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Chapitre 1 - Bénis soient les champions du Créateur

Andrasté
Andrasté
Prophétesse du Créateur
Prophétesse du Créateur
Andrasté
Personnage
Illustration : Chapitre 1 - Bénis soient les champions du Créateur 00271e5d6ef73524ca7af225b44553f426543b3d

Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Je rappelle au Créateur le malheur des hommes qu'il a pourtant promis d'aimer...
Localisation : Aux côtés du Créateur.
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Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Adamant (avatar).
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Joueur

 

Chapitre Un

Bénis soient les champions du Créateur

« - Rien n'est infini ici-bas. - Ce que gagne l'un, l'autre le perd. - Qui vole son prochain - Porte atteinte à son être et son esprit. - Notre Créateur le constate le cœur lourd. » Cantique de la Lumière, Transfigurations 1:5.
Crédits : Reaver (Dragon Age Inquisition)
 


Première Marche Exaltée

De 4:40 à 4:55 des Ténèbres

L’appel à la Première Marche Exaltée contre la Chantrie impériale lancé par la Divine Beatrix I, alors qu’elle voyageait dans la cité de Combrelande, fut d’un succès déconcertant : les royaumes de Thédas n’avaient pas eu le temps de rassembler leurs armées qu’une horde de paysans, d’artisans et de petits nobles issus de toutes les Nations du monde marchaient sur Minrathie, femmes et hommes réunis, mus par des siècles de haine et de ressentiment envers les hérétiques magisters, causeurs des troubles du monde.

Lorsque Tévinter vit ces hordes déguenillées, éparpillées et manifestement peu organisées arriver sur ses terres, il fut un moment décontenancé. Dans la surprise générale, ignorant la plupart des autres cités tévintides, les Exaltés avancèrent droit vers le nord et atteignirent les portes de la capitale. Mais les magisters refusèrent de se laisser faire.

L’immense cité, réputée pour être imprenable, ne leur laissa pas l’opportunité de monter un siège : une sortie surprise des mages de Minranthie, aidés par les troupes de Marnus Pell et de Vol Dorma, fit un ravage dans les Champs valérians, nourris quatre siècles plus tôt par le sang des esclavagistes et désormais noyés par celui d’exaltés désordonnés.

Cette croisade prit subitement fin en 4:55 des Ténèbres dans l’indignation générale, les fidèles andrastiens essuyant leurs lourdes pertes, les magisters ayant montré qu’ils ne comptaient pas abandonner leur nouvelle croyance.

Deuxième Marche Exaltée

De 4:62 à 4:73 des Ténèbres

La riposte ne tarda pas : l’Empereur Honoré d’Orlaïs, secondé par la Divine Clémence Ière, rassembla les souverains des Anderfels, du Névarra, de quelques Cités des Marches Libres. Tévinter se prépara de son côté aussi à une vengeance et comprit que cette fois-ci, l’assaut serait plus terrible, non pas limité à trois paysans en colère et deux nobles désargentés.

Ce furent des chevaliers et des guerriers qui s’emparèrent des armes contre l’Impérium lors de la Deuxième Marche Exaltée contre la Chantrie impériale, armée immense qui voyait pour la première fois toutes les Nations du continent représentées et rassemblées : leurs propres souverains étaient présents. Honoré Drakon, Empereur d’Orlaïs ; Kristina Heiligen, Reine des Anderfels ; ou encore Abott Vaël, Prince de Starkhaven ; le tout contre un seul et unique ennemi, depuis longtemps plus à la hauteur de son passé. Les bardes orlésiens, encouragés par l’Empereur, chantent la libération des esclaves d’Asariel ou le soulèvement des Elfes de Marnus Pell ; ils oublient le massacre des femmes enceintes, follement soupçonnées de porter des enfant mages conçus avec les démons, ou les chantries brûlées et les statues d’Andrasté détruites, sous prétexte qu’elles étaient hérétiques.
L’armée des Exaltés, menée par toutes ces jolies têtes couronnées, réussit à monter jusqu’à Minrathie et assiégea la cité, qui avait fait effondrer son pont, pendant trois ans ; ils coupaient tout renfort terrestre, bien que leurs navires ne réussirent pas à atteindre la Mer de Nocen et ainsi arrêter les ravitaillements de Qarinus. Le status quo tint et aurait encore longtemps tenu : Tévinter et ses propres bardes aiment à raconter que le Créateur punit les Exaltés peu de temps après au vue de la succession de malchances et de malheurs qui frappèrent les nobles belliqueux.

