Escorte de marchands depuis Tréviso et Sélénie.

Les caravanes en provenance de Tréviso et de Sélénie sont plus nombreuses ces dernières semaines et, par conséquent, il en va de même pour les attaques de bandits. Les marchands ont besoin de protection. Contacter la garde de la ville  - récompense importante à la clef.

Ambassadrice Agnese de Palia.

Les affiches ont été placardées à Cairnayr et à Starkhaven ; et dans les rues, les crieurs ont répandu la nouvelle, clamé la récompense, tenté d'attirer les aventuriers. Depuis Et voilà que vous avez répondu à cette demande, quelles que soient vos raisons, quelle que soit la manière.

Tu es venu le premier à la garde, @Arnth van Markham, et c'est peut-être ce qui a motivé celle-ci à monter une expédition au sein de laquelle se trouve @Islan, ainsi que deux autres gardes. Quelques jours se sont écoulés avant qu'enfin, la signalisation d'une importante escarmouche ait été faite, et que vous vous preniez tous les quatre la route. C'est à ce moment-là qu'un mercenaire des Dragons de Rubis, @Blythe Ward, s'est manifesté parmi vous.

Et toi, @Eilhana ? Difficile de croire que tu te sois jointe à eux : en vérité, voilà que tu les suis de loin, ces hommes en armes partis vers le nord. Est-ce la récompense qui t'a attirée ? La promesse d'action ? Un altruisme sincère d'aider des marchands ? Ou simplement ces hommes d'armes, parmi lesquels se retrouve un Elfe au regard clair de colère ? Dans tous les cas, tu accompagnes de loin l'expédition, et il t'est libre d'agir à ta guise.

Dans la douceur du jour hivernal, vous longez les rives de l'Aguera : la précieuse rivière brille des mille feux qui lui ont donné son nom, et sa réputation. Pour celles et ceux qui n'ont jamais pu l'observer, sa beauté connait difficilement de pareil, ses reflets de bleu, de vert et de turquoise berçant vos yeux. Vous en venez presque à oublier que vous touchez quasiment au but, aux limites septentrionales des territoires de Starkhaven, même s'il vous reste encore de la marche avant d'arriver à votre destination.

Quel beau temps clair et glacial avant que les ennuis n'arrivent... n'est-ce pas ? De quoi en profiter pour faire connaissance entre trois hommes à la conversation et à l'humeur particulièrement agréables... n'est-ce pas ?

• Cette mission n'est pas secrète : néanmoins, si elle doit le devenir, vous pouvez utiliser des balises [hide] et prévenir les partenaires sur ce qui doit être caché.
  
• Pour ce tour d'introduction, vous faites une petite balade champêtre avant d'arriver au dernier lieu indiqué d'une attaque. Il est prévu que vous interagissiez 1 fois à ce tour : si vous souhaitez le faire plus d'une fois, prévenez @Frère Génitivi dans le sujet correspondant au sein de la Faction Etrangers et Faction Peuple.
  
• Une action de combat, selon l'arme choisie, se règle avec un Jet de Capacité de Combat ou un Jet de Capacité de Tir. Une action de discrétion se règle avec un Jet d'Agilité. Une action de reconnaissance se règle avec un Jet de Perception.
  
• Pensez à bien indiquer dans le résumé l'équipement avec lequel vous partez, car il ne vous sera plus possible de le modifier après.
  
• Si une action nécessite un lancer de dés (sur ta demande ou sur celle de @Frère Génitivi), tu peux la faire dans ce sujet : ici.
  
• Le tour changera quand tous les inscrits auront répondu au moins une fois. Nous nous autorisons une relance au bout d'environ dix jours. Si vous souhaitez passer votre tour, signifiez-le d'un message dans ce sujet : les Maîtresses du Jeu pourront, si nécessaire, interpréter les actions de votre personnage.
  

Le groupe cheminait sur la rive de l’Anguera depuis plusieurs jours. Des heures entières durant lesquelles Islan se questionnait sur sa présence en se demandant quelle pensée saugrenue avait traversé l’esprit de ses supérieurs pour l’envoyer lui plutôt que d’autres guerriers plus habiles, plus loyaux ou moins… elfe. Ou bien, justement, ils avaient jugé bon de l’éloigner de Starkhaven. En cela, il était anxieux, rares étaient les moments où il quittait la ville, surtout en cette période.
Depuis leur départ, Islan n’avait ouvert la bouche qu’en cas d’extrême nécessité et il laissait Rika et Olsin combler les vides. Les deux gardes humaines étaient joviales et soulagées de quitter une cité surpeuplée et tendue comme un arc. Pour elles, cette mission était revigorante. Quant à Arnth Van Markham, ils avaient échangé quelques politesses, mais cela s’arrêtait là. Islan n’avait aucune envie de copiner avec les pourris du gouvernement, Marchéens ou non. Sa richesse dégoulinait de ses armes rutilantes et de son armure brillante. Islan le détestait pour ça et pour ce qu’il représentait. Il multipliait les regards assassins dans sa direction, sans pour autant passer à l’acte. Il n’avait rien à gagner à part convaincre ses adversaires de la dangerosité des elfes. Alors, il se taisait.

