-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal


EVENEMENT - [8] Observé le mal dans les yeux

Frère Génitivi
Frère Génitivi
Conteur érudit
Conteur érudit
Frère Génitivi
Personnage
Illustration : EVENEMENT - [8] Observé le mal dans les yeux Lgqv

Occupation : Je retranscris vos histoires pour que les ères suivantes s'en souviennent...
Pseudo : Compte modérateur
Crédits : Adamant (avatar).
Date d'inscription : 23/06/2021
Messages : 400
Feuille
Joueur

 

   

Évènement - Chapitre 2

Observer le mal dans les yeux

Crédits : SPEEDPAINT - Ascenders (ANTIFAN-REAL, DeviantArt)
Personnages
Tour 8
Vous avez enfin...
... observé le mal dans les yeux.

Vous n’avez pas le temps de vous remettre de votre combat, comme de vos découvertes, qu’un rugissement terrible ébranle les racines de la terre. Les parois de la cavité tremblent, de toute leur hauteur, de toute leur profondeur : vous avez cette impression terrible qu’elle menace de s’écrouler sur elle-même. Vous-mêmes titubez sur ce sol, tombez ou vous rattrapez, manquez de trébucher sur les corps encore chauds de vos adversaires ; mais surtout, cherchez instinctivement l’âme la plus proche à laquelle vous raccrocher. Vous avez l’impression que tout le métal du monde s’est rassemblé en deux immenses blocs de métal que l’on cogne, frotte, qui crissent et harassent tout ce qui les entourent.

Et en réponse à ce cri, les engeances se mettent en mouvement, et empruntent toutes un seul et même tunnel, rivière hideuse, continue et sans limites.

Le rugissement strident ébranle les fondements du monde et, pourtant, vous ressentez que ce n'est pas la pire chose que vous ayez pu entendre : car vous possédez vos propres profondeurs, vos propres jardins, vos propres secrets et, pour celles et ceux pour lesquels ce refuge se flétrit à mesure que les années s’égrènent et que la maladie se propage, voilà qu’on y entre. Le chant le plus beau que vous n’ayez jamais entendu, ni cru pouvoir entendre : celui qui échappera éternellement à la sensibilité de vos oreilles pour ne résonner qu'avec votre corps, avec la Souillure rongeant votre âme, avec cette partie de vous qui ne vous appartient plus et qui viendra, un jour, vous embrasser dans une étreinte éternelle. Le monde tremble devant sa terreur quand vous, esclaves de l’Union, êtes figé.e.s par sa splendeur.

Car, plus qu’un cri, voilà que le dragon marche. Vous le voyez enfin. Il marche et si ses larbins terribles ne se poussent pas, elles passent de pourriture à trépas en une fraction de seconde : si vous détournez les yeux, alors vous n'échapperez pas aux cris abominables de leur agonie. Vous l'admirez enfin. Le dragon marche et, même s’il est bien plus bas que vous, vous le voyez : vous n’avez jamais vu créature aussi immense de votre existence. Son corps n’est qu’un squelette de pierre sur lequel se tendent des tendons secs, lambeaux de chair claquant à chaque mouvement. Son corps n’est qu’un amas d’écailles et d’excroissances violacées, et rien qu’à leurs vues vous avez l’impression de sentir vos cœurs fragiles s’y empaler. Ses muscles sont fabriqués par la Souillure elle-même, lui conférant une force dépassant votre entendement : et ses ailes, fines comme du papier, vous renvoient les images de vos pires cauchemars, les incarnent et leur offrent une danse macabre. Un instant, sa tête se balance et observe toute la cavité : et alors, vous observez le mal dans des yeux luisant d’un éclat terrible, d’une innommable couleur n’appartenant pas à ce monde qu’elle promet pourtant de précipiter à sa chute, dans le chaos et dans la douleur. Vous l'observez enfin.

Et puis, alors que l’archidémon passe devant vous, ne vous a pas vus, moucherons sans importance, qu’il choisit son chemin comme le roi des enfers qu’il est, suivant ses hideux valets, vous ressentez cette aura viciée, souillée, mauvaise ; cette fournaise qu’il dégage naturellement et que vous n’osez imaginer concentrée dans sa gueule aux innombrables épées acérées.

