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J'te jure, y'a un truc là bas ! |EBBA UREÑA

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J'te jure y'a un truc là-bas !CHAPITRE DEUX : CEUX QUI MARCHENT DANS LES PAS D'ANDRASTÉ

Type de RP Classique
Date du sujet 10e Marchiver, 5:13 des Exaltés
Participants  @Ebba Ureña et Ayred Tanassavir
TW Racisme, langage crû
Résumé Ayred se voit contraint de quitter le camp par un froid polaire, ce qui l'amène à tomber sur une situation plutôt singulière.
Pour le recensement


Code:
[code]<ul><li><en3>10e Marchiver, 5:13 des Exaltés</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1038-j-te-jure-y-a-un-truc-la-bas-ebba-urena#13355">J'te jure y'a un truc là-bas !</a></li></ul><p><u>Ebba Ureña et Ayred Tanassavir</u> Ayred se voit contraint de quitter le camp par un froid polaire, ce qui l'amène à tomber sur une situation plutôt singulière.</p>[/code]

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J’te jure y’a un truc là-bas ! Tu peux pas juste dire à quelqu'un "va creuser là bas"

Un frisson lui échappa l’invitant à ajuster sa cape.

Bien sûr, il était plus résistant au froid que la plupart des humains, nomade oblige, mais ça ne voulait pas dire qu’il ne le ressentait pas du tout et aujourd’hui il était particulièrement agressif.

Un claquement de langue lui échappa encore alors qu’il se disait presque que c’était dans ces moments là qu’on en venait à regretter de ne pas avoir un toit au-dessus de sa tête et un bon fauteuil en face de la cheminée. Presque.
D’ailleurs, en plus du froid, il y avait autre chose qui agaçait Ayred qui, considérant la météo, aurait préféré rester tranquillement au camp : Il devait sortir aujourd’hui, pour aller à la rencontre du fournisseur du clan, encore et toujours en retard. Cette fois il ne pouvait pas attendre, il avait absolument besoin d’un ingrédient pour un onguent, justement pour permettre aux plus jeunes d’éviter une partie des microbes de l’hiver, et il devait donc se déplacer. Encore.

Et ce n’est pas parce qu’il faisait son devoir qu’il n’allait pas le faire en râlant. D’ailleurs, c’est ce qu’il était en train de faire, ruminant dans sa barbe à jamais inexistante, surtout qu’il se mettait à neiger. Il avait fait le plus gros du chemin, déjà, non pas que ce soit particulièrement loin, mais rien que l’idée de se déplacer vers Starkhaven, voir même vers Corintamh, avait tendance à lui provoquer des crises d’urticaire mental, et chaque pas dans l’humus glissant et gelé le rendait plus maussade encore, non pas qu’il fût particulièrement jouasse en général. C’était quelqu’un d’agréable à côtoyer, il le savait bien.

Bien occupé à ses pensées si inutilement dramatiques, il ne réalisa pas tout de suite que quelque chose clochait. En effet, bien que la forêt soit plus silencieuse en hiver, la plupart des animaux étant entrés en hibernation, elle ne l’était jamais vraiment, Ayred était habitué aux craquements, que ce soit à cause de quelque chose de vivant ou simplement de la météo elle-même, aux bruissements diverses et éventuellement aux grognements…Mais les trois en même temps, venant du même endroit et accompagnés d’un bruit de grattement qui s’apparentait à quelque chose qui creusait, ça c’était quand même plus rare en cette saison.

Le Dalatien se figea, s’auto clouant le bec, pour une fois. Il n’avait pas son bâton avec lui, c’était toujours le cas quand il allait vers les agglomérations humaines, mais ça ne l’empêcha pas de se préparer à utiliser sa magie en cas de besoin. Il aurait pu contourner, essayer de profiter du brouhaha provoqué par la chose qui creusait pour se faire discret et filer vers sa destination initiale, mais c’était sans compter sur sa curiosité maladive, il voulait savoir, il le devait. Donc il se fit le plus silencieux qu’il le pouvait, gardant la bouche bien fermée et regardant avec attention où il marchait pour s’éviter une embarrassante voir dangereuse glissade mais aussi pour garder le contrôle sur le bruit qu’il produisait lui-même.