Islan fermait la marche et soutenait le rythme imposé par la tête de file. Le petit groupe voyageait rapidement dans la direction de la signalisation d’une escarmouche. Le matin même, un Dragon de Rubis les avait rejoint, agrémentant leur effectif d’un certain Blythe à la peau pâle et au turban solidement fixé à son crâne. Islan était curieux à son sujet mais n’avait pas vraiment ouvert la discussion avec lui.

« _ On doit plus être très loin maintenant. »

L'elfe s’arrêta, ses sens en éveil. Le cliquetis de son armure ne le dérangeait plus et il put se concentrer sur les alentours. Il fronça le nez pour découvrir des senteurs inconnues, la saleté de la ville s’était dissipée et le froid s’engouffrait dans ses narines. Il apprécia les alentours. Vallonés, légèrement touffus, quelques arbres, il n’était pas étonnant que des brigands se planquent dans le coin. Souvent traqué, rares étaient les fois où il devenait le chasseur. Une peur sourde grondait dans ses entrailles, il n’avait aucune envie de tomber sur des elfes affamés qui lui feraient pitié.

Depuis les environs de Starkaven qu'elle hantait de sa présence, elle s'était rendu compte que la rumeur d'un enclin n'avait pas fait déserter les grands chemins de ses camelots. Bien au contraire. Les routes étaient toujours plus actives. Que ce soient des marchands voulant écouler leurs stocks au plus vite, des familles décidant de tout laisser pour fuir avant que la situation ne devienne ingérable, ou tout simplement des aventuriers en quêtes d'or et de gloire. La route avait toujours été un boyaux grouillant de vie dont l'elfe suivait le tracé sinueux en parallèle.

Mais alors pourquoi s'était-elle acoquinée de suivre une caravane en particulier ? En vérité tout n'était qu'un bête concours de circonstance. Des personnes au même endroit au même moment. Elle s'était éloignée de Starkhaven car la cité l'étouffait et elle paniquait à l'idée de continuer de errer entre ses murs. Elle avait ainsi décidé de s'exiler plusieurs jours aussi loin possible de cette cuvette bordée de murailles et entourée d'eau. Starkhaven était pour elle une prison dont les gens s'y emprisonnaient de gré. Non loin de la route elle avait monté un petit campement, aussi discret que possible, dans un sous bois. Elle était au bord de l'Aguera qu'elle tâchait de concevoir un petit piège avec des galets. Disposant les pierres pour faire un couloir, puis une sorte de cuve pour emprisonner les poissons et ainsi espérer les attraper plus facilement.

Mais à peine son ouvrage démarré qu'elle percevait le bruit de sabot et de charrettes cahotantes.  Il était vrai que la route n'était pas loin, une trentaine de pas tout au plus. Sans attendre Eilhana se réfugiait sous sa cape et rampait jusque sous un buisson. Quel démon l'habitait ? Pourquoi, dès qu'elle entendait le moindre bruit d'activité humaine elle était éprise d'une soudaine peur irrationnelle ? Cette caravane ne faisait que passer à une trentaine de mètre de son emplacement et pourtant son esprit lui intimait directement, comme un animal sauvage, de se cacher et d'observer ces intrus. Les probabilités que ces derniers s'arrêtent, viennent lui parler, ou pire l'attaque étaient incroyablement mince. Alors pourquoi ... Etait-ce à cause du fait qu'elle aimait à se métamorphoser et que, telle les rumeurs à ce propos, elle devenait lentement mais sûrement un animal ? Etait-ce ces rumeurs d'enclin qui, inconsciemment, faisaient naître la peur dans son esprit ? Ou alors était-ce à force de jouer avec la magie et un démon commençait à tranquillement à lui chuchoter au creux de son esprit ? Elle secouait la tête et chassait ces pensées parasites. Parmi la caravane elle semblait reconnaître quelqu'un : Islan. Ce garde de la ville. Que fichait-il ici si loin ? C'était un des quelques elfes qu'elle avait croisé qui s'était montré amical envers elle. La peur se mouvait en curiosité et elle suivant à distance respectable ce petit groupe hétéroclite. Restant bien à l'abri des sous-bois elle tâchait à rester aussi preste et discrète possible. Islan fermait la marche il était donc facile de garder un oeil sur lui...

Le long de l'Aguera aux milles nuances de vert et de bleu, joyau d'Antiva et de Starkhaven, vous commencez à quitter la vision idyllique du paysage pour vous concentrer sur les dangers à venir, ceux annoncés et ceux que vous ressentez. C'est que l'ambassadrice d'Antiva ne vous a pas engagés, messieurs, simplement pour une promenade ; et quant à toi, Dalatienne, ce serait ennuyant si tu ne poursuivais que des promeneurs, surtout ausi armés...