L’un des rituels tévintides réussit enfin en 4:70 des Ténèbres à outrepasser la défense magique adverse : la maladie commença à se répandre dans les rangs adverses. Un soir de pluie, Honoré d’Orlaïs chuta du haut de la Voie impériale : on raconte à Val-Royeaux qu’un assassin le poussa, et à Tévintide que la dysenterie provoqua un certain déséquilibre. Dans la débâcle qui suivit et qui permit une sortie des magisters, la Reine Kristina fut percée d’une flèche dans l'œil dont on ne pu attribuer le camp. Quant au Prince de Starkhaven Abott, quand finalement il avait lâchement réussi à fuir et qu’il comptait rentrer chez lui, il fut emporté dans la Minantre alors qu’il tentait simplement d’y boire.

Cette croisade prit fin dans un certain chaos et, surtout, avec des pertes énormes dans les deux camps. La Divine et le Divin continuèrent de se regarder en chiens de faïence, à se montrer les dents, tout en rassemblant leurs forces.

Troisième Marche Exaltée

De 4:75 à 4:99 des Ténèbres

Il faut donc comprendre la relative frilosité des souverains et nobles du continent à se lancer dans une croisade ; d’un autre côté, les familles Altus refusèrent de sortir de l’Impérium et de frapper fort l’Empire. La reconstruction des villes assiégées était lourde et coûteuse, et ils attendirent donc la prochaine agression avec une certaine appréhension.

La Divine Clémence II, voulant réparer l’affront de la croisade précédente et cherchant à nouveau les honneurs du Créateur, pressa le fils de Honoré d’Orlaïs, Thiébaut Drakon, de profiter de la faiblesse de l’Imperium pour frapper lors d’une Troisième Marche Exaltée contre la Chantrie impériale. Avec le peu d’hommes qu’il avait, le nouvel empereur préféra adopter une stratégie peu glorieuse si cela n’avait pas été contre les Tévintides : il chargea ses cousins germains, les d’Oiselet, de mener des raids de chevaliers sur tout le sud de l’Impérium, pillant les villages et rasant les champs et les vergers, rassemblant des richesses qui intéressèrent les cadets assez ambitieux et vénaux. Quand ils le pouvaient, les magisters ripostaient, mais les bandes armées étaient trop rapides.

La Divine et Orlaïs fermèrent officiellement les yeux sur les « Courses des chevaliers-brigands », comme on les dénomma, notamment car Orlaïs avait à faire avec les Alamarris au sud. Jusqu’au jour où, dans l’indignation générale, le village de Vitria fut rasé : on découvrit plus tard qu’il était totalement acquis à la Chantrie andrastienne. Village d’une faible importance et délaissé de Tévinter qui néanmoins profita de l’occasion pour lancer une certaine propagande dans ses terres : il exhorta les Altus à se lancer dans une attaque, il encouragea les Soporatis à prendre les armes, il martela aux esclaves que les andrastiens ne faisaient pas de quartiers. Mais, même préparés, Orlaïs réagit avant.

Quatrième Marche Exaltée

De 5:01 à 5:10 des Exaltés

Face à la débâcle et aux mauvaises mœurs de ses fidèles guerriers, la Divine Justinia II reprit les choses en main et décida de frapper un grand coup : coûte que coûte, la Quatrième Marche Exaltée contre la Chantrie impériale serait la dernière. Pour une fois, la position de l’Impérium était la même : sa région la plus fertile était brûlée, salée, ravagée, et son moral commençait à être affaibli par les croisades à répétition.

