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Songe d'une nuit d'été ft. Lachlann Vaël

Vera
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Salonnière de l'Acanthe
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Vera
Personnage
Illustration : Songe d'une nuit d'été ft. Lachlann Vaël 931403a60dfe9abcf54093d33c277b2a

Peuple : Humain
Âge : 36 ans
Pronom.s personnage : Elle
Occupation : Ancienne prostituée, désormais propriétaire d'un salon
Localisation : Vera passe l'essentiel de son temps dans son établissement, l'Acanthe
Pseudo : Velvet
Pronom.s joueur.euse : Elle
Crédits : Nightingale, Anastasiia Horbunova ; Delilah Copperspoon, Dishonored 2 (winterswake & Sergey Kolesov & coupleofkooks & KOHTLYR) ; Nathie (signature)
Date d'inscription : 09/07/2021
Messages : 708
Autres personnages : Marigold
Attributs : CC : 11
CT : 11
End : 15
For : 11
Perc : 15
Ag : 13
Vol : 15
Ch : 15

Classe : Civile, niveau 2
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Songe d'une nuit d'étéCHAPITRE UN : BÉNIS SOIENT LES CHAMPIONS DU CRÉATEUR

Type de RP Classique
Date du sujet 8 d'Auguste, 5:03 des Exaltés
Participants @Lachlann Vaël et @Vera
TW Prostitution, sexe
Résumé Une rencontre par une chaude nuit d’Auguste, neuf ans plus tôt. Dans l'intimité d'une chambre, Lachlann et Vera échangent plus que des mots.
Pour le recensement


Code:
[code]<li><en3>8 d'Auguste, 5:03 des Exaltés</en3> : <a href="LIEN DU RP">TITRE DU RP</a> : <u>@"Lachlann Vaël" et @"Vera"</u> Une rencontre par une chaude nuit d’Auguste, neuf ans plus tôt. Dans l'intimité d'une chambre, Lachlann et Vera échangent plus que des mots.</li>[/code]


Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

Vera devise en #993366
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Songe d'une nuit d'étéFt. Lachlann Vaël


SexeSa peau blanche contre la sienne, la chaleur de son souffle dans son cou. Il se crispe au-dessus d’elle, grogne sa satisfaction au creux de son oreille. L’étreinte se resserre et le plaisir culmine : elle gémit, presse ses doigts autour de ses épaules tandis qu’il s’abandonne entre ses bras, ses cuisses et les draps trop rugueux de la paillasse où ils se sont glissés, quelques portions d’éternité plus tôt. Ultimes soubresauts, dernières frictions, et le voilà qui se laisse basculer à son côté, satisfait.

Vera inspire doucement. Son cœur palpite dans sa poitrine, laquelle porte déjà les traces de leurs récents ébats. Elle ne s’en formalise pas : son corps connaît la rengaine et a éprouvé de plus obscures ritournelles. Un instant, la fille ferme ses yeux charbonneux, lasse, et repasse entre ses tempes humides le fil de cette soirée. Une soirée banale, comme elle en a vécu tant d’autres, faite de sourires et de chuchotis, de caresses et de promesses. Objet de désir que l’on convoite et possède, oreilles attentives auprès desquelles le chaland vient épancher sa détresse, apaiser sa solitude... Vera se sait tout cela, et l’accepte sans ciller. Le dégoût et la honte ont depuis longtemps cédé leur place à la satisfaction : celle de jouir de ce pouvoir que son sexe lui confère, et qu’elle compte bien mettre à profit pour s’élever au dessus de la fange.

Les secondes s’égrainent lentement dans la moiteur de cette chaude nuit d’Auguste. Vera sent les draps coller à sa peau nue et, rouvrant ses paupières, constate que son partenaire, aussi, semble souffrir de la touffeur ambiante : certaines mèches de ses cheveux s'agglutinent contre ses tempes, son front, sa nuque. D’une main agile, la jeune femme repousse calmement les couvertures et, se glissant hors des draps, se coule d’un pas tranquille au pied du lit, dont elle s’éloigne sans un regard. La chambre étant relativement petite, il ne lui faut guère longtemps avant d’atteindre l’unique fenêtre de la pièce, qu’elle finit par ouvrir.

Le volet grince, mais déjà l’air - bien plus respirable que celui de la chambrée - s’infiltre, inonde la tanière d’une fraîcheur bienvenue. Les échos du vulgaire, aussi, s’invitent dans la pièce, à l’instar des lueurs de la Lune. Vera frissonne, soupire d’aise, avant de se retourner en direction de l’homme allongé tout près, et auquel elle offre toute sa nudité. C’est qu’elle n’en tire aucune gêne : elle assume ce corps anguleux, cette poitrine menue… Et cette marque à l’encre noire, sur sa cuisse, vestige d’un caprice de jeunesse. Un Laurier, tatoué par une consoeur dans l’intimité des combles qui leur servaient, jadis, de repère.

« Tu as besoin de quelque chose ? » Elle pose une main sur sa hanche, toise le client avec curiosité. Si ce dernier semble plus âgé qu’elle de quelques courtes années, le temps n’a pas encore buriné ce visage noble qu’il arbore avec tant d’assurance et de fierté. « Je peux faire monter du vin, si tu veux. »

Le tutoiement lui échappe, en dépit de l'ascendance de son interlocuteur. Car Vera sait à qui elle a affaire : on le lui a appris un peu plus tôt dans la soirée. « Lachlann Vaël. » Le patronyme, bien sûr, n’a pas manqué de la faire frissonner. D’appréhension, d’abord, puis d’intérêt. Après tout, on ne fréquente pas tous les jours des rejetons princiers. Encore moins d’aussi près…

Le personnage l’intrigue. Son destin aussi. Mais le temps file, et on ne la paie pas pour faire la conversation… Pas ce soir, du moins. Pas avec lui. Quelque chose, pourtant, au fond d'elle, s'agite à l'idée qu'il ne la quitte. Une chose rare, qu'elle ne s'explique pas. Est-ce par appât du gain ? Par envie de plaire à un homme de sa qualité ? Ou bien parce qu'elle semble se reconnaître dans les plaies qu'elle lui imagine ?

