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The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël

Hortense Harimann
Hortense Harimann
Salonnière de l'Acanthe
Salonnière de l'Acanthe
Hortense Harimann
Personnage
Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël 011f5ca56cc03348d7b6ea2f5afdfaf0

Peuple : Humain
Âge : 36 ans
Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon
Localisation : Hortense passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe
Pseudo : Velvet
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Nightingale, Anastasiia Horbunova ; Delilah Copperspoon, Dishonored 2 (winterswake & Sergey Kolesov & coupleofkooks & KOHTLYR) ; Nathie (signature)
Date d'inscription : 09/07/2021
Messages : 754
Autres personnages : Marigold
Attributs : CC : 11
CT : 11
End : 15
For : 11
Perc : 15
Ag : 13
Vol : 15
Ch : 15

Classe : Civile, niveau 2
Feuille
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https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t127-vera-and-the-scre
The Watchful EyeCHAPITRE UN : BÉNIS SOIENT LES CHAMPIONS DU CRÉATEUR

Type de RP Classique
Date du sujet 1ère semaine du Réconfort, 5:12
Participants @Fionnuala Vaël et @Vera
TW Prostitution
Résumé Vera se prépare à une nouvelle journée de labeur, entre gestion et intendance, lorsqu’une certaine Chercheuse de la Vérité fait irruption dans son établissement.
Pour le recensement


Code:
[code]<li><en3>Première semaine du Réconfort, 5:12 des Éxaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t171-the-watchful-eye-ft-fionnuala-vael">The Watchful Eye</a> : <u>@"Fionnuala Vaël" et @"Vera".</u> Vera se prépare à une nouvelle journée de labeur, entre gestion et intendance, lorsqu’une certaine Chercheuse de la Vérité fait irruption dans son établissement.</li>[/code]
Hortense Harimann
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Salonnière de l'Acanthe
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The Watchful EyeFt. Fionnuala Vaël


La plume grattait méthodiquement le papier. Cric, cric, cric. Petites traces fines et sombres, jetées sur les pages blanchâtres du livre de comptes. Vera en ajouta de nouvelles, à mesure que dictait Sioned. Cette dernière enchaîna : « Trente, et dix. Quarante sous. Plus… Vingt-cinq. Soixante-cinq. Oui, soixante-cinq. » Elle redressa son museau en direction de la maquasse, guettant la cadence de son poignet. Vera ne s’en formalisa pas et, toute affairée à sa tâche, continua de couvrir le papier de petits caractères. Les chiffres s’ajoutèrent aux chiffres, qui s’ajoutèrent aux chiffres… Sioned reprit ses comptes. « Quinze de plus. Et cinq. » Avant de conclure : « C’est tout. Tout y est. »

Une dernière boucle, une ultime virgule. Vera reposa la plume sur le bureau, caressa du regard les diverses colonnes manuscrites. Ses yeux glissèrent sur le visage de son associée. « Vingt de moins qu’hier, mais nos recettes se maintiennent. C’est encourageant. » Sa voix ne trahit pourtant aucune once d’excitation… Une impassibilité tranquille, tout au plus, façonnée par près de deux décennies de labeur et d’espoirs contrariés. Vera n’était pas (ou n’était plus) femme à s’enthousiasmer pour pareil non-événement. « Merci pour ton temps. Je m’occupe du reste. » Glissa-t-elle à Sioned, ses longs doigts fins désormais ramassés sous son menton. La susnommée la remercia d’une œillade entendue et, les plis de sa robe ordonnés, quitta la pièce de ce pas énergique que, tous, ici, lui connaissaient.

Vera laissa aller ses épaules contre le dossier de son siège, yeux fermés, tandis que son esprit passait en revue, une à une, les différentes tâches qui occuperaient sa journée. Il lui faudrait d’abord préparer et distribuer les rentes de la semaine précédente, dépêcher les lavandières, puis s’enquérir - toujours avec Sioned - de l’inventaire et, selon les réserves, se rapprocher des fournisseurs. Besognes quotidiennes, qui amèneraient avec elles leur lot d’imprévus, au rythme des tribulations des âmes qui peuplaient ces murs, puis de celles des clients. Sa bouche se tordit dans une moue contrariée ; mais déjà se rouvraient les paupières, se bandaient les muscles, s’agitait la carcasse. Le repos viendrait plus tard. Il fallait d’abord compter, administrer, régenter ce domaine qui était désormais le sien.

Une heure s’écoula, au cours de laquelle Vera acheva de rédiger ses comptes. La cassette rejoignit son coffre et la maquerelle les cuisines, à l’instar de quelques-unes de ses filles, qu’elle trouva installées autour de la table de travail, accompagnées de boissons chaudes. Vera se joignit à la petite assemblée, se fit servir une infusion, alors qu’autour d’elle discouraient vivement ses employées. La récente annonce du Grand Tournois semblait avoir semée dans les cœurs une certaine impatience, que chacune tâchait de dompter à sa façon. Certaines spéculaient sur les activités que la cité proposerait. D’autres se questionnaient sur le Prince et une potentielle apparition en public (la première depuis près d’un an et demi !). D’autres, encore, sur la foule que pareil événement serait susceptible d’amasser et ses conséquences pour le Laurier. Vera les écouta deviser en silence, sa tasse à la main.

« Excusez-moi…? »

Debout, perchée près de la porte des cuisines, une jeune domestique les observait, les mains croisées sur son tablier de travail. Sa voix était douce, tout juste assez puissante pour dominer l’agitation ambiante. Et pourtant, le silence se fit : toutes, Vera comprise, se tournèrent en direction de l’intruse, qui chercha (non sans un certain inconfort) la patronne du regard. La trouvant, elle reprit : « Pardon, Madame Vera. Il y a quelqu’un pour vous à l’entrée. Une… Une Chercheuse, je crois ? Elle patiente dans le Grand Salon. » La domestique ne s'embarrassa pas davantage et, sa petite courbette exécutée, retourna à ses besognes aussi subitement qu’elle était apparue.

Silence. Vera sentit les yeux de ses pensionnaires se poser sur elle. On étudiait sa réaction. « Une Chercheuse ? » Les muscles de ses épaules se tendirent légèrement. Qu’est-ce que la Chantrie pouvait bien lui vouloir ? Certainement pas ses faveurs, à en juger par la frilosité avec laquelle ses dignitaires abordaient les plaisirs de la chair… Encore qu’il arrivait bien, parfois, de croiser quelques templiers, ivres de passion, entre les draps du Laurier Carmin. Était-ce de cela dont il s’agissait ? Elle en doutait fortement. On ne dépêchait pas un Chercheur pour de pareilles trivialités. Non, ce devait être plus grave. Ou plus vicieux. Mais quoi ?

Vera crispa ses mâchoires. « Je ne tiens pas à être dérangée. » Sa voix claqua dans la pièce, impériale. Déposant sa tasse sur l’un des plans de travail, la maquerelle réajusta le col de sa robe avant de se diriger vers le petit vestibule, tout près des cuisines. Elle referma le vantail derrière elle et les bavassements reprirent de plus belle. Vera inspira profondément. Elle poussa la porte qui la séparait du Grand Salon.

Et puis, elle la vit.
La Chercheuse.

Grande, le poil court et noir, la mâchoire saillante, son corps tout entier semblait témoigner de la rigueur de son Ordre. Vera la détailla à loisir, tandis qu’elle s’avançait posément en direction de l’inconnue. Les talons de ses souliers claquèrent contre le sol du Grand Salon. Démarche souple, féline et regard perçant. Elle esquissa un sourire en se portant à hauteur de la femme qui, constata-t-elle non sans intérêt, la dépassait d’une bonne tête.

« Je crains que notre établissement ne soit fermé, Messerah. » Un ton assuré, aux accents mielleux. « Repassez plutôt ce soir, si cela vous sied. Je suis certaine que nous trouverons de quoi vous... divertir. »

Le dernier mot ricocha, non sans un brin de malice, tandis qu’autour d’elles s’affairaient les domestiques, qui grattant le sol, qui arrangeant les fauteuils et autres divans, ou qui, encore, dépoussiérant les tentures. Les stigmates de débauche de la veille disparaissaient à grands coups de savon, de balais, de lessive. Le Laurier Carmin faisait peau neuve.

Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
Chercheuse de la Vérité
Fionnuala Vaël
Personnage
Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
Messages : 1591
Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

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Fionnuala ne pouvait pas le nier : c’était un défi pour elle de se rendre au Laurier carmin.

Dans son petit miroir, elle observa un instant ses yeux, notamment ses sourcils desquels elle avait retiré les quelques poils disgracieux traînant ci et là. Satisfaite, elle attrapa un flacon qu’elle ouvrit avec le plus grand soin : la forme alambiquée n’était pas sans rappeler l’exubérance orlésienne, et sa couleur légère l’art subtil de leurs souffleries. Elle vérifia un instant ses doigts soigneusement frottés, lavés de toute cette graisse qu’elle pouvait utiliser à l’entretien de son matériel militaire, aux ongles coupés assez courts ; la longueur était un luxe qu’elle n’enviait peut-être pas aux dames. À nouveau satisfaite, elle versa le contenu précieux dans ses paumes, puis se frotta cérémonieusement ses mains. Ses phalanges imprégnées de l’eau coiffante, elle démêla lentement et tranquillement ses cheveux courts et fraîchement lavés, modela ses mèches rebondies, fit bien attention à ce qu’aucun cheveu ne dépasse.