Malgré la promesse d’une dernière fois, seul Orlaïs répondit à l’appel de la croisade, et même Starkhaven la très-pieuse se débina, prétextant des désordres internes - lâcheté que la Divine n’oublierait pas et que le Divin moquait. Justinia II rassembla des légions de templiers et de mages orlésiens, bien que certains membres zélés d'autres nations se joignirent à son appel, et plaça à leurs têtes ses propres Chercheurs de la Vérité ; et, malgré l’opposition vive de son clergé, elle revêtit les armes et marcha elle-même à la tête de son armée. De façon plus attendue et donc moins illustre, car entaché par son image de commanditaire des brigands, l’empereur Thiébaut Drakon fit de même avec ses bérruiers.

Seulement, l’Impérium en face s’était préparé à lancer ses dernières forces : si elles venaient à être détruites, alors c’en était finie de sa civilisation. Il aligna de grandes légions de mages, de guerriers et d’esclaves, et à ces derniers était promise une vie meilleure s’ils défendaient leurs maîtres. La bataille de Vol Dorma fut livrée en 5:08 des Exaltés, et chacun déploya ses plus terribles armes ; foi contre magie. Finalement, ce fut l’Archonte Clauius qui mit un terme à des heures de combats : au terme d’un rituel de magie du sang, alignant quelques dizaines d’esclaves mais nécessaire pour sauver sa Nation, la Voie impériale s’effondra sur la Divine, emportant avec elle un tiers de ses Chercheurs et nombre de bérruiers, de mages et de templiers orlésiens. L’Archonte lui-même mourut exsangue et épuisé, et avec lui plusieurs magisters et de trop nombreux esclaves, mais ils étaient chez eux : leur armée demeura solide, quand l’armée des Exaltés se dispersa.

Résultats

5:10 des Exaltés

Sa successeuse, Hortensia II, déclara en 5:10 des Exaltés la fin de quatre-vingts années de Marches Exaltées, tandis que Tévinter décida de fermer ses frontières. Chaque camp raconte avec force qu’il est vainqueur, et ne les croient que ceux qui le veulent bien.

Contre de l’argent, l’Imperium accepta de retourner les nobles prisonniers, mais fit des roturiers des esclaves servant à la reconstruction de leur Voie impériale quand ils n’était pas esclaves personnels des familles ; en réalité, Orlaïs refusa de payer pour eux, et le peu de ressources qui restait maintenant à l’Empire ne servit à sauver de la servitude que les hommes de valeur... Seule le corps de la Divine retourna à Val-Royeaux, les magisters refusant à toute Nation andrastienne de traverser ses frontières, même pour récupérer les autres cadavres ; ce qu’ils en firent demeura un mystère, mais on dit que Névarra furent très intéressés par ces nombreux morts. Quant aux bannières orlésiennes, elles ornent encore la Flèche d’Argent, demeure du Divin impérial, ou noir, figure controversée pour laquelle des milliers de valeureux et de cupides sont tombés.

Chute de la République de Llomeryn

5:01 des Exaltés

Comment l’on en vint à avoir des brigands, des excommuniés ou des nobles déshonorés qui décident de se réunir pour former une « République » sur une île antivane ? Il est difficile d’en retracer les origines : certains les attributs à l’attitude laxiste des Princes-Marchands, d’autres aux ravages des Marches Exaltées, des derniers enfin juste aux malheurs du monde.

Il est néanmoins attesté que l’île de Llomeryn est encore, au début de l’Ère des Exaltés, une zone de non droit aux yeux du reste du continent. République indépendante, elle accueille en son sein une faune fascinante : des brigands recherchés dans tout Thédas, toutes sortes de bandits, de marchands peu scrupuleux, de nobles venus conclure d’étranges affaires pour gagner en pouvoir et en influence, et bien sûr des apostats.

En 5:01 des Exaltés, la Divine lança un appel à Antiva : le Royaume profiterait-il des commerces illicites pour ne pas aller récupérer son île, restée trop longtemps livrée à elle-même ? Le royaume accepta la reconquête. À la surprise générale, néanmoins, c’est la jeune Reine de Riveïn qui répondit la plus rapidement à l’appel, soucieuse de faire savoir que son royaume n’était pas une terre à conquérir mais bien une autre puissance de ce monde.