Sans doute un peu des trois.

« Reste encore un peu. » se surprend-elle à penser. « Pour moi. » Il lui faudra davantage pour le retenir. Alors, comme un félin convoitant une proie, Vera s'en retourne auprès du lit, sa silhouette baignée par les éclats de la Lune. Elle s'assoit sur le matelas, pose sur le Vaël un regard entendu.

« La nuit est encore jeune... » Sa voix est suave, empreinte de chaleur. A-t-elle besoin d'en dire davantage ? Elle gage que non.



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Lachlann Vaël
Lachlann Vaël
Enchanteur supérieur du Cercle
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Lachlann Vaël
Personnage
Peuple : Humain
Âge : 39 ans depuis peu
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Occupation : Prince-héritier déshérité | Enchanteur Supérieur
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CT : 10
Mag : 18
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Sorts : Désorientation (en ; immobilise)
Drain de vie (en ; moitié mag)
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Épouvante (en2 ; immobilise)
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Il se laisse rouler contre le matelas, l’oreiller trop dur probablement pas pensé pour dormir dessus. Il ferme un instant les yeux, profitant des derniers picotements de plaisir avant la fatigue et le regret. La brume qui enserre ses tempes, le sang battant à des endroits nouveaux, tout ce qui rendait le moment divertissant s’envole en une poignée de minutes et ne laisse que son corps vide et l’éternelle question de la suite.

Il n’aime pas s’attarder, mais la chaleur décourage tout mouvement maintenant qu’elle est hors de lui. C’est plus facile l’hiver, même si la qualité doit jouer autant que la température – difficile de se lever quand toute son énergie a été aspirée avec autant d’application que le reste. C’est fâcheux pour l’esprit, mais son corps a décidé que c’était une bonne soirée et qu’il gardera le contrôle encore un moment. Il tourne la tête vers la fille, ignorant les règles. Rien de spécial – aussi attirante, voire jolie, qu’à première vue, mais rien de renversant. La peau dorée donne une apparence plus lisse, plus agréable, et ses proportions correspondent à ce qui l’arrange le plus, mais il finit par admettre que c’est elle et non le corps qui mérite les lauriers.

L’écœurement habituel finit pourtant par arriver et il s’assoit, s’étirant pour chasser la sensation. Ce qu’il faudrait, pour plus d’une raison, c’est une douche, et il ne reprochera jamais assez aux bordels de Starkhaven de ne pas en offrir hors service. Ce serait logique, pourtant. Leur rôle est de s’occuper des clients, et même s’il en profite sans gêne il apprécierait un peu de confort – la moitié de leurs slogans le promettent, après tout.

La fille ne le chasse pas et il se demande comment elle est payée – à l’heure ? À la pièce ? Elle prend son temps en tout cas ; ce n’est pas l’établissement le moins cher, et il décide qu’il a bien le droit de récupérer ici encore un peu, dans le courant d’air frais. Se rhabiller maintenant est la dernière chose dont il ait envie.

« Tu as besoin de quelque chose ?
– Non. Plus maintenant, atténue-il en haussant les épaules. C’était sympathique mais assez pour moi pour l’instant. »

Il se permet un petit sourire – pas de quoi voler des cœurs, mais assez pour témoigner sa satisfaction. Réveillé par le semblant de frais et la parole, c’est ce qui reste le mieux : il a eu ce qu’il voulait, c’était meilleur que les autres, et il se sent remarquablement bien.

Le tutoiement le surprend plus qu’il ne l’irrite, associé à son regard qui ne cache pas qu’elle sait qui il est, et il laisse passer pour le moment. Même s’il le voulait, ce n’est pas une situation à réclamer un grand respect, entre leurs cabrioles récentes et leurs corps toujours nus. Un état étonnement confortable.

Le « Vera » qu’on lui a vendu colle à son visage, même s’il n’a aucune preuve que ce soit un vrai nom. Un peu sec, un peu court, joliment simple – il a presque envie de rester un peu, même si ce n’est pas pour ce genre de compagnie qu’il paie.

« Je peux faire monter du vin, si tu veux.
– Je préfère de l’eau. » Ce qui est ridicule et un peu ingrat. « Mais prends du vin aussi, tant qu’à faire. On n’est plus à ça près. »

Sa bourse n’est plus à ça près, plus exactement, car il doute que la maison offre des bouteilles. Il se demande ce qu’ils ont – à imaginer le gout, les raisins doux et onctueux tant qu’il n’avale pas, il commence à en avoir envie… Il regrettera certainement, parce qu’il faut bien s’écorcher la gorge pour finir, mais le savoir ne rend pas la soif plus facile à ignorer.

« La nuit est encore jeune… »

Non ! hurle son premier réflexe, étouffé par un et pourquoi pas peu convaincant. Il a des fourmis dans une jambe, aucune énergie dans l'autre, et étouffe encore un peu dans l’air lourd. Son cœur s’emballe violemment alors qu’il cherche une échappatoire, le cerveau désespérément vide. Vraiment, il a eu assez. Non merci. Une autre fois. Dans deux ou trois semaines. Il serre le poing autour du drap, ongles s’enfonçant dans la peau à travers, et se force à se calmer. C’est un Vaël, merde, il est là volontairement et personne ne le menace de mort ! Il plonge les yeux dans ceux de la jeune femme, éblouissante sous la lune. Il veut bien rester, si il échappe à la menace imminente, chaque instant loin du Cercle est bienvenu. Même ici.