Définitivement satisfaite, elle se laissa aller à un soupir approbateur. Dans l’ombre de sa chambre, assez discrète et silencieuse pour que ses collègues ne comprennent pas, Fionnuala soignait son apparence. Comme à son habitude devrait-elle se contenter de ce naturel entretenu, comme d’habitude devait-elle accepter qu’on ne remarque pas ces efforts. Si la Chercheuse avait dû prendre attention d’elle pour les autres, cela ferait bien longtemps qu’elle aurait arrêté.

Mais pour l’honneur d’une maison de passe havenoise, ne pouvait-elle pas s’offrir ce plaisir ?

Fionnuala effaça le sourire satisfait qui naissait sur ses lèvres avant de sortir de sa chambre, quitter le quartier de Mirestreet et filer vers le Goldhead. L’après-midi continuait lentement son chemin : et la course du soleil ne cessait d’embaumer la ville d’une chaleur étouffante. On aurait pu espérer que celle-ci avait vidé les rues de ses badauds, mais artisans et marchands avaient la tête dure – et bien couverte : ils continuaient leurs affaires, moins bruyantes certes, mais avec la volonté de pousser leurs limites jusqu’au prochain orage.

Enfin la Chercheuse avait-elle donc pu revêtir d’une tenue plus légère : exit l’armure, par-dessus ses chausses de laine avait-elle opté uniquement pour son pourpoint de soie, toujours de ce rouge aux bordures dorées rappelant subtilement le soleil chantriste. Subtile : son long couteau comme seule arme, Fionnuala apprécia qu’on ne la remarque plus tant par son allure officielle, même si l’on continuait de se retourner sur son chemin à cause de sa taille. Vieille habitude et bien compliqué de s’en départir, non ? En tout cas, elle devait bien admettre qu’elle mourrait tout de même de chaud.

Errant de longues minutes dans le dédale de rues du quartier Goldhead, c’est un petit peu par hasard qu’elle tomba sur l’enseigne immobile, harassée elle aussi par les rayons brûlants : et le nom de l’établissement était inscrit à côté en toutes lettres. Combien de leurs clients arrivaient simplement à le lire ? Loin du jugement, Fionnuala se demandait surtout quel était le type de fréquentation de cet établissement : elle ne s’était pas retrouvée ici par hasard, mais les informations sur le Laurier Carmin et sa propriétaire, une certaine Vera, étaient éparses ; et pourtant, il était bien clair qu’elle avait réussi à tirer son épingle du jeu de la Guerre des rats…

Et puis, une mère-maquerelle devait bien savoir beaucoup de choses sur les gens du peuple, non ? Commencer par là était complètement hasardeux, et sûrement inutile, mais l’ancienne Havenoise ressentait le besoin de mettre le pied à l’étrier – loin de l’officialité, ce qui expliquait sûrement qu’elle débarquait sans son uniforme, en plein milieu de l’après-midi.

« Le Laurier Carmin n’ouvre qu’en soirée Messerah, articula la domestique à l’entrée, visiblement impressionnée par son arrivée impromptue, mais décidée à ne pas se laisser faire – brave petite.
- C’est donc parfait. Dites à votre patronne, Vera, qu’une Chercheuse de la Vérité l’attend à l’intérieur… Je ne sais pas, dans la salle principale ? »

L’instant d’après, Fionnuala se tenait debout au milieu de ce qui devait être un salon, avec son bar, ses tables, ses chaises – et par ailleurs, elle en avait attrapé une et s’y était installée. Faisant un signe aux différents domestiques de ne pas faire attention à elle, signe qu’ils ne devaient pas tant comprendre mais qu’ils respectèrent. La voilà soudain qui contenait cette sensation de gêne grandissante alors que, malgré ses vœux – ou plutôt ce qui l’avait poussée à les prendre –, elle se retrouvait désormais assise en plein milieu d’un bordel. Elle se demanda si ces petites mains qui s’affairaient discrètement autour d’elle proposaient aussi leurs services : et, si oui, étaient-ils seulement capables de sentir, de comprendre, sa situation et ses pensées ? Si eux, Chercheurs et enquêteurs, analysaient finement ces détails qui échappaient à leurs interlocuteurs, ils devaient en être de même pour ces marchands d’amour et de bon temps.

Son regard erra un instant sur un Elfe qui passait non loin – trop jeune… elle se perdit un instant dans ses pensées et son appréhension, ce qui permit sûrement à la nouvelle actrice de prendre son temps pour entrer en scène. Un talon claqua au sol, de façon presque calculée, et Fionnuala tourna la tête tandis que sa voix s’élevait :

« Je crains que notre établissement ne soit fermé, Messerah. Repassez plutôt ce soir, si cela vous sied. Je suis certaine que nous trouverons de quoi vous... divertir. »

Surprise maîtrisée : l’habitude de la Chercheuse, sans conteste, mais peut-être aussi ces accents mielleux capables de la ramener à la réalité. Elle était dans un bordel, et effectivement pas la bienvenue : et la mère-maquerelle face à elle était maîtresse des lieux. Car sa voix résonnait comme celles des gens qui dirigeaient, ou maintenaient, ces établissements avec une fermeté qu’on ne pouvait feindre ; et toute son attitude, féline, souple et grâcieuse, soulignait cette position avec une certaine… prédation.

Autant reprendre la main rapidement, avant que les griffes ne se referment.

« J’ai quant à moi eu la crainte que vous ne me fassiez attendre, Serah, répondit fermement Fionnuala en lui adressant un petit sourire entendu, et je découvre qu’à peine rentrée, vous souhaitez déjà me mettre à la porte ? C’est bien dommage. »

Petite pause. La Chercheuse riva son regard sombre sur la tenancière des lieux, s’adossant plus fort à sa chaise et se redressant sur son siège : oui, elle était bien installée ; non, elle ne partirait pas. Et elle avait commencé à observer.

« Le ballet de vos braves domestiques allant et venant à l’entretien de ce salon confortable est déjà un beau divertissement, ajouta-t-elle calmement. C’est également vous qui leur enseignez cet art-là ? »

Nouvelle pause. Son coude passa par-dessus le dossier de bois, ses jambes se croisèrent, et elle essaya d’ignorer un instant qu’elle se trouvait dans un bordel. Juste en mission.

« Si vous me permettez, Vera, je suis venue pour vous poser des questions et je préfère justement le faire quand il n’y a personne pour vous divertir, vous. Vous proposez d’autres services ? J’ai grande soif pour ma part. »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
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« J’ai quant à moi eu la crainte que vous ne me fassiez attendre, Serah, et je découvre qu’à peine rentrée, vous souhaitez déjà me mettre à la porte ? C’est bien dommage. »

La bête dardait sur elle un regard assuré, sourire suffisant aux lèvres, sa carcasse confortablement installée contre le siège. S’imaginait-elle en terrain conquis ? Vera l’écouta psalmodier en silence ; politesse intéressée, car déjà ses yeux balayaient la mine sévère, croisaient les prunelles sombres, jaugeaient la fermeté des muscles qu’elle devinait fermes sous le pourpoint de soie. La maquasse devait bien l’admettre : se dégageait de cette femme un aura certain de puissance que personne, ici, ne pouvait lui nier. Rien de comparable avec la clientèle habituelle. Oh, le Laurier, bien sûr, comptait bien quelques brutes, quelques gardes par trop zélés, quelques templiers aux épaules robustes. Mais la Chercheuse possédait une étincelle en plus. Un éclat de dignité, qui s’exprimait au travers de ces gestes précis, de cet attirail soigneusement entretenu, de ce visage bien fait. Une auréole de pouvoir, dont elle devait assurément avoir conscience, à en juger par la désinvolture avec laquelle elle la toisait.

Vera s’en trouva un brin agacée, mais dissimula sa contrariété sous un sourire plaisant. « Mais je vous en prie, Messerah. » La voix était douce, comme un ronronnement. « Après tout, vous semblez déjà bien installée. Je ne vous ferai pas l’affront de vous déloger maintenant. »

« Que me veux-tu ? » La curiosité lui brûlait la gorge. À moins qu’il ne s’agisse d’un accès d’angoisse ? Elle chassa cette pensée de son esprit, et se concentra plutôt sur le porte-étendard chantriste qui trônait narquoisement dans le Grand Salon. Son Grand Salon. Jugeant que l’affaire, décidément, ne se réglerait pas dans la minute, la maquerelle imita son hôte et, tirant à son tour un fauteuil, s’y installa avec précaution. Gestes souples, fluides, jambes qui se croisent. Sa robe effleura la naissance de sa cheville droite, simplement chaussée d’un soulier.

La remarque de la Chercheuse, au sujet des domestiques, arracha une œillade espiègle à la maquerelle.

« Vous vous contentez de peu. L’humilité chantriste, j’imagine. » Vera jeta un regard indifférent aux silhouettes vigoureuses qui astiquaient le sol, frottaient les divans. Non par mépris, mais par habitude. Elle reporta son attention sur la femme, et reprit : « Mon domaine d’expertise ne concerne pas l’entretien ménager, j’en ai peur. »

Ses yeux se plantèrent dans ceux de la femme, comme un défi. Nul besoin d’en dire davantage, quoiqu’elle ne rougissait pas de sa condition. De l’embarras, voilà bien longtemps que Vera n’en ressentait plus. Et si les premières années avaient été difficiles (tant de sacrifices, tant d’amertume refoulée, de crainte et de dégoût…), elle était parvenue à s’élever, envers et contre tout. Une bravade au nez du destin, auquel elle avait toujours refusé de se résigner.

Son prénom roula dans la bouche de l’inconnue, visiblement bien renseignée. Un soupçon d’inquiétude s’insinua dans ses entrailles, lame froide dans sa chair. Vera tourna sa ganache sèche en direction des domestiques qui s’affairaient encore dans le salon.