Et, soudain, au détour d’un arbre particulièrement gros, l’elfe aperçut enfin la source du bruit. De nouveau, il se figea, une expression perplexe et parfaitement coite. Quelqu’un était en train de creuser vigoureusement près des racines du chêne centenaire, en jurant et projetant des mottes de terre gelé tout autour de la zone.

Si ça avait été un humain, Ayred se serait détourné sans mot dire, méprisant et blasé quant à la tendance naturelle des hommes à faire des choses inexplicablement stupides, mais c’était une elfe et la curiosité du mage Dalatien s’en trouva piquée davantage. En fait, il réalisa qu’il était resté statique à l’observer pendant un temps beaucoup trop long pour être autre chose que gênant, aussi il se racla la gorge, à plusieurs reprises, pour tenter d’attirer l’attention de l’elfe singulière encore dos à lui.

« On peut savoir ce que tu fais ? » S’adressa-t-il finalement à elle, une fois qu’il se fut impatienté, en commun bien que très accentué, et d’un ton toujours aussi agréable à l’oreille, ce n’est pas parce qu’il s’avérait que c’était une elfe, pas une humaine, qu’il avait complètement abandonné le mépris, d’ailleurs un claquement de langue suivit la tirade, assorti d’un regard de jugement.

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Il insistait encore, agitant le papier sous mon nez. Le marché était simple : j'allais chercher son "butin" enterré, et en échange je pouvais partir avec un part du butin et quelques pièces d'or. C'était tentant, mais j'avais du mal à le croire entièrement. J'avais des tâches importantes à faire, et je me voyais mal me justifier auprès des autres en disant que je m'étais "absentée le temps de creuser après des krakens". D'un autre côté, la curiosité de voir si ce trésor était réel titillait mon esprit. Rien ne me prouvait que ce trésor était vrai.
"Mais si j'te le dis poupette." lâchais le vieillard assis sur sa caisse.
"Et qu'est-ce qui me dis que j'vais pas me faire ouvrir les tripes pendant que tu va décamper sans tambour ni pompette ?" disais-je en maugréant dans mon commun hasardeux de la rue
"Trompette." me corrigeait-il avant d'ajouter : "T'es la seule à m'avoir aidé.. Les autres y m'trouvent emmerdatoire. Et j'suis plus proche de descendre la garde que de dépuceler la nourrice."   disait-il. Enfin il le disait de façon plus courtoise mais je ne savais pas pourquoi, je retenais plutôt ces expressions.
"D'accord... Je promet pas d'y aller tout de suite. Mais si c'un piège. Je vais défendre ma queue, tu peux être sûr. Vas-y, files moi tes indications" grommelais-je de bien mauvaise grâce avant de me poser pour noter les élucubrations de cet ancien.


Une heure après j'étais dans la forêt à essayer de me repérer. Je lui avais menti, bien sûr. Je n'avais aucune intention d'attendre. Si je trouvais quelque chose, peut être allais-je songer à retourner le voir pour partager. Si non, je me tâtais fortement à aller le dessaler un peu dans le port.
Parfaitement inconsciente, j'avais optée pour un large manteau pourpre, qui tenait bien chaud, et était un peu trop grand. Il couvrait ainsi amplement mon haut à plume rose, bien plus léger. Mes bottes d'équitations tenaient au sec mes pieds. Enfin me les gelais car je ne portais qu'un pantalon de cuir noir, déchiré, qui n'atteignait même pas la moitié de mes cuisses. Pour finir le gai tableau, j'arborais un tricorne à plume lui aussi. Dans le doute j'avais pris du matériel, une pelle, et mon sabre. J'étais prête à toute les éventualités.

Toute ?