« Très jeune. Il serait temps de trouver une occupation, sans quoi mon pauvre templier devra reprendre du service plus tôt que prévu. »
Il replie ses jambes jusqu’à obtenir une position confortable. « Vera, c’est ça ? Un bon record d’heures sans sommeil ou tu fais des pauses ? »
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Elle sent son regard sur son corps, aperçoit le sourire, poli, aux coins de ses lèvres. « C’était sympathique mais assez pour moi pour l’instant. » Il se redresse sur la paillasse, et les éclats nocturnes glissent sur sa peau nue. Vera l’observe un instant, caresse la chair de ses yeux sombres : c’est un bel homme, assurément, quoiqu’elle reconnaît ne pas être experte en la matière. Son jugement ne se fonde que sur l’empirisme de sa profession et de son goût, certain, pour l’esthétisme. Le désir n’a pas sa place ici, ce qui ne l’empêche toutefois pas de reconnaître l’élégance du visage, la fermeté des muscles, l’harmonie, enfin, de l’ensemble. Elle a prêté ses égards à de plus grossiers personnages, à des gueules cassées dont elle a appris à ignorer les vilains traits, les vices cachés. La sagesse des années - et celle de l’argent. Existait-il plus indulgent aux défauts humains que les putes et la neutralité de leurs étreintes ?

Le refus apparent de son partenaire ne blesse pas la fille. Il la déçoit, tout au plus, lui rappelle (sans bile aucune) sa qualité d’outil. Elle a tenu son rôle, accompli ce que l’on attendait d’elle. On la paierait pour cela, et tant pis pour le supplément. Tant pis pour l’étincelle au creux de sa poitrine. Son esprit furète déjà sur les carcasses affamées qui l’attendent en bas, sur ces cœurs vides qu’il lui faudra bientôt cajoler, lorsque l’homme se ravise, change finalement d’avis. « Je préfère de l’eau. Mais prends du vin aussi, tant qu’à faire. On n’est plus à ça près. »

Une ouverture. Doit-elle mettre ce revirement de situation sur le compte de la chaleur ? Ou s’agit-il d’une habitude de sa part ? Rares, pourtant, sont les clients à étirer l’entrevue ; parce qu’on ne leur en laisse pas l’occasion, parce qu’ils n’en ont pas les moyens, parce que la culpabilité finit par les prendre à la gorge et forcer leur fuite… Lachlann, pourtant, est bel et bien là, installé sur le matelas, beau et immobile comme une statue de marbre. « C’est ta chance. » Mais pour quoi ? Vera l’ignore encore mais, consciente que pareille opportunité ne se représentera probablement pas, consent à obéir : elle se lève, recouvre son corps d’un linge (le sien ?) avant de se hisser sur le seuil de la chambrée. « Un instant. » souffle-t-elle à l’attention de son client. Elle n’attend pas de réponse.

La porte s’entrouvre, dévoile dans son entrebaillement les lattes usées d’un corridor désert… Ou presque ! Car Folant est là, appuyé contre le mur de torchis, ses grosses mains calleuses croisées sur son torse immense. « Évidemment. » Il faut bien veiller sur la clientèle. Une aubaine - même si elle n’apprécie guère le ruffian, tout en rustrerie et indélicatesse.

« ― Folant. Vera s’avance légèrement dans le couloir, le linge fermement maintenu contre sa poitrine. La porte se referme derrière elle. De l’eau, et une bouteille de vin. La meilleure que tu trouveras.
  ― Pas mon boulot.
Alors trouve quelqu’un à qui le confier. Il n’attendra pas éternellement. »

Folant grogne mais ne proteste pas. Comment le pourrait-il ? Le patron ne le pardonnerait pas. Vera le sait. Folant aussi.

Silence. Elle a gagné : la grimace courroucée que lui offre désormais le cerbère le confirme. Alors elle recule, regagne la tiédeur de sa tanière, sans un regard pour son gardien qui en surveille toujours l’entrée.

Le Vaël, lui, ne semble pas avoir bougé - ou trop peu pour qu’elle le remarque. Les cachettes sont rares dans pareil bouge, et le mobilier réduit. Une commode où trônent des bougies, une chaise où déposer quelques affaires et un lit, sur lequel Vera retourne s’installer. « C’est en chemin. » lui annonce-t-elle calmement.

« Il serait temps de trouver une occupation, sans quoi mon pauvre templier devra reprendre du service plus tôt que prévu. »

Elle a aperçu l’homme, plus tôt dans la soirée. Monstre de mailles et de fer, venu accompagner son mage et profiter, par la même, des services proposés par la maison. Si Vera a déjà croisé son lot de templiers, savoir celui-ci entièrement dévoué à la surveillance de l’homme qui partage sa couche lui fait un drôle d’effet. Les chaînes sont invisibles, mais le couperet demeure. Même pour un fils de sang princier. Même pour un Vaël.

Cette conclusion lui donne la nausée.

« Vera, c’est ça ? » La voix, grave, la tire de ses ruminations et le malaise s'atténue quelque peu. Elle acquiesce d’un léger hochement du chef. « Un bon record d’heures sans sommeil ou tu fais des pauses ? »

Un sourire mutin. La fille s’allonge sur le flanc, sa tête appuyée contre sa main. Le matelas n’est pas des plus confortables, mais n’a pas été conçu pour l’être. « Je me repose lorsque les bonnes gens s’éveillent, Messer. » Une pause, courte, et puis : « À chacune son astuce. Parfois, l’expérience suffit. D’autres soirs... » Elle s’arrête, hausse les épaules. Elle n’a pas envie de parler de cela.

Une occupation, donc… Vera en connaît bien quelques-unes, mais aucune qui ne semble correspondre à l’état d’abattement de son éphémère compagnon. Sans doute la boisson arrangera-t-elle les choses… Ou pas.