Oui, @Islan, après ton observation de ce détestable noble névarran, tu as profité de détourner ton regard pour plutôt porter ton attention sur les alentours. Bien t'en as pris, en réalité, puisqu'après avoir rappelé à tes compagnons que vous n'étiez pas loin de votre destination, tu te rends compte qu'il y a quelque chose qui cloche juste derrière vous. Seriez-vous suivis ? Pour l'instant, tu n'en as aucune idée, entre les buissons, les arbres et les fourrées.

Pour ta part, @Blythe Ward, également aux aguets, c'est la piste en avant qui t'intéresse : et alors que tu demandes où est le lieu de l'escarmouche, que la piste est vierge de tout passage récent, des bruits et des tremblements lointains te parviennent. Quelque chose approche de vous, et vite : sabots de chevaux frappant sévèrement le sol dur de l'hiver, ça vient vers vous avec emballement, même si vous avez encore un peu de temps avant la rencontre.

Trois hommes armés dans les champs : de quoi effrayer toute petite Elfe égarée, ou perdue par sa propre curiosité. Tu observes intensément ce garde que tu reconnais, @Eilhana, Elfe citadin portant plus que les autres les couleurs des shemlens, et peut-être est-ce pour cette raison que tu attires son attention : mais heureuse est ton agilité, car tu te dérobes à sa vision sous ton buisson. Peut-être que si tu te tapis, tu ne seras pas repérée ; peut-être leur attention sera-t-elle détournée par l'homme au chaperon. Veux-tu tenter la fuite, avec le dernier aux aguets ? La rencontre ? La cachette ?

Pour ta part, @Arnth van Markham, tu ne sais pas ce qu'il se passe et ce qui prend tant les deux autres aux entrailles, mais ton expérience suffit à te faire comprendre qu'il peut y avoir une raison : l'un regarde vers l'avant, l'autre vers l'arrière, et toi tu alternes entre les deux. Sûrement prêt à réagir, à moins que tu ne souhaites prendre les devants. Ton cheval renâcle, gagné par cette tension grandissante, ces questions qui se posent dans vos cœurs et ces bruits que le clapotement du fleuve ne recouvre pas.

Nul doute que lorsque l'on cherche les ennuis, même pour les régler, ils viendront à vous... Mais de quelle nature sont-ils ? Par derrière, l'un d'entre vous a repéré que vous étiez suivi ; par devant, un autre a entendu des sabots galopants. Et vous êtes entre les deux, au milieu du chemin.

• Cette mission n'est pas secrète : néanmoins, si elle doit le devenir, vous pouvez utiliser des balises [hide] et prévenir les partenaires sur ce qui doit être caché.
  
• Pour ce Tour 1, vous faites une petite balade champêtre avant d'arriver au dernier lieu indiqué d'une attaque : mais il semble déjà que les évènements arrivent à vous. Nous vous demandons d'abord de lancer chacun un Jet d'Agilité : Frère Génitivi viendra donner votre ordre de passage selon votre réussite, votre Agilité et, le cas échéant, votre Perception. Il est prévu que vous interagissiez 1 fois à ce tour.
  
• Une action de combat, selon l'arme choisie, se règle avec un Jet de Capacité de Combat ou un Jet de Capacité de Tir. Une action de discrétion se règle avec un Jet d'Agilité. Une action de reconnaissance se règle avec un Jet de Perception.
  
• Si une action nécessite un lancer de dés (sur ta demande ou sur celle de @Frère Génitivi), tu peux la faire dans ce sujet : ici.
  
• Le tour changera quand tous les inscrits auront répondu au moins une fois. Nous nous autorisons une relance au bout d'environ dix jours depuis le dernier message. Si vous souhaitez passer votre tour, signifiez-le d'un message dans ce sujet : les Maîtresses du Jeu pourront, si nécessaire, interpréter les actions de votre personnage.
  

Suite à votre lancer de dés, en prenant en compte votre réussite au Jet d'Agilité, puis votre attribut d'Agilité, puis votre Perception, voici donc votre ordre de passage (l'un.e après l'autre) :

• @Islan (1)
• @Eilhana (2)
• @Blythe Ward (3)
• @Arnth van Markham (4)

Si vous avez la moindre question, notamment sur le calcul de l'Initiative, n'hésitez pas à venir vers nous !

La troupe s'arrêta à la suite d'Islan qui sentit une bouffée d'appréhension l'envahir, il avait supposé que le lieu n'était pas loin selon les indications données. Était-il vraiment le seul à s'en rendre compte ? Arnth, c'était lui qui devait guider le groupe et cette mission, pas le garde sans rang qu'il était. L'oreille droite d'Islan capta bien l'écureuil effrayé qui se déroba à nouveau à ses sens. Le sentiment de ne pas être seul persistait. Et les questions de ses camarades humains le dérangeait pour se fier à son ressenti. Il démonta et observa avec une attention renouvelée les alentours.

