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Désolée, nous sommes fermées - feat Arlisa

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Désolée, nous sommes ferméesCHAPITRE DEUX : CEUX QUI MARCHENT DANS LES PAS D'ANDRASTÉ

Type de RP Vie quotidienne
Date du sujet 3 Gardien 5:12
Participants  @Arlisa & @Eilhana
TW violence, vulgarité, ressentiments envers les elfes
Résumé Une rencontre malvenue entre Eilhana et les marins qu'elle avait croisé à Cairnayr, une course poursuite qui finira par déboucher dans la boutique d'Arlisa.
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>3 Gardien 5:12</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1060-desolee-nous-sommes-fermees-feat-arlisa#13790">Désolée, nous sommes fermées</a></li></ul><p><u>Arlisa & Eilhana</u> Une rencontre malvenue entre Eilhana et les marins qu'elle avait croisé à Cairnayr, une course poursuite qui finira par déboucher dans la boutique d'Arlisa.</p>[/code]

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Désolée, nous sommes fermées"Encore toi ?!"

Un nouveau jour, une nouvelle recherche dans l'immensité de la cité de Starkhaven. Depuis son premier passage elle finissait par être connue des gardes en faction à l'entrée. Elle se présentait docilement, mais en renâclant, à l'entrée. Répondait aux mêmes questions de manière mécanique et partait disparaître dans les rues de la cité pour quelques heures voir la journée entière, tout dépendait de sa forme et de sa patience vis à vis des grands centres urbains. Au départ les gardes commençaient très clairement à se méfier de cette Dalatienne qui venait et repartait tout les jours. Puis au bout d'un moment la suspicion s'étiolait pour laisser place à la routine. Ils avaient beau fouiller ses affaires elles ne transportait rien d'autre que ses qu'elle possédait.

Elle avait beau y venir de plus en plus régulièrement, la cité lui faisait toujours le même effet. Un sentiment d'écrasement et d'étouffement s'emparaient d'elle. Explorer cette cité était comme une plongée en eau profonde. Une pression de plus en plus forte à mesure qu'elle s'enfonçait de plus en plus dans les rues tentaculaires de la cité-état. Quand elle en ressortait enfin la dalatienne était submergée par ses émotions. Prises de grattements compulsifs et l'impression d'être recouverte d'une crasse invisible, empuée par les odeurs de la cité. Des crises de larmes et une toilette aussi hystérique que compulsive rythmaient les retours dans sa cachette au fond des bois. Comment, comment Linnarel, Islan, Drynne et Ielvin faisaient-ils pour supporter pareil endroit ? Starkhaven mais aussi Cairnayr étaient à ses yeux pareil à des fosses à purin dont elle devait chaque jours en parcourir la fange à la recherche d'une trace de son congénère.

Aujourd'hui c'était une nouvelle plongée dans Starkhaven. Une nouvelle interminable marche d'exploration dans ce dédal de rues et d'artères. Le quartier de Sullenhall était une fourmilière grouillante de vie. Des badauds vendants leurs produits, des aventuriers à la recherche de travail. Nombres de boutiques vendaient de la nourriture prête à être consommée. Des bruits et des odeurs à donner le tournis à la dalatienne tant il y avait d'informations à analyser et à percevoir.

Elle se glissait dans la masse humaine. Pas bien grande elle se sentait bien souvent submergée par la foule, incapable de voir au delà des personnes devant elle. La crainte toujours grandissante de se noyer et de se perdre dans ce flot humain. Son regard tentait de percevoir des devantures, des indices pour essayer de se retrouver. Seulement un malheur n'arrivait jamais seul et dans son égarement elle eut la malchance de faire une mauvaise rencontre. Des marins ayant quitté Cairnayr pour la ville afin de dépenser leur salaire avaient repéré la Dalatienne. Rapidement l'un d'eux reconnut cette frimousse rousse entre mille. "Putain," S'exclamait le marin alors qu'il était accoudé au comptoir d'une échoppe à attendre son morceau de pain au lard. Sans attendre il bourrait le flan de son comparse d'un coup de coude. "C'est elle ! C'est cette infâme petite garce !". Les deux rustres suivaient l'elfe du regard et prenaient sa suite dès leur pitance empochée. L'un et l'autre bousculaient les passants pour arriver plus rapidement. Rapidement, la main grosse comme un battoir s'écrasait sur l'épaule de la Dalatienne. "Comment on se retrouve !" Disait-il à son adresse. "J'vais t'apprendre à m'avoir pété l'nez espèce de sale petite garce !" En les apercevant, en sentant l'étaut sur son épaule, l'estomac de la rouquine se tordait. Tout son être hurlait une chose et unique chose : courir, fuir. Ici, en cette ville si peuplée d'humains, personne n'allait prendre son partie. D'un geste elle se soustrayait et filait à toutes jambes pour leur échapper. "Reviens par ici toi !" Mugissait-il alors que son comparse enchérissait par derrière dans l'espoir d'avoir la foule avec eux : "Reviens par là sale voleuse !"

Eilhana filait et fusait au travers de la foule agglutinée dans la rue marchande. Elle renversait des passants et des étalages. Bondissait sur des charrettes et obliquait dans une ruelle. A ses trousses elle entendait les deux rustres la courser. Ils étaient dans son sillage et elle n'avait pas réussi à les semer. Seulement c'était avec horreur qu'elle s'apercevait qu'au fond de la ruelle c'était une impasse. Elle se retrouvait piegée comme un rat et les deux marins allaient bientôt pouvoir la cueillir quand ils auront enjambés les caisses et les planches renversés. Elle paniquait et cherchait une issue en tentant d'ouvrir et d'enfoncer des portes sans succès. Elle remarquait que celle où elle s'énervait l'interstice entre le sol et le bois de la porte. Sans plus de cérémonie, faisant fi de la prudence et des risques elle rassemblait ses forces en réduisant le voile entre l'immatériel et le réel.

Jet d'attribut de magie : 14/16 - Réussite

Puis formant un petit tourbillon autour d'elle, balayant les feuilles mortes et la neige au sol en un cercle parfait, elle se retrouve sous les formes d'un fier furet. Mais pas le temps de se réjouir de sa réussite, elle s'enfonçait dans la faille pour pénétrer le bâtiment. Ses yeux minuscules comme des billes observaient son environnement tandis qu'elle entendait derrière la porte les hommes s'étonner et se questionner d'où elle avait pu passer. Essayant à leurs tours les portes closes sans succès avant de repartir. Ainsi Eilhana avançait à quatre et petites pas, rapidement et discrètement, dans un véritable capharnaüm d'objets en tout genre. Elle entendait des pas venant de l'étage, l'endroit était habité...

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- Quel temps de chien, rouspète Arlisa en essayant du mieux qu’elle peut de combler les interstices des fenêtres de son appartement à l’aide de quelques bouts de tissus. Son regard inquiet se pose sur son fils, pris d’une quinte de toux.

Un simple mal de gorge la veille, Arlisa ne s’en est pas inquiétée : elle s’est contentée de lui donner du lait chaud, infusé avec quelques feuilles et racines d’elfidée. Malheureusement, son état s’est empiré dans la nuit et il s’est réveillé avec une mauvaise fièvre : il est au lit depuis le réveil, le front brûlant et le corps frissonnant, et elle n’a pas assez d’argent pour payer un guérisseur qui pourrait l’aider.

- Shira, va rafraîchir le linge s’il te plaît, demande Arlisa à sa fille, en désignant le bout de tissu humide posé sur le front brûlant de Talen.

La petite s’exécute, l’inquiétude de sa mère est palpable et le visage de la fillette a perdu de son insouciance et de son espièglerie habituelle. Elle descend les marches à toute allure pour rejoindre l’arrière boutique, où se trouve la bassine d’eau fraîche où elle trempe le linge. Mais, alors qu’elle s’apprête à remonter, son attention se porte sur la boutique, d’où provient un bruit curieux. Quelqu’un s’acharne sur la porte d’entrée, verrouillée. Sa curiosité trop grande, la petite ne peut s’en empêcher : elle entrouvre légèrement la porte de l’arrière-boutique pour jeter un coup d'œil et essayer d’apercevoir qui donc s’énerve autant sur la porte du magasin. A cet instant, un frisson étrange la parcourt puis, elle le voit : celui qui tentait d’entrer avec tant d’ardeur (et qui y est finalement parvenu) n’est autre qu’un énorme rat !

- Shira ! Qu’est ce qui te prend autant de temps ? gronde Arlisa depuis l’étage.

- Maman ! Maman ! crie la fillette en remontant à toute vitesse. Il y a une grosse bête qu’est rentrée, c’est un rat je crois ! Il était énorme comme ça, dit-elle en écartant les bras.

- Bon sang, pas encore… Reste auprès de ton frère, je vais aller nous en débarrasser avant qu’il y en ait toute une famille.

Refermant la porte doucement derrière elle, Arlisa descend tout aussi discrètement et récupère un balais, qu’elle tient comme une arme. Elle ne compte pas faire dans la délicatesse.

- Alors, où te caches-tu ? murmure-t-elle, en s’avançant dans la boutique, son regard parcourant la pièce à la recherche de sa cible. Crois moi, je vais pas te rater…
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