« Je m’en voudrais de te renvoyer si promptement auprès de ce templier. Il n’avait pas l’air très amène. » Au moins était-il facilement corruptible. « Te faut-il donc te réfugier dans un bordel pour avoir la paix ? »



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Elle n’a pas à sortir loin pour commander. Ils sont presque aussi surveillés ici qu’au Cercle, peut-être plus, et il ne sait si c’est pire pour elle ou pour sa propre intimité avortée. Jamais il ne serait tranquille, où qu’il aille, toujours entouré de gardes prétendant vouloir servir – quel rappel agréable. L’absence de barreaux à la fenêtre l’étonne presque.

« Je me repose lorsque les bonnes gens s’éveillent, Messer. »

Elle n’a pas l’air de vouloir parler des autres soirs alors il ne presse pas. Le souvenir de l’homme dehors s’estompe peu à peu, pas si différent de ses templiers, et il se détend lentement. Il ne se formalise plus de l’inconfort perpétuel, c’est une amertume qu’il réserve aux premiers du mois, quand il réévalue les drames de sa vie et s’apitoie sur son sort quelques heures. C’est un système éprouvé.

« Il n’y a pas d’heure pour les bonnes gens, hausse-t-il les épaules en pensant à tous les apostats et tous les sonneurs de cloche. Tu en fais autant partie que les autres, de ce que je sais… »

Le matelas n’offre pas beaucoup d’espace – il n’avait pas vu d’intérêt à payer un supplément pour ça – mais c’est suffisant pour s’allonger sans se toucher, dans une conversation relativement confortable.

Comment fait-elle ? Elle n’a toujours rien dit de ce qu’elle voulait, rien insinué sur ses plans. Il a connu assez de filles pour savoir qu’elles ne faisaient pas dans le subtil, même en essayant. Elle doit bien avoir une arrière-pensée, pourtant. Mieux à faire que parler du beau temps à un client qui ne consomme plus. Supporterait-il cette attente, à sa place ? Il s’imagine sur le lit, attendant que l’autre finisse sa besogne et parte – tout à fait capable d’écarter les jambes et se convaincre qu’il aimait être là, mais pas rester. Peut-être qu’il aurait dû partir ; il a pu confondre invitation avec politesse.

« Je m’en voudrais de te renvoyer si promptement auprès de ce templier. Il n’avait pas l’air très amène.
– Ah bon ? Enfin, aucun templier n’a l’air très amène, mais celui-ci n’est pas le plus gênant. C’est un de mes préférés à prendre. »


Sans être un habitué, il a ses rituels, et choisir des templiers qui ne posent pas de questions et ne répandent pas de rumeur en est un – même s’il n’a pas honte de venir, tout est plus simple quand on le laisse être discret, et il préfère attendre quelques jours que Ruger soit de garde que se coltiner un chantriste moralisateur. Il ne veut pas imaginer la réaction d’Eugénie si ça venait à se savoir. Mais une prostituée de passage ne doit pas voir au-delà de l’armure ; il lui a fallu du temps aussi. Était-elle donc plus mage que templier ? C’était une question qui ne se posait pas, mais il se la posait.

« Te faut-il donc te réfugier dans un bordel pour avoir la paix ? »

La question le fait ricaner, mais quelque chose dans son ton l’en distrait. Compassion ? Curiosité ? Il n’y décèle aucun jugement, et c’est ce qui le dissuade de mal le prendre, mais c’est une jolie phrase, qui tourne dans son esprit. La paix, hein. Te faut-il donc te réfugier dans un bordel pour avoir la paix ?

« Pas mon but principal, mais on peut dire ça comme ça. Un peu cher la paix, n’est-ce-pas ? Heureusement que mon templier n’a pas des gouts trop exotiques, sans quoi les dépenses monteraient vite. Même si c’est un salaire parfaitement mérité, bien sûr. »

Il imagine déjà la discussion avec Eugénie – il craint que son père ne se déplace pas pour si peu, alors qu’il aurait pu se montrer un peu plus compatissant. Même si lui n’avait probablement pas eu la décence de payer. Oui, c’est essentiel. Non, vraiment, je ne peux pas me permettre de cadeau de fête des mères… Oui, évidemment que je peux te présenter la charmante fille, promis elle mérite notre fortune. Une belle soirée en perspective. Une chance qu’il gagne assez sans son aide.

Quelques coups contre la porte le sauvent de répondre plus et il se lève pour récupérer les boissons, las d’être immobile, laissant Vera seule. Il congédie l’homme d’un geste du menton et ferme la porte sans plus de cérémonie – pourquoi tous ceux qui travaillent ici sont si laids ? Tout le budget doit partir dans les filles, mais il ne doit pas être si difficile de trouver un serveur agréable, ne serait-ce qu’un elfe – la rue en fourmille.

« Beau personnel que vous avez là. Ils doivent faire de charmants collocataires. Du vin ? »

Il se sert un verre d’eau et pousse le plateau vers la jeune femme, la laissant se servir pendant qu’il le vide. Il en prendra un peu, au final, une fois la soif urgente étanchée.
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« Il n’y a pas d’heure pour les bonnes gens. » Il hausse les épaules. « Tu en fais autant partie que les autres, de ce que je sais… »

La douceur de ses mots la surprend, la touche un instant, mais Vera préfère dissimuler son trouble derrière l’ombre d’un sourire. Le masque est bienvenu : elle ne peut s’émouvoir ici, et se trouve d’ailleurs bien sotte de s’être laissée déconcerter par les babillages d’un inconnu - aussi Princier soit-il. Est-ce son nom qui la déstabilise ?

« Beau personnel que vous avez là. » L’homme regagne leur couche et dépose le plateau tout près d’elle, avant de jeter son dévolu sur le pichet d’eau. Compréhensible, au vu de la touffeur ambiante et de leurs récentes activités.