« Deryn. » La voix claqua avec autorité, tandis que déjà se retournait la susnommée, un linge usée dans ses pattes qui, sans doute, devaient l’être davantage. Ces doigts-là, après tout, n’étaient pas faits pour les choses de l’amour. « Pourriez-vous ramener une bouteille des cuisines ? » La question, évidemment, n’en était pas une. « Un vin orlésien, de préférence. Pas la piquette locale. »

Deryn hocha docilement du chef, « Tout de suite, Madame. » avant de disparaître à l’autre bout du salon, dans un désordre de cheveux et de jupons.

« Des questions, vous disiez ? » Vera posa sa main sur un guéridon voisin, glissa ses doigts contre sa surface vernie. « Peut-être préféreriez-vous échanger dans un lieu plus propice aux confidences ? Je peux vous conduire à mon bureau, si vous le désirez. Je vous avertis, toutefois : vous n’y trouverez aucun domestique à guigner. »

Un rictus malicieux, et puis : « J’apprécie savoir à qui je m’adresse, or il ne me semble pas connaître votre nom. »



Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

Vera devise en #993366
Fionnuala Vaël
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Chercheuse de la Vérité
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Certains s’étonnaient souvent des manières de la Chercheuse : peu discrète, assez bavarde et rentre-dedans… Essayez donc de passer inaperçue lorsque vous frôlez le haut des chambranles et que vous arborez une armure étincelante, lorsque vous portez un nom de famille reconnu et revendiqueez une fierté que vous n’arrivez pas à cacher. Non, ce n’était pas la méthode de Fionnuala : elle préférait se renseigner en amont, secouer le pommier ensuite, et regarder l’arbre se délester de ses fruits pour se remettre en place ; là, il lui suffisait de les cueillir, et de les déguster tranquillement.

Ça s’avérait assez souvent efficace.

Les yeux inquisiteurs ne perdirent ainsi pas une miette des mouvements de son interlocutrice. Son attitude toujours féline, souple et calculée, mettait en valeur sa robe sombre : entre bleu et noir, de cette nuit dont elle était la maîtresse et pour laquelle elle allumait mille étoiles comme elle faisait actuellement danser ses motifs si doux. Oh, Madame n’était pas femme à se laisser promener : elle préférait évidemment mener à la baguette son petit monde, orchestrer ses employés et employées, ses domestiques, ses clients et clientes…

Un faux pas. Il suffisait que Fionnuala ne flanche qu’une seule fois, et elle ne ressortirait pas indemne de cette histoire. Encore une fois, quelle drôle de mouche l’avait piquée de mettre les pieds en cet endroit… Oui, mais quelle satisfaction que de se voir à nouveau mettre un violent coup dans la fourmilière et de voir s’étaler ses pauvres habitantes, soudainement perdues et désorientées.

« Deryn, lança la mère-maquerelle bien installée sur sa propre chaise. Pourriez-vous ramener une bouteille des cuisines ? Un vin orlésien, de préférence. Pas la piquette locale. »

Un sourire satisfait s’installa sur le visage de la Chercheuse, qui laissa la dame des plaisirs reprendre un peu ses doux musiciens en main. Tout son petit monde semblait la suivre avec une certaine loyauté : mais difficile d’en savoir plus quant à la nature même de leur relation. Contrainte ou bien construite ? Sincère ou branlante ? Les domestiques étaient une si intrigante population… pleine de secrets et de mystères plus difficiles à percer qu’on ne l’imaginait.

« Des questions, vous disiez ? Peut-être préféreriez-vous échanger dans un lieu plus propice aux confidences ? Je peux vous conduire à mon bureau, si vous le désirez. Je vous avertis, toutefois : vous n’y trouverez aucun domestique à guigner. »

Fionnuala se mordit un instant la joue, laissa ses yeux repartir sur cette toilette qu’elle aurait aimée tant pouvoir un jour arborer – mais, honnêtement, même dans une autre vie, elle n’avait pas le physique pour. Et ne la porterait définitivement pas aussi bien qu’elle… Dure vie.

« J’apprécie savoir à qui je m’adresse, or il ne me semble pas connaître votre nom. »

Le sourire revint plus sincèrement sur le visage de la Chercheuse, et, après une œillade vers les cuisines dans lesquelles avait disparu le domestique en quête de la fameuse bouteille orlésienne. Oh, par le Créateur qui a eu le bon goût d’apporter le vin au monde, faites qu’il ne traîne pas…

« Vous avez vraiment besoin de mon nom ? Le mystère sied pourtant très bien à cette demeure et vous même… non ? »

Tant pis pour l’alcool, autant ouvrir les hostilités.

« Mais c’est vrai que je connais votre nom, Vera : je peux au moins vous offrir le mien. Appelez-moi Fiona. »

C’était toujours étrange pour Fionnuala d’utiliser la version raccourcie de son prénom : elle ne le réservait en général qu’à des personnes très proches, et ne l’avait pas souvent entendu dans la bouche d’autrui. Ni depuis longtemps. Mais nécessairement, « Fionnuala » ou « Vaël » tombaient très mal ici, une fois passée la « Chercheuse »…

« Quant à changer de pièce, vous y tenez vraiment ? Je n’avais que des questions innocentes à poser, vous pensez ! vous n’avez rien à vous reprocher, n’est-ce pas ? Après, si vous tenez tant à me faire visiter votre bel établissement, ce serait avec plaisir : je suis chez vous. Par ailleurs, c’est un joli nom que Laurier Carmin : votre invention ? »

Discutons donc seule à seule si vous le souhaitez tant, Vera : je vous sens peu loquace en présence de vos employés.

« Ce cher Deryn saura nous retrouver, j’espère. »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
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Salonnière de l'Acanthe
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Personnage
Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël 011f5ca56cc03348d7b6ea2f5afdfaf0

Peuple : Humain
Âge : 36 ans
Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon
Localisation : Hortense passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe
Pseudo : Velvet
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Nightingale, Anastasiia Horbunova ; Delilah Copperspoon, Dishonored 2 (winterswake & Sergey Kolesov & coupleofkooks & KOHTLYR) ; Nathie (signature)
Date d'inscription : 09/07/2021
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Attributs : CC : 11
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For : 11
Perc : 15
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Vol : 15
Ch : 15

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The Watchful EyeFt. Fionnuala Vaël


Le nom roula délicatement sur la langue de la Chercheuse, éclairant d’une nouvelle couleur le portrait teinté de mystère de la susnommée. Fiona. Un prénom doux, pour une femme que Vera, pourtant, imaginait autrement plus coriace. Sans doute la petite Fiona n’avait-elle pas inspiré, dans ses jeunes années, un destin aussi guerrier que celui qu’elle avait finalement embrassé. Mais comment blâmer ses géniteurs ? C’est que l’on devait difficilement imaginer sa fille Chercheuse de la Vérité, après tout…

« Très bien, Fiona. » Un léger sourire. S’agissait-il seulement de son véritable prénom, ou lui avait-elle livré un sobriquet improvisé sur le tas ? Estimant que la chose importait peu, Vera leva son séant du fauteuil emprunté plus tôt, puis ajouta d’une voix mielleuse : « Si vous voulez bien me suivre. »

La maquasse n’attendit pas de réponse. Dos droit, pied souple, Vera abandonna prestement son siège pour traverser le Grand Salon ; dépassant divans et tables, claquant de ses souliers les lattes fraîchement astiquées du parquet, elle se hissa à proximité du petit vestibule où venaient d’ordinaire se presser ses interlocuteurs (triés sur le volet !), lorsque ses obligations la tenaient occupée. Elle en ouvrit la porte, avant de risquer un coup d'œil par-dessus son épaule. Apercevoir la Chercheuse ainsi debout lui confirma l’envergure impressionnante de l’animal, qu’elle invita poliment à entrer dans son bureau. Par Andrasté, qu’elle était grande. Et très certainement dangereuse.

Vera referma la porte derrière son improbable comparse.

« Le Laurier portait un autre nom, autrefois. Quelque chose de plus… Grivois. » Elle s’avança dans la pièce, dont les deux fenêtres de mica laissaient filtrer les lueurs écrasantes de cette lourde après-midi de Réconfort. Vera désigna un siège d’un geste de la main. « Les hommes font rarement montre d’une grande finesse. »

« Doux euphémisme. » Pensa-t-elle tout bas. La maquerelle contourna son secrétaire pour y trouver sa propre place, à laquelle elle s’installa. Si son cabinet possédait des dimensions tout à fait ordinaires, sa propriétaire aimait à penser qu’elle l’avait néanmoins arrangé avec goût, avec son tapis de coton chamarré, sa petite bibliothèque, sa commode de bois laqué et son bureau rigoureusement ordonné. Rien qui ne rivalisait, assurément, avec le mobilier des plus nobles demeures de Starkhaven, mais qui témoignait toutefois du goût certain de la maquasse pour les belles choses.

On toqua à la porte. Trois petits coups distincts, que Vera accueillit avec un « Entrez. » somme toute autoritaire. Sans surprise aucune, Deryn se révéla sur le seuil, les mains chargées d’un plateau qu’alourdissaient deux coupes en argile et la bouteille si ardemment désirée. La mine penaude mais les mains sûres, la petite domestique déposa son affaire sur le secrétaire, délesta de son bouchon la précieuse bouteille, avant de s’incliner respectueusement et de disparaître dans le vestibule. Charmante créature. Et efficace, avec ça !

« J’espère que vous appréciez les crus Orlésiens. » Les doigts saisirent la bouteille, dont Vera versa le contenu dans un premier calice, qu’elle déposa délicatement sur le bureau, près de Fiona. Elle répéta l’opération pour son propre compte, puis reposa la bouteille sur le plateau. Le bouquet qui se dégageait de sa coupe arracha une moue satisfaite à la maquasse, tandis qu’elle la levait légèrement en direction de son interlocutrice.