L’Ancien Dieu des Esclaves s’avance désormais sur Thédas. L’archidémon mène désormais les engeances. Andoral appelle désormais au Quatrième Enclin.
Et vous y répondrez, Garde des Ombres.

Issue

... et maintenant ? : vous ne pouvez pas outrepasser la surprise et l'horreur que provoque cette vision, réelle, de l'archidémon : vous avez ressenti l'Appel de l'Enclin dans votre corps entier et il vous a cloué.e.s sur place. Bientôt, en un temps qui vous paraît infini et inquantifiable, le dragon disparaîtra dans la terre comme il est apparu, tandis que ses armées d'engeances ne cesseront d'emprunter les tunnels des Tréfonds pour engloutir Thédas entier. L'heure du choix va sonner pour vous...

Consignes
  • Le dernier tour sera posté le 3 novembre 2022.
  • Pour ce tour 8, vous observez l'hideux spectacle tant redouté : l'archidémon s'est éveillé et marche sur Thédas, menant ses armées d'engeances. Sous vos yeux horrifiés et, surtout, figé.e.s par votre stupeur. Il vous faudra du temps pour vous remettre de votre vision, qui que vous soyez ; en attendant...
  • Observer le mal dans les yeux et les choix attenants s'adressent en premier lieu aux Gardes des Ombres et aux organisations affiliées. Si vous pensez que votre personnage est concerné, n'hésitez pas à contacter @Frère Génitivi.
  • Vous pouvez vous joindre dès ce post à l'event.
  • Votre post d réaction est optionnel et doit être, de préférence, court.
  • N'oubliez pas que les évènements qui se déroulent dans l'event sont, par principe, des secrets avoués, connus des joueurs et joueuses mais pas des personnages.



Durant mes pérégrinations, toutefois, j’ai trouvé un récit commun à toutes les peuplades de cette contrée ; un récit d’orgueil et de damnation qui, malgré quelques variations, reste identique en substance.
Celle de leur combat contre la chute inévitable de notre monde.

Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 

Le Mal avait bien des regards. Il y avait celui, veule et sanglant, de la violence cupide, où la mort valait quelques sous, et parfois moins, celui qui s’expliquait par l’habitude, la faim ou l’indifférence, celui qui foulait aux pieds les autres pour survivre. Il y avait celui, haineux et aveugle, de la violence furieuse, où la mort valait quelque absolution, et parfois plus, celui qui s’expliquait par la folie, l’endoctrinement ou la cruauté, celui qui abattait pour rayonner. Il y avait celui, pervers et sournois, de la violence muette, où la mort tenait lieu de plaisir, celui qui ne s’expliquait pas, ou si peu, celui qui détruisait pour jouir. Ces maux étaient les lieux communs des vivants, humains, elfes ou nains, et tous partageaient cette capacité à l’enfer. Ils la justifiaient, l’excusaient, ou l’arboraient en étendard pour les plus odieux – et les plus honnêtes, peut-être. Mais il y avait un ultime mal, et celui-là était au-delà de tout ce qui pouvait être imaginé, parce qu’il était, tout simplement, dans sa forme la plus pure, la plus brutale. Il n’avait pas d’autre but, pas d’autre existence, pas d’autre horizon. En un sens, il était pire, et meilleur. Pire, parce que rien n’aurait pu l’arrêter, parce qu’il était multitude et solitude. Meilleur, parce qu’en étant, il échappait à l’interrogation de savoir s’il eut pu y avoir une autre issue. Pire, parce qu’il était sans âme, sans apprêt, sans tentative pathétique de se dire qu’un autre monde aurait été possible. Meilleur, parce qu’il offrait une plongée consolatrice dans ce qui n’avait d’autre possibilité de compréhension que le néant.

