Nom Bonjour. Je ne crois pas vous avoir déjà vue ici. Êtes-vous une nouvelle donatrice ? Ou l'une des soigneuses arrivées en renfort ? Les réfugiés affluent sans que nos effectifs suivent, et nous avons bien besoin de toute l'aide disponible. Quoi qu'il en soit, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. On a dû vous dire de venir me trouver. Je suis Neria.
Âge Je ne prétends pas à l'âge ni à l'expérience de sœur Silence. Certains m'ont trouvée trop jeune lorsqu'elle a partagé ses responsabilités avec moi, d'autant plus qu'à la même époque, le bascloître m'accordait sa confiance pour défendre ses intérêts. Malheureusement, je pense que personne n'est paré pour répondre à de telles obligations, pas plus à trente ans qu'à cinquante. Après six années à endosser mes rôles, je n'ai toujours pas l'impression d'en épouser complètement les contours. Au mieux, je m'adapte. (36 ans)
Genre Je suis une femme. Mais je trouve vos questions étrangement ciblées et hors de propos. Restons-en à des considérations professionnelles.
Peuple Mes oreilles pointues m'ont trahie. Je suis Elfe ; je suppose que ça devrait être ma fierté ou mon déshonneur. Pour tout vous dire, ce n'est ni l'un ni l'autre. Je ne recule pas devant la personne que je suis, mais j'ai décidé d'en faire un pont plutôt qu'un étendard. Mon père m'a souvent dit que le partage constitue le premier remède contre la haine, et je ne peux pas rendre mon peuple disponible pour qui l'ignore en me retranchant derrière des barricades.
Nation d'origine J'ai vu le jour ici, en Starkhaven, au sein de son bascloître. J'y ai grandi, j'y ai toujours vécu. Nous y sommes sans relâche confrontés à la misère, quand bien même nous trimons pour maintenir notre prospérité. J'ai conscience d'avoir connu une situation privilégiée, mais j'essaie de ne pas laisser le réalisme entacher mes souvenirs doux.
Occupation Suivez-moi, je vais vous faire visiter les lieux. C'est une des nombreuses tâches qui m'incombent, en tant qu'assistante de sœur Silence. Je suis porteuse de sa voix en son Couvent ; l'accueil de nos mécènes et de nos bénévoles me revient souvent, pour simplifier les échanges. En outre, je m'occupe des nécessités logistiques du bâtiment, afin que les patients disposent en toutes circonstances d'un abri sain et sûr.
Oui, je suis également la hahren du bascloître. Cela consiste essentiellement à régler les différends entre particuliers et présider aux événements officiels, tout en représentant la cause des Elfes devant le Conseil de Starkhaven. Lorsque je ne coordonne pas les domestiques du Couvent, c'est que le devoir m'a rappelée auprès des miens.
Religion ou croyances Tout un chacun est l'enfant du Créateur, et mérite à ce titre compassion et charité. En ces murs, nous nous efforçons de les dispenser.
Langue(s) parlée(s) La vie au bascloître permet rarement d'apprendre plus d'un langage. Nous pouvons nous féliciter qu'il s'agisse de la langue commune à tous ; cela fluidifie nos échanges avec les humains et facilite le règlement de nos querelles. Ce n'est pas pour autant que je souhaite effacer nos façons elfiques. Je suis même ravie de voir une humaine s'intéresser à nos mots.
État civil Mon rôle de hahren conditionne les gens à penser que j'ai bâti un foyer généreux, avec un mari dévoué pour me soutenir et des enfants qui chahutent aux quatre coins de la maison. Il n'en est rien. Je n'en ressens pas le besoin, pas quand ceux des miens nécessitent que je leur consacre tous mes efforts. C'est une implication qui me suit jusque dans mon titre. Je suis leur hahren - leur doyenne à tous. Quelle autre famille puis-je avoir ?  
Origine sociale Il me reste peu de proches, mais je les aime fermement. Nous avons eu la chance de n'avoir jamais vécu le dénuement et la famine, même si nous les constations chaque jour sur le pas de la porte. Ma famille est au service d'une noble lignée havenoise depuis des générations - nous nous occupons de leur pigeonnier. Dans ma jeunesse, mon père a commencé de m'enseigner le soin des palombes, avant que je ne choisisse une autre voie. 
Niveau de vie Il n'est pas plus élevé que de raison, et pas plus contraignant que ce que j'en demande. Ma fonction double m'assure la stabilité, et je fais en sorte de ne pas en abuser. Nous ne voulons pas réitérer le scandale du précédent hahren.
Équipement Rien de plus que ce que vous voyez... Je ne suis pas une garde, ni une soigneuse. J'ai quelques herbes médicinales et quelques bandages dans une sacoche, mais guère plus. Un petit canif, le châle de ma mère. Ma robe et mes souliers. Maintenant, si vous voulez bien... Nous avons terminé la visite. Je vais vous laisser. Mes obligations attendent.