La Reine Ka’ohu Sadi annexa Llomeryn, laissant son allié sur le carreau, mais lui offrit une partie des richesses : Antiva accepta, mais n’en pensait pas moins ; Riveïn et ses trésors valaient bien une île peuplée de hors-la-loi, après tout. Les habitants de Llomeryn, eux, mourraient en tentant de se défendre, ou finissaient écroués et emprisonnés, envoyés dans des Cercles pour les apostats par une Riveïn qui veut s’attirer les faveurs de la Chantrie. Certains parvinrent toutefois à s’enfuir, emportant même avec eux de nombreuses richesses ; on parle encore aujourd’hui d’un magot particulier et très recherché, au coffre frappé d’une sirène d’émeraude

Guerre contre les Rats

5:07 des Exaltés

Depuis un moment, déjà, on s’interrogeait sur la présence des organisations mercantiles ou étrangères, légales mais surtout illégales, dans la Cité-État de Starkhaven : leur influence, parfois même emprise, inquiétait, sans que personne ne réagisse.
Tout commença en 5:07 par un meurtre. Un meurtre peu anondin, car la victime était l’un des conseillers du Prince, Iomhar Dunaid, grand trésorier, assasiné en plein milieu de la rue de sa propre villa, pourtant bien fréquentée. Les quelques témoins furent formels : le coupable avait les oreilles pointues et une face de vermine. Les questions se bousculent : qui ? pourquoi ? un Corbeau ? Et qui aurait émis le contrat ?

La veuve Dunaid, venue assister exceptionnellement au conseil réuni en urgence pour gérer la situation, poussa celui-ci à l’action et à la répression. Alors que la situation d’Antiva fait craindre le pire, on se demandait : pouvait-on laisser un conseiller se faire assassiner en pleine rue et en plein jour à deux pas de sa porte ? Réclamant justice, effaçant dans le même temps les soupçons à son égard, ce fut surtout sa façon de trouver des solutions à chaque problème qui convainquit. Ce fut décidé : grâce à un accord des plus judicieux avec la Guilde marchande naine, la cité enrôla les Dragons de Rubis restant en ville pour épauler ses gardes.

« Il faut retrouver l’assassin et tous ses complices ! » s’exclama le Prince qui ordonna en premier lieu la fouille du bascloître.
Conscients que la situation allait dangereusement déraper pour eux, les elfes dénoncèrent l’assassin. Mais tandis qu’on pendait les présumés coupables aux portes de leurs quartiers, des émeutes éclatèrent dans le reste de la ville, réponses à la manière forte que le Prince a choisi pour gérer l’affaire : l’Elfe n’était pas seul, les rats, comme on appelait désormais les malfrats, grouillaient partout où l’on ne s’y attendait pas.

Plus les recherches avançaient, et plus les fouilles de maisons mettaient en lumière d’autres trafics et très vite, la chasse à l’homme devint une chasse aux sorcières, encouragée par un Conseil toujours plus remonté. Un nettoyage des bas-fonds, et les rats étaient chassés à l’extérieur de la ville. Soudain, on se méfiait de ceux qui n’étaient pas citoyens dans la ville, et nombreuses furent les victimes - coupables et moins coupables. Pour les rats, ce nettoyage était prévu depuis le début et la recherche de l’assassin n’était qu’un prétexte, alors que celui-ci n’était qu’un misérable qui a cru pouvoir abuser d’un vieil homme… l’on murmure même qu’il aurait été arrêté et enfermé dès les premiers jours.
La Guerre des rats prit fin lorsque l’Elfe tant recherché se retrouva enfin pendu en place publique : on ne détacha pas son corps, préférant laisser le temps seul juge de sa médiocrité.

Guerre des Trente Jours

Gardien, 5:10 des Exaltés

En interne, les Marches Libres ont rarement connu la paix : disputes de souveraineté, guerres de taxations, volonté de ne jamais s’allier… Les guerres soudaines entre deux Cité-États sont monnaie relativement courante, manière aussi pour les jeunes nobles de se défouler et gagner un honneur par les armes, et ce sont toujours les populations civiles qui en font les frais.

