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Melt the snow

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Melt the snowChapitre 3 - Ils s'élèveront quand s'annoncera la chute

Type de RP Classique
Date du sujet Marchiver, 5:13 des Exaltés
Participants @Arnth van Markham & Gavrielle
TW Consommation d'alcool, ...
Résumé Ambiance festive dans une taverne de Chowconer pour combattre le froid de l'hiver.
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>Marchiver, 5:13 des Exaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1404-melt-the-snow#16477">Melt the snow</a></li></ul><p>Arnth van Markham & Gavrielle<u>.</u> Ambiance festive dans une taverne de Chowconer pour combattre le froid de l'hiver.</p>[/code]

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Melt the snow



En cette froide soirée de Marhiver, aucune autre taverne de Chowconer ne pouvait se vanter d’avoir, une ambiance si endiablée et énergique entre ses murs et pour cause : La Compagnie du Chant des Rêves y offrait une représentation musicale des plus flamboyantes.

« En voulez-vous encore? », demanda l’une des artistes à la foule bruyante qui occupait la taverne. La réponse fut positive et gronda comme le tonnerre lors d’un orage. La jeune femme rousse jeta un regard complice à l’un de ses compagnons et leva au-dessus de sa tête avec cérémonie son instrument de musique : une flûte des plus ordinaires qui fit immédiatement réagir ceux et celles pour qui la Compagnie ne leur était pas inconnue. « Et maintenant Starkhaven, je veux te voir danser avec nous! Ensemble, faisons fondre toute cette neige et que le son de nos tambours fasse trembler les murs du Palais et réveille tous les Vaël! », s’écria-t-elle, aussitôt acclamée de plus belle par les fêtards.

La Force porta sa flûte à ses lèvres avec lenteur, jouant ainsi avec l’impatience des gens et se mit enfin à jouer un air rythmé. Un à un, ses compagnons positionnèrent leurs propres instruments et se joignirent à elle. Elle observa un moment la réaction des gens; rien en ce monde n’était aussi exaltant que celles-ci. Tout en continuant de jouer, la rousse se mit à taper du pied et à bouger le haut de son corps. C’était une transe qu’elle apprivoisait avec lasciveté. Bientôt, ce fut son corps en entier qu’elle bougea et elle se mit à danser avec une ferveur de plus en plus déterminée. Elle sautillait et tournait sur elle-même, faisant voler sa chevelure dans tous les sens autour d’elle puis elle cessa subitement de jouer pour mêler sa voix à celle des autres saltimbanques. Elle était légèrement essoufflée, mais cela ne faisait qu’ajouter de l’authenticité au spectacle.

Lorsqu’elle se remit à jouer, elle effectua quelques prouesses musicales dont elle était plutôt fière et descendit de la petite scène de fortune pour rejoindre les gens enivrés par leur performance et par l’alcool. Sa propre transe était contagieuse et elle dansa parmi les gens, se frayant un chemin pour rejoindre les quelques clients qui résistaient encore à se laisser aller au pouvoir de la musique. Elle réussit à en faire danser quelques-uns, dont un Nain âgé qui finit par tourner sur lui-même en rougissant.  

Elle continua de se mouvoir entre les gens jusqu’à ce que la musique s’arrête subitement sous les éclats de rire des saltimbanques et les applaudissements frénétiques de la foule. La Force, quant à elle, avait terminé sa danse effrénée devant un homme de grande taille aux cheveux sombres. Elle plongea son regard dans le sien tout en reprenant son souffle, sa chevelure décoiffée lui tombant dans le visage et demanda : « Alors, tu m’offres à boire? ».

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Il ne sortait jamais, ou très peu, de son temps au Nevarra – quelques soirées ci et là, quand ses compagnons décidaient que les rondins de bois et les tables de classe ne suffisaient plus à leur divertissement, mais rarement sortait-il seul.