« _ Van Markham qui sait. Éluda Islan pour se soustraire à leur cacophonie. »

Il s'approcha de l'Aguera, toujours troublé. L'eau scintillante refléta son visage distordu et le garde s'y contempla un instant avant de laisser courir son regard sur la rive opposée. D'ici, ils étaient des cibles faciles pour des archers camouflés. Difficile de jauger s'il déraillait ou bien si son sentiment d'insécurité pouvait s'avérer utile. Par réflexe, il ceignit son bouclier à son avant bras, la prudence était de mise.

Un buisson frémit, cette fois-ci, de leur côté du fleuve. Islan fit volte-face dans la direction du bruit. Ses yeux captèrent les feuillus en mouvement, peut-être même le craquement d'une branche morte. L'hiver rendait la nature silencieuse, ce n'était pas naturel. Toujours abrité derrière son bouclier, il alerta les autres, baissant volontairement sa voix d'un ton.

« _ On est suivi. »

Depuis combien de temps ? Islan bouillait intérieurement, c'était lui qui avait fermé la marche depuis tout ce temps et, jamais, aucun indice n'était parvenu à ses sens. S'ils étaient plusieurs, c'était humiliant. S'il était seul, Islan était prêt à l'affronter. Une main glissa sur son pommeau, prête à dégainer son épée.

Résumé : Islan ne répond à aucune question, jugeant que les autres savent mieux ou au moins autant que lui. Il ne se laisse pas déstabiliser par l'écureuil et scrute le paysage à la recherche d'indices. Il est persuadé qu'ils sont suivis, mais par qui et depuis combien de temps ? Il s'en veut de ne pas l'avoir capté plus tôt.

Trahis par un écureuil peureux, le regard d'Eilhana et ceux des différents protagonistes s'étaient croisés sans réellement s'apercevoir. Comme lorsqu'elle chasse, l'elfe ne bougeait plus d'un pouce, les yeux grands ouverts, tout ses sens à l'affut du moindre mouvement et du moindre bruit. Dans ses songes, elle répétait sa litanie qu'elle offrait habituellement à Andruil avant de s'attaquer à un gibier. Je suis une pierre, je ne bouge pas. Récoltant doucement un peu de neige au creux de sa main elle le mettait dans sa bouche, ses pensées accompagnant son geste. Lentement je met de la neige dans ma bouche pour pas qu'ils sentent mon haleine... et cessait sur ces mots mentaux. Il fallait ne faire qu'une avec l'environnement. Faire oublier sa présence. Faire penser que tout ceci était au mieux l'imagination, au pire le vent. Dans tout les cas c'était ni plus ni moins que la nature qui faisait sa vie.

Leur arrêt s'éternisait. Ils semblaient inquiet et discutaient entre eux. De là où elle était impossible de percevoir leurs conversations, hormis de simples bribes trop éparses pour réussir à contextualiser leur sujet. Le regard d'Eilhana allait sur tout le petit groupe. Des gardes, des guerriers, une troupe armée allant sur les grands chemins ce n'était que rarement pour de simples promenades. Un danger rôdait, ici, quelques part. Durant les chasses il ne lui était pas rare de retrouver des collets et des pièges disséminés un peu partout. Lorsqu'ils étaient plein Eilhana ne  se gênait pas pour récupérer les proies. Lorsqu'ils étaient vides, par contre, la dalatienne prenait un malin plaisir de les couper, de détruire les pièges posés, voir de les subtiliser quand c'était possible. De fait ces gardes chassaient ils des braconniers ou chassaient ils elle suite à des plaintes d'authentiques et officiels chasseurs ?

Un bref mouvement malheureux, et une branche craqué sous elle. Dans ce silence on entendait que ce dernier. Islan se retournait vivement alors qu'il s'étai rapproché du bord. La main sur son épée il scrutait les alentours pour connaitre l'origine de ce bruit. Eilhana retenait son souffle et ramenait, avec lenteur, la capuche de sa cape sur sa tête pour pas que l'état automnale de sa chevelure ne contraste avec la palette hivernale qui l'entourait. Ils étaient tous armés, parés à mettre sabre au clair. Si cela continuait ils allaient finir par entrer dans le sous bois lui servant de fief pour débusquer des fantômes ou elle même.

Jet d'attribut : Agilité/Discrétion - Réussite 4/14

Avec une grande lenteur, ses gestes prenant le soin de ne pas déranger la végétation l'entourant, Eilhana amorçait un bref repli. Le temps de se cacher derrière un tronc d'arbre déraciné à l'abri des vus et des coups. Elle risquait de devoir se défendre ou d'user de subterfuges pour s'échapper. Lentement elle encordait son arc, prenant un soin tout particulier à faire des gestes aussi lents qu'habituels. Aucune précipitation malgré cette frousse qui habitait son corps. Avec le recul cette crainte était grisante. Ce sentiment d'incertitude à savoir qui est le chasseur et le chassé. Son arc prêt, elle caressait l'empennage de ses flèches. Cherchant sous la pulpe de ses doigts les plumes rèches et noires de ses flèches sifflantes. S'il fallait fuir autant faire un grand bruit pour faire baisser les têtes et filer dans la direction opposée. Toutefois, alors qu'elle établissait son plan de retraite quelque chose venait tilter son esprit : La forêt était calme. Même en hiver il y avait du bruit, de la vie, des oiseaux qui chantaient. Là rien. Mais depuis combien de temps la nature s'était tue au point de donner l'impression qu'elle retenait son souffle ?