Une gorgée. Vera ferma un instant ses paupières, savourant le parfum qu’avait déposé dans sa bouche l’alcool. Elle y retrouva les saveurs de l’Empire, comme à chacune de ses dégustations. La présence de la Chercheuse l’empêcha néanmoins de s’abandonner plus avant dans ses ruminations œnologiques, de sorte qu’elle chassa bien vite de son esprit le réconfort inspiré par le breuvage. La maquerelle replongea son regard dans les yeux sombres de la femme, installée face à elle.

« Alors, Fiona... » Prononcer son prénom rendait la Chercheuse sensiblement moins intimidante. Plus humaine. « Quelles étaient ces questions innocentes dont vous désiriez m’entretenir ? »



Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

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Fionnuala Vaël
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Chercheuse de la Vérité
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Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
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Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
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Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

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« Très bien, Fiona. Si vous voulez bien me suivre. »

Un frisson commença à naître dans la nuque de Fionnuala, appelant à descendre son échine, mais elle réussit à le retenir et à l’exulter dans une expiration. Le constat demeurait sans appel : elle regretta d’avoir donné son surnom, réservé à trop peu de monde, à cette prostituée qui l’avait saisi comme un chat jouant avec le crin des chevaux.

Amusement. Sourires. La sensation d’avoir un peu de pouvoir sur une femme la dépassant en tout, physiquement – mais plongé ici dans son monde. Vera se tenait droite, fière, belle, dominatrice ; elle slalomait entre ses tables et ses domestiques avec la dextérité d’un félin ne regardant même plus son environnement tant il était sien ; elle claquait du talon pour s’annoncer et s’imposer.

La Chercheuse resta silencieuse et obéissante, la suivant lentement mais peu discrètement : son regard ne cessait pourtant d’aller à tous les détails qu’elle croisait. Ou du moins, tentait-elle de le forcer – mais à chaque fois qu’elle voyait un des domestiques fantômes de propreté ; à chaque fois qu’elle croyait deviner sur leurs silhouettes des oreilles effilées ; à chaque fois qu’elle croyait reconnaître des cheveux dorés… son attention était captée.

Quand enfin la porte se referma sur le reste du Laurier carmin, c’était bon.

« Le Laurier portait un autre nom, autrefois. Quelque chose de plus… Grivois, et dans les reflets de l’après-midi estival, Vera désigna un fauteuil baigné de quelques rayons. Les hommes font rarement montre d’une grande finesse. »

Fionnuala sourit tandis qu’elle prenait place, profitant d’un confort bien plus appréciable que dans le salon. Elle fit tout pour attribuer son rictus et son regard soudain éclairé au bonheur de pouvoir détendre son dos ; mais ce n’était pas la seule raison à son contentement.

Moelleux. La propriétaire des lieux avait apporté un soin particulièrement à ce que le toucher soit un sens mis en avant, mais tout ici appelait à être caressé, manipulé, tâté : et la Chercheuse rapprocha ses mains de ses cuisses. L’armure était aussi lisse que le bureau, à n’en pas douter, mais son contact était plus dur… À l’instant où l’hôte de ces lieux se posa à sa place, on toqua.

« Entrez. »

La jeune domestique Deryn entra, les bras chargés de la bienvenue boissons et de ses humbles servants les verres à pied. Mais elle demeurait discrète et, en cet honneur, Fionnuala ne la regarda même pas : elle préféra scruter la mine satisfaite de la maîtresse, cheffe d’un orchestre qu’elle voulait rôdé, mais qui ne réservait à la spectatrice de sa pièce de musique rien que des œillades pour vérifier qu’elle ne se soit pas envolée. Ou pas dégradé cette pièce qu’elle avait l’air d’avoir aménagée avec grand soin.

« J’espère que vous appréciez les crus Orlésiens, déclara celle-ci en servant le premier verre.
- Pour tout vous dire, ce sont ceux que je préfère : c'est qu'à Montsimmard et Val Royeaux, j'ai autant appris à porter l'armure qu'à boire le vin. »

Et à mimer de façon enjouée que j’appréciais qu’on m’offre du vin orlésien plutôt qu’antivan ou tévintide ; mais j’ai mieux retenu certaines leçons que d’autres.

Lorsque la Chercheuse porta la coupe à ses lèvres, ses papilles reconnurent immédiatement des saveurs bien familières… car l’empire n’était jamais loin.

« Alors, Fiona... Quelles étaient ces questions innocentes dont vous désiriez m’entretenir ? »

Les yeux noirs accrochèrent le regard sombre. Ce surnom maudit roula entre ses lèvres retenues, avec des accents mielleux et un ton qui voulait réchauffer la pièce… Mais l’été tapait pourtant déjà fort, non ?

« Ne vous en ai-je pas déjà posé quelques-unes, Vera ? »

À elle de faire résonner le nom de son interlocutrice, avec moins de douceur et d’accents chauds propres à ces putains de bordels.

« Je suis surprise de voir que cet établissement continue de fleurir toutes les nuits à Starkhaven, pour attirer ces papillons à la recherche de plus que de lumière. Une agréable opportunité… De juteuses affaires… De quoi payer ce bon vin orlésien, n’est-ce pas ? Sacrée référence. »

Quelle bonne bouteille.

« Je ne suis pas en ville depuis longtemps, mais les échos de la Guerre des Rats qui a secoué Starkhaven sont parvenus loin, et Fionnuala joua avec le fond de son verre : jusqu’à l’Empire, bénie soit Sa Sainteté. Un dur moment pour les Havenois, surtout ceux qui avaient à se reprocher ou que l’on ne souhaitait plus voir pour insécurité, insalubrité, indésirabilité. »

Une inspiration, une pause, un sourire.

« Oh, ne vous méprenez pas : je sais que votre fonds de commerce sera à jamais inépuisable, et je ne suis pas là pour juger de ces mœurs-là. Mais tout de même, pour une personne curieuse, difficile de ne pas se poser de questions, tout aussi innocentes soient-elles. »

La Chercheuse happa la dernière gorgée de son vin et regretta amèrement de ne pas en avoir profité autant qu’elle aurait dû : elle ne goûterait plus un alcool aussi savoureux avant un moment, Starkhaven ne brillant pas dans ce domaine par sa subtilité. Elle laissa retomber le verre sur le bureau de son hôte, admira le vide de la coupole : il n’était d’autant plus pas certain que la mère-maquerelle accepte désormais de la servir à nouveau.

« Comment vous êtes-vous sortie de cette Guerre des Rats, Vera ? À quel point avez-vous profité de cet homme peu subtil et de son bordel au nom grivois ? »

Hommes et femmes en quête de pouvoir en leur propre domaine commettaient souvent l’erreur de trop parler, et de délivrer des informations importantes. Maintenant, le pari était lancé.

Cependant, aussi sereine et maîtresse qu’elle voulait paraître, Fionnuala savait qu’elle n’était pas encore tirée d’affaire : cette bâtisse entière lui tapait sur derrière la nuque, causant de légers frissons de malaise. La femme devant elle respirait une suavité dangereuse pour des femmes comme elle. Et puis demeurait cette question, accrochée à son palais, qui la démangeait pour qu’enfin elle la crache.

Pas encore. Elle n’était sûrement plus à dix minutes près.



Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

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« ― Pour tout vous dire, ce sont ceux que je préfère : c’est qu’à Montsimmard et Val Royeaux, j’ai autant appris à porter l’armure qu’à boire du vin.
  ― Et on prétend la Chantrie austère et monacale, susurra Vera dans un sourire. J’ai peut-être manqué ma vocation. »

La coupe rejoignit une nouvelle fois ses lèvres, qui disparurent derrière le buvant du calice. La Chercheuse prendrait-elle ombrage d’entendre une puterelle réduire à si peu de choses sa sacro-sainte vocation ? Le seul fait qu’une fille de rien, une fille de la rue, s’imagine, un instant, toucher du doigt l’impressionnante armure chantriste avait de quoi tenir du scandale, et faire pâlir les esprits les plus chatouilleux. Vera, si elle en tira un certain amusement, ajouta néanmoins : « Je crains, hélas, que vous ne portiez mieux l’armure que je ne le ferai jamais. » Ses yeux caressèrent le pourpoint de soie rouge, détaillèrent, en silence, l’ombre des courbes qu’il semblait dissimuler. « Et je suis certaine que tu courbes mieux l’échine que moi, devant tous ces culs-bénits. »

Son nom ricocha dans la pièce. Bataille civilisée que les deux femmes se livraient là ; bataille de sourires et de sous-entendus, mais bataille tout de même. En dépit de quoi, Vera devait bien le reconnaître, cette joute verbale aurait pu être plus désagréable. La ténacité de la Chercheuse et sa maîtrise de l’étiquette rendaient la lutte pour le moins intéressante, presque (presque !) distrayante. Tenait-elle également de la Chantrie ce goût pour la rhétorique ? Sa formation, au cœur de l’Empire, y était-elle pour quelque chose ? Ou s’agissait-il tout bonnement d’un trait de caractère ?