« Allez, va te faire des amis !
– J’en ai déjà.
– Oui, mais va t’en faire hors des cours !
– Mallory a raison. Ça te fera un bon entraînement.
– Bon entraînement à quoi ? »


Son père continua d’enfiler ses bottes mais ne répondit pas, ni ne commenta l’air franchement bizarre de sa sœur – il l’interrogerait plus tard. Rien non plus dans son ton n’indiquait un accord avec elle alors qu’elle le poussait dehors. L’observation n’était peut-être pas son fort, mais la scène en disait suffisamment pour faire monter une rancœur acide à la suite de l’incompréhension. Depuis quand les Markham avaient-ils autant de secrets ?

Bizarre, donc, de se réfugier dans une taverne quand la chaleur de son ambassade se faisait trop froide et que les visites éclair de Gail et plus longues des servantes et servants elfes ne suffisaient pas à le distraire. Enfin, il ne regrettait pas pour autant, entouré de gens simples et rougeoyants d’alcool ou de cheminée et de chaises qui ne demandaient qu’à être occupées. Le grand avantage de Starkhaven était dans cette insouciance qui accueillait chacun à sa table – et dans le cas de musiciens, sur la table… Alors que la musique prenait le pas sur les conversations, il s’adossa à un poteau non loin du mur pour mieux voir. La Compagnie du Chant des Rêves passait rarement inaperçue, et il savait ne devoir qu’à un miracle le verre qu’il avait pu vider avant que la rousse ne vole toute sérénité et attention.

Comme tout le monde, il la regarda, écouta, avec un sourire et en tapant doucement la mesure du genou. C’était facile – elle n’avait plus l’air de percevoir plus que la musique, et ses yeux à la fois vides et brûlants attiraient qui les croisait dans son monde – c’était là la vie que les voyageurs vantaient aux citadins et qui, jusqu’à ce qu’elle s’arrête, faisait l’unanimité. La flutiste se faisait flamme, incendie dans la petite taverne, et il échangea des regards amusés et inquiets avec les autres clients restés en retrait. Sans se fondre dans le mur comme certains, il était soulagé quand la musique se calma sans qu’elle l’eût pris pour cible – même s’il fallait pour cela lui faire face alors que, dans un tumulte qui semblait l’avoir oubliée, la flamme redevenait femme.

« Alors, tu m’offres à boire ? »

Un sifflement indiqua que non, tous n’étaient pas retournés à leurs occupations, qu’il ignora. Les gens n’étaient pas si différents entre Starkhaven et Nevarra. Fort de son expérience du dernier, il sourit.

« Un verre ou une bouteille d’eau ? » demanda-t-il en écartant les mèches désordonnées de son visage, coinçant la dernière derrière une oreille presque étonnamment ronde avant qu’elle ne retombe.
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Melt the snowFt. Arnth van Markham



La Force était consciente des regards qui suivaient ses moindres mouvements et qui ne se détacheraient d’elle que lorsqu’elle ne leur offrirait plus rien d’intéressant à regarder. Jouer avec la foule faisait partie de son travail et sa capacité à le faire était déterminante sur le résultat financier de la soirée pour la Compagnie du Chant des Rêves. Elle dansait pour elle, avec elle et flirtait même avec elle si cela pouvait lui rapporter quelques pièces supplémentaires.  

Se faire offrir à boire, à la fin d’une performance, faisait également partie son petit jeu. Qui que soit la personne devant laquelle elle cessait de danser, l’élue ne lui refusait jamais cette faveur. D’une part parce que la foule observait toujours sa réaction, mais également parce que trop souvent, la victime de la rousse était une personne peu habituée aux flatteries. Ainsi, après un moment et pour mettre fin à sa mascarade, elle déposait un baiser sur la joue de la personne choisie, ce qui ne laissait aucune âme indifférente, et elle repartait vers ses compagnons.

Ce soir, le hasard avait voulu que sa transe prenne fin devant un homme jeune et de belle apparence. Pour les clients curieux, l’illusion était parfaite et prenait des airs de jeu de la séduction. Un jeu auquel La Force était prête à jouer.