« ― Ils doivent faire de charmants collocataires. Du vin ? »
  ― Avec plaisir. »

Alliant le geste à la parole, Vera se saisit de la bouteille, dont elle observe avec intérêt l’étiquette. Mais voilà que le museau se fronce. « Chiabrena... » marmonne-t-elle aigrement. « Ce n’est pas ce que j’avais demandé. » Pas de grand cru Orlésien, ce soir, ni de grand vin Antivan : mais de la piquette des Marches Libres.  Elle soupire, mais débouchonne malgré tout la bouteille et, tout en versant son contenu dans sa coupe : « Navrée. Il te faudra t’accommoder de ce vinaigre. »

Elle le laisse terminer son verre, puis entreprend de le servir. La bouteille regagne le plateau, et son calice la pulpe de ses lèvres. Une courte gorgée. L’alcool brûle son palais et laisse dans son sillage une traînée ardente. Le goût n’est pas au rendez-vous, mais la chaleur est réconfortante.

« Le patron n’est pas regardant sur la main d'œuvre. Tant qu’ils savent cogner et tenir leur langue. » Elle hume le contenu de sa coupe, fait doucement tourner le liquide contre les parois. « Ce ne doit pas être bien différent des Cercles. Sans vouloir offenser ton templier. »



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Elle murmure quelque chose dont il ne saisit que la fin. Qu’y a-t-il de simple, le choix de geôlier ? Il ne demande pas, ne voulant pas s’attarder sur le sujet. Les templiers sont bien assez présents pour qu’il ne les invite pas dans sa vie privée, peu importe leur insistance à essayer.

Non merci. Mon devoir est de ne pas vous lâcher des yeux.

Il frissonne. Elle ne comprend pas la perle rare qu’est un templier prêt à disparaitre quelques heures. Le Cercle enseigne à se contenter de peu, et Allen…

Moins regardant qu’une pute. Il est tombé bien bas.

Et pourtant.
Sa gêne le chasse du lit plus vite que la porte. Il y pense en prenant le plateau, le regard sombre planté dans son dos. Il saura que c’était un sujet à éviter à l’avenir – peut-être a-t-elle a de la famille au Cercle ? Elle lui rappelle comme il était avant, quand il n’avait pas d’autre motif d’insurrection que la surveillance omniprésente. Elle peut se permettre de juger, depuis son piédestal de liberté, même s’il ne comprend pas – les gens sont plus souvent rassurés de les savoir enfermés, et les armures de compagnie ne choquent plus personne.

« Chiabrena...
– Ça c’est du nom. »

Il hausse les épaules – aucune idée de s’il est bon ou mauvais : on dirait un nom d’elfe des rues. Il est presque sûr que les cuisiniers mettent des graines de chiabrena dans leur soupe… Ça ne sonne pas très vin en tout cas. Enfin son expression l’éclaire un peu, comme la contrariété qui se dessine naturellement sur son visage, presque trop harmonieuse pour ne pas être jouée, et il se prépare à une dégustation justement désagréable – au moins ne sera-t-il pas seul dans son dégout, cette fois !

« Ce n’est pas ce que j’avais demandé. Navrée. Il te faudra t’accommoder de ce vinaigre.
– Je ferai avec. »

Il s’en sert un fond et grimace, confirmant son verdict sans grande surprise – amer comme tout, et brûlant le peu de répit qu’avait apporté l’eau. Il vide un autre verre de quelques gorgées rapides et le repose avant de s’adosser contre l’oreiller, loin de la bouteille qui ne méritait pas tant de respect. Le reste sera à elle, qui l’a commandé – même si ce n’est pas sa marque préférée, il ne la privera pas de la bouteille tant rêvée juste pour se torturer un peu plus. Une chaleur nouvelle enveloppe bientôt son front, summum de ce qu’il a pu ressentir atteint en quelques secondes – c’est peut-être imbuvable, mais ça monte bien à la tête. À moins que ce ne soit la lourdeur de l’air qui l’aide.

« Tu l’as bien survendu, j’ai bu du meilleur vinaigre étant petit, sourit-il. J’espère que ça te suffira malgré tout ? Je n’ose imaginer ce que votre serveur apporterait si on réessayait. »

Le pichet d’eau le nargue, inaccessible, seul point de fraicheur de la pièce. Il reporte son regard sur Vera pour l’oublier.

« Le patron n’est pas regardant sur la main d'œuvre. Tant qu’ils savent cogner et tenir leur langue. » Elle hume le contenu de sa coupe, fait doucement tourner le liquide contre les parois. « Ce ne doit pas être bien différent des Cercles. Sans vouloir offenser ton templier.
– À part que personne ne tient sa langue, au Cercle. » Bref ricanement - vraiment personne. « ... Et que cogner est plus facile quand le visage n’est pas une marchandise. » Et le maquillage, Lann ? Tu les crois vraiment plus protégées que toi ? «Enfin, ce n’est pas non plus un défouloir pour soldats frustrés… Je suppose que ce n’est pas si différent, non. » Eeet tu n’as absolument pas répondu à la bonne question.

Il se mord la joue et scrute son visage – ce n’est pas une conversation qu’il a l’habitude ou le droit d’avoir – avant de se lancer.