« Je suis surprise de voir que cet établissement continue de fleurir toutes les nuits à Starkhaven, et attirer des papillons à la recherche de plus que de lumière. » Voilà que son interlocutrice dégainait sa lame, amorçait son attaque. Vera l’écouta faire, soucieuse de capter chacun des coups qu’elle lui préparait. « [...] Je ne suis pas en ville depuis longtemps, mais les échos de la Guerre des Rats qui a secoué Starkhaven sont parvenus loin, jusqu’à l’Empire, bénie soit sa Sainteté. Un dur moment pour les Havenois, surtout ceux qui avaient à se reprocher ou que l’on ne souhaitait plus voir pour insécurité, insalubrité, indésirabilité. »

« Et tu t’étonnes que je ne fasse pas partie des monceaux de cadavres, garce. » Vera prit une nouvelle gorgée de son breuvage. La douceur de l’alcool atténua - un peu - l’aigreur de ses ressentiments. Fiona poursuivit : « Oh, ne vous méprenez pas : je sais que votre fonds de commerce sera à jamais inépuisable, et je ne suis pas là pour juger de ces mœurs-là. Mais tout de même, pour une personne curieuse, difficile de ne pas se poser de questions, tout aussi innocentes soient-elles. » La Chercheuse acheva sa boisson, puis reposa sa coupe, vide, sur le bureau. « Comment vous êtes-vous sortie de cette Guerre des Rats, Vera ? À quel point avez-vous profité de cet homme peu subtil et de son bordel au nom grivois ? »

Silence. Toujours confortablement installée dans son propre fauteuil, Vera darda sur son adversaire une œillade pénétrante. L’outrecuidance avec laquelle la Chercheuse se questionnait si ouvertement sur ses affaires l’agaçait quelque peu - sinon l’irritait franchement. Nuque raide, regard perçant, la maquasse tacha d’offrir à son hôte son mutisme le plus inconfortable, ses yeux obstinément plongés dans les prunelles sombres et par trop inquisitrices de la Chercheuse. Deux secondes, trois secondes… Cinq… Fiona sentait-elle l’atmosphère du boudoir s’alourdir, sous ses atours guerriers ? Pareille à un chat se délectant des tourments qu’il infligeait à sa proie, Vera espéra que oui. Ainsi la maquerelle savoura-t-elle quelques instants ces longues, si longues secondes de malaise suffoquant. Et puis, jaugeant qu’elle en avait suffisamment fait :

« Regardez donc autour de vous, Fiona. » Oh, ce nom dans sa bouche. « Alors, à quel point, d’après vous ? » Elle marqua une pause, bien plus courte que la précédente. « Mon prédécesseur suffoquait déjà sous les dettes lorsque la Guerre des Rats a éclaté. Enfin, “guerre”. Tout cela n’avait rien d’une guerre. » Vera laissa aller son dos contre le dossier de son siège, la mine tordue dans un rictus amer. Elle croisa ses jambes, sa coupe en main. « N’attendez pas de moi que je vous détaille par le menu ce que cette mascarade a signifié pour nous. J’ai su tirer mon épingle du jeu au moment opportun. Vous devrez vous contenter de cela. » Et la maquerelle n’en rougissait pas. Pourquoi s’excuser d’avoir réussi à tirer profit de ces carnages, dont elle et ses semblables avaient été la cible ? Se relever, toujours. Toujours.

« D’autres, avant vous, se sont répandus en sermons quant à mon opportunisme. » Vera vida son verre d’une courte gorgée, et le reposa à son tour sur le bureau. Réajustant sa position sur le fauteuil, la maquasse ferma ses yeux, savourant les dernières traces que le bouquet avait laissé sur son palais et reprit, les paupières toujours closes : « Cela m’amuse. Beaucoup. » Elle reporta finalement son regard sur la Chercheuse. « J’ignore néanmoins ce qui suscite le plus leur indignation : qu’une vulgaire pute soit parvenue à survivre à leur purge, ou que je sois, justement, plus qu’un simple con ? »

« Qu’est-ce qui t’irrite le plus, Fiona ? »

Vera désigna la bouteille d’un vague geste de la main. « Je vous en prie, ne vous privez pas. »



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« Regardez donc autour de vous, Fiona. »

Cette fois-ci, Fionnuala ne put s’empêcher de grincer des dents : elle ne doutait plus que la prostituée se plaisait à le prononcer, à jouer avec ces cinq pauvres lettres comme elle devait le faire au quotidien… Quelle que soit la raison de sa satisfaction, cela lui causait un profond sentiment de gêne, qu’elle avait bien du mal à cacher… Alors, attitude puérile ou réaction de fierté, la Chercheuse ne céda pas à sa demande : non, elle ne regarda pas, parce qu’elle avait déjà vu l’endroit, et parce qu’elle avait déjà assez à faire à ne pas être vue.

Fionnuala avala une bonne gorgée de vin, tentant de chasser cette chaleur criarde par une autre, plus réconfortante. Et par le Créateur, si elle avait pu jurer, elle l’aurait fait, tant le vin lui fit du bien…

« Alors, à quel point, d’après vous ? Mon prédécesseur suffoquait déjà sous les dettes lorsque la Guerre des Rats a éclaté. Enfin, « guerre ». Tout cela n’avait rien d’une guerre. N’attendez pas de moi que je vous détaille par le menu ce que cette mascarade a signifié pour nous. J’ai su tirer mon épingle du jeu au moment opportun. Vous devrez vous contenter de cela. »

Je ne suis pas femme à me contenter de ce que l’on me donne : mais, en la matière, tu es plus disposée que moi à me donner des leçons.

La fierté de son interlocutrice et la teneur de ses propos – plus terre-à-terre aurait dit Fionnuala, bien que bien loin de son compte – réussirent à la ramener à la raison. Son histoire était, a priori, bien banale : créances, le plus petit profite d’évènements tragiques pour avaler le plus gros puis prendre sa place… Un cycle animal et infernal, dont ces gens se gaussaient d’être des rouages essentiels, incapable d’en sortir même quand on leur offrait de nouvelles issues.

« D’autres, avant vous, se sont répandus en sermons quant à mon opportunisme. Cela m’amuse. Beaucoup. J’ignore néanmoins ce qui suscite le plus leur indignation : qu’une vulgaire pute soit parvenue à survivre à leur purge, ou que je sois, justement, plus qu’un simple con ?
- On construit sa vie avec les ressources à sa disposition, n’est-ce pas ? Désolée que vous soyez partie si démunie. »

Pour certains, survivre se résume à pas grand-chose : utiliser ces choses si simples qu’on a à portée de main, plutôt que d’essayer de s’élever au-dessus de cette bête condition.

À être mère-maquerelle, cette femme devait s’imaginer être plus qu’une simple prostituée : mais aux yeux de Fionnuala, elle ne restait qu’une pute, un peu plus maline que les autres, certes, mais rien de bien élogieux. Cela ne la rendait pas moins dangereuse : ni moins féline, ni moins connaisseuse, ni moins mystérieuse ; elle plus que quiconque pourrait taper au seul endroit qui blesserait la guerrière face à elle, eut égard à ses quelques égarements depuis qu’elle était entrée dans ce foutu bordel…

Alors, la Chercheuse cacha son mépris naturel, et lui lança un sourire entendu. Elle avait appris à comprendre les gens dotés de peu de chance : ceux qui partaient de loin, ceux qui tombaient de haut, ceux qui ne courraient pas assez vite… Ceux qui se complaisaient…

Mais de qui était Vera ?

« Je vous en prie, ne vous privez pas, ajouta la prostituée dans une politesse opportuniste.
- Très cavalier de votre part… Madame Vera – et en prononçant son nom et ce titre, Fionnuala usa de son plus ridicule accent orlésien, mais qui devrait passer devant une Marchéenne. Vous permettez que je vous appelle ainsi ? C’est pour mieux vous accorder avec le vin. »

Fionnuala ne se fit pas non plus prier. Encore assise dans son fauteuil, elle lissa son pourpoint de soie et se remit négligemment les cheveux en place, avant de prendre ladite bouteille et de se servir. Si Vera espérait la saouler, il faudrait en sortir quelques autres comme celle-là.

« C’est simplement qu’un établissement avec pareil pignon sur rue…, reprit Fionnuala. Je maintiens que cela me surprend finalement qu’il tourne si bien. Ne vous êtes-vous jamais attirée des ennuis depuis ces quelques années ? Il n’est pas compliqué de trouver le Laurier carmin, même lorsque l’on ne cherche pas. À moins qu’il me faille craindre, toute Chercheuse que je sois, que votre protecteur ne me tombe sur le râble lorsque je sortirai. »

Un soupir, et la Chercheuse joua un peu de ses épaules, pour reprendre d’un ton volontairement ennuyé :

« Quel dommage que vous me demandiez de me contenter de vos maigres et banals explications – ce fut une guerre, que vous le vouliez ou non, et toutes les guerres se ressemblent –, car j’aurais adoré connaître ce nom grivois. Vous êtes certaine de ne pas vouloir me le donner ? »




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« ― On construit sa vie avec les ressources à disposition, n’est-ce pas ? Désolée que vous soyez partie si démunie..
 ― Je n’ai que faire de votre pitié, répliqua impassiblement Vera, son regard, perçant, planté dans celui de son interlocutrice. Elle ne m’intéresse pas. »

« Garde ta prétendue compassion pour les calotins aux pieds desquels tu te vautres, ma fille.. »  Siffla, tout bas, son orgueil. C’est que la maquerelle répugnait à se voir témoigné une once de charité chantriste. Cette bonté sirupeuse, offerte dans l’espoir de s’attirer les faveurs d’un Créateur dont Vera n’avait jamais éprouvé que l’absence, la dégoûtait profondément. Elle haïssait les yeux humides de commisération ; parce qu’elle ne désirait aucun secours ; parce qu’ils lui rappelaient que, jadis, sa naissance l’appelait à un tout autre destin. Alors, elle vivait chaque œillade comme un affront. Chaque main tendue comme une injure. Et s’il lui était déjà arrivé, par le passé, d’avoir recours à l’assistance de quelque Sœur par trop zélée, c’était bien qu’elle avait épuisé toutes ses ressources, essayé toutes les alternatives. La maquasse n’entendait rendre de compte à personne, et n’appréciait guère inspirer pareil élan de bienveillance.

