Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal


Que le moins fin gagne (Paco Tohopka)

Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 

Que le  moins fin gagneCHAPITRE DEUX : CEUX QUI MARCHENT DANS LES PAS D'ANDRASTÉ

Type de RP Classique
Date du sujet 3 Marchiver 5;13
Participants @EBBA UREÑA @Paco Tohopka
TW Vulgarité, sexisme, luxure, beauferie
Résumé Ebba et Paco fêtent leur retrouvaille comme au bon vieux temps. En s'alcoolisant et se montrant déplacé. Absence de finesse au rendez-vous.
Pour le recensement




Code:
<ul><li><en3>3 Marchiver 5;13</en3> : <a href="https://ainsi-tomba-thedas.forumactif.com/t1022-que-le-moins-fin-gagne-paco-tohopka">Que le moins fin gagne</a></li></ul><p><u>"Ebba Urena" "Paco Tohopka"</u> Ebba et Paco fêtent leur retrouvaille comme au bon vieux temps. En s'alcoolisant et se montrant déplacé.  Absence de finesse au rendez-vous..</p>

Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 

J'avais longuement hésité. Cela faisait maintenant déjà quelques semaines que j'étais arrivée à Starkhaven, mais j'étais toujours en train de fuir et de me cacher à cause de mes petits "litiges" avec mes anciens collaborateurs. Enfin ça c'était avant. La nouvelle était tombée et ils reprenaient la mer ! J'allais finalement pouvoir reprendre ma vie en arrêtant de mouiller mes bibelots.
Il fallait dire qu'aucun de ses gars me faisait peur individuellement, mais à deux équipages sur ma croupe, la il fallait avouer je n'étais pas sereine. Mais je m'égare !

J'avais imaginé plein de façons de fêter ma nouvelle liberté. Beaucoup impliquaient de me faire une petite chiffarde ou caresser le gardon. Encore fallait il dénicher une brodeuse pas trop cher.
Toutefois, une autre idée m'était venu en route pour le bordel le moins cher du coin. Et si j'allais renouer avec le bon vieux temps ? Je savais qu'il était en ville pour l'avoir vu de loin, quand j'étais planquée dans un grenier des quais. Il créchait régulièrement sur des bateaux de pêches ce fripon.

Revoir Paco Tohopka. Plus j'y pensais, plus j'étais persuadée que c'était ce que je devais faire pour au mieux fêter ma nouvelle vie. Pourquoi ? Mais parce que ce bon vieux Paco était bien un des seuls que je pouvais qualifier "d'amis" dans cette ville. On avait fait les quatre cent coups ensembles. On avait tronché des gonzesses ensemble. On avait castagné ensemble. Paco, c'était mon gars sûr.
A chaque fois que l'on s'était croisé dans un port, cela avait été comme une bouffée d'air frais pour moi. Si quelque chose goûtait le bon vieux temps, c'était bien ce brave Paco. Bien sûr, il y avait eu des hauts et des bas dans notre relation. Notamment une tragique histoire avec une wagon de troisième classe... Paco pour moi, et moi pour lui, c'était un peu comme une cuite au vin de cuivre : à petite dose c'était le pied, mais jamais ô grand jamais, il fallait que ça soit quotidien.
Dans tout les cas, je savais que je pouvais lui faire confiance, et cela malgré qu'il soit un humain. J'espérais bien, au fond de moi, qu'il en allait de même pour lui.
Il pouvait me faire confiance, et si il me demandait de l'aide, j'étais presque sûre de répondre à son appel. Sans même lui facturer. Mais je ne lui avais bien sûr jamais dis, je ne lui dirais sans doute jamais. Ce con là serait foutu de le faire sinon.
"Oh et puis zut. Je vais le chercher ce fils de boulanger !"



Il était tard, on était en milieu de nuit. J'avais mis du temps à trouver le bon bateau, puis à le convaincre que je n'étais pas un fantôme ou un rêve. On entendait la musique joyeuse depuis la ruelle où l'on se trouvait. Pour l'occasion j'avais mis une tenue assez révélatrice. Un bon vieux écolleté plongeant sur mon absence de relief, mais dévoilant au passage mes tatouages. Un pantalon déchiré qui laissant voir mes fines jambes, et un chapeau à plume rose du plus bel effet.

Je tournais mon regard vers l'homme derrière moi, sans pouvoir réfréner mon sourire. On était sérieusement en train de faire ça. Et ce brave Paco s'était laissé tiré de son lit pour l'occasion !
Je plissais quand même les yeux dans l'obscurité, je me demandai si il était totalement réveillé. Peut-être que je devais répéter de nouveau les enjeux ?