Devant ou derrière : le danger semble provenir de partout, bien présent mais surtout décidé à ne pas se révéler à vous. Jusqu'à ce que, enfin, les évènements se précipitent. Vous entendez et repérez distinctement les bruits des sabots devant vous : deux chevaux lancés dans une course folle, l'un démonté échappant avec grand succès au cavalier cherchant à le rattraper. Le danger ne paraît pas venir de l'homme devant vous effectivement habillé comme un marchand, même armé, ce n'est pourtant pas pour vous rassurer...

Grâce à toi @Arnth van Markham, tes compagnons sont conscients du danger et des risques ; préférant le calme et la préparation à une action trop précipitée, voilà que tu ajoutes pour des instructions clairs et précis - à eux de voir s'ils les respectent ou non, ou si le temps ne galope pas contre vous tous.

De ton côté, @Blythe Ward, tu es plus concentré sur ce qu'il y a à l'arrière du groupe, tandis que e noble t'indique de continuer de surveiller les arbres alentours : et si tu scrutes le buisson, tu remarques désormais qu'il est inoccupé, sans pour autant que cela n'apaise ta conscience. Il faut dire que ce qui vous arrive dessus n'est pas pour vous calmer...

Tu es à l'avant du groupe, @Islan, et le premier donc à accueillir la joyeuse cavalcade ! Alors que tu indiques que vous êtes suivis, le mercenaire s'en va s'occuper de ce problème, quand le Névarran derrière toi t'ordonne de t'occuper du cavalier, armé, et encore inconscient que vous êtes sur sa route.

Toi enfin, @Eilhana, agile comme un écureuil, tu t'es extraite de ton buisson pour te cacher derrière ton arbre; : félicitations, te voilà en sécurité, l'arc armé et la corde prête à être bandée. Il suffit d'un rien pour que tu agisses, et voilà que la scène se déroule devant tes yeux. Difficile pour toi de comprendre les intentions de tous ces shemlens - mais après tout, ne te sont-ils pas tous hostiles, eux qui cherchent qui les suit ?

Et voilà qu'arrivé à portée de voix, l'homme vous hurle :

« Aidez-moi ! »

Le cri de trop, peut-être.

Vous voici placés dans cet ordre : Islan, Arnth puis Blythe, et plus loin encore Eilhana. Les chevaux sont quasiment sur vous, et vous avez déjà votre intention d'action... mais aurez-vous seulement le temps de réagir ? Car apprenez qu'un cheval paniqué est une situation peu aisée à contrôler...

• Cette mission n'est pas secrète : néanmoins, si elle doit le devenir, vous pouvez utiliser des balises [hide] et prévenir les partenaires sur ce qui doit être caché.
  
• Pour ce Tour 2, les deux chevaux sont quasiment sur vous : il y a un cavalier, armé mais inoffensif, incapable de rattraper un animal paniqué. Et les vôtres ? Nous vous demanderons d'abord de lancer chacun deux jets à ce tour. Un premier Jet d'Agilité, à l'issue duquel Frère Génitivi viendra donner votre ordre de passage selon votre réussite, votre Agilité et, le cas échéant, votre Perception, et terminer sa description de tour ; contrairement au tour précédent, nous vous demandons d'indiquer l'intention initiale de votre au moment de faire le Jet d'initiative. Ensuite, pour ceux parmi vous qui sont arrivés à cheval, un Jet de Chance, pour savoir comment votre animal réagit. Lancez les deux deux Jets dans le même post, en indiquant à la fin 2 dés : le premier sera automatiquement l'Agilité, le second (si échéant) la Chance. Il est prévu que vous interagissiez 1 fois à ce tour après l'intervention intermédiaire de Frère Génitivi.
  
• Une action de combat, selon l'arme choisie, se règle avec un Jet de Capacité de Combat ou un Jet de Capacité de Tir. Une action de discrétion se règle avec un Jet d'Agilité. Une action de reconnaissance se règle avec un Jet de Perception.
  
• Si une action nécessite un lancer de dés (sur ta demande ou sur celle de @Frère Génitivi), tu peux la faire dans ce sujet : ici.
  
• Le tour changera quand tous les inscrits auront répondu au moins une fois. Nous nous autorisons une relance au bout d'environ dix jours depuis le dernier message. Si vous souhaitez passer votre tour, signifiez-le d'un message dans ce sujet : les Maîtresses du Jeu pourront, si nécessaire, interpréter les actions de votre personnage.
  

Alors que foncent vers vous deux chevaux lancés à pleine course, les vôtres ne demeurent pas indifférents à cette soudain pagaille... Que vous les teniez en bride ou soyez restés juchés dessus, messieurs, il va vous falloir s'occuper d'elles.

