eu la chance de participer, au pied de leurs grandes pyramides mortuaires accueillant leurs secrets et intrigants rites funéraires.

    Si l’on omet une monarchie à la poigne de fer et une caste de mages jouant dangereusement avec les esprits des défunts, le Névarra est, sans conteste, un endroit plus plaisant qu’il ne veut le paraître.

Orlaïs

  • Description : Orlaïs, la Grande ! Orlaïs, la Raffinée ! Orlaïs, la Divine ! Vous trouvez peut-être que je ne suis pas objectif, étant orlésien moi-même ? Mais c’est sans doute parce que vous n’avez jamais mis les pieds au Palais d’Hiver ou à Val-Royeaux ! Ni contemplé de vos propres yeux les grandeurs de ce pays, en premier lieu la plus ancienne des Cathédrales ! La Chantrie ne serait rien sans Orlaïs, et Orlaïs ne serait rien sans la Chantrie : car c’est là que la première Divine, unique représentante du Créateur en Thédas, a été choisie, et c’est de là qu’elle rayonne depuis le Trône du soleil.

    Alors, à vous qui trouvez cette nation et sa culture loufoques, vous qui dénigrez ses soirées mondaines masquées, et vous qui considérez le Noble Jeu comme barbare : venez d’abord chercher votre part d’humilité sous les vitraux de la Grande Cathédrale et découvrir ce tourbillon culturel qui rend la vie si trépidante en Orlaïs. Je suis moi-même un grand amateur de théâtre et je ne peux que saluer la créativité de nos auteurs ; après tout, on peut être homme de foi et homme de science et apprécier l’art sous toutes ses formes. Bien sûr, il y a des aspects de la vie d’Orlaïs auxquels je ne me frotterais pas : barde n’est pas une vocation qui me sied et je n’aurais pas survécu bien longtemps à ces jeux de pouvoir ; je ne suis pas non plus assez bien né pour devenir bérruier, ni n’ai jamais été très doué pour battre le fer ; enfin, j’aime à me dire que je n’ai froissé personne au point de figurer dans un contrat de la Maison du Repos.

    Néanmoins, tout cela participe à la vie sociale de l’Empire et si Orlaïs est aujourd’hui la plus grande nation de Thédas, c’est sans aucun doute grâce à son organisation, à sa culture et à sa frénésie politique ; et, plus encore, pour sa ferveur à défendre la Divine et à répandre les lumières du Créateur.

Orzammar

  • Description : Pour compiler ces informations, j’ai parcouru de nombreux documents datant des Ères précédentes, et leurs auteurs étaient tous unanimes : leurs propres enfants verraient la chute d’Orzammar. Mille ans après les premiers papiers, on attend encore cette fin prophétisée. N’en déplaisent donc à mes prédécesseurs, indubitablement très sages, mais le Peuple de la Pierre tient aujourd’hui encore et j’espère qu’Andrasté continue de défendre leur cause, comme la nôtre, auprès du Créateur, pour qu’ils durent encore mille ans.
    Nous connaissons plutôt bien les Nains surfaciens et jugeons leur peuple à travers eux – grave erreur ! Les habitants d’Orzammar poussent l’honneur à son paroxysme, capables de pardonner, de s’entretuer ou de se dépasser pour leur propre réputation ou celle de leurs proches. Combattant les engeances ayant acculé la totalité de leur civilisation dans cet immense thaig, leur vie ne se résume pas qu’à la guerre. Car les Nains d’Orzammar aiment la politique : j’ai pu lire des rapports enflammés et incroyables de leurs séances à l’Assemblée. Les Nains d’Orzammar aiment l’histoire : leurs archives sont parmi les plus belles et anciennes de Thédas et j’espère un jour réussir à poser mes yeux dessus. Divisés en castes, leur société est implacable avec les criminels ; et, enfin, nous aurions grand intérêt à les préserver des dangers du monde supérieur, car leur lyrium nous est précieux et son commerce, essentiel.
    Alors, à ceux qui oublient l’existence des Tréfonds ou prédisent la fin d’Orzammar, prenez garde ! Car leur chute signifierait la fin de toutes les Nations de la Surface. Telle est ma prophétie.

Riveïn

  • Description : Le premier mot qui me viendrait pour qualifier le Royaume de Riveïn serait sans conteste le suivant : exotisme. Celui-ci tient certainement de plusieurs raisons : d’abord les Rivéniens vivent sur des terres reculées, sur une presqu’île à l’extrême nord-est du continent ; par ailleurs, particulièrement inhospitalière et dangereuse car foyer d’une faune et une flore que je n’ai jamais vues ailleurs, aussi belles que vénéneuses. De prime abord, ses habitants sont intimidants et défendent férocement leurs vies qu’ils savent incomprises du reste du continent ; mais passez cette méfiance, osez vous frotter à leur monde (comme à leur cuisine, mon corps se souvient encore de l’expérience), et vous trouverez un peuple chaleureux, riche d’une terre et de savoirs à l’abri des nombreux conflits qui ont déchiré Thédas.
    Le Cantique de la Lumière n’a jamais atteint Riveïn : pour cette raison, certains qualifient cette société d’enfantine, voire d’incivilisée. Pourtant Dairsmuid, résidence de leur Reine, ressemble de plus en plus à une véritable cité ! Mais à côté d’elle, villes et villages donnent une impression d’éphémère, comme si les habitants pouvaient emporter toutes leurs affaires du jour au lendemain. D’ailleurs, quelles affaires ? À Riveïn, la propriété n’a aucune valeur, tout comme l’or et le matériel n’ont que peu de pouvoir, là où tout le cœur de la culture se trouve dans l’Immatériel. Les Aruspices sont les doyennes à la tête des communautés riveniennes et sont réputées pour leur art divinatoire. Mais, comment imaginez-vous qu’elles prédisent cet avenir que l’on craint tous ? La Chantrie réprouve leurs pratiques : car ces femmes (et parfois ces hommes), puissantes mages désintéressées des principes moraux de nos sociétés, se dévouent aux esprits avec lesquels elles communiquent et communient. Et par communion, j’entends bien possession !
    Si le Cantique de la Lumière n’éclaire pas plus rapidement de nouveaux fidèles, je gage que Riveïn sera dévorée par ses démons un jour.

Terres Alamarries

  • Description : Comment ça, les Alamarris ? Enfin, nous les appelons Féreldiens depuis quatre cents ans maintenant : mettez-vous à la page, par le Créateur, on croirait entendre un érudit poussiéreux perdu dans ses vieilles chartes depuis dix ans ! Non, sincèrement : vous souhaitez en savoir plus sur les Alamarris, les tribus barbares installées dans le sud-est du continent avant leur unification par Calenhad le Grand à la fin de l’Ere des Exaltés ? Soit.
      Tout autant chantristes qu’animistes, ces barbares – expression qui n’est ici pas péjorative – admirent et servent la liberté avant toute autre valeur : leurs nobles la défendent avec une férocité admirable, et les roturiers la nourrissent avec conviction, riches de leurs terres. Tévinter a très souvent buté contre la férocité de ces loups, grand empire incapable de les dominer totalement. Même leurs femmes peuvent prendre les armes, dit-on, si elles arrivent à mater leurs époux et à convaincre des armées entières à les suivre : la Prophétesse elle-même était une guerrière alamarrie ; avec, certes, une voix plus douce, mais un cœur encore plus enflammé que la plupart des siens.
      Alors peut-être aurait-on tort de réduire les Alamarris à de simples paysans jouant avec leurs chiens dans la boue, comme on continue de le faire avec leurs descendants. Sûrement n’arrive-t-on toujours pas à comprendre une Nation que, après de longs siècles et de nombreuses tentatives, personne n’a jamais réussi et ne réussira jamais à dompter.

Tevinter

  • Description : Tévinter. La seule mention de ce nom collerait à votre interlocuteur des sueurs froides et une moue bien éloquente. Qu’importe qu’il pense aux esclaves noyés par une ambition assoiffée, aux rivières de sang desquelles s’échapperaient les pires démons, ou encore aux vagues d’engeances que leur folie a déversées sur le monde… Les exploits passés des magisters sont si connus en Thédas qu’ils provoquent immanquablement la crainte d’un empire désormais décadent.
      Pourtant, l’Impérium impressionne toujours : Minrathie reste la plus grande ville de Thédas, sublime, insubmersible, et ses mages comptent parmi les plus talentueux de leur « art ». Son Archonte est un homme distingué et ses magisters des gens de haute éducation. Mais s’extasier ainsi serait oublier que ne pas y naître mage, ou libre, vous prive des merveilles de la plus ancienne civilisation humaine encore vivace : on ignorerait ainsi les gens simples et l’on oublierait les esclaves, sur le dos desquels toute cette société survit, armée des secrets venus d’un autre temps dont elle n’est plus qu’un reflet extrêmement délavé.
      Car Tévinter tient encore debout, même s’il est chancelant, crispé sur ses institutions et ne pouvant désormais plus changer ; et il m’est avis qu’il tiendra encore tant qu’il ne se rendra pas compte de sa propre décadence et qu’il ne cherchera, finalement, pas à provoquer son propre suicide pour libérer le monde de sa tyrannie destructrice.



Durant mes pérégrinations, toutefois, j’ai trouvé un récit commun à toutes les peuplades de cette contrée ; un récit d’orgueil et de damnation qui, malgré quelques variations, reste identique en substance.
Celle de leur combat contre la chute inévitable de notre monde.

LIEU - Continent de Thédas