Vos instincts ne vous ont pas trompés : ce sont bien des engeances qui arrivent vers vous et qui, à mesure qu’elles approchent, vous ressentent comme vous les ressentez. Leurs cris toujours plus rauques à mesure que votre poitrine souffle ne laisse présager aucun doute. Mais tandis que vos compagnes et compagnons s’élancent au combat, pour saisir leur effet de surprise, vous préférez rester en arrière : certain.e.s ont même remarqué des cavités desquelles pourraient s’échapper des dangers…
Et non sans raison. Le bruit et l’odeur du sang ont l’air d’avoir attiré d’autres charognards des profondeurs : bipèdes roses à la mâchoire rose sertie de dizaines de dents, pas plus hautes que votre genou, des chattemites observent et attendent la première occasion pour s’en prendre à vous. L’une d’entre elles s’aventure vers vous : d’un geste preste, vous l’abattez immédiatement, faisant suivre ses abominables consœurs. Les engeances, quant à elles, ont été nombreuses mais maîtrisées : quand vous revenez au combat, les genlocks gisent tous morts sur le sol, et vous en achevez même un agonisant. Et il règne depuis la cavité un silence assourdissant.
Des plaintes et pleurs étouffés attirent votre attention, bruissements dans le vide : l’un.e des vôtres, qu’iel soit de la Commanderie d’Antiva ou des Marches Libres, peut-être même vous-même, a été blessé.e au cours de l’escarmouche, d’une plaie ouverte aussi grave qu’impressionnante qu’iel tente de refermer vaille que vaille. Il faut rapidement s’en occuper, et c’est à son assistance que vous courrez – si seulement le temps ne joue pas constamment contre vous…