« Très cavalier de votre part… Madame Vera.. » Une parodie d’accent Orlésien, aux éclats moqueurs, résonna dans la pièce. La dite “Madame Vera” haussa ses sourcils, sensiblement désemparée par le massacre auquel elle venait d’assister. La Chercheuse n’avait-elle pas prétendu avoir usé la semelle de ses bottes sur les pavés dorés de Val-Royeaux ? Si la maquasse n’avait effectivement reconnu aucunes des couleurs de l’Empire dans la bouche de son interlocutrice, Vera avait mis cette bizarrerie sur le compte d’une volonté - somme toute compréhensible - de se fondre dans le paysage des nations que sa fonction l’amenait, d’aventure, à visiter. Toutefois, ces inflexions là, même récitées avec ironie, n’avaient rien des intonations d’Orlaïs.

« D’où venez-vous, Fiona ? » Vera glissa l’une de ses mains sous son visage, tandis que son coude reposait sur l’accoudoir de son fauteuil. « Prudence avec cet animal. Tu fraies avec plus dangereux que toi.. » Consciente qu’il lui fallait choisir ses prochains mots avec discernement, elle poursuivit : « J’ai connu mon lot d’Orlésiens.... » Un demi-mensonge. N’était-ce pas ce qui fonctionnait le mieux ? « Votre accent en ferait pâlir plus d’un. » Elle lui offrit l’ombre d’un sourire amusé. « Sans vouloir vous offenser, bien entendu.. »

Mais déjà la discussion revenait sur le Laurier. « C’est simplement qu’un établissement avec pareil pignon sur rue… Je maintiens que cela me surprend finalement qu’il tourne si bien.. » La Chercheuse se servit une nouvelle rasade d’alcool. La bouteille avait fait son effet. Vera, toutefois, n’en tira aucune satisfaction : derrière la chaleur du vin, la bataille demeurait rude. Il suffisait d’un mot de trop, un seul mot... « Ne vous êtes-vous jamais attirée des ennuis depuis ces quelques années ? Il n’est pas compliqué de trouver le Laurier carmin, même lorsque l’on ne cherche pas. À moins qu’il me faille craindre, toute Chercheuse que je sois, que votre protecteur ne me tombe sur le râble lorsque je sortirai.. »

« Je sais ce que tu essaies de faire.... » Derrière les sourires et les traits d’esprit, les questions s’enchaînaient invariablement. Mais pourquoi ? Jugeant qu’il valait mieux écourter cette conversation là, Vera se contenta de répondre :

« Toutes les maisons connaissent leur assortiment de problèmes. Le Laurier autant qu’une autre. Votre sollicitude m’intrigue, toutefois. Je tiens néanmoins à vous prévenir : nous ne cherchons pas d’investisseur.. »

Un rictus carnassier, derrière lequel Vera chercha à dissimuler une inquiétude franche, assortie d’un certain agacement. La maquasse lorgna un instant la bouteille de vin, avant de se raviser. Mieux valait garder les idées claires en pareille compagnie.

« Quel dommage que vous me demandiez de me contenter de vos maigres et banals explications – ce fut une guerre, que vous le vouliez ou non, et toutes les guerres se ressemblent –, car j’aurais adoré connaître ce nom grivois. Vous êtes certaine de ne pas vouloir me le donner ?. »

Vera se figea un instant. Peut-être, dans une autre vie, aurait-elle porté sur la Guerre des Rats un jugement semblable à celui de la Chercheuse. Oh, comme elle aurait aimé, elle aussi, deviser avec autant de hauteur de sujets qui ne la concernaient pas ! Hélas, cette “guerre”, la maquerelle l’avait vécue. Son jugement, alors, ne primait-il pas sur celui d’une étrangère ? Ces bouges enténébrés, passés à la torche : combien de fois Vera y avait-elle traîné les pieds, lorsque son estomac criait famine et que sa bourse demeurait désespérément vide ? Et ces manants, qu’on s’était empressés de pendre : combien d’entre-eux avait-elle serré tout contre son cœur, au terme d’une nuit d’oubli ? « Ce n’était pas une guerre.. » Pas d’honneur, dans ces massacres. On n’avait laissé aucune chance aux malheureux lapidés. Toutes les batailles, alors, avaient-elles des allures de purge pour que l’on qualifie cette boucherie de guerre ?

« Je ne suis pas là pour vous distraire.. » La voix claqua, glaciale. « Après tout, tu ne m’as pas payé.. » Vera se redressa légèrement sur son siège. Elle en avait assez de jouer. Aussi, elle attaqua : « Je doute que vous ne vous soyez déplacée jusqu’ici pour l’historique de cet établissement. Ou alors, vous manquez cruellement d’occupation.. » Ses doigts caressèrent le bras de son fauteuil. « Je doute, néanmoins, que Starkhaven soit suffisamment sûre pour vous laisser oisive. Alors, je vous le demande : pourquoi ceci ? Que me voulez-vous ?. »



Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

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Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
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Fionnuala Vaël
Personnage
Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
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Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

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Vera continuait d’être intriguée : offensée, offusquée, sans être réellement vexée, certes ; mais en elle montait l’impatience, et les erreurs pointaient leur nez. Un peu de patience, et elle pourrait les attraper…

Heureusement que le ridicule ne tuait pas : parfois, la Chercheuse en usait, espérant ainsi arriver à ses fins. La réaction de la prostituée ne tarda pas : le haussement de sourcils, éloquent, était de ceux qui avaient rapidement convaincu une Fionnuala plus jeune de ne jamais employer la langue des empereurs devant quiconque, mais surtout des ressortissants de l’empire. Sentiment qu’elle retrouva, un instant… assez peut-être pour ne pas être parfaitement convaincue par le discours de Vera sur les Orlésiens.

Oh, Vera, reconnais-tu les accents et les langues par les seuls mots doux que l’on te susurre pendant que tu t’offres ? Quelle parfaite linguiste. Dommage que ce ne soit pas mon genre de méthodes d’apprentissage…

Et puis, un nom pour un nom. La Chercheuse se retint de lui répondra, la laissant dérouler :

« Toutes les maisons connaissent leur assortiment de problèmes. Le Laurier autant qu’une autre. Votre sollicitude m’intrigue, toutefois. Je tiens néanmoins à vous prévenir : nous ne cherchons pas d’investisseur. »

Seulement, c’est le Laurier qui a eu mon attention, et pas ces autres. Dommage pour toi, Vera.

La mère-maquerelle ne voulait plus jouer. Tant mieux. Fionnuala se plia à cette nouvelle danse, laissa Vera la mener, connaissant les pas et la résolution de la gamme. Son regard vers la bouteille de vin ne passa pas inaperçu ; sa reprise de sang-froid face à son désir de boire inspira son interlocutrice. Elle se saisit de ladite bouteille et, sans gêne aucune, se servit elle-même un verre – quel dommage de ne pas en profiter, il en restait encore une bonne moitié…

« Je ne suis pas là pour vous distraire. Je doute que vous ne vous soyez déplacée jusqu’ici pour l’historique de cet établissement. Ou alors, vous manquez cruellement d’occupation. Je doute, néanmoins, que Starkhaven soit suffisamment sûre pour vous laisser oisive. Alors, je vous le demande : pourquoi ceci ? Que me voulez-vous ? »

Le bureau si confortable s’était soudainement rafraîchi : la femme en avait assez de cajoler, et elle désirait attaquer, désormais. Doux félin ronronnant et minaudant soudainement prêt à bondir. Vera s’était redressée sur son siège, déjà imposant, et griffait légèrement son accoudoir.

La Chercheuse l’observa avec amusement et révérence, se demandant bien s’il était temps de sortir les atouts de sa manche. Alors doucement, elle déploya son jeu.

« Je ne suis effectivement pas là pour investir : la Chantrie ne paye pas, vous savez, pour une vie que l’on dédie à grand cœur au Créateur. Mais qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que je ne suis pas là pour me divertir, et simplement discuter autour d’une bonne bouteille ? Vous souhaitez déjà me remettre à la porte ? »

Fionnuala se sentit aussi l’envie d’impressionner. Elle marqua le silence, l’imposa, l’habilla de ses propres gestes. Elle posa son verre sur le bureau et ses deux coudes à côté : elle pencha légèrement sa tête par-dessus le bureau, darda ses yeux noirs dans le regard insondable de Vera, puis l’observa.

C’était à la Chercheuse de décider de quand elle le briserait, et elle ne laisserait pas la prostituée prendre le pas.
Un sourire s’étala alors sur le visage de Fionnuala.

« Ainsi, ce que je veux de vous ? La décision n’est pas mienne : à vous d’aviser de comment et avec quoi je quitterai ce confortable Laurier Carmin. Et, qui sait ? En échange, vous saurez peut-être d’où je viens et qui je suis réellement. »

Fionnuala reprit son verre de vin, ne quitta pas son interlocutrice des yeux, restant ainsi penchée au-dessus de son bureau tandis qu’elle avala une longue gorgée devant elle. Elle n’en voulait plus ? Tant pis pour elle.

« Je vous avoue avoir horreur que l’on m’appelle Fiona », confessa-t-elle avec une légère moue de dégoût.