"Encore merci le zig. Si tu savais. Je suis comme une attoucheuse chez le boucher ! Hahahahaha !" riais-je de bon cœur avant de reprendre. Il valait mieux que je lui rappel les règles, on avait pas joué à ça depuis des années.

"T'es bien réveillé ? Tu te souviens des règles ? Le jeu se termine quand la taverne ferme, ou quand un de nous se fait jeter dehors. A chaque fois qu'on prend une baffe ou un râteau, on boit un verre cul-sec. Çui qui gagne c'est çui qui a obtenu le plus d'adresse à la fin, gonzesses comme gonzes. Un baiser compte quand même que pour un !" commençais-je à détailler.
"Si ça commence à tourner à l'eau de boudin. On se serre les coudes et on se brise d'ici.... Oh et bien sûr, çui qui perd file à çui qui gagne une dizaine de dorées !" terminais-je en partant alors vers les portes de la taverne.

Paco avait plus d'expérience que moi pour parler aux gens. Moi, j'avais mon charisme purement Antivan et l'élégance elfique de mon côté. Que le meilleur gagne !
Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 



La carcasse du bateau tanguait dans tous les sens, menaçant à chaque violente vague de me projeter au loin. J’étais à la fois émerveillé par cette beauté déchaînée et effrayé par ce dont elle était capable. La perspective que l’océan soit le cercueil qui recueillerait mon corps fatigué était plaisante, bien que la mort me terrifiait. J’avais beau me sentir libre sur cette plaine bleue, la noyade me filait la chair de poule. Ma main qui s'agrippait à la corde me permettait de tenir debout, pendant que j’observais l’horizon à perte de vue. Le ciel noir était plein d’orages éclatant ici et là, qui illuminaient le paysage, offrant une vue comme on n’en voyait jamais sur la terre ferme. Puis tout à coup, alors que dans les nuages le tonnerre gronde, une voix au loin me fit tournoyer sur moi-même. Je cherchais la source, en vain, avant de lentement me réveiller…

— AAAAHHH

Le cri du pirate qui se réveilla en sursaut, en voyant ce visage sorti d’outretombe juste au-dessus du sien, fit douloureusement palpiter son coeur. Fallait savoir que y’avait pas mal de monde qui voulait sa peau à Paco, il en avait volé plus d’un et arnaqué plus d’autre. Le voleur n’était pas non plus dur à trouver, perché sur les quais ou bossant chez l’marchand de poissons, errant sur la route entre Cairnayr et Goldhead. Ca aurait pu être n'importe qui des imbéciles qui s'étaient faits avoir, mais pas ce soir, son heure n'avait visiblement pas sonné.

— Hé merde, Ebba ! lâcha-t-il, mi frustré d’avoir été arraché d’un rêve aussi beau qui lui rappelait le bon vieux temps, mi heureux de voir l’elfe qu’il qualifiait comme ce qui se rapprochait le plus d’une amie. Elle avait toujours été là pour lui, lorsque leur chemin se croisait. C’était une femme qui avait une paire de burnes bien plus imposantes que la plupart des larcins connus par Paco. Son sourire en disait long sur ce qu’il pensait de l’arrivée de la pirate à Starkhaven. Tout le monde finissait par échouer ici, les opportunités y étaient grandes pour ceux qui savaient se débrouiller avec le peu qu’ils avaient. Et ce bout d'femme là était très douée pour se sortir des pires galères.

Leurs bottes martelaient le sol vers un des bordels les plus abordables niveau prix. Évidemment, ça n’avait rien de comparable au Laurier Carmin et la bâtisse minable posait directement l’ambiance. Celle-ci n’y était cependant pas à refaire ; quasiment toutes les nuits, la guindaille festoyait entre ces murs et c’était en ces lieux que les deux hors-la-loi prévoyaient de passer la nuit. A peine entré que déjà, l’odeur d’alcool prenait  au nez, la fumée formait des nuages au-dessus des têtes des clients.

— La dernière fois ça r’monte à si loin. J'crois même que c'était à Llomeryn... C’était lequel d’entre nous qui s'était fait jeter déjà ? dit-il, ricanant en se remémorant certains souvenirs qui refaisaient surface.  De sombres histoires qui ne devaient, ô grand jamais, pas être contées.