« Tu sais combien le recrutement est différent. On n’a aucune main d’œuvre à part les apprentis nés de familles utiles et les templiers triés à l’arrivée – le résultat est peut-être le même qu’ici, personne ne sait différencier un… chabrielle ? d’un bon vin et l’ordre de base reste régi par celui aux plus gros muscles, mais on sait que ce n’est pas pareil. Les motivations changent tout. Nettement moins d’argent qui circule, déjà… Mais tu peux toujours venir voir, si tu veux voir par toi-même. » Il hausse les épaules. « J’ai un matelas très confortable et une serrure solide. »
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La piquette est infecte, mais apaise quelque peu son âme troublée, toute occupée qu’elle est à pester contre le goût douteux de la mixture. Le prix à payer pour avoir blessé l’orgueil de Folant, décidément peu enclin à s’en laisser dicter par une femme - puterelle de surcroît. Le tour, mesquin, ne semble pourtant pas émouvoir son compagnon d’infortune qui, installé à ses côtés, sirote son breuvage sans émettre la moindre plainte. Et si l’ironie fleurit au coin de ses lèvres, sa rancœur (si elle existe) n’éclabousse toutefois pas sa partenaire.

« ― Tu l’as bien survendu, j’ai bu du meilleur vinaigre étant petit. Un sourire, auquel répond discrètement Vera. J’espère que ça te suffira malgré tout ? Je n’ose imaginer ce que votre serveur apporterait si on réessayait.
 ― Certainement une horreur à la hauteur de sa bêtise. Crois-moi, il a de la ressource dans ce domaine. »

Une nouvelle gorgée, aussi âpre que la première, vient confirmer l’avis - désastreux - qu’elle s’est déjà fait du vin. Mais voilà que quelque chose change, dans l’attitude du mage. L’ironie, douce, cède sa place à un ricanement amer, tandis qu’il entreprend de décrire la réalité de ce Cercle dont il endure les barreaux.

« ― À part que personne ne tient sa langue, au Cercle.... Et que cogner est plus facile quand le visage n’est pas une marchandise. Enfin, ce n’est pas non plus un défouloir pour soldats frustrés… Je suppose que ce n’est pas si différent, non.
  ― À chacun ses névrosés, j’imagine. »

Son esprit musarde un instant vers tous ces corps abîmés, ces peaux bleuies par les poignes trop dures, les cœurs trop froids. L’argent achète tout, jusqu’au privilège de cogner. Quelques piécettes d’or contre une ou deux côtes cassées... La fille, cependant, préfère garder cela pour elle. Le Vaël a ses propres fardeaux à porter, et semble déjà aux prises avec les spectres dissimulés entre les redoutables murs de sa prison chantriste.

« Tu sais combien le recrutement est différent. On n’a aucune main d’œuvre à part les apprentis nés de familles utiles et les templiers triés à l’arrivée. » Les mots coulent, glissent sur le matelas, se fraient un chemin jusqu’aux entrailles de la cocotte, qui écoute en silence. « Le résultat est peut-être le même qu’ici, personne ne sait différencier un… chabrielle ? d’un bon vin et l’ordre de base reste régi par celui aux plus gros muscles, mais on sait que ce n’est pas pareil. Les motivations changent tout. Nettement moins d’argent qui circule, déjà… Mais tu peux toujours venir voir, si tu veux voir par toi-même. » Il hausse les épaules, comme pour se départir du poids de ses propos. «  J’ai un matelas très confortable et une serrure solide. »

Silence, mais Vera esquisse l’ombre d’un sourire. Reposant sa coupe sur le plateau, elle se saisit du pichet d’eau et entreprend de remplir la coupe du mage. « Je croyais que le Cercle était rempli de mauvaises langues. » La fille repose la carafe, saisit le calice qu’elle tend à son client. « Ne crains-tu pas que l’on te fasse une mauvaise réputation si je venais à me glisser dans ta couche ? »

Un nouveau sourire, plus taquin que le précédent. Vera récupère son verre, au fond duquel demeure un fond de vinaigre. Son regard se reporte sur Lachlann. « Chiabrena. C’est une insulte, pas le nom d’un vin. Tu devrais la noter : elle est très à la mode chez les Orlésiens. »



Adore her. She demands it.

She dreams of all the world bowing, but more than that. Loving her. Breathing her name.

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Lachlann Vaël
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Elle le ressert, de l’eau cette fois, qu’il n’a pas souvenir avoir demandé – faut-il qu’il vide la carafe avant de partir, ou parte avant la fin de carafe ? Les messages implicites qu’il connait s’appliquent moins bien sur un lit ; encore une leçon dont la magie l’a privé. Le sourire crispé de Vera indique au moins qu’il en a trop dit, que le mot de trop vienne de son exposé – en effet trop long, il parle trop – ou de son invitation. Avec le recul, il admettrait presque que le Cercle n’est pas la destination touristique idéale.

« Je croyais que le Cercle était rempli de mauvaises langues.
– Une de plus ou une de moins… sourit-il en attrapant la coupe, et elle continue avant qu’il n’ait pu enterrer le sujet, profitant qu’il soit concentré à ne rien renverser.
– Ne crains-tu pas que l’on te fasse une mauvaise réputation si je venais à te glisser dans ta couche ? »

Ils auraient tort. Il mérite sa propre mauvaise réputation, et attendre une visite répréhensible aurait été comme… Comme reprocher au soleil de jaunir les feuilles alors que les champs se mourraient sous la neige ? Son meilleur jugement reste que ce serait, moins créativement stupide.
Le mélange de sollicitude et de responsabilité lui fait chaud au cœur, et son sourire davantage.

« À peine pire que quand je visite la tienne, et au moins serait-ce une rumeur que je peux contrôler… Une visite courtoise m’insulterait moins que les enfants qui hurlent au loup-garou, amusant que ce soit les premières fois. »

Il sirote distraitement un peu d’eau en se remémorant les cris terrifiés des uns et rieurs des autres, et le clin d’œil inexplicablement complice d’une fillette dont le groupe avait fui à son apparition soudaine – le Premier Enchanteur avait été moins charmé par sa prestation, mais les rumeurs ne sont pas toujours mauvaises, quelles que soient les intentions des instigateurs. Le Cercle est un endroit imprévisible, et les mauvaises langues se ratent souvent ; qui sait ce qu’elles tireraient d’une prostituée dans ses quartiers ? Sauraient-ils seulement qui elle est ? Ce serait un grand coup de malchance que parmi toutes les filles de Starkhaven un mage la reconnaisse justement.