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
Merci pour les cadeaux  Stareheart:
Hortense Harimann
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Salonnière de l'Acanthe
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Peuple : Humain
Âge : 36 ans
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Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon
Localisation : Hortense passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe
Pseudo : Velvet
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Crédits : Nightingale, Anastasiia Horbunova ; Delilah Copperspoon, Dishonored 2 (winterswake & Sergey Kolesov & coupleofkooks & KOHTLYR) ; Nathie (signature)
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Attributs : CC : 11
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«  Je ne suis effectivement pas là pour investir : la Chantrie ne paye pas, vous savez, pour une vie que l’on dédie à grand cœur au Créateur. » Une voix sirupeuse, pour une expression qui ne l’était pas moins. Vera ne pipa mot, toute occupée qu’elle était à étudier l’attitude de son interlocutrice. Son ton l’agaçait, à l’instar de cet éclat satisfait qu’elle devinait au fond de ses prunelles sombres. «  Mais qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que je ne suis pas là pour me divertir, et simplement discuter autour d’une bonne bouteille ? Vous souhaitez déjà me remettre à la porte ? »

Si elle aurait pu, en d’autres circonstances, la trouver tout à fait charmante, la suffisance avec laquelle la Chercheuse la toisait ne lui inspirait, pour l’heure, qu’un intense sentiment de frustration, tout juste dissimulé sous son habituel masque d’impassibilité. Un calme bien mensonger, car déjà se crispaient les muscles, s’étrécissaient les pupilles et fusaient - dans l’intimité opaque de son esprit - les moins affables des malédictions. « Une porte que je n’aurais jamais dû t’ouvrir, garce. » Vera se contenta toutefois d’un sourire, dont elle ne chercha pas à maquiller la fausseté. « Et écourter cette sympathique conversation ? Non, voyons. Je n’oserais pas. »

L’envie, pourtant, ne manquait pas, et s’accentua davantage encore lorsque son interlocutrice, visiblement à son aise, entreprit de s’étaler sur son bureau. La maquerelle l’observa faire, l’œil noir. C’est que Vera ne goûtait guère ces tentatives d’intimidation, aussi mineures fussent-elles. Guerre de mots, guerre de territoire, quelle différence ? Ce qu’elle cédait, la Chercheuse l’userait contre elle. Et en usait déjà, à en juger par l’assurance avec laquelle Fiona s’était faite maîtresse de la discussion. Vera en avait perdu les rênes, et vivait difficilement la chose.



«  Ainsi, ce que je veux de vous ? La décision n’est pas mienne : à vous d’aviser de comment et avec quoi je quitterai ce confortable Laurier Carmin. Et, qui sait ? En échange, vous saurez peut-être d’où je viens et qui je suis réellement. » Une pause. «  Je vous avoue avoir horreur que l’on m’appelle Fiona. »

 

« Vous savez éveiller mon intérêt. »

D’une poussée, Vera se leva doucement de son siège. Ce boudoir, comme cet établissement, était sien : à elle, à présent, d’en faire la démonstration. Entreprenant quelques pas dans la pièce, elle contourna lentement le bureau, un pas, clac ! après l’autre clac !

Elle dépassa calmement la Chercheuse, se hissant dans son dos.

La maquasse posa une main sur le dossier de fauteuil de la brune, en caressa brièvement la surface, avant de se hisser devant elle. Son territoire. Son Laurier. Vera s’installa contre le bureau, proche, bien trop proche de cette femme dont elle abhorrait les manières. Elle la toisa avec hauteur, et non sans défi. « Comment suis-je supposée vous appeler, alors ? Je ne voudrais pas vous froisser. »



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Regretterais-tu de m’avoir ouvert la porte ? J’en aurais bien l’habitude, tu ne serais pas la première : j’entre sans prévenir, fais mon devoir, détruis des vies de débauche, et repars. Rien de personnel. Bien que cela m’amuse particulièrement que d’indisposer une maquerelle.

Malgré sa grande contenue, que la Chercheuse aurait saluée avec plaisir, certains signes ne pouvaient échapper à une fine observation : elle remarqua l’œil assombri et les doigts crispés, mais également les traits de son visage demeurés parfaitement détendus. Seulement, le masque importait, puisqu’il ne pouvait pas tout couvrir : il suffisait de déporter légèrement le regard, de chercher les coins de la mâchoire, les spasmes de ses phalanges, les mouvements nerveux de ses chevilles, pour saisir les petites émotions traversant Vera.

Pour autant, Fionnuala n’estimait pas son interlocutrice mauvaise ; car elle savait qu’elle avait pris la main ; qu’elle maîtrisait enfin cette rencontre. Être meilleure ne rendait pas nécessairement l’autre plus mauvaise…

Vera reprit des couleurs sur ses joues devenues blêmes, reprit un regard chaleureux, reprit de son assurance, et laissa sa voix naturellement mielleuse acter de cette reprise :

« Vous savez éveiller mon intérêt. »

Ravie d’enfin l’apprendre.

La tenancière se leva d’un seul mouvement, retrouvant ses attitudes de félin : maintenant que Fionnuala avait donné la main au chat, peut-être regrettait-elle d’être exposée à une lionne. Car Vera avait repris de son pouvoir avec vigueur et elle commençait à lui tourner autour, bien décidée à se venger.

Jusqu’à se planter devant son invitée : distance cassée, souffles trop rapprochés… La tenancière se tenait à quelques centimètres d’elle, et ce n’était pas particulièrement confortable, ni convenable.

Demande de lancer de dés - Volonté – 17/17 – Réussite


Prête à ajouter quelque chose, Fionnuala referma la bouche, se trouvant soudainement dépassée par la situation. Cette femme était proche, très proche – trop proche. Et, le tout se mêlant à l’alcool, à l’ambiance, à cette angoisse ressentie plus tôt qu’elle avait par erreur oubliée… Celle-ci lui revint avec la violence d’une gêne qu’on ne connaissait que très peu et la déstabilisa : elle se vit bafouiller, alors même qu’elle gardait le silence, et s’en trouva bien déstabilisée.

Oh, oui, à son grand désarroi, elle lui offrit sur un plateau doré sa pudeur : cette continence qu’elle avait jurée devant Andrasté et dont elle taisait le désarroi. D’un rosissement des joues, d’une bouche asséchée, d’un regard soudainement peu important les préférences, elle offrit à cette femme rompue à l’exercice une belle fêlure.

Une maison de passe, quelle idée…

« Comment suis-je supposée vous appeler, alors ? Je ne voudrais pas vous froisser. »

Trop proche, distance à retrouver, fuite et défaite à assumer… Chaleur vive démarrée dans ses entrailles et irradiant son corps entier. À son tour, Fionnuala se leva d’un bond, repoussant avec une certaine violence le manège de la prostituée. La Chercheuse redevint la plus grande, malgré l’incident la rendant si dérisoire. Un regard noir, d’une haine nourrie par l’immaturité et la privation, vint conclure son propre geste ; et elle trouva les mots à lui répondre, d’un ton d’une sécheresse incontrôlée :

« Ne devait-ce pas être un échange de bons procédés ? Donnez-moi ce que je vous ai demandé, et je vous répondrai là-dessus. Une base saine pour une relation de confiance. »

Ressaisis-toi, ma cocotte, parce que ça ne va plus.




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Il y a ces joues qui rosissent, ces lèvres qui tremblent, cette voix qui bute, chancelle, hésite… Et ces yeux, brillants, dont elle ne saisit que trop bien le trouble. L’estocade a fait mouche, et son instigatrice en tire grand orgueil. Si l’inquiétude ronge encore ses nerfs, le plaisir d’être parvenue à ébrécher l’armure supplante un instant l’angoisse, de sorte que Vera s’autorise un sourire. Carnassier, narquois… Oh, elle jubile, savoure la découverte de cette faille si intime et qu’elle devine cuisante. « Oh, Fiona… » L’Ordre et ses privations…

« J’attends toujours votre nom. » La maquasse ronronne, maintient son regard - joueur - dans les prunelles fébriles de la Chercheuse. « À moins que vous n’ayez perdu votre langue ? Elle semblait pourtant si bien affûtée… »

Elle sait le jeu dangereux et la victoire éphémère, mais elle répugne à s’arrêter, à céder cet ascendant qu’elle a trop longtemps perdu au profit de cette femme trop fière. Colosse aux pieds d’argile, qui fuse brusquement de son siège : la géante cherche à retrouver de sa hauteur. Terminés les jolis discours, les bons mots, les traits d’esprit ! Voilà que parlent désormais les corps. Et en cela, Fiona excelle. Vera l’observe faire, sans ciller. La nervosité semble avoir cédé sa place à une colère franche, dont la maquerelle se sait la cible. Les yeux, noirs, débordent de haine. « Tu es allée trop loin. » Trop tard.

« ― Ne devait-ce pas être un échange de bons procédés ? Donnez-moi ce que je vous ai demandé, et je vous répondrai là-dessus. Une base saine pour une relation de confiance.
 ― Donner ? Mais je ne fais que cela, depuis votre arrivée. Toujours perchée contre le bureau, Vera ne bouge pas, les yeux rivés dans ceux de la Chercheuse - décidément bien grande. De mon temps, de quoi vous rafraîchir et même des réponses.  Je ne crois pas que vous puissiez en dire autant. »





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Était-ce bien le cœur de la prostituée qui battait, là, sous ses doigts plaqués ? Fionnuala n’aurait su dire si elle sentait la panique irradier dans tout le corps de sa vis-à-vis ou si, au contraire, elle aurait aimé la sentir. L’imaginer elle aussi prise à son propre piège, incapable de se dépatouiller de son pétrin : celui de sa vie, celui de sa profession, celui de ses choix, celui que le hasard aimait simplement verser au visage sans justification aucune. Oh, oui, la grande femme aurait aimé se dire qu’elle n’était pas seule dans cette fange qu’elle avait charriée : peut-être qu’il y avait quelque chose de rassurant à plonger avec une autre prédatrice.