Depuis que Tantervale et Hasmal existent, tous leurs voisins savent qu’un conflit va éclater. Car la première lorgne sur la deuxième qu’elle étouffe depuis plusieurs décennies, et ne cherchait qu’un prétexte pour l’écraser. Alors que l’on savait que les Marches Exaltées touchaient à leur fin, en ce mois de Gardien 5:10 des Exaltés, les armées de Tantervale débarquèrent soudainement dans les plaines d’Hasmal : bien assez nombreuses pour enfin parvenir à son but. Sans casus belli, l’excuse était claire : les Marches Exaltées étaient dites « contre la Chantrie impériale » ; or, cela faisait bien longtemps que les rumeurs racontaient qu’elle était devenue majoritaire à Hasmal. De plus, il paraissait que le Seigneur-Chancelier avait reçu l'assentiment de Val-Royeaux, que ce soit la Divine ou l’Empereur. Ces hommes armés n’étaient, ni plus ni moins, que des Exaltés. En bref, pour tous les concernés par ce conflit, c’en était fini d’Hasmal.

Pourtant, dans une surprise relative, la ville se défendit. Il n’y eut pas que les citoyens pour prendre les armes : les anciens esclaves aussi défendirent leur refuge, espérant y trouver une liberté et, surtout, une légitimité. Ils repoussèrent les hommes de Tantervale hors des murs puis s’y barricadèrent : ce qui aurait dû être une attaque éclaire se transforma en siège. Au grand damn des attaquants. Parce que ce qui devint une semaine, puis dix jours, continuant sans cesse de s’allonger, de luttes sanglantes et acharnées : on ne donnait qu’un mois avant qu’Hasmal ne se rende, malgré sa hargne et ses astuces.

Oui, un mois, avant qu’une nouvelle armée ne fasse irruption dans la partie : les mercenaires des Dragons de Rubis.
Amadis Vaël conta au Seigneur-Chancelier MacEalair que ses mercenaires, plus frais et extrêmement bien équipés, pouvaient plus facilement s’approcher les murs : il accepta de leur laisser l’assaut. Sa moustache, néanmoins, se défrisa immédiatement quand il vit que certains Dragons de Rubis grimpaient sur les remparts avec l’assistance des habitants d’Hasmal, et qu’ils étaient là pour tenir les murs. De rage, il lança l’assaut, et s’en trouva repoussé : Vaël lui proposa une trêve, il n’eut d’autre choix que d’accepter, et de retourner dans ses pénates. Celle qu’on appela la Guerre de Trente Jours prit fin.

Val-Royeaux envoya un message scandalisé au Prince de Starkhaven, lui reprochant la mort des Exaltés du Créateur. Starkhaven rejeta la responsabilité de la décision sur Amadis, petite-cousine de Kendric Vaël, et la condamna publiquement à un exil de quinze ans : si elle souhaitait remettre les pieds dans les terres de la Cité auparavant, elle encourrait la peine de mort. Il en allait de même pour les hommes et femmes qui continuaient de la suivre sans rentrer immédiatement, ce qui fut le cas de la quasi-totalité de son armée, plus quelques-uns en station avec son second qui filèrent la rejoindre en Antiva.

Avec la fin officielle des Marches Exaltées contre la Chantrie Impériale, Tantervale perdit l’opportunité légale de s’en prendre à Hasmal : et on dit que le Seigneur-Chancelier MacEalair passe depuis son temps à se recoiffer la moustache en se demandant comment il pourrait se venger d’Amadis Vaël, de ses Dragons de Rubis et de la maudite Cité-État de Starkhaven, qu’il sait derrière toute cette action.



Glorieux Créateur, comment Tes enfants peuvent-ils être pardonnés ? Trébuchant dans l’ignorance, nous avons oublié que seule une Lumière brisera les Ténèbres.
Parle à Tes enfants, enseigne-nous Ta splendeur. Ce qui a été oublié n’est pas encore perdu.

Chapitre 1 - Bénis soient les champions du Créateur