Elle avait joué la première. Il l’avait suivi.

« Un verre ou une bouteille d’eau? », lui avait-il demandé en devenant plus tactile, ce qui fit glousser immédiatement quelques femmes, jeunes et moins jeunes. Ce geste délicat lui était agréable, mais il y avait longtemps qu’elle ne s’émoustillait plus pour si peu. Ce qui la troubla fut l’accent névarran qu’elle décela chez l’inconnu. Elle avait toujours aimé sa musicalité, sans jamais être capable de l’imiter malgré son apprentissage de la langue.

« Quel choix difficile, souffla-t-elle entre deux respirations, je risque de ne pas me contenter que d’un seul verre. », dit-elle en lui rendant son sourire. Puis, La Force détourna le regard pour regarder derrière elle ses compagnons. L’un d’eux croisa son regard et sans même une parole échangée, les deux artistes se comprirent; en moins de deux, les musiciens se remettaient à jouer.

« Voilà qui devrait nous donner un peu d’intimité… », dit-elle en regardant les clients qui se désintéressaient un à un de ce duo improbable pour rapporter leur attention sur les saltimbanques. La rousse regarda à nouveau l’inconnu et avec l’assurance de ne pas se tromper sur les origines de son interlocuteur, elle poursuivit dans un névarran académique : « Accepte de prendre un avec moi, bel oiseau. Tu pourras ensuite me raconter des histoires sur le Névarra et qui sais, peut-être aurons-nous besoin de la bouteille d’eau plus tard. ».

Pendant qu’elle avait parlé, La Force avait glissé un doigt sur le torse de l’homme en observant les détails de ses vêtements. De la belle ouvrage.

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Difficile de deviner ce qui passait par la tête rousse, pour peu qu’il y ait davantage que le retour à la réalité – elle avait les mêmes yeux brillants que les soldats à la fin d’une bataille, sang noyé d’adrénaline et alimentant tout sauf la tête. Le temps de retrouver une vision périphérique, une ouïe, une conscience – un temps qu’il était tout prêt à lui donner, pas pressé de bouger, mais qu’il ne pouvait qu’espérer court pour s’éloigner des gloussements indiscrets.

« Quel choix difficile, souffla-t-elle entre deux respirations, je risque de ne pas me contenter que d’un seul verre. »

Beaucoup de mots sortaient pendant le réveil, rarement cohérents, et il interpréta ceux-ci comme un aveu de non-savoir, alors qu’elle se tournait vers le reste de la troupe. Toujours là, oui. La musique reprit, moins envahissante mais bienvenue après le chaos de la rousse. Les autres semblaient de son avis, et ils se retrouvèrent… aussi seuls qu’une taverne le permettait.

« Voilà qui devrait nous donner un peu d’intimité…
– Vous allez manquer à vos compagnons, » fit-il remarquer.

Eux continuaient à jouer, sans réelle pause, et les cordes effleurées devaient appeler sa flûte. La compagnie avait un nombre en apparence infini de membres, mais l’absence d’un (d’une) se ressentait, trouva-t-il. Pas que ça dérange la rousse, et son sourire se fit plus distant – de la sincérité comme de son visage. S’il fallait qu’elle reste, elle devrait accepter mieux que les masques de la cour.

« Accepte de prendre un avec moi, bel oiseau. Tu pourras ensuite me raconter des histoires sur le Névarra et qui sais, peut-être aurons-nous besoin de la bouteille d’eau plus tard. »

Sa main attrapa le doigt glissé contre son torse, prudente mais ferme, la bague à son doigt prenant une teinte dorée sous les flammes.

