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Entre les limbes et le monde réel

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Entre les limbes et le monde réelCHAPITRE TROIS : ILS S'ELEVERONT QUAND S'ANNONCERA LA CHUTE

Type de RP Classique
Chapitre concerné Chapitre 3
Date du sujet 18 Longnuage, 5:13 des Exaltés
Participants @Andra Valheim et @Ithildir
TW Guerre, blessure, maladie
Résumé Ithildir, un mage rescapé ayant suivi la Première Enchantresse Amadio du Cercle de Magie d'Antiva jusqu'à Wycome après la chute du Joyau de Thédas, met au profit sa magie et ses connaissances botaniques pour aider les blessés et les malades. Il assiste au réveil d'une mystérieuse femme plongée dans le coma depuis quelques temps maintenant.
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>18 Longnuage, 5:13 des Exaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1762-entre-les-limbes-et-le-monde-reel#20736">Entre les limbes et le monde réel</a></li></ul><p><u>@"Andra Valheim" et @"Ithildir".</u> Ithildir, un mage rescapé ayant suivi la Première Enchantresse Amadio du Cercle de Magie d'Antiva jusqu'à Wycome après la chute du Joyau de Thédas, met au profit sa magie et ses connaissances botaniques pour aider les blessés et les malades. Il assiste au réveil d'une mystérieuse femme plongée dans le coma depuis quelques temps maintenant.</p>[/code]

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Entre les limbes et le monde réel



La brise marine effleurait ton visage, portant avec elle le parfum salé de l'océan et les murmures des vagues. La beauté de cette ville côtière contrastait avec la détresse qui t'entourait. Les ruelles pavées de Wycome étaient jonchées de réfugiés, et les façades aux couleurs vives des maisons semblaient voilées par la tristesse qui planait sur la cité.

Tu pénétras dans la bâtisse austère de la Chantrie qui servait d'hôpital de fortune. Les murs de pierre froide, éclairés par la faible lueur des chandelles, résonnaient des soupirs et des gémissements des malades. Tes pas, légers comme le vent, te guidaient à travers les rangées de lits où reposaient les blessés et les souffrants. La douleur et la détresse emplissaient l'air, et l'on y trouvait toute une mer de visages épuisés et désespérés qui s'étaient réfugiés à Wycome, fuyant la destruction d'Antiva.

Dans ce chaos, tu t'accroupis aux côtés d'un homme blessé gisant sur son lit, le visage marqué par la douleur. Puis, fouillant dans ta sacoche en cuir, tu saisis les quelques plantes et les herbes susceptibles de soulager sa souffrance et accélérer la guérison de ses plaies. Avec une infinie délicatesse, tu préparas un cataplasme et  tu l'appliquas sur ses blessures dans l'espoir qu'il puisse respirer un peu plus librement. Sur le lit voisin, était assise une prêtresse qui tenait un nourrisson dans ses bras, sans doute un orphelin. En posant tes mains sur l'enfant fiévreux, tu laissas la magie affluer en toi, apaisante et douce comme une caresse, et tu sentis la fièvre se dissiper peu à peu.

Lorsque tu eus terminé, tes yeux rencontrèrent ceux d'un Templier. Son regard austère t'observait attentivement. Même en ces temps troublés, les soldats de la Chantrie veillaient, tels des aigles aux aguets, prêts à fondre sur leur proie et rappelant sans cesse les chaînes invisibles qui entravaient ta liberté. Ils craignaient que tu ne prennes goût à cette dernière. Seulement, étais-tu prêt à être de nouveau confiné ? Tu chassas cette inquiétude de ton esprit, puis tu secouas la tête avant de poursuivre tes œuvres salvatrices.

Dans la pénombre de la salle, une femme gisait inerte sur un lit de fortune, les mèches brunes tombant sur son visage, masquant l'horreur de l'orbite vide qui autrefois abritait un œil plein de vie. Depuis plusieurs jours, tu veillais sur elle, cherchant désespérément un moyen de la tirer de ce coma profond qui l'enveloppait. Mais le temps passait, et l'inconnue restait plongée dans l'abîme de l'inconscience. La robe qu'elle portait, usée et déchirée par les épreuves qu'elle avait traversées, arborait des teintes de bleu nuit et d'argent, évoquant les Gardes des Ombres. Était-elle l'une des leurs ? En grandissant, tu avais entendu des récits sur ces guerriers dévoués à la lutte contre les Engeances, néanmoins ils demeuraient un mystère. Tu t'assis sur une chaise en bois, à ses côtés, le temps d'un répit. Il te fallait faire plein usage de ta magie, toi qui tentait inlassablement de la ramener parmi les vivants.

HRP: n'hésite pas à me contacter s'il y a besoin de modifier quelque chose.  Trognon

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