Pour votre part, @Blythe Ward et @Islan, vos montures commencent à piaffer et à renâcler, mais que ce soit par l'entraînement ou par votre maîtrise, elles demeurent calmes et ne vous gênent pas. Pour toi, @Arnth van Markham, l'histoire est toute autre : rien n'y fait, ta monture est en panique, le cri du marchand ayant achevé ses nerfs fragiles ; tu as le choix entre prendre le tour pour la calmer, ou bien la laisser se débrouiller pour régler des problèmes plus urgents...

Suite à votre lancer de dés, en prenant en compte votre réussite au Jet d'Agilité, puis votre attribut d'Agilité, puis votre Perception, voici donc votre ordre de passage (l'un.e après l'autre) :

• @Eilhana (1)
• @Islan (2)
• @Blythe Ward (3)
• @Arnth van Markham (4)

Si vous avez la moindre question, notamment sur le calcul de l'Initiative, n'hésitez pas à venir vers nous !

Gardes de Starkhaven (2)

Capacité de combat : 14 ; Capacité de tir : 14 ; Endurance : 13 ; Force : 12 ; Perception : 13 ; Agilité : 12 ; Volonté : 14 ; Chance : 14.
Santé : 28 ; Dégâts physiques : 12 ; Dégâts à distance : 13 ; Défense physique : 1 ; Défense magique : 2 ; Armure : 4 ; Points de destin : 14.

Après le calme venait enfin la tempête. Un cris déchirait le linceul grelottant du silence. Un homme au timbre de sa voix. Appelant à l'aide. La voix légèrement saccadée par le galop frénétique de sa monture. Eilhana jetait un bref coup d'œil à la situation et tout semblait aller de mal en pis. Il n'y avait pas besoin que des bandits leurs sautent dessus pour que tout commence à s'énerver. Les animaux communiquaient entre eux sans même s'adresser la parole. Les montures des Shemlens s'ébrouaient se ressentait la terreur qui habitait les deux destriers qui redescendait le chemin en leur direction. Ce à l'aide, ces deux chevaux qui galopaient sur la route dont un dépourvu de cavaliers étaient la chute de petite pierre qui pouvait entrainer l'écroulement d'une montagne.

Le groupe de Shemlens allait devoir s'occuper de ce soucis et prendre le risque de rester immobile encore longtemps. En temps normal Eilhana se serait détournée mais il y avait un elfe dans le tas. Il y avait ce Islan. Elle ne l'appréciait peut être guère mais il restait un elfe ; Même si ce dernier avait le visage vierge de Vallaslins. Au fond d'elle, elle était certaine qu'il serait jeté au casse pipe. Abandonné derrière pour retenir "héroïquement" un ennemi qui serait peut être en surnombre. Bref, aux yeux de la dalatienne Islan était considéré comme un vulgaire consommable pour les humains qu'il accompagnait et une petite voix au fond d'elle le refusait catégoriquement. Il fallait donc agir, promptement. Être certaine qu'aucun danger ne menace ce groupe et encore moins l'elfe composant ce dernier.

Preste et discrète elle quittait sa cachette pour pour s'enfoncer un peu plus dans les bois environnant. S'éloignant du groupe pour se protéger de leurs vues et de leurs potentiels coups. Perdant, l'espace de son évolution, le contact et la connaissance de tout se qui pourrait bien se tramer sur le chemin. Son objectif est simple, remonter la route dans la direction d'où vient l'homme criant à l'aide. Il y avait deux montures, un homme. Les hypothèses fusaient dans l'esprit de l'elfe. Elle ne les avait pas bien vue. Impossible pour elle de savoir si les chevaux étaient sellés ou portaient des harnais pour tirer un attelage. De fait, il n'était pas impossible que l'homme fut accompagné et que son camarade gît plus loin. Tout comme il était aussi probable qu'il ait eu le temps de détâcher ses bêtes et abandonner son attelage à des agresseurs. Ces derniers, enfin s'ils existaient vraiment, allaient perdre un temps précieux à décharger et emporter leur butin au lieu de jouir d'un attelage et des bêtes de sommes à faire vite disparaître corps et bien. Avec une prudence presque excessive, Eilhana s'estimait enfin assez éloignée d'eux pour commencer à obliquer dans la direction d'où venait l'homme et les deux montures. Avançant en restant au mieux possible parallèle à la route son regard fusait tout azimut tant vers celle ci pour l'apercevoir entre les troncs et les fourrés qu'autour d'elle pour ne pas tomber dans la possible embuscades d'hommes embusqués. Elle avançait presque à l'aveuglette, les sens en alerte, la main tenant son arc possédait aussi une flèche, prête à l'encocher et se défendre.

