• @Alzyre de Launcet
• @Hareas Virnehn

Les bruits de ses talonnettes continuent de résonner à l’étage tandis que vous prenez la suite de M. Sarsigné, écrasant sous vos propres bottes la porcelaine de son noble masque : à croire que les orifices sans yeux vous prient une dernière fois la pitié. Mais vous n’offrirez aucune pitié à ces impériaux illuminés, et encore moins à leurs bourses si lestes. Alors, vous vous précipitez dans les escaliers, montez plusieurs à plusieurs les marches, enfoncez la seule des portes fermées, pour découvrir l’homme entouré de deux jeunes enfants, et aidant son troisième à passer au travers de la fenêtre. Le poids même léger de l’enfant retombant dans la rue et commençant à courir parvient à vos oreilles entraînées : mais impossible de le rattraper, son père vous barre la route. Comme vous êtes bien plus nombreux que lui, sans arme, et vous avez de toutes les façons l’air hostiles, l’ayant menacé lui et son épouse sans aucune vergogne : le voilà qui se saisit d’une chaise à sa portée et que ses vieilles leçons d’une escrime improvisée sont mises à profit. Quelle que soit l’issue de on sort est totalement entre vos mains, sous les regards effrayés des deux enfants de toute façon trop jeunes pour oser faire quoi que ce soit.
Vous rejoignez après toutes ces histoires vos compagnons à la sortie, et savez désormais qu’il vous faut retrouver Brasir au point de rendez-vous. Bien que les bruits inattendus de la procession lointaine vous surprennent…

Retrouver Brasir : avec le soutien du couple Sarsigné bien acquis, vous décidez de rejoindre le point de ralliement fixé près de la Halle aux Serpes, pour la dernière étape de la prise du quartier. La suite se déroule ici...

• Le prochain tour s'ouvrira le 18 octobre 2022.
• Pour ce tour 4, vous avez décidé de prendre la suite de M. Sarsigné protégeant ses enfants, même désarmé ; si son sort est entre vos mains, vous vous dirigez ensuite vers le point de ralliement donné par Brasir.
• Reconquérir un foyer perdu et les choix attenants s'adressent en premier lieu aux Hors-la-Loi et aux organisations affiliées. Si vous pensez que votre personnage est concerné, n'hésitez pas à contacter @Frère Génitivi.
• Vous pouvez poster à la suite pour contextualiser et détailler le choix de votre personnage. Ce post est optionnel et doit être, de préférence, court.
• N'oubliez pas que les évènements qui se déroulent dans l'event sont, par principe, des secrets avoués, connus des joueurs et joueuses mais pas des personnages.

Hareas ne s'attendait pas à cela en débarquant dans la pièce. Il pila net, sourcils froncés, pas sûr de comprendre la situation. Enfin, si. Il comprenait ce qu'il se passait. Il ne comprenait simplement pas pourquoi. Monsieur Sarsigné devait se douter qu'ils ne le laisseraient pas fuir, et pourtant il l'avait fait, et ils les avait conduits tout droit à ses enfants. Ceux-là même qu'il essayait de protéger avec une chaise, maintenant.

L'homme était stupide.

Un bruit de chute, suivi par des petits pas précipités, l'informa que le gosse qui était passé par-dessus bord ne s'était pas cassé une jambe, c'était déjà ça.

Hareas s'écarta de la porte restée ouverte en faisant signe aux deux mômes restants.

VOUS. DEHORS.

Il s'appliquait à parler fort et distinctement, pour être sûr d'être compris par-dessus son accent. Les enfants pouvaient décider de courir vers leur mère, ou rester terrés dans un coin, au choix. Hareas ne comptait pas leur faire du mal, mais il ne prenait pas la responsabilité de leur traumatisme.

Il fit deux pas vers leur père en dégainant son couteau de chasse. Il avait noté que son compagnon d'armes possédait lui aussi un arc. Voilà qui pourrait toujours tenir Sarsigné en joue, au cas où il décidait de jeter un autre gamin par la fenêtre - ou de s'y précipiter lui-même. Hareas en doutait, mais avec celui-là il préférait ne pas s'avancer.

Pose ta chaise, l'Orlésien, c'est pas ta peau qu'on veut. Mais ça peut s'arranger si tu continues à nous emmerder.

Il fallait se montrer plus persuasif, cette fois, pour être sûr qu'il comprenait bien le message. Il fit signe à son comparse qu'il pouvait, s'il le souhaitait, entamer les négociations. Il parlait orlésien, après tout, et Hareas ne maîtrisait pas assez bien le Commun pour expliquer dans le détail et sans s'énerver ce qu'ils recherchaient exactement. Il commençait à perdre patience.

Ils sortirent après avoir obtenu ce pour quoi ils étaient venus. En repassant par le salon, le regard d'Hareas accrocha un petit objet brillant, une minuscule cuillère en argent, qu'il glissa dans sa poche avant de retrouver les autres au point de rendez-vous. Pourvu que Brasir ait tenu parole...

Résumé: