4:83 Naissance de Guillaume à Val Firmin. Troisième né d’une fratrie qui comptera cinq enfants, il est le fils de François de Morrac, duc de Val Firmin, et de son épouse Catherine Mantillon.4:99 Guillaume est envoyé à la capitale et intègre l’Université de Val Royeaux. Initialement supposé suivre un cursus en droit, le jeune homme déserte rapidement les bancs de l’académie pour faire ses armes auprès d'Amador Casales, grand peintre antivan installé à la capitale, dont il devient l’apprenti. Si la nouvelle n’enchante guère ses parents, qui menacent de lui couper les vivres, le garçon persiste, convaincu d’avoir trouvé sa voie. 5:01Début de la Quatrième Marche Exaltée. La ferveur provoquée par les ordres de la Divine peine peut-être à gagner les autres nations de Thédas, mais Orlaïs bouillonne. Les commandes, essentiellement religieuses, affluent dans l’atelier de Guillaume et de son maître. 5:06 La carrière de Guillaume commence à prendre son essor, mais la réalité de la guerre - à laquelle il pense pouvoir échapper - le rattrape : son frère aîné ne pouvant abandonner ses charges auprès de leur famille et les armées de la Divine manquant cruellement de soutien, le patriarche ordonne à son cadet de représenter la maison de Morrac aux côtés des guerriers du Créateur. Guillaume tente de se dérober à l’injonction paternelle - en vain. 5:10 Fin de la Quatrième Marche Exaltée. Guillaume rentre brisé à Val Royeaux. Plusieurs mois passent sans qu’il ne parvienne à retoucher au moindre pinceau. S’il finit par reprendre une activité artistique, ses œuvres n’ont plus le même attrait à ses yeux : tout est laid, froid, absurde. 5:12  L’inauguration de la cathédrale de Starkhaven approchant, Guillaume est sollicité par les autorités chantristes locales pour réaliser plusieurs œuvres destinées à l’ornementation de l’édifice. Il se rend sur place pour y mener ses travaux et, par là-même, assiste au Grand Tournoi. 5:13 L'Engeance sort de terre et le monde bascule. Si Guillaume songe d'abord à regagner Orlaïs pour soutenir les siens, les hordes de réfugiés affluant à Starkhaven le convainquent de rester dans la Cité des Princes. Ici aussi, il peut se rendre utile... peut-être même davantage qu'ailleurs.

Je n’ai jamais eu l’étoffe d’un guerrier : je laisse à mes frères le triomphe des conquêtes et le fracas de l’acier. Ma gloire est différente de la leur, plus belle, plus lumineuse… Ou tout du moins, elle l’était ; car la guerre a tout englouti, mon talent comme mes rêves. Trois années n’ont pas suffi à refermer les blessures de Val Dorma. Si j’ai repris mes pinceaux, mes rancunes et ma détresse demeurent. On m’a brisé, en Son nom et pour auréoler celui des miens. Mais qui se soucie de mes tourments ?