Longtemps, Andra avait considéré avoir vu le mal dans les yeux. Même les engeances rencontrées au cours de son existence de garde n’avaient jamais été qu’un pis-aller au cauchemar. Les hommes, avait-elle toujours répété, étaient capables de bien pire, car eux pouvaient choisir un autre destin. Ils étaient en mesure de faire le bien, chose qui ne pouvait être dans l’entendement d’une engeance. Peu importait leurs chaînes, à un moment, chacun choisissait d’emprunter un chemin. Rien dans son existence n’avait jamais été pire que la haine des siens, que les hurlements des chiens, que la sensation de fin. Ni l’hideux faciès de l’engeance, ni les ravages des guerres fanatiques n’avaient été à la hauteur de ce premier et ultime désespoir. Même les démons, dans l’Immatériel, n’étaient pas capables de créer autre chose que la simple copie de ce qui avait été. Pourtant, là, dans les Tréfonds, à cet instant, la mage se demanda s’il était possible qu’elle se soit trompée. Qu’il existât quelque chose d’autrement plus sombre, plus noir, que la mort elle-même. C’était un appel à la destruction, au néant. C’était l’Appel, et ses muscles restèrent désespérément figés tandis que son œil demeurait fixé, hagard, face à la monstruosité de muscles à vifs, de nodules putrides et de chair tuméfiée qui avançait de son pas ébranlant le monde. Clouée au sol par sa chute sous l’impact du sol qui se tordait, la garde demeurait pétrifiée, comme si rien d’autre n’existait que cette lente procession sordide à la gloire de sa terreur avide. Pour la première fois de son existence, les voix doucereuses qui ne la quittaient jamais se turent, chassées par plus puissant, plus fort, plus odieux qu’elles. Et elle l’entendit.

O chant suppliant, ô chant délicieux, ô chant ravageur ! O temps, ô vie, ô mort ! Fines notes ruisselantes, elles s’égouttèrent dans son âme, se transformèrent en courant doucereux, enflèrent en torrent mourant. Ce n’était ni beau, ni laid. Aucun mot n’eut pu décrire la sensation qui la parcourut à cet instant : ni plaisir, ni douleur. Ailleurs. Son cœur se déchira. Comment vivre sans cet aria qui lui éviscérait les tympans et qui détruisait son corps ? Son esprit se fendit. Des images de hordes déferlantes, de macchabés suppurants, de champs hurlants s’imposèrent sans qu’elle ne puisse les évacuer. Mais elles étaient si belles, si douces, enveloppées dans cette mélopée qui montait, montait, montait et conduisait à une acmée d’une splendide agonie. Symphonie de muscles disloqués, d’os broyés et d’âmes suppliciées devint hymne de l’orgueil, de la déraison et du massacre pour orgue de barbarie en carnage majeur, jouissance mineure. Puis son œil vint, et Andra l’observa du sien. Comme ses propres ombres étaient fragiles, face à l’âcreté de cette noirceur profonde, inégalée, inégalable. C’est que son œil luisait d’un monde humain, alors que l’orbite jaune rayonnait d’une autre réalité, plus dérangeante, étrangère et en même temps, si évidente, si proche, si … Le récital de cet orchestre démoniaque continuait, jusqu’à une ouverture qui lui donna l’impression que du métal fondu venait se déverser dans ses veines. La sensation, brûlante et pénétrante, sublime et enivrante, martyre et désolante, manqua expulser ses poumons de son propre corps. La créature infernale avançait, d’une majesté putrescente, charriant avec elle sa cour de pestilence, nimbée dans son aura de pure perversité.

Submergée par cette vision, par ce chant, par la lente réalisation de ce qu’il advenait, de ce qu’il adviendrait, Andra sentit sa bouche s’ouvrir et composa la litanie la plus ordurière qu’il lui était possible d’invoquer, en répétant avec une virulence muette le mot de Cambronne.