Seulement, la colère battant sourdement à ses tempes la priva de discernement : les propres combats de Vera lui échappaient, bien que son attitude se muait, doucement. Laissait croire qu’aucune des deux n’avait réellement le contrôle, que les deux ne cherchaient qu’à le retrouver, à l’arracher à l’autre avec un sourire satisfait.

Mais qui pour leur dire que ce n’était plus possible, maintenant, de revenir en arrière ?

« Fionnuala. Chercheuse Fionnuala Vaël. »

Secret murmuré ? Ou vérité assénée comme une évidence, comme si elle portait en son cœur l’implacabilité de son père et dans son regard la dignité de sa mère ? Comme si ses mots auraient pu être prononcés par le Prince lui-même, comme si ses traits n’auraient pas pu être ceux de la Princesse elle-même ?

Pourtant, ce n’était pas tellement qu’elle cherchait à l’impressionner, cette maquerelle, par son nom de famille – le rôle, la stature, les mots suffisaient, et livrer comme ça un « Vaël » ne faisait que rendre la puînée princière plus vulnérable. Non : en sondant son être, le plus profond que ses prunelles bien exercés – et pourtant prises de doutes – pouvaient lui livrer, la Chercheuse voulait savoir ce que ce patronyme provoquerait chez la maquerelle.

Du dégoût pour la Guerre des rats ? De la curiosité bien intéressée ? Ou, peut-être, avec grand hasard, un tressautement pour la familiarité ?

« Le nom vous convient-il ? Vous rappelle quelque chose, peut-être ? J’ai cru comprendre qu’il était peu commun en Starkhaven, quoi qu’assez connu. »




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
Merci pour les cadeaux  Stareheart:
Hortense Harimann
Hortense Harimann
Salonnière de l'Acanthe
Salonnière de l'Acanthe
Hortense Harimann
Personnage
Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël 011f5ca56cc03348d7b6ea2f5afdfaf0

Peuple : Humain
Âge : 36 ans
Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon
Localisation : Hortense passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe
Pseudo : Velvet
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Nightingale, Anastasiia Horbunova ; Delilah Copperspoon, Dishonored 2 (winterswake & Sergey Kolesov & coupleofkooks & KOHTLYR) ; Nathie (signature)
Date d'inscription : 09/07/2021
Messages : 754
Autres personnages : Marigold
Attributs : CC : 11
CT : 11
End : 15
For : 11
Perc : 15
Ag : 13
Vol : 15
Ch : 15

Classe : Civile, niveau 2
Feuille
Joueur

 

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The Watchful EyeFt. Fionnuala Vaël



Coincée. La Chercheuse ne se défilera pas : Vera le lit dans l’éclat furieux de ces yeux noirs, devine la sentence, sans appel, aux commissures de cette bouche impitoyable. Trop tard. Les mots ne suffiront plus. La main, sur sa gorge nue, corrobore le fatalisme soufflé par l’instinct. Et la colère monte, sourde, aveugle. Trop tard. Le constat agace la maquerelle, à l’instar de cette satisfaction qu’elle s’imagine déceler chez son adversaire… Oh, comme cette démonstration de force doit la conforter dans sa toute-puissance chantriste.

« Fionnuala. Chercheuse Fionnuala Vaël. »

Oh.

Le masque tressaute de surprise, tandis qu’entre les tempes décidément agitées de la matrone, le visage d’un autre Vaël s’esquisse. Et les échos, diffus, de lointaines conversations reviennent brutalement à la surface… Oui, oui… Une sœur… Perdue de vue depuis longtemps… La Chantrie… Avait-il mentionné l’Ordre, ou l’a-t-elle imaginé ? Les souvenirs se mélangent, se heurtent à l’absurde de la situation. Les yeux, interloqués, sondent le visage de cette Chercheuse qu’ils redécouvrent, à la recherche de similitudes - éventuelles ? - avec le double masculin. Il y a ces cheveux, bien sûr, ces mèches noires, épaisses, dont elle devine la texture des boucles pour avoir plongé ses doigts dans celles du frère. Pour le reste… La mâchoire, peut-être ? Les éclats sombres au fond des prunelles ?

« Le nom vous convient-il ? Vous rappelle quelque chose, peut-être ? J’ai cru comprendre qu’il était peu commun en Starkhaven, quoi qu’assez connu. »

Et cette insupportable suffisance…

« Il m’évoque quelques souvenirs, en effet. » Doux euphémisme, quoiqu’elle préfère ne pas développer. La Chercheuse en sait déjà suffisamment sans qu’elle n’ait besoin de se livrer davantage. Et si l’envie débranler la brune dans ses certitudes est grande, le patronyme qu’elle charrie l’est d’autant plus.




Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

Vera devise en #993366
Fionnuala Vaël
Fionnuala Vaël
Chercheuse de la Vérité
Chercheuse de la Vérité
Fionnuala Vaël
Personnage
Illustration : The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël Dmgh

Peuple : Humain.
Âge : 38 ans.
Pronom.s personnage : Elle
Origine : Starkhaven, en son coeur même puisqu'elle a vu le jour au Palais des Princes.
Occupation : Chercheuse de la Vérité : ça suffit déjà à occuper pas mal ses journées, surtout quand il faut tout égrainer dans une ville que vous ne connaissez pas.
Localisation : Crèche non loin de la Cathédrale, dans le Mirestreet, mais passe ses journées à parcourir la cité de Starkhaven ou encore aller jusqu'à Cairnayr.
Pseudo : Kietah
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Yore par Oleg Kapustin.
Date d'inscription : 24/06/2021
Messages : 1591
Autres personnages : Linnarel - Nucci Mansilla - Khaiki Keltarr.
Attributs : Capacité de combat : 18.
Capacité de tir : 8.
Magie : 14.
Endurance : 13.
Force : 14.
Perception : 16.
Agilité : 11.
Volonté : 17.
Chance : 10.

Classe : Templier, niveau 3.
Sorts : Prière à Andrasté (3 PM) : après une prière à la Prophétesse, Fionnuala protège tous ses allié(e)s et elle-même en leur offrant +2 à leur Défense magique jusqu'à la fin de la rencontre.
Frappe vertueuse : à chaque coup porté sur un mage, Fionnuala lui retire 7 points de mana.
Purge du Créateur (6 PM) : Fionnuala peut mettre fin à tout sort en cours d'invocation, ou aux effets encore présents d'un sort.

Feuille
Joueur

 

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The Watchful Eye

Vaël tomba. Que c’était étrange de lire dans les yeux de quelqu’un l’effet d’un tel nom : loin de Starkhaven, au milieu les rues de Val-Royeaux, à l’orée les tours de Montsimmard, entre les vignes de Montfort… Dans les contrées orlésiennes, cette famille arborait les échos ordinaires d’une noblesse haute mais étrangère. Alors, « Justinia II » avait ouvert plus de portes que « Fionnuala Vaël », et on prenait rapidement l’habitude d’utiliser un patronyme pour s’ouvrir rapidement des portes, surtout quand il ne nous mettait pas directement en danger.

Mais ici… ici, les choses avaient drastiquement changé, et Fionnuala le sentit dans le regard de Vera. Ces prunelles sombres si profondes depuis le début de leur échange avaient soudain pris un certain relief : comme si, l’espace d’un instant, d’une occasion irrémédiablement manquée, elle aurait pu tendre la main vers ce visage sévère et saisir une vérité…

Mais la Chercheuse retint sa main ; et la maquerelle, parla :

« Il m’évoque quelques souvenirs, en effet.
- J’adorerais un prochain jour savoir lesquels, Vera. »

Juste Vera, et non Vera juste. Les cartes de la vie n’avaient fait de celle-ci qu’une prostituée, non ? Pourtant, tandis que la tenancière de ces lieux attrapait la bouteille tendue par son invitée pour la porter à ses lèvres, un dernier examen s’imposa de lui-même : et Fionnuala eut un peu de mal à se défaire de ce regard mystérieux, ces lèvres délicatement peintes et ces mèches habilement raccourcies, entre féminité et autorité…

Habiles collaboratrices…

« En attendant… je vous prends ceci en gage de votre bonne foi… »

Question rhétorique qui n’appela pas la moindre réponse : ni les doigts, ni la poigne, ni le regard de la Chercheuse ne permirent la moindre dérobade tandis que le verre se dessinait sous sa peau. Rapidement, sa main se referma avec habitude sur la surface encore chauffée par le toucher de la maquerelle ; et on devinait le goulot encore parfumé par ses lèvres.

« … et je vous souhaite une agréable soirée au Laurier Carmin, conclut Fionnuala Vaël, et j’ai hâte d’avoir de vos nouvelles. Je connais la sortie, et je saurais ne pas déranger le travail de vos humbles domestiques. »

La vérité, se dit Fionnuala en sortant de ce bureau, puérilement fière de pouvoir repartir avec une bouteille de vin orlésien encore un peu remplie, était qu’elle n’avait aucune idée du type de galère dans lequel elle venait de mettre les pieds. L’essentiel n’était-il pas d’avoir l’air convaincante ? Elle assentit d’une gorgée d’alcool sans se rendre compte que tandis qu’elle sortait, elle ne cherchait plus inconsciemment ces longues oreilles et ces mèches blondes ; mais pensait plutôt à ces doigts fermes et ce regard de basalte.




Les choses ne sont plus ce qu'elles étaient est le cri de ralliement des esprits obtus. Quand les hommes disent que les choses étaient mieux, ils veulent invariablement dire qu'elles étaient mieux à leurs yeux, parce que dans leur jeunesse, leurs espoirs étaient encore intacts. Le monde semble forcément plus sombre quand on s'approche de la tombe.

Joe Abercrombie.

Fionnuala s'exprime en Sandybrown (#F4A460)
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The Watchful Eye ft. Fionnuala Vaël