« Ce n’est pas moi le comédien, dit-il en écartant la main audacieuse, la gardant un instant de plus pour retenir quelques secondes la langue, même maladroite, inespérée. Mais vous pouvez me raconter les vôtres et je vous dirai à quel point elles sont fausses. »

L’invitant à le suivre, il s’empara d’une table adjacente à la seconde où ses occupants se levaient, profitant de la présence d’une serveuse pour obtenir un verre de plus.
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Melt the snowFt. Arnth van Markham



« Vous allez manquer à vos compagnons. »
Il était mignon à s’inquiéter ainsi de ses compagnons et de l’ennui qu’ils ressentiraient en l’absence de leur flûtiste. À moins que ce ne soit sa manière à lui de lui faire comprendre qu’elle devrait les rejoindre. Qu’il n’avait plus envie de lui offrir à boire ou, ce qui était le plus improbable, qu’il n’avait tout simplement aucune envie de passer un moment avec elle. Confiante? Oui, elle l’était.

La Force n’avait jamais été l’élément central de la troupe. Tout un chacun était, à un moment ou un autre, la vedette de la représentation offerte. Elle pouvait donc s’absenter un moment sans nuire au spectacle de la Compagnie. L’expérience lui avait aussi appris que les sons aigus et stridents de son instrument ne plaisaient pas à tous. Au pire, les clients se désintéresseraient du spectacle et con sommeraient plus d’alcool, au grand plaisir du tenancier. Au mieux, ils seraient impatients de voir revenir La Force et ne seraient que plus heureux le moment venu... Et commanderaient plus d’alcool. Tout était dans tout.

Parler la langue maternelle d’un homme (ou d’une femme, La Force n’avait aucune préférence), quel que soit l’accent avec lequel ses mots étaient prononcés, avait quelque chose de séduisant qui avantageait généralement la jeune femme. Ainsi, la rousse fut surprise lorsque la main de l’inconnu attrapa son doigt pour l’arrêter dans sa caresse. Son regard se posa un instant sur la bague dorée au doigt de l’homme, puis elle leva lentement les yeux vers son regard perçant.

« Ce n’est pas moi le comédien, mais vous pouvez me raconter les vôtres et je vous dirai à quels points elles sont fausses. »
Raté. La Force avait décidément choisi une victime perspicace qui, contre toutes attentes, avait vu juste dans le petit jeu qu’elle se plaisait à jouer. « Ne serais-tu pas en train de supposer que je suis une menteuse? », demanda-t-elle plus brusquement qu’elle ne l’aurait souhaité. Que ses intentions ou ses paroles soient accusées d’être fallacieuses, là n’était pas réellement le problème; l’illusion faisait partie de la vie de la saltimbanque. Ce qui choquait davantage la jeune femme était d’avoir été déjouée par un adversaire talentueux, ce qui la rapprochait dangereusement de la défaite. Le jeu venait à peine de commencer!

Malgré cela, l’inconnu l’invita à le suivre. Faible espoir que la partie n’était pas terminée. Ou alors, il s’agissait là d’une belle perte de temps et d’argent. L’idée d’abandonner cet homme traversa donc naturellement l’esprit de la saltimbanque, mais il piquait sa curiosité et elle était assoiffée. La rousse le suivit donc jusqu’à une table à proximité. « Il y a des années, je me suis fait la promesse de ne plus jamais être déshydratée… ». Un mystérieux sourire s’accrocha à ses lèvres alors qu’elle observait le verre qu’une serveuse posait devant elle.  « Souhaites-tu que je commence par te raconter cette histoire? Elle devra néanmoins être en langue commune ou orlésienne, selon ta convenance. Tu sais, afin qu’elle semble… Comment dire… Plus véridique! », annonça-t-elle avec théâtralité. Autant lui en donner pour son argent.

Depuis qu’elle avait rejoint la Compagnie du Chant des Rêves et qu’elle avait troqué son prénom pour La Force, elle n’avait plus jamais offert à quiconque le respect d’être vouvoyé. Le bel inconnu devait donc s’y accoutumer.