Non.

Qui aurait pu le croire ?

Je n'étais pas prête à ce qui m'attendait dans la forêt :
Des arbres.

"Riez ! Riez ! Vous verrez quand j'aurais le butin" grognais-je à moi même alors que je m'étais égarée pour la treizième fois alentours.
J'étais une marin ! Une fille de la mer et des embruns. Je sautais de voiles en cordages. Je nageais avec les dents-longues. Je n'étais pas une de ces elfes qu'on pouvait voir bondir de branches en branches en imitant des cris d'animaux. Cet endroit n'était pas mon élément.
Pour être totalement franche, cela devait être peut être la troisième forêts que je visitais de toute ma foutue vie.

Par frustration plus qu'autre chose, j'avais commencé à creuser au pied d'un arbre qui semblait correspondre aux indications du vieil Hector. J'avais quelques doutes quand au fait d'être au bon endroit. Le froid commençait à se faire plus mordant sur ma peau tatouée exposée. Le tout alors que l'effort me tirait quelques goûtes de sueurs, me faisant tomber mon chapeau dans une piètre volonté de m'alléger le corps.


« On peut savoir ce que tu fais ? » prononçait alors une voix grave et velouté derrière moi, dans un commun correcte malgré un accent notable. La question était alors suivi d'un claquement de langue méprisant. Je défarguais jusqu'à devenir livide. Je ne l'avais pas entendu arriver celui-là.

Fidèle à moi même je répliquais, cinglante quand bien même j'étais pâle. J'ignorais sur qui j'étais tombée.
"Ca se voit non ? Je suis en train de danser l'anse du panier sur la place du déchard !" marmonnais-je en faisant volte-face. En me tournant, derrière deux yeux pleins de jugements se dessinait un visage pâle couvert de vallaslins, surmonté d'oreilles pointues. Un homme, un elfe. Que faisait-il si loin des bas-cloitre ? Il s'était égaré ? Ou bien une course à faire pour un maître ? Ou alors...  venais-je de tomber sur un Dalatiens ?
Il portait ce qui s'apparentait à une cape de voyage pour se protéger des éléments de cet hiver si mordant, ce qui semblait aller dans le sens de cette dernière hypothèse..
Pendant un bref instant je n'affichais plus mon expression d'agacement pour n'afficher que de la surprise. Je m'attendais à un piège, une embuscade. Pas au passage d'un autre elfe.
"Si tu viens pour me donner à la bourbonnaise, tu devrais vite te déguiser en cerf..." lui lançais-je avec méfiance.

Toutefois, après quelques secondes à s'observer ainsi en chien de faïence, je comprenais devant son air qu'il n'était pas la pour me poignarder. Je n'étais même pas sûre qu'il me comprenait quand je parlais. Après tout si les légendes étaient vrais, cet elfe avait sans doute été élevé par des animaux. Mon langage était celui des voleurs et du peuple. Je venais à me frotter les cheveux, une longue tignasse rousse, puis je lui offrais un sourire.

Je me permettais alors un premier pas. Je ramassais mon chapeau, et le portait à mon cœur en m'inclinant : "A l'évidence tu n'es pas un ennemi. Mes excuses pour mes propos. Pour te répondre, je chasse la richesse ! Un ancien m'a donné des indications pour trouver ses affaires et lui ramener. Je cherchais l'endroit. Mais je crains m'être égarée. Peut-être pourrais-tu aider une de tes sœurs de la mer ?"

Puis, avant qu'il ne me réponde, je réalisais que je n'étais pas certaine qu'il était en mesure de comprendre mon commun. Je répétais donc de façon fort maladroite et peu juste grammaticalement, le tout lentement en faisant de grands gestes des mains et des bras : "Moi. Elfe des mers. Sœur toi. Moi chercher dans forêts, affaires sous terre, pour ancien sans jambe. Lui pas capable marcher. Toi pouvoir aider moi ?"

C'était raciste ? Sans doute un peu.
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