Senaste avait eu raison. L’Enclin arrivait. L’Enclin marchait sur ses quatre pattes, agonie, cauchemar, souffrance et violence, avec son cortège d’esclaves innombrables.
Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 

Observer le mal dans les yeux


TW : Horreur et désespoir, scène volontairement impactante émotionnellement

Saam

Quand cela s’arrêterait-il ? Quand cela s’arrêterait-il donc ? Peur, détresse et débâcle valsaient avec mon cœur sur une crête de vagues sulfureuses, à leur cadence orageuse je battais, poitrine tonnante, je tournoyais en esquif fasciné parmi les remous dont ces viles maîtresses du tourment, manœuvres de peine, se rendaient reines. Cenwyn, dans le vent de bravoure limpide et simple des souffles pour lesquels seul l’instant charrie importance, s’était empressée de rattraper le gouvernail de mon navire chavirant ; son soutien, ferme, se raffermit encore lorsque la clameur du conflit éclata à l’horizon, et elle m’emporta sans s’interroger dans la houle dévolue à l’urgence qui entraîna nos compagnons d’armes vers l’aval, là où mugissements désespérés et plaintes furieuses s’abattaient, diluviens, sur un océan de bataille que je ne percevais que de loin, englouti par mon brouillard.

Nous débarquâmes trop tard pour nous dresser enfin face au fléau que plus tôt nous avions esquivé, mais ce qui avait semblé juste méfiance auparavant venait de clamer sur le triomphe d’ici un tribut bien cruel : celui de ce sang qui s’écoulait, de cette plaie qui béait, de ce corps de bleu anxieux qui s’égarait sur une grève de noir jonché d’inerte, malgré les mains expertes de serah Andra pour le sauver du naufrage. La fidélité rivetée jusqu’à l’os, jusqu’à ma chair broyée dans sa main gantée de fer, Cenwyn ne me lâchait pas davantage. Pire, elle m’écrasait, m’ensevelissait sous le poids de l’émoi ; brisé par sa force que la stupeur et l’effroi rendaient incommensurable, je résolus de tirer faiblement l’uniforme sous les plaques d’acier afin de lui signifier qu’elle pouvait, sinon se rassurer, au moins me libérer, et espérer que je tinsse debout par moi-même. En dépit de mon trouble poignant, l’indéfectible jeune femme accéda à ma prière muette, et j’hésitai de quelques pas sur le sol inconstant, entre les cadavres ignobles et pourtant encore moins déformés par les affres de la mort qu’ils n’avaient paru aberrants parés des reliefs de la vie, le vague au cœur et l’âme voguant – toujours, je repoussai ces nausées provoquées par la lente descente de l’épouvante le long de mes veines, et qui ne paraissait jamais connaître de conclusion.

Au bord de l’abîme, je me redressai à peu près et m’apprêtai, chancelant, à chevroter à ma camarade quelque balbutiement inintelligible pour soulager ma souffrance inexprimable, mais j’eus à peine le temps de fendre la bile séchée qui encollait mes lèvres.

GRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Le rugissement éventra l’air et ébranla la terre. Ce que la confusion avait brouillé de lignes dans mon esprit à la dérive, sa révolte sépulcrale les disloqua en bris de verre, ravages et tremblements, et les parois s’incurvèrent, les pierres s’effondrèrent tandis que nous vibrions à la saccade de leur glas. La structure du monde spirala, perdit consistance. La roche ondoya sous nos pieds telle une mer prise de folie, et nous basculâmes, moins sonnés par la chute que le choc de l’onde qui vrillait nos crânes et retentissait, interminable, au fond de nos âmes. Sous mes yeux, des fissures s’ouvrirent, serpentèrent, odieuses, et je ne sus si j’assistais là au supplice de la roche qui cédait sous l’ardeur écorchée du son, ou bien au dernier cri de ma raison. Les Tréfonds entiers frissonnèrent à l’entente de cette agonie horrible, cette rage aigüe, cette voix du gouffre qui n’avait rien d’animal, ni d’humain, ni de terrestre, qui n’aurait dû appartenir à la réalité et sonnait pourtant bien réelle, clairon d’outre-tombe, par-là tombe. Bestiale et tellement moins, mortelle et tellement plus, en son sein avide brûlait la promesse que tout prendrait fin avec elle, sur une note hurlante de cauchemar. Annihilatrice.

Enjôlé par le vide, mon regard, seul à maintenir un cap dangereux au milieu de l’apocalypse, rebondit et roula, inéluctable, en circonvolutions sur la corniche, droit vers son aplomb, droit vers les ombres… Comme guidé par une vicieuse main, puissance fatidique, il vacilla, s’accrocha, ultime instinct, et s’aimanta à ce qui serait… à ce qui était… son destin… et le destin d’une vie… et le destin de la Vie.