« À la comédie, aux mensonges et aux vérités voilées! », lança-t-elle en levant son verre pour trinquer avec l’homme. Elle but une longue gorgée, savourant le gout du liquide et sa texture sur sa langue puis, en reposant son verre avec cérémonie, elle s’humecta les lèvres et dit : « Avant de te confier mes plus sombres secrets, je veux en savoir plus sur toi et sur ce qui te donnes le droit de juger de la véracité de mes paroles. Tu sais déjà de moi que je suis l’une des artistes de la Compagnie du Chant des Rêves, que je suis une excellente flûtiste et que je suis d’une beauté flamboyante… ». Sur ces derniers mots, elle mima une révérence et porta à nouveau son verre à ses lèvres. « Et toi, qui es-tu? ».

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« Ne serais-tu pas en train de supposer que je suis une menteuse ?
– Pas vraiment. »

Offensée ? Non, elle n’y avait pas assez droit, même s’il lui était redevable pour les quelques mots et l’accent nouveau. Le compliment qui allait avec – évidemment qu’Arnth était nevarran, inutile de demander – l’avait mis de meilleure humeur qu’il n’avait anticipé, s’en rendant compte au moment de s’assoir seulement. La musicienne pouvait-elle l’avoir prévu ? Si l’éducation était aussi orlésienne que l’accent deviné, c’était possible. Difficile d’être sur ses gardes ici, malheureusement, mais il ne l’écouterait pas avec moins d’attention.

« Il y a des années, je me suis fait la promesse de ne plus jamais être déshydratée… »

L’information soudaine le surprend, et il hausse un sourcil, supposant que c’est à elle qu’il doit sa compagnie. C’est pour la boisson qu’elle n’a pas tourné les talons la seconde où elle s’est arrêtée devant lui, après tout, pas pour sa belle chemise – mais encore ?

« Souhaites-tu que je commence par te raconter cette histoire ? Elle devra néanmoins être en langue commune ou orlésienne, selon ta convenance. Tu sais, afin qu’elle semble… Comment dire… Plus véridique !
– Je ne savais pas que le nevarran était pour les mensonges. »

La déception amène la plaisanterie, comme le veut la tradition. Il aurait aimé que la bulle dure, quitte à encourager les murmures des idiots, mais il compatit trop avec la lutte qu’est un langage étranger pour l’imposer. C’est à l’hôte de choisir.

« Je vous écoute, » reprend-il en commun. L’histoire l’intéresse un peu.

Il lève son verre contre le sien et l’abat doucement contre la table – constatant par là qu’il est bien rempli, Starkhaven est avare sur la mousse – avant d’en boire quelques gorgées. Ils en sont à boire au faux, ça annonce le ton de la suite ; du divertissement, comme elle a promis, et peu de vrai. Tant pis, c’est une belle soirée pour abandonner la vérité… La saison ne s’y prêtait-elle pas ? À eux les histoires rêvées, les mondes d’ailleurs et l’oubli. Il aurait pu mieux tomber que talentueuse et belle, comme elle dit et qu’il ne dément pas, sourit presque – mais il a oublié de se présenter.

« Vous pouvez m’appeler Arnth, je n’ai pas de surnom plus facile. Si ça ne suffit pas à juger, je serai bon public. »

Il l’est toujours – preuve en est-elle. Si la voix est bonne, si les mots sonnent juste, qu’importe le contenu ? La suspension d’incrédulité a été dure à apprendre, mais facile à ressortir quand elle est maîtrisée. Rien n’est vrai, tout se tient, longue vie à la musicienne !

« Je ne critiquerais de toute façon que ce que je connais. Si votre histoire se passe hors du Nevarra, vous êtes à l’abri. Vous savez d’où je viens, ça devrait suffire à me justifier de ce côté, » ajoute-t-il en se souvenant qu’il ne connaît toujours pas son nom, encore moins un éventuel titre, et qu’elle veut sûrement plus que ça pour le replacer. « Je préfère le commun, d’ailleurs, sauf si un bonjour et un au revoir vous suffisent. En Orlésien je ne sais pas beaucoup plus. »
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