« L’offre reste ouverte, si tu as des envies de scandale. » Rire amusé. « Ou de discrètement changer de paysage, rien ne t’oblige à aborder nos templiers en petite tenue. Ce serait dommage qu’ils t’arrêtent avant même que tu ne trouves ma chambre… »

Quel effet l’Apaisement aurait-il sur une personne sans magie ? C’est de cela que les mages sont menacés, mais ils doivent avoir mieux en réserve pour les civils – eux qui utilisent si rarement leur épée… Il essaiera de ne pas le découvrir. Son regard se perd dans le vague alors qu’il y pense sans réfléchir, le sujet de base vite oublié, simple brique dans le monde qu’il se repasse. Sans qu’il ne le remarque l’eau a disparu, et il regarde le verre d’un air accusateur. Où a-t-elle pu si vite partir ?

« Chiabrena. C’est une insulte, pas le nom d’un vin. Tu devrais la noter : elle est très à la mode chez les Orlésiens. »

Son visage s’enflamme à l’explication et il répète pensivement le mot, s’efforçant de ne pas le déformer cette fois. Les risques sont faibles – il est trop gravé dans sa mémoire maintenant, associé à jamais à sa honte. C’était une chose de ne rien connaitre en vin, mais s’il avait lu l’étiquette… Surtout qu’il a lu assez d’encyclopédies d’étymologie pour reconnaitre un lieu d’un mot. Si seulement tu te donnais la peine d’écouter chaque mot au lieu de ceux qui t’intéressent. C'est un bon mot, pourtant, il l'aime bien.

« Chiabrena… Je la ressortirai, merci. Elle a un équivalent ? Que je ne la répète pas dans le mauvais contexte ? Les occasions d’insulter le personnel orlésien porteur de mauvais vin sont assez rares. » Et quel est l’intérêt d’insulter les marchéens qui ils ne comprennent pas ? « Et je suppose que ce n’est pas ici qu’on en croise le plus non plus – c’est de là-bas que tu viens ? Orlais ? »
Vera
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La brise, tiède, qui s’engouffre par la fenêtre ouverte la fait frissonner. Dehors, en contrebas de la petite chambrée, Starkhaven palpite. C’est que la nuit est belle, douce et ivre, à l’instar des ces soulards, bienheureux, dont elle perçoit les braillements. Son compagnon, lui, est d’humeur moins gueularde : toujours installé sur le matelas, Lachlann sirote la coupe que la puterelle lui a tendu, quelques instants plus tôt, sa mine digne penchée au-dessus du calice de modeste facture.

« À peine pire que quand je visite la tienne, et au moins serait-ce une rumeur que je peux contrôler… » Il devise, l’âme légère, tandis que Vera l’écoute en silence. « Une visite courtoise m’insulterait moins que les enfants qui hurlent au loup-garou, amusant que ce soit les premières fois. »

L’anecdote arrache un sourire à la jeune femme, qui s’autorise un gloussement. « Un loup, toi ? Après tout, pourquoi pas. » L’alcool et la fatigue délient un instant ses traits tendus, chassés par l'invraisemblance de la confidence. L’œil, attendri, vient caresser le visage du mage, qu’elle imagine difficilement à son aise entouré d’enfants. Eux aussi, d’ailleurs, lui paraissent semblables à des mirages ; dans les ténèbres des Cercles, Vera peine à s’imaginer ces mômes - rieurs de surcroît ! Mais la vie, visiblement, trouve toujours un chemin.

« ― L’offre reste ouverte, si tu as des envies de scandale. Il rit, chassant par la même l’amertume qui ronge sa cocotte. Elle le remercie intérieurement pour cela. Ou de discrètement changer de paysage, rien ne t’oblige à aborder nos templiers en petite tenue. Ce serait dommage qu’ils t’arrêtent avant même que tu ne trouves ma chambre…
 ― Encore faudrait-il qu’ils me remarquent. Une moue joueuse. Je sais me faire discrète. »



Vera porte son verre à ses lèvres, en vide, d’une courte gorgée, ce qu’il restait de son contenu. La proposition du mage, aux allures de plaisanterie, revêt maintenant un caractère plus sérieux. Et la nature répréhensible de l’affaire, si elle inquiète la fille, excite également son intrépidité. « Je pourrais venir, mais cela te coûtera. » Ses yeux dardent sur l’enchanteur un regard de défi. La piquette fait son effet, à l’instar de l’insulte Orlésienne, que son partenaire s’affaire à mémoriser.

« ― Chiabrena… Je la ressortirai, merci. Elle a un équivalent ? Que je ne la répète pas dans le mauvais contexte ? Les occasions d’insulter le personnel orlésien porteur de mauvais vin sont assez rares. Et je suppose que ce n’est pas ici qu’on en croise le plus non plus.
  ― En langue commune, cela donnerait… chiure de merde. Un sourire navré, quoiqu’un brin amusé. Ça sonne mieux en Orlésien.
    ― C’est de là-bas que tu viens ? Orlais ? »

Silence. L’ombre, fugace, d’un regret. Et puis, un hochement de tête. « Oui. » La cocotte se tait, tandis que le mot lui semble résonner, encore et encore, entre les murs décrépis du bordel. Oui. Orlaïs. Si certains curieux ont déjà remarqué, à quelques occasions, les accents de l’Empire dans sa bouche, le Vaël est le premier à qui Vera confirme la chose. Et cette singularité lui donne le tourni. « À quoi tu joues ? » Elle l’ignore mais quelque chose, au fond d’elle, brûle d’en dire davantage, d’esquisser, avec ses mots à elle, les contours tant regrettés de cette nation qu’il lui a fallu abandonner.