L'humain politique et sertit de métaux précieux repris les choses en main lorsqu'Islan annonça à Blythe que seul lui savait. Le soldat de la garde apprécia le moment de doute du diplomate, n'ayant pas eu beaucoup d'informations subsidiaires. L'elfe observa la forêt, ses buissons, ses bruits et ses mouvements mais ne parvint pas à mettre les yeux sur ce qu'il cherchait : un indice prouvant ses dires. Oslin et Rika étaient sur leur garde, elles avaient dégainé et se tenaient prêtes à recevoir les ordres, elles s'étaient même tues. Islan fronça les sourcils, tout ceci ne le rassurait pas, néanmoins, un danger immédiat fonçait sur eux, un cavalier et deux chevaux. Le garde avait été trop concentré sur cette forêt, il avait manqué les vibrations régulières martelant le sol givré. Maintenant, il les ressentait, ces soubresauts qui remontaient le long de ses os jusqu'à assaillir tous ses sens.

Van Markham donna ses ordres, laissant une tâche acrobatique et périlleuse pour l'elfe. Celui-ci devait se charger du cavalier, arme au poing mais habillé comme un marchand. Le neutraliser, mais pas le tuer. Il déglutit, s'il mourrait, on le lui reprocherait. Mais s'il n'était pas arrêté, cela lui retombait également dessus. Il n'avait pas le temps de haïr plus longuement Van Markham, il se concentra et dégagea son fourreau d'une main habile. Un coup de fourreau et une chute de cheval, ça ne tuait pas, si ? Si, n’importe quelle mauvaise chute pouvait mener à une fin tragique, mais, il n’avait pas le temps de tergiverser ni de trouver une brillante idée pour arrêter ce cavalier. Par chance, sa monture piaffa mais ne se rebella pas, malgré les chevaux paniqués à quelques dizaines de mètres de ses sabots, Islan s’en trouva rassuré et pouvait se concentrer sur son action désespérée.

Oslin s’avança, arme au clair.
« _ ARRÊTEZ-VOUS ! AU NOM DE STARKHAVEN ! » s’époumona-t-elle.

Le cheval est un animal peu entreprenant, et sa folie elle-même passe vite si l'on arrive à le calmer : entre les deux bêtes galopantes et vos montures paniquantes, il semble qu'en coopérant, vous apaisez la situation, et dans l'air froid embrumé par vos souffles chauds, l'heure de la suite arrive. Et sans que vous ne vous en rendiez compte, votre groupe se sépare en deux...

Chacun d'entre vous, Messers, tente d'adoucir la scène. Au cri de ta collègue de la garde, @Islan, le marchand se redresse, ralentit sa monture, et se fait d'autant plus distancer par l'autre bête ; pas de chance pour toi qui n'arrives ainsi pas à l'arrêter. De leur @Arnth van Markham, libéré de la panique équine par @Blythe Ward, réussit avec force à agripper l'harnachement d'attelage du cheval fuyant, l'arrêtant ainsi sur le coup. L'autre cavalier tourne, joue des jambes et des mains, parvient à repasser au trot, puis au pas, ses murmures sifflant plus que murmurant.

La forêt se tait immédiatement, quoique l'on souffle et l'on renâcle sous l'effort, et sous l'appréhension.

L'homme calme son cheval piaffant dans cette terre dure, dure, expliquant les bruits claquant de galop : il est profondément assis dans sa selle, et tricote pas mal de tissus et de rênes juste à l'arrière de son pommeau. Maintenant que vous pouvez le détailler de plus près, alors qu'il cherche à reprendre son souffle, vous remarquez que ses habits de marchand ne sont pas de prime fraîcheur, rapiécés et un peu grands pour lui qui n'a pas l'air si jeune. Seulement, le temps de l'observation ne s'allonge pas, et le voilà qui vous interpelle :

« Merci, Messer, merci ! Mais le reste de la caravane a besoin d'aide ! »

Son accent n'est pas du nord : sans peine, vous constatez que que vous faites face à un Marchéen. Celui-ci regarde autour de lui, par-dessus son épaule, son regard clair s'arrêtant un instant sur chacun, et il continue à tenter de vous convaincre sans attendre un autre mot de votre part :

« Au moins dix bandits, et il écarte les bras pour démontrer cette quantité, avant de commencer à tendre une main pour saisir les rênes de ce cheval qu'il tenait tant à rattraper, ont attaqué la caravane, par là ! Si vous vous dépêchez, vous arriverez à les sauver ! »

Seulement, un bruit de tissu froissé trahit un glissement sur sa selle, et voilà que le Marchéen rattrape précipitamment ses rênes, tirant sur la bouche et la tête de son cheval, tout en ramassant ses robes sur son pommeau. S'y tient, s'y fige, se ramasse encore plus sur sa selle. Et vous regarde tous, l'air implorant, vous priant de sauver ses compagnons.

Tendu.

Un calme relatif : maintenant que vous avez arrêté les chevaux galopants, l'homme à leur poursuite vous demande d'aider le reste de la caravane, pour faire face à au moins dix bandits semblerait-il ! Quelle sera votre décision, messers ?

De ton côté, @Eilhana, tu t'es détachée de cette scène pour laquelle tu ne pouvais rien, et tu es partie de l'avant pour éclairer.