Paco avait vite émergé et reprit ses esprits. La soirée s’annonçait bonne en compagnie d’Ebba et sa sacoche à moitié remplie en pâtirait forcément. — Bon, j’offre la première bière ! Ils ont du whisky mais vu la gueule du bordel j’te dis pas l’arrière goût qu’ça a. Le pirate se frotta les mains encore gelées, il ne se découvrit pas tout de suite de son long manteau à fourrure. En regardant les catins se balader aux alentours, il ne put s’empêcher de penser à Sioned. Encore. A se dire qu’elle ne serait pas ravie de l’avoir vu délaisser le Laurier pour se vautrer chez la “concurrence” qui n’en était pas réellement une, mais hé, qu’est-c’qu’elle croyait ? Il pouvait pas juste l’avoir embrassée et continuer à fréquenter les filles de Vera. Il aurait pas supporté qu’elle joue le rôle d’intendante avec lui, ni devoir réfréner son envie de la toucher, de goûter une nouvelle fois à ses lèvres. Ca craignait grave.

— Honneur aux dames, Ebba. Ouais, quand j’veux, mais surtout quand ça l'arrangeait, j’peux être un vrai gentleman.


Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 

TW:

L'endroit n'était pas trop mal entretenu, même si on était loin du grand luxe de certaines maisons de compagnie d'Antiva. Cependant je devais avouer que j'avais déjà fréquenté bien pire. Que ça soit pour le travail ou pour le plaisir d'ailleurs.
Je lâchais un ricanement en repensant à cette histoire, avant de répondre à mon compagnon : "Llomeryn ? C'était moi, je crois. Parce qu'après avoir dragué le videur, j'ai dragué sa compagne. Quel boulette. J'pouvais pas deviner qu'elle était au comptoir. C'est ma faute. Leçon retenue."
Le froid à l'extérieur était aussi acerbe que la morsure d'un drake. Surtout que pour le coup, j'avais opté pour une des tenues les plus légères qu'il me restait dans ma maigre garde-robe. Il fallait au moins ça pour convaincre Paco de me suivre. Le seul soucis c'était que j'étais à deux doigts de virer au bleu, et de me taper des engelures. Ce qui était bien la dernière chose que j'avais envie de me taper.
Je n'étais pas peu contente d'enfin rentrer au chaud. Il ne me restait plus qu'à trouver deux trois personnes pour réchauffer mon corps, et une chope pour faire de même avec mon gosier.

Visiblement ce bravo Paco avait la même idée en tête, je tournais alors mon attention sur lui, affichant un petit sourire en coin.
"Si c'est toi qui offre... Tu sais, même le pire whisky a un certain goût agréable quand il est gratuit !"
Je lui emboitais le pas jusqu'au comptoir, pressée d'avoir un peu d'alcool dans le sang. J'étais bien trop sobre, depuis bien trop longtemps. Une fois les commandes de bière passées, je revenais à la charge pour le taquiner :
"Honneur aux dames ? Gentleman ? T'as surtout oublié comment on fait, avoue ! Ou alors t'as trouvé un boulet ? Me dis pas que tu t'es casé ?"

J'allais donc devoir prendre le taureau par les cornes et voir si j'étais encore douée pour ce genre de pêche. Je laissais vagabonder mon regard sur les voyoutes présentes en écoutant la réponse de mon ami. Il devait bien y avoir une ou deux vrilles dans le tas. Je n'étais pas vraiment d'humeur à me dégoter un chauffe la couche ou un chevalier de la galipette. Je voulais un peu de douceur ! Peut-être était-ce ce long moment isolée ?

Je repérais rapidement un joli bout de femme enfoncée dans des coussins, bien en chair et  grassouillette. J'étais une brindille elfique, sans oublier que j'avais vécu nombres d'années en mer. On ne pouvait pas dire qu'on voyait souvent ce genre de "physique" sur les ponts, alors j'avais toujours eu un faible pour ce genre de formes rondelettes. Je me dirigeais d'un pas agile vers elle, abandonnant Paco, pour lui tenir un discours dont j'avais le secret :
"Hey beauté. On peut dire que tu as du monde devant et derrière toi, t'as l'air de savoir vivre. Tu ne voudrais pas venir partager une assiette et m'aider à me réchauffer ?" roucoulais-je en me penchant pour m'attarder sur son gilet.

J'étais peut-être un peu rouillée. En tout cas c'était ce que je me disais alors que je retournais près de Paco en me massant la joue après la gifle monumentale qui venait de la rougir. La femme, outrée, m'avait bien faite comprendre qu'elle n'était pas une prostituée. Ni intéressée par les femmes. Et encore moins touchée par mes "compliments".
Je revenais près de Paco, prélevant plusieurs gorgées à ma bière. Je maugréais ensuite vers mon camarade : "Vulgaire, sale et bête à manger du foin, je veux bien. Mais j'ai vraiment l'air pauvre ? Ou c'était juste pour me vexer qu'elle a dit ça ?"