La coupe regagne le plateau : elle a assez bu. Comment expliquer, sinon, cette langue qui s’impatiente ? Vera soupire, hésite puis, finalement : « Dans le sud, tout près du Lac Célestine. C’est... une jolie région. » Les vallées, les champs verdoyants, les remparts de Val Firmin… Elle réprime un frisson, lequel la tire des chemins sinueux de son enfance.  Vite, quelque chose auquel se raccrocher, n’importe quoi ! « As-tu déjà eu l’occasion de quitter Starkhaven ? Pour l’Empire, ou ailleurs. » La question est banale, mais la réponse l’intéresse. Lui a-t-on seulement laissé le temps de voyager ? Elle se garde bien de le demander et n’en a, de toute façon pas le temps. Car voilà que l’on toque à la porte : toc, toc, toc. Suivi d’un aboiement : « Vera. » La voix de Folant, étouffée par l’épaisseur de la porte. « On te demande en bas. »

La cocotte grimace. La parenthèse s’achève. De la déception ? Un peu, mais le service n’attend pas.

Vera se redresse légèrement, offre un sourire poli à son compagnon. « Je suis désolée. » Et, se levant de la paillasse qu’il lui faut quitter : « J’espère te revoir bientôt. Ici ou ailleurs. »



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Le défi ne rencontre qu’un haussement d’épaules désinvolte. Tout a un prix en ce bas monde, du plus petit grain de riz à la plus sincère promesse, Vera ne doit pas coûter plus qu’il est prêt à payer – pour une idée en l'air le risque n'est pas bien grand et sinon, tort plus tard sera moins humiliant que forfait ici !

Le silence inexpliqué s’étire jusqu’à ce que la quiétude amusée se mue en doute. Il n’aurait pas dû demander, pourquoi il n’est pas sûr, mais il aurait dû s’en tenir à une réponse satisfaisante au lieu de se laisser porter des généralités au personnel…

« Oui. »

Dis quelque chose. Payer pour gêner les gens, un plaisir rare… D’ordinaire c’est gratuit. Au moins le message est-il clair, et il s’assied pour partir avant qu’on ne le jette dehors – il en a déjà eu plus que pour son argent, la fille mérite d’être tranquille sans se débattre avec un prince. L’essentiel de ses vêtements est éparpillé autour de la porte, mais il ne voit nulle part ses bas. Vu sa chance, ils auront fini sous le lit… Il soupire en posant les pieds sur le plancher frais et usé.
L'heure de rentrer approche de toute façon, se console-t-il, et il doit encore récupérer son templier ; il espère au moins le trouver où il l'a laissé, cette fois. La fois où il a fallu chercher toutes les chambres est si peu sa préférée qu'il n'est jamais retourné au bordel qui l'a vue.

« Dans le sud, tout près du Lac Célestine. » La voix, nostalgique, le prend au dépourvu et il se retourne pour la voir, perdue dans ses souvenirs, le regard lointain. « C’est… Une jolie région. »

Il accueille les mots comme une délivrance, soulagé que la conversation continue tant bien que mal. Ce doit l'être, à s'en fier à son affection évidente ; il a appris sa leçon et ne demandera pas, mais pourquoi ? Starkhaven est une destination fréquente, mais il doute que tous apprécient sa présence comme lui ; elle aurait pu rester en Orlaïs, elle a bien assez de villes pour y trouver son compte, nom à l'appui ou pas. Il attend mais cette fois la description ne vient pas, ou reste silencieuse – c'est fini, alors ? Même si elle a interrompu cette même pensée plus tôt elle ne veut plus forcément de lui...

« As-tu déjà eu l’occasion de quitter Starkhaven ? Pour l’Empire, ou ailleurs.
– Il y a longtemps, » acquiesce-t-il. Si longtemps. Pourtant il garde d’excellents souvenirs des voyages avec son père, bien qu'ils manquent certainement d'originalité. « Nous faisions souvent le tour des Marches Libres… »

Il n’a pas le temps d’élaborer, ni de raconter son unique voyage hors, que l’on frappe à la porte, sans douceur. Il en est aussi agacé que reconnaissant, doutant fort que ses récits intéressent qui que ce soit, la partie familiale particulièrement inutile pour une étrangère. Il se perd presque dans les souvenirs ; les visites fréquentes à Tantervale, plus rares à Wycome, du temps où son éducation était encore à faire dans les rues et les monuments, avant que Kendric ne l’autorise à l’accompagner chez les dignitaires ; Orlaïs ; le dernier voyage au Nevarra... La nécropole l’a plus marqué que les plus beaux palais orlésiens, ville de marionnettes mortes – apprendre ce qui peut se passer derrière le rideau a réduit sa hâte d’y retourner, mais il aurait pu en parler trop longtemps si on l’avait laissé et monologuer ici serait un gâchis.

« Vera. On te demande en bas. »

Il soupire et échange un dernier regard de dépit avec la prostituée, souriant timidement.

« Je suis désolée. »

Moi aussi. Un peu trop sincèrement. Il se lève en même temps qu’elle et enfile ses vêtements – retrouvant en effet ce qui manque sous le lit – avec la vitesse de l'habitude, les éléments les plus complexes laissés dans sa chambre.

« J’espère te revoir bientôt. Ici ou ailleurs.
– Tu sais où me trouver. » Putain, Lachlann. Il se mordrait la langue de frustration s’il n’avait pas le vin à blâmer et une entrevue à conclure. « Enfin, moi aussi. Je… reviendrai sans doute, alors c’est probable. »

Même si rien n’est moins sûr qu’une répétition, pour lui qui évite de prendre la même fille trop souvent... Mais l’exception confirme la règle, n'est-ce-pas ?

Fin du RP
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