Les éclats de voix, derrière toi, s'étouffent dans les fourrées et les branches nues : tu remontes la piste plus tranquillement que tu ne l'aurais cru, te rendant compte que personne ne t'a repérée. La forêt t'accompagne doucement, te guide, te couvre - te couve, même - et t'offre ces traces de sabots impossibles à manquer. Quoique, tandis que tu avances, que tu approches de ces bruits de bois craqué, ces ordres lointains, et ces petites exclamations de joie, tu remarques alors quelque chose sur le chemin retourné par les chevaux galopants ; dans cette terre blanchie par le froid, il te faudrait te détourner de ta voie pour approcher et mieux voir...

Prendre le temps de regarder ce qui traîne sur la route, ou bien approcher ces bandits vraisemblablement en train de piller ? A toi de faire un joie, Eilhana : dans tous les cas, petite chasseuse, il va te falloir être discrète.

• Cette mission n'est pas secrète : néanmoins, si elle doit le devenir, vous pouvez utiliser des balises [hide] et prévenir les partenaires sur ce qui doit être caché.
  
• Pour ce Tour 3, vous avez arrêté les chevaux, ramené quasiment le calme sur la forêt, et l'heure st à savoir si vous comptez avancer ou vous préparer. Et vous voilà séparés en deux groupes. Pourtant, le temps file... L'ordre d'action et les consignes pour ce tour :
  1. @Islan, @Blythe Ward et @Arnth van Markham, vous n'avez pas d'ordre de passage pour ce tour. Deux options claires se posent à vous : rester et interroger l'homme, ou bien vous porter vers la caravane (vous pouvez parfaitement agir d'une autre manière si vous le désirez). Aucun Jet n'est demandé à ce tour.
  2. @Eilhana : de ton côté, comme tu as dû te déplacer pour voir ce qu'il y avait à l'avant, tu agiras obligatoirement la dernière. Deux options claires se pose à toi : continuer d'avancer vers le camp, ou observer de plus près ce que tu as repéré sur le chemin (tu peux parfaitement agir d'une autre manière si tu le désires). Quand les trois autres personnages auront posté leurs réponses, tu devras faire un Jet d'Agilité en indiquant pour quelle option tu optes, et @Frère Génitivi t'indiquera les informations supplémentaires pour ta réponse.
  
  
• Une action de combat, selon l'arme choisie, se règle avec un Jet de Capacité de Combat ou un Jet de Capacité de Tir. Une action de discrétion se règle avec un Jet d'Agilité. Une action de reconnaissance se règle avec un Jet de Perception.
  
• Si une action nécessite un lancer de dés (sur ta demande ou sur celle de @Frère Génitivi), tu peux la faire dans ce sujet : ici.
  
• Le tour changera quand tous les inscrits auront répondu au moins une fois. Nous nous autorisons une relance au bout d'environ dix jours depuis le dernier message. Si vous souhaitez passer votre tour, signifiez-le d'un message dans ce sujet : les Maîtresses du Jeu pourront, si nécessaire, interpréter les actions de votre personnage.
  

Islan manqua sa cible. Son coude tendu, ses pieds ancrés dans la terre, son dos trop droit, le moment précis où son action aurait permis de démonter le cavalier dans une relative douceur passa sous son nez. Heureusement, la stratégie d'Oslin s'avéra payante et le cavalier ralentit pendant que ses compagnons s'étaient occupés du second cheval, désormais à l'arrêt.

Le marchand aux vêtements rapiécés leur exposa rapidement la situation. A la vue de sa panique et de son désir à retrouver ses confrères, Islan le jugea de bonne foi et l'appel du devoir résonna au creux de ses poumons. Il s'élèverait face à l'injustice de cette attaque de bandits et protégerait ce marchand et ses amis. Ils ne devaient pas être riches et n'avaient pas besoin de perdre une caravane supplémentaire.

Islan dévia son regard sur Arnth, le chef d'expédition. Ils n'avaient pas le loisir de lambiner, chaque minute passée mettait en péril la vie de marchands innocents.

« _ M'est d'avis qu'on avance, et vite. Il toisa les autres, espérant qu'ils se ralieraient à cet avis. Dix bandits que tu dis ? Y fuiront dès qu'y verront la bien belle armure de Ser Markham. railla-t-il. Montre nous où c'est, on trouvera un plan sur la route.  Islan grimpa sur son destrier et le lança au petit trot. Et je vaux bien trois ou quatre bandits à moi seul ! Triompha-t-il en dévoilant ses canines. Sûr que Blythe aussi. Il darda son regard du côté du guerrier au chapeau en lui adressa un clin d'œil. Le politicien neverran devait en prendre pour son grade. »

Résumé : Islan est rassuré de voir que sa bourde n'a pas d'impact significatif sur la situation. Il est surpris que la stratégie d'Oslin ait fonctionné. Il est persuadé que le marchand est de bonne foi et qu'il faut agir immédiatement. Il n'attend pas les autres pour se mettre en route. Il passe son temps à provoquer @Arnth Van Markham et à tenter de prendre @Blythe Ward à parti.
@Eilhana @Frère Génitivi