Je ré-ajustais mon chapeau, puis reprenais comme si rien ne s'était passé : "Qu'est-ce que tu deviens toi ? Il y a du neuf dans ta calle ? Oh, et le suivant est pour toi."
Invité
Invité
Invité
avatar
Personnage
Feuille
Joueur

 




La camarade n’avait pas tardé à peser la balance, car à peine avait-elle eu son précieux liquide entre ses doigts fins, que sa curiosité l’emporta. Paco n’eut alors qu’une seule fraction de seconde pour répondre… un infime laps de temps durant lequel il s’était demandé quelle était la bonne réponse. Sioned était certainement une femme qu’il aimerait garder jalousement auprès de lui, mais excepté un baiser dont il sentait encore la chaleur sur les lèvres, plus rien n’avait suivi. Quand bien même cela aurait été le cas, le pirate ne souhaitait pas que sa vie de bandit vienne empiéter sur le chemin tout tracé que l’intendante du Laurier avait emprunté. Si ça s’trouve, elle ne souhaitait même pas que leur rapprochement se sache. — Moi, casé ? j’sais que ça fait un bail qu’on s’est pas vus mais quand même, faut pas déconner, y a des choses qui changent pas ! répliqua-t-il en se noyant dans son verre, histoire de couper court sur le sujet.

Alors que Paco observait son amie s’élancer dans la chasse, il prit place plus confortablement sur son siège en bois parce que pour sûr, il allait bien s’marrer. Pas besoin d’entendre ce qui se disait entre les deux femmes, il avait suffit de constater l’air complètement offusqué de l’interpellée pour déjà éclater de rire. Ebba revenait avec la joue rougie, toute mignonne après sa piteuse tentative que Paco applaudit tout de même. Juste par principe. Car il suffisait qu’il lui arrive de même pour que la tatoueuse lui renvoie l’ascenseur avec bien moins de retenue. — Bon écoute, j’veux bien mettre ça sur le dos de l’échauffement. Après tout on est pas mal rouillé, pas vrai ? on avait d’autre préoccupation que s’attirer les faveurs d’une… oh pas mal, celle-là, pas mal du tout, lâchait le pirate en plissant les yeux sur une humaine aux cheveux courts, blonds. Elle était tout l’inverse de ce que dégageait Sioned et c’était parfait. — Prends-en d’la graine, sauvageonne, grogna Paco en emportant son verre avec lui. Il marchait d’un pas nonchalant vers la femme aux yeux de biche, dont les cils interminables semblaient la faire loucher. — Salut ma belle ! oh.. mince, excuse-moi, je t’ai prise pour une amie ! Mais tant qu’on y est, pourquoi pas faire connaissance ?

Jet d’attribut Chance raté

La jeune femme fixait Paco d’un air sceptique avant d’éclater de rire avec toutes ses amies qui l’entouraient. Sur le coup, le voleur qui de coutume avait vachement d’assurance aurait largement préféré se prendre une bonne baffe, ça valait mieux que ces rires moqueurs aussi douloureux que des lames transperçant votre égo. La queue entre les jambes, le rivenien rebroussait chemin jusqu’à Ebba, évitant de capter son regard. — Ouais, définitivement, c’est un échauffement. J’te propose qu’on choisisse chacun pour l’autre. Les sourcils froncés, encore touché par cet échec cuisant, il termina son verre d’une traite. Un p’tit remontant nécessaire pour oublier.
— Sinon pour t’répondre, non, rien d’nouveau. J’ai échoué ici et fini par devoir mettre mes mains dans les entrailles de poissons pour survivre. Me semble qu’mon père aussi était… Paco se tut, mais qu’est-ce qu’il lui prenait de parler d’ça ? D’un sujet beaucoup trop sensible, beaucoup trop personnel, pour être abordé dans cet endroit au milieu de tant d’inconnus. Certes, Ebba n’était pas une inconnue, mais le gaillard ne lui avait pas parlé de son passé et c’était pas dit qu’ça l’intéressait non plus. Le regard du pirate se perdait sur un couple qui roucoulait au fond de la salle. Un sourire carnassier s’étendit sur son visage. — Ces deux-là ils sont pour toi. J’ai l’sentiment qu’ils sont ouverts à toute suggestion qui donnerait des paillettes à leur couple tombé dans la monotonie. Vas-y Eb’, sauve leur mariage ! Voyant le verre presque vide de l’elfe, Paco fit signe au serveur de servir les mêmes boissons. — Si t'y arrives, tu pourras m'demander tout c'que tu veux ! En vérité, Paco était certain que son amie reviendrait bredouille dans moins d'une minute et qu'il pourra se vanter peinard d'avoir davantage gardé la main.




@Ebba Ureña Barrelroll
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Personnage
Feuille
Joueur

 

Que le moins fin gagne (Paco Tohopka)