Créateur, aie pitié !


Cenwyn

Qué-ce qu’a beuglé comme ça ? Ça tremble, boudiou ! On tient pus sur nos guibolles et y’a l’plafond qu’a l’air ben décidé à dire bonjour au plancher. Faut-y qu’on soit bazardé dans un tel pétrin ! On va finir ‘crabouillé, purin, qué-ce que vous barbouillez, voyez pas qu’y faut déblayer l’terrain ? Mais y’a tout qui s’mélange, pus possible de tenir franc, on trabuche, on culbute, on roule… Oh brin, ça braille ‘core ! Ça va jamais s’arrêter ?! Ça m’brise les oreilles ! Pitié, faites que’c’chose ! Faites qu’ça s’taise !

Foutrecré, et où y’est, Saam ? L’sol qui s’rebiffe m’a fait ratterrir l’pif à deux pognes d’une sale trogne d’engeance, j’vois pus rin qui s’passe en-dehors d’son gros mufle tout gâté. Rah, dégage, saleté, c’est pas toi mon pote ! Saam ? Saam, où que t’es ? Les s’cousses m’font chambouler, mais j’crois que j’le place, là, juste au… bord du goulot ? Hé Saam, fais pas l’idiot, ça remoule tell’ment qu’tu vas y bailler pieds d’vant, dedans l’trou, à y baisser la frange comme tu l’fais ! Mais Créateur, qué-ce qu’tu guignes là-bas, viens, y’a rin à r’luquer dans c’fossé, rin que d’la pierre, des engeances et… OH BORDEL DE CHIOTTE-


Saam

Ô Créateur, pitié, sauve-nous ! Nous n’avons pas mérité pareil sort ! Créateur, Toi qui T’es détourné, je T’en supplie, reviens porter Ta protection à Tes enfants, nulle autre lumière ne pourra les aider en ces heures sombres !


Cenwyn

NON, c’est pas possible, hein ? C’est p-pas vrai, pas vrai, c’est pas vraiment c’que… c’que j’crois que c’est ? J’me suis astiquée les yeux mais nan, ça part pas, nan bon sang, ça veut pas partir ! Purin de purin de purin d’merde, on est d’dans, d’dans jusqu’au cou… jusqu’à la mort !


Saam

Nous ne pouvons pas lutter ! Ô grâce, nous ne pouvons pas lutter contre ces ombres ! Andrasté, prête-nous chaleur et confiance, pour ce que Tes fidèles n’en trouveront plus au crépuscule qui s’annonce !


Cenwyn

J’vais chialer, merde, j’veux pas, j’veux pas chialer, j’veux pas m’dégonfler mais j’peux pas, j’peux pas, merde, j’ai la brumeuse à l’œil, Maman, Artur, j’suis désolée, j’suis tant désolée, j’peux pas vous prév’nir… j’peux rin faire… qué-ce qu’on va d’venir, hein ? Qué-ce qu’on va d’venir ?


Saam

C’est un monstre… Une… Une horreur sans nom… Que fait-elle ici, Créateur ? Que fait-elle ici-bas ? Pourquoi l’avoir relâchée sur nous ? Pourquoi ici, pourquoi maintenant ?

Son œil… Le Mal dans son œil ! Il me hante, il me dévore ! Protégez-moi, je vous en supplie, il va m’engloutir tout entier ! Comment telle abomination peut-elle fouler le sol de Votre création ? Oh, que les malheurs des hommes ont l’air petit, sous le feu de ce foyer du Vice ! Et pourtant, ce sont bien eux qui l’ont initié !

C’est donc pour ce Mal que Vous vous en êtes allé ?

C’est donc pour ce Mal que nous devons payer ?

Ce Mal qui réside en ces yeux embrasés, est-ce le même qui bouillonne à la source de nos péchés ?

Créateur, Andrasté, ayez pitié de nos âmes ! Ayez pitié de moi, je… je ne veux pas mourir ici ! Je ne veux pas mourir ici ! PITIE, JE NE VEUX PAS…


Résumé:

Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Personnage
Feuille
Joueur

 

EVENEMENT - [8] Observé le mal dans les yeux