Type de RP L'armoire en ébène
Chapitre concerné CHAPITRE TROIS
Date du sujet 2 Justinien 5:13 des Exaltés
Participants @Sarel  @Eléonore Irvine
TW Discrimination (elfique) -sera mis à jour au fil du RP si besoin- .
Résumé La soeur d'Eléonore Irvine a commandé une bien belle armoire auprès de Sarel, ce dernier lui la livre mais il ne rencontrera pas sa cliente, à la place c'est Nora qui le "reçoit".
Pour le recensement

Code:

[code]<ul><li><en3>2 Justinien 5:13 des Exaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1769-l-armoire-en-ebene#20847">L'armoire en ébène</a></li></ul><p><u> @"Eléonore Irvine" @"Sarel".</u> La soeur d'Eléonore Irvine a commandé une bien belle armoire auprès de Sarel, ce dernier lui la livre mais il ne rencontrera pas sa cliente, à la place c'est Nora qui le "reçoit".</p>[/code]

Cette journée n'allait pas se passer comme prévu et Sarel aurait du le savoir lorsqu'il se levait non pas aux aurores mais en retard. Il était arrivé en courant jusqu'à l'échoppe de son maître et il se fit d'ailleurs lourdement sermonner, autant pour son manque de responsabilité que pour le fait qu'il avait été seul à ouvrir l'échoppe.
Le travail n'allait pas se faire seul, la livraison pour le manoir des Irvine non plus. Il était convenu que ce soit le maître qui se chargent des affaires extérieures pendant que Sarel tenait la boutique en son absence, mais aujourd'hui les choses allaient être différentes, la punition de Sarel pour son retard était d'aller livrer lui même l'armoire aux (et tenez vous le pour dit) armoiries des Irvine.
Pourquoi cela serait une punition me direz vous ? Et bien tout simplement parce que Sarel devait tenir l'image de marque de l'échoppe malgré sa condition, malgré le fait que ses oreilles soient trop longues pour la haute société, malgré le fait qu'il allait devoir demander de l'aide pour monter l'armoire dans la charrette.

Sans trop tenir compte du regard noir de son maître qui avait dû tout mettre en place seul, Sarel se mit à l'oeuvre sans broncher, mais son air mécontent trahissait le caractère pénible de la tâche.
Pleins de ressources et de gentillesse de circonstance, il se fit aider par quelques cordages et deux autres gaillard de chez le maréchal ferrant. La location de chevaux avait été prévue, mais son retard un peu moins, il avait du plaider sa cause en prétextant un quelconque empêchement. Ici, la finition de la peinture sur les poignées et de son séchage.

Après quelques maugrées Sarel s'attaqua au "morceau". Sous l'oeil de son maître, il place des chiffons là où les cordes allaient frotter le meuble et tous trois le hissèrent jusqu'à la charette apprêtée juste en face de l'échoppe, encombrant momentanément au passage l'allée et venue de quelques passants.

*Ouf, elle n'a rien !* Pensa-t-il en soupirant, lever cette armoire à seulement trois fut épuisant et lui prit une demie heure de plus, mais au moins, elle était intacte. Il avait aussi prit soin de bien refermer les portes et les tiroirs de cette fameuse armoire afin qu'elles ne battent pas pendant le trajet. Elle comportait deux grandes portes avec en gravures centrale les armoiries des Irvine, quatre étagères ainsi que deux petits tiroirs cachés en bas de ladite armoire, il fallait pour les ouvrir appuyer sur un morceau de bois qui semblait dépasser légèrement sur le côté de son pied droit avant. Un oeil maladroit aurait pensé qu'il s'agissait d'un défaut de fabrication, un oeil avisé savait qu'il s'agissait d'un habile mécanisme où l'on devait appuyer sur ce morceau en bois pour ouvrir les tiroirs. Il en ressortirait alors un autre morceau en bois qui servirait à les bloquer une fois les tiroirs fermés. Le seul détail est qu'il fallait qu'un morceau soit toujours sorti pour que le mécanisme fonctionne proprement.

Le laisser-passer de son maître en poche, Sarel entreprit de monter sur la charrette pour y diriger l'attelage de deux chevaux. Le seul point de passage était encore bien loin, dire qu'il aurait été plus simple de traverser les douves en volant chacun a le droit de rêver après tout, pouvoir voler, rendez vous compte !
Quoiqu'il en soit Sarel devait à tout prit livrer l'armoire avant midi, les chevaux allaient bien sûr marcher au pas mais il fallait avouer que la nervosité de Sarel était palpable. C'était peut être la deuxième fois qu'il devait livrer lui même son travail, ce qu'il ne savait pas encore c'est qu'il devrait bientôt le faire plus souvent, du moins si cette livraison était un succès, il l'espérait sincèrement. Après tout le temps que cette armoire leur avait donné, tous les efforts et le coût, bien que le paiement avait déjà été réglé, il n'avait pas le droit à l'erreur.

Je vous passerait le moment où Sarel s'empêcha de s'arracher les cheveux quand on lui refusa de prime abord le passage, tout ce que nous devons retenir c'est qu'il réussit à passer avec sa marchandise intacte et bien portante.
Les maisons et manoirs qui comportaient ce quartier étaient tous aussi somptueux qu'invraisemblable. Sarel en avait entendu parlé mais il n'avait encore jamais vu pareils édifices de ses propres yeux. Son air ébahit en disait long sur ses modestes origines.

Il reprit toutefois son sérieux quand il arriva aux portes du manoirs, ici un deuxième passage difficile allait s'annoncer. Le grand portail était fermé et sa modeste charrette jurait avec le paysage et les jardins environnant, Sarel ne fit pas l'affront de demander s'il était arrivé à bon port, car les armoiries présente en ferronneries sur le portail ne trompaient pas, il les avait gravées lui même sur l'armoire après tout, et il avait aussi fallu les peindre soigneusement !
Il descendit de la charrette, l'un des chevaux renifla de bon coeur lorsqu'il su que son voyage était à moitié fait.

- pardonnez moi, j'ai une livraison ici, il désigna du pouce l'armoire derrière lui, pour dame Eanna Irvine. Vous pouvez m'aider ?"

La visible confusion des valets à l'entrée ne fut pas sans inquiéter notre jeune elfe, l'un d'eux prit la parole :

- C'est que nous ne nous attendions pas à une telle ... Visite."

Sarel hocha la tête en faisant semblant de ne pas comprendre.

- Vous priveriez cette famille de leur dû ? Dois-je vous en énoncer le prix ?

Les deux valets se regardèrent l'air hagard puis le deuxième reprit les choses en mains. Après quelques échanges de convenances ils amenèrent la charrette au plus près de la porte centrale afin d'alléger leur souffrances qui deviendraient bientôt réalité, il faudrait soulever ce meuble et l'emmener à destination au sein du manoir. Du moins, c'était le plan. Sarel insistait lourdement sur les chiffons à remettre bien en place pour ne pas égratigner le moindres rebords de cette belle armoire. Il mit également la main à la pâte lorsqu'il fallut monter les quelques marches avant d'atteindre la porte, la porte une fois ouverte ils entreprirent de passer l'armoire.

Problème, personne ne lui avait dit les dimensions de cette dernière et elle ne passait visiblement pas. L'elfe arrêta les valets qui commençaient à pousser le meuble et risquait de briser le précieux petit mécanisme en bois en bas de l'armoire.

Toute cette agitation causait différents bruits, les voix, les chevaux et bien sûr le bois, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